chapitre 8
Avec Maxwell
Aujourd'hui encore plus que les autres jours, je me réveillais avec l'horrible sensation d'avoir une boule de métal au fond de la gorge.
Je mis du temps à enfiler la combinaison grisâtre que je refermais jusqu'à mon cou en observant ce que je parvenais à deviner être mon reflet dans la fenêtre sale. De ce que je discernais, je semblais fatigué mais heureusement que mes lunettes cachaient en majeur partie les crevasses qui avaient pris place sous mes yeux.
D'autres bruits de portes s'ouvrant et se claquant fermement me poussèrent à également commencer à me diriger vers le réfectoire. En ouvrant la porte je remarquais une longue silhouette près de ma porte, Tim. Je lui sourit légèrement en fermant la porte derrière moi et me retournai vers lui.
«-Tu sais, tu n'étais pas obligé de venir...
- comment ça "pas obligé de venir" je pue ou quoi?
- mais non, mais non. Je sais juste que t'es pas matinal... Mais ça me fait vraiment plaisir que tu sois venu me chercher.
-mhh, pas envie que tu te pisses dessus face à la vielle Thian .»
Dans un pas plus léger depuis que Tim m'accompagnait, nous nous hâtâmes de rejoindre les sanitaires pour nous doucher et immédiatement après le temps laissé nous nous rendîmes au jardin, vers la place ,qui au file des mois avait finit par devenir notre endroit à nous. Je commençais à parler quand je me pris le dos du roux de plein fouet: notre banc était occupé par d'autres résidents. Sans attendre une seconde de plus, Tim s'approcha en les regardant de haut.
«-Oh! bande de petits cons dégagez vite ou je vais finir par vous éclater vos sale gueules de boutonneux!
-hé?! tu veux quoi connard ?! Un des types avec une mèche brune sur le visage assit sur le banc se leva, et s'approcha de Tim qui ne semblait pas se démonter, au contraire.
-Quoi, trop con pour comprendre quand on t'parle? Franchement je suis sûre que c'est ta mère qui a appelé le centre !
- Je vais te défoncer ! et te faire bouffer les couilles de ton p'tit pote là. Il me désigna d'un signe de tête en ricanant.
-Oh? t'as besoin de menacer d'autres qu'ont rien à voir? Pas de pro' p'tit salaud ! Le rouquin leva son poing que je saisi immédiatement .
-Putain! Max tu fous quoi là ?! Aussitôt je lui désigna les nombreux gardes qui ne semblaient n'avoir rien perdu de cette rencontre.
-'Tain fait chier !
- Bah alors rouquin ? tu veux même plus me frapper ? je vaux pas assez pour ça ? Il continua à parler sur un ton moqueur quand un autre garçon nettement plus jeune se leva à son tours pour tirer la combinaison du garçon à la frange et celui-ci lui fit signe de retourner s'asseoir .»
Heureusement pour nous , Naëlle n'arriva que quelques instants avant que l'un d'entre eux commettent l'irréparable.
Ses sourcils froncés et ses yeux scruteurs passèrent de nous au petit groupe en quelques secondes, comme si elle analysait la meilleure option. Finalement elle nous ordonna d'aller plus loin en attendant , ce qui ne plaisait définitivement pas à Tim.
De loin on voyait bien qu'ils étaient en pleine conversation importante . Et cette fois, les deux autres qui occupaient le banc se levèrent ainsi que le plus jeune de la bande qui ne semblait pas dépasser les dix ans.
Le temps paraissait interminable et au fur et à mesure que la métissée parlait, tous avaient l'air de se calmer. Même si au final nous n'avions pas pûs aller prendre nôtre place habituelle, à cause de l'annonce du petit déjeuner .
« Le repas vous attend, rejoignez vos salles de cafétéria respectives, Le repas vous attend, rejoignez vos salles de cafétéria respectives .»
Le garçon à la frange dit une dernière chose à la brune qui sembla accepter puis se rapprocha de nous avec le plus jeune.
«-Les gars c'est simple. Il vous suffit de surveiller le petit frère de Raoul. Et s'il ne trouve personne avec qui manger, il va avec vous.
-mais?! Le petit de l'autre là ?!
-Ouais. Maxwell, je compte sur toi. »
Sans un mot en plus, elle nous laissa planté là, face à un enfant dont Tim voulait frapper le grand frère il y a encore quelques instants. Finalement je lui pris la main quand le rouquin ne fit que se plaindre et nous allions rejoindre Alésia, qui directement arrêta Marco, le frère de Raoul, en un regard.
L'enfant semblait bien avoir saisit que de nous trois, j'étais incontestablement le plus doux, et dans un geste protecteur ,j'amenai ma main sur la tête rasé de l'enfant. Tim , ne vérifiant même pas ce qui pouvait bien m'empêcher de m'asseoir prit sa place habituel ,tendit que la brune face à moi haussa un sourcil interrogatif vis à vis de Marco.
«- À quel moment tu es devenu papa?
-ha, mais non, c'est Marco, le petit frère de Raoul, un gars qu'on a rencontré tout à l'heure. Et Naëlle nous à demandé de nous occuper de lui.
- oh, et pourquoi il fait la gueule l'autre ? pour le petit ?
-mh, pour tout à l'heure. »
Ces quelques informations semblèrent satisfaire Alésia qui finit par placer son coude sur la table et appuyer sa tête sur sa main en observant son plateau . Elle finit par pousser celui-ci vers moi en soupirant ,ce qui attira autant l'attention de Marco que celle de Tim.
«-T'auras besoin de plus de forces que moi.
-Mais, t'auras faim toi après, non?
- ça va aller. »
Elle haussa les épaules en fermant les yeux alors que je balbutiais des remerciements incompréhensibles.
Toujours en train de me demander comment j'allais finir ces deux plateaux qui semblaient plus prêt eux à me manger que l'inverse , la petite main de Marco s'agrippa au tissu de ma combinaison pour attirer mon attention, ce qui marcha plutôt bien .
«-oh, oui ?
- Tu vas faire quoi tout à l'heure ?
-Il va baiser des daronnes!
L'intervention plus que grossière du rouquin qui n'avait jusque là piper mots, se fit aussitôt réprimander par Alésia qui n'hésita pas à donner un coup au plateau du rouquin qui se vida sur sa combinaison grise.
-Putain !
il se releva brusquement de la table en grinçant des dents. Un des gardes de porte s'approcha de nous .
- Que s'est il passé ici?
-mph, rien.
-Ho, et Alésia, depuis quand tu mets ta combinaison entièrement ?
- mph, pour rien.»
Aussitôt, sans plus faire d'histoire, il tourna les talons vers l'intérieur du bâtiment ,sûrement pour nettoyer ce qu'il pourrait de sa combinaison .
[...]
«Patient 157 en salle de tests »
Le temps passait étrangement vite quand on écoutait Alésia se disputer avec un enfant de dix ans. En effet depuis le départ de Tim, la brune n'avait plus personne à qui lancer des piques, et le caractère de Marco assez similaire à celui de son frère s'était empressé de taquiner Alésia qui ne l'avait absolument pas trouvé drôle et s'était même entêtée à lui répondre. Je serais bien resté là, à les regarder se chamailler si un gardien n'était pas venu me chercher pour m'escorter jusqu'à la salle de tests.
Madame Thian me reçu directement , et je pris place sous son regard scruteur sur la chaise face à son bureau. Elle examina son écran que je devinais présenter mon dossier, puis releva ses yeux marron en amande vers moi.
«- Maxwell. Comment vas-tu ?
- je vais bien, merci.
Je ne pus m'empêcher de triturer nerveusement mes mains en me rasseillant à mainte reprise sur mon siège.
- Il y a quelque chose dont tu as envie de parler ?
-heu...non. Non rien.
Elle opina vaguement, attendant apparemment que je parle d'un sujet précis.
- Tu t'es fais des amis depuis ton arrivé ?
- oui, j'ai rencontré pleins de super personnes.
- Toi qui avait peur d'être à nouveau persécuté ici... mais tu vois? Le centre t'est bénéfique.
- oui...
- parle moi de tes amis.
- heu, Bah il y a Tim, c'est vraiment quelqu'un de sympa qui ne laisse pas tomber les autres. Il y a Alésia, elle me donne l'impression de n'avoir peur de rien , je l'envie parfois. Et Naëlle, sans elle, Tim et Alésia serait comme chien et chat, elle tient constamment le rôle de l'arbitre.
-hum, je vois...Ta maman serait contente d'apprendre ça, non?
Je relevai immédiatement la tête les sourcils froncés. Ma mère ? Tout contact étaient coupés avec le monde extérieur... Daniel nous l'avait bien fait comprendre quand il avait lâché toutes les lettres écrites par les résidents -qui auraient du être envoyés - du toit.
-oui... Elle serait vraiment heureuse... Un léger sourire nostalgique s'empara de mes lèvres alors que je rebaissai à nouveau la tête . Depuis deux ans , moi qui avais toujours était avec ma mère, je n'avais plus aucun contact avec elle. Je ne savais pas si elle allait bien, si elle avait eu des problèmes, si elle avait rencontré quelqu'un de bien pour elle... Une femme capable de l'aimer au moins autant qu'elle... Ne rien savoir de ce qui se passait pour elle me faisait monter les larmes aux yeux.
- Tu pourrais lui parler...
- Hein?
- Oui, entendre sa voix , pouvoir lui parler pendant des heure de tout et de rien, rattraper le temps...
Sous mon regard empli de la plus profonde des incompréhensions, la psychologue recula légèrement avec son siège à roulette et se munit de quelque chose rangé dans les tiroirs de son bureau qu'elle posa sur la table. Un téléphone.
Face à mon mutisme, elle posa un doigt sur le portable et le fit lentement glisser vers moi.
-Là-dedans il y a déjà le numéro de ta mère .
je restais septique en grimaçant ,baladant mon regard de madame Thian au portable sur le bureau. Face à mon état, elle tourna le téléphone portable vers elle et après quelques manipulations le rapprocha à nouveau de moi ,alors qu'un message audio ne tarda pas à se faire entendre.
«- Allô ?
-Oui madame Vertun ?
-oui, c'est moi. Qui est à l'appareil ?
-Le centre.
-le... Mon fils est là ?! Maxi ?! Maxi!
- non madame. Il est en ce moment en train de manger
-oh... je comprends, mais pourquoi m'appeler ? Surtout aujourd'hui ?
- Excusez-nous, le réseaux est extrêmement faible ici, alors il est rare de pouvoir joindre les parents.
- bien-sûr... Mais mon fils va bien ? il me manque tellement...
- Il se porte comme un charme. Nous allons devoir vous quitter madame Vertun.
-Oh attendez ! Dîtes lui que je l'aime énormément, que je pense à lui chaque jour, et... et »
Avant que le message n'arrive à sa fin, la japonaise reprît le portable, coupant l'enregistrement.
«-C'etait pas fini !
- ah? tu pourras écouter le reste. et même lui parler de vive voix si...
- Si?!
- Tu te charge de quelques missions.
-....de quand dâte l'appel?
Pour toute réponse, elle me remontra l'écran du portable affichant l'annuaire téléphonique. Je tombai rapidement sur le nom de ma mère, Sonia Vertun... dont l'appel dâtait d'il y a une semaine...
-je ... je sais pas...
- Évidemment , je te laisse le temps de la réflexion. Notre prochain rendez-vous pour la semaine prochaine. Tu me donneras ta réponse.
- d'accord...»
J'opinai simplement ,le regard perdu dans le vague alors qu'elle me fit signe que je pouvais disposer. Je me levai encore totalement abasourdi d'avoir entendu ma mère, son envie de me parler... elle me manquait... Avant que je ne sorte de la pièce la voix neutre de la grande brune toujours assise derrière son bureau m'arracha à mes pensées.
«-oh, Maxwell ?
- oui?
je me retournai vers le fond de la pièce.
-Et il en va de soit que cette conversation, et tout ce qui vient de passer ici reste entre nous.
-bien-sûr.
- J'imagine que le trou ne doit pas être ce dont tu rêve, et si on annonçait à ma mère que j'étais soudainement devenue incontrôlable et violente , blessant très gravement d'autres résidents avant de disparaître dans la nature ... Je n'imagine même pas son état.
elle me lança un regard lourd de sens qui me fit frissonner . Ils seraient capable de me faire disparaître... ainsi que ceux avec qui j'en aurais parlé... Je déglutis avec horreur en imaginant ma pauvre maman... abattue par cette nouvelle...
- oui, bien-sûr. »
Je refermai la porte derrière moi, et étrangement il n'y avait que deux gardes de porte ici. Je fronçais les sourcils en me faisant la remarque que c'était plutôt inhabituel et m'avançai, pour sortir de la salle d'attente.
«Alerte à toutes les unités, alerte à toutes les unités, code rouge , code rouge ! Les résidents sont appelés à se rendre dans leur chambre au plus vite et de ne plus en sortir avant qu'un garde soit venu »
L'annonce peu habituelle sortant en boucle des hauts parleurs fit se ruer les deux molosses sur la porte, me bousculant sans ménagement . Pris par une nouvelle vague de stress et d'incompréhension, je compris que je ferais mieux de me dépêcher quand je vus à son tour Madame Thian sortir de son bureau un bâton électrique à la main et fermer à clef le bureau pour se diriger en grandes enjambées vers la sortie, quand elle passa à mon niveau, elle m'ordonna de regagner ma chambre immédiatement .
Je me précipitais vers le couloir où une vague de résidents tous paniqué se bousculait pour retrouver l'abris de leur chambre, en montant les escaliers. Je me précipitais donc à travers cette marrée humaine et la traversais , pour me rendre au deuxième escalier, qui comme je l'imaginais était totalement vide. Je pensai à Tim et Alésia qui était avec Raoul. Et Naëlle... On ne savait pas d'où venait le danger, on ne savait pas où était le danger, on ne savait pas ce qu'était le danger, mais peu importe, on le fuyait .C'est tout.
Face à moi, alors que je continuais de courir dans le couloir, un résident également pressé se précipitait tout droit vers l'escalier. Je m'arrêtai devant l'endroit d'où il était sorti , Tout le monde était sensé être à la cafétéria... Mais lui sortait d'un couloir sombre où tout au fond, une lourde porte en métal était entrouverte. Le trou.
Je ne laissais pas le temps aux questions de venir s'installer dans ma tête, qu'un cris strident me refit immédiatement courir, montant les escaliers six à six. Au premier étage je retombai sur le résident de tout à l'heure , accroupit sur les marches à observer... observer je ne sais quoi. Il sursauta en se tournant vers moi avec de grands yeux alors que je posai ma main sur son épaule.
«- Vite, va dans ta chambre !
- heu ,oui mais...
il se retourna à nouveau vers le couloir des chambre.
-t'as perdu ta chambre ?
- mhh, pas vraiment...
Je fronçai les sourcils en le regardant et mon regards tomba sur son poignet droit... Démunit de bracelet. Je retirais lentement ma main en reculant, il portait la même combinaison que nous tous ici, il avait l'air d'avoir mon âge mais il n'avait pas de bracelet. Dans mon esprit ,qu'il ne sortait pas de la cafétéria comme tout le monde, le reliait immédiatement à ce danger dont même madame Thian était partie s'occuper.
Il se retourna vers moi en fronçant les sourcils et semblant réaliser ce qui me faisait reculer quand il baissa à son tour les yeux sur son poignet nu. Il se releva très lentement en plongeant son regard bleu dans mes yeux marrons.
«-Écoute ...
- c'est toi, le danger dont ils parlent !
-Chuuuut !
il se précipita pour plaquer sa main contre ma bouche et me fis m'accroupir derrière les marches. Il vérifia à nouveau que personne n'approchait et finit par me lâcher en se tournant vers moi.
- Je suis bien moins dangereux que cette bande de dégénéré qui kidnappe les enfants si ça te rassure !
- mais... tu, tu sortais du trou !
- du trou ?
Il fronça les sourcils en me regardant comme si j'étais quelqu'un qui n'avait pas toute sa tête.
-Oui, là où ils enferment les éléments perturbateurs.
-ah... Écoute, je peux te promettre que je n'ai rien fait de mal! Je suis arrivé ici il y a trois jours dans un putain de camion et...
Je le coupai immédiatement d'un signe de main.
-Attend... Il y a trois jours? Tu t'es réveillé dans une caisse?
il me regarda sceptique en plissant les yeux
-oui...
-Oh c'est pas vrai! Suis moi !»
Sans plus attendre je le saisissai par le poignet et me levai en me remettant à courir, encore... Mais cette fois pour aller à la chambre de Tim qui était plus loin au premier étage. Mais malheureusement pour nous des gardes, tous armé de bâtons électriques toquaient à chacune des portes. Nous rebroussâmes immédiatement chemin pour retourner à ma chambre au deuxième étage .Mais là aussi les gardes commençaient à toquer et sans plus attendre je me précipitai à ma porte pour y faire rentrer l'inconnu brun qui recula le plus possible de la porte en reprenant son souffle.
«-Mais putain ! C'est quoi ce bordel?!
Je m'apprêtais à lui répondre mais on toqua à la porte.
- Patient 157 ouvrez. Ce sont les gardes.
Je me plaquai contre la porte en faisant signe au brun de se cacher, ce qui le fit pester vue le peu de mobilier dans la chambre: le lit , la table de chevet , le bureau et l'armoire. Je me retournai vers la porte , décidé à gagner du temps.
-heu.... attendez! je, je m'habille !
- vous vous habillez? mais-
J'entendais à travers la porte un autre homme parler à celui qui me parler, lui disant de ne pas chercher à comprendre ce qu'un adolescent du centre faisait.
-Dépêchez-vous, où on sera forcé d'entrer de force.
-n-non! je me dépêche, attendez !»
J'eus beau tout faire pour les retenir le plus longtemps possible, ils finissèrent par entrer et balayèrent la chambre des yeux. Je fis de même en priant pour le brun. Je remarquai que ma fenêtre était ouverte, alors qu'elle ne l'était pas il y a quelques minutes. Je m'y dirigea et m'appuya contre le rebord.
Ils fouillèrent sous mon lit, dans l'armoire, et repartirent bredouille en fermant la porte. J'attendis un peu avant de me retourner. J'en étais sûr, il s'était suspendu à la fenêtre. Je l'aidai à remonter et il me regarda, essoufflé.
«-Et maintenant , on fait quoi?»
[...]
Nous avions réussi à éviter tout les gardes sur le chemin des dortoirs des filles et une fois devant, je tapai frénétiquement sur la porte alors que derrière moi, le garçon que j'aidais regardait sans arrêt de droite à gauche.
«- Hé vous êtes chiants, vous êtes venus il y a dix minutes bordel ! Dégagez où je vais vous castrer les couilles, la bite, la langue ,tout ce qui peut s'arracher !
Le regard ahuri du brun se posa sur la porte d'Alésia qui finit par venir nous ouvrir ,un cintre à la main qu'elle tenait de manière à s'en servir comme d'une arme. Son regard haineux devînt interrogateur quant à ma présence et passa sur le brun derrière moi et repassa à moi en haussant un sourcil et en abaissant son cintre .
- J'ai pas commandé de gars.
- Alésia... c'est l'inconnu du camion ! »
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le voilà le personnage important ! et je vous annonce que c'est pour l'instant le chapitre le plus long avec plus de 3000 mots!
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