chapitre 17
Pdv Nawel
J'ai faim. Maintenant que je connais les horaires, je vais plus rater la bouffe. Hors de question que je crève la dalle en plus de crever l'ennui et de risquer de crever à cause des fous furieux que je me coltine pour Thian. C'est bon à un moment!
Descendant les marches du deuxième étage, sur le seuil du premier, mon regard tombe immédiatement sur une chevelure brune qui se retourna rapidement vers moi. Alésia. Merde, la seule que je voulais pas voir.
Pdv Alésia
J'ai faim. Je veux bouffer et vite. J'sais pas ce qu'on va nous servir, mais pour une fois, flemme de râler à ce sujet. J'suis trop fatiguée pour me prendre la tête. J'vais juste bouffer, et... Putain... Fallait que je tombe sur elle ce soir aussi. Deux fois en un jour c'est trop là.
Des bruits de pas lents dans les marches me firent relever les yeux alors que j'approchai des marches pour rejoindre l'espace de restauration. Cette nouvelle, Nawel je crois, elle se tenait là, à quelques mètres de moi en me fixant. Putain, flemme d'elle aussi. J'vais juste partir, l'ignorer et ma vie n'en sera que plus acceptable. Alors que je détournai les yeux, elle m'adressa la parole. Merde.
Pdv Nawel
J'vais pas faire l'enfant avec elle, surtout si je dois la surveiller. Sérieux ça n'a pas de sens sinon. On peut très bien être en froid et agir de façon mature. Ouais... Mais c'est elle qui pose problème! Bon. Maturité.
-Hum, Alésia.
A l'instant même où je prononçai son nom, elle commençait à regarder ailleurs, sûrement en partant de l'idée de m'ignorer. Ouais, cette option aurait été pas mal aussi. Mais trop tard, à présent que nous sommes face à face, je ne peux pas rester silencieuse. Le temps qu'elle ne relève les yeux vers moi, j'eus le temps de descendre les quelques marches qui me séparait du palier du premier étage.
-Quoi?
-oh, cette fois tu me parles, on fait des progrès.
son regard sombre remballa le peu d'attente que j'avais en moi. Mme. Thian était-elle donc la seule à pouvoir faire un minimum d'humour? Même si c'est un humour chelou...
-Ouais bref, ce midi j'ai rencontré Maxwell et Tim. Avec Marco, mais on s'en fout un peu. C'était surtout pour te dire que Max faisait un bon avocat. Enfin pas top non plus, mais sympa quoi.
Aucun son ne franchit ses lèvres alors qu'elle me toisait d'un œil fatigué. Seul un soupir vint me répondre. Putain, elle a pas envie d'être appréciée en fait.
-Max m'a dit qu'en temps normal t'étais pas comme ce midi, et que là j'arrivais juste au mauvais moment parce que tu t'es embrouillée avec le roux là, Tim. J'connais pas vos histoires, mais j'sais au moins que si t'es énervée faut pas non plus te lâcher sur les autres, surtout ceux que tu connais et qui ont absolument rien à voir avec tes embrouilles.
Etait-elle énervée? Le long soupir qu'elle venait de pousser et la façon dont son regard sur moi passa d'un regard lassé à un à un regard menaçant m'avertit que, oui sûrement elle l'était.
Pdv Alésia
Elle m'irritait au plus haut point. Qui lui a demandé de se mêler de mes affaires pour commencer? Ma vie l'intéresse? Qu'elle s'occupe de rester en vie elle-même déjà. Je ne sais pas si j'étais si irritable à cause de ma dispute avec Tim, ou si c'était le fait que je commençais sérieusement à péter les plombs entre ces murs, où si elle tombait juste tout le temps mal. Je ne savais pas, mais je la voulais simplement le plus loin de moi possible.
-T'es chiante putain. Ne me regarde pas, ne me parle pas, ne m'approche pas. C'est si compliqué?
-Hé déjà j'suis pas ta pote donc tu me parle autrement.
-Putain mais t'es bouchée ou tu fais exprès!? Ferme ta gueule et dégage!
Je la repoussai violemment en fronçant les sourcils, sentant mes oreilles qui commençait à bourdonner. J'émis à nouveau un long soupir, et sans plus faire attention à cette gêne, me retournais vers les marches.
Mais est-ce que je m'attendais à ce qu'elle revienne pour me choper le col de ma combi? Non.
Est-ce que je m'attendais à ce qu'elle me retourne pour me pousser contre le mur? Non.
Est-ce que je m'attendais à ce qu'elle me réponde? Non.
-Alors toi t'as pas capté, tes crises de gamines, tu te les gardes! J'suis pas ta pote, et j'vais pas me laisser faire, donc reparle moi mal et j't'éclate !
-T'es sûre?! Ramène toi on va voir ! Ramène toi!
Alors que je m'écartai du mur , elle n'attendit pas une seconde avant d'attraper fermement le tissu de mon épaule gauche tout en me faisant perdre l'équilibre avec son coup de pied aux chevilles. En une fraction de seconde, ma tête se heurta violemment au sol, m'arrachant une grimace de douleur, qui ne fit qu'amplifier la colère qui s'embrasait en moi. Quelle salope!
Pdv Nawel
Quelle salope! Elle me prenait pour qui? Une gamine innofensive? S'il faut que je lui casse la mâchoire pour lui apprendre le respect, ce n'était pas à moi que ça allait poser problème. En plus, avec le soutien de Thian, je pouvais bien me permettre de la remettre à sa place. Mais apperemement elle n'avait pas qu'une grande gueule impolie, elle savait se défendre au moins. Je pensais la plaquer au sol pour la maitriser mais elle attrapa aussitôt mon avant-bras et m'envoya un violent coup de pied dans le ventre. Une plainte de douleur m'échappa, et je tentai aussitôt de dégager mon bras qu'elle maintenait fermement près de sa tête pour pouvoir m'écarter et ainsi éviter un nouveau coup de pied que je la voyais déjà préparer. J'avais beau tirer sur mon bras, elle mettait toutes ses forces pour me retenir, et relança son pied dans mon ventre tandis qu'avec l'autre elle balaya violemment l'une de mes chevilles. Déséquilibrée, je tombais en avant, droit sur elle, et sans hésiter elle envoya sa tête à la rencontre de mon menton.
-Put! Putaiin!
Elle savait un peu se battre mais elle n'était pas la seule. Assise au sol, une main collée à ma bouche et mon menton, je tournais un regard enragée à Alésia, qui commençait à se relever en me retournant un regard au moins aussi haineux que le mien, mais qui avait cette étincelle sauvage en plus.
Je bondis sur mes pieds en même temps qu'elle et relâcha finalement la partie inférieur de mon visage. Je sentais le gout du sang dans ma bouche, je le sentais également dégouliner sur mon menton. D'un rapide coup d'œil à ma main, je la constatai rougit par le sang pourpre qui dégoulinait de ma lèvre largement fendue. Ma colère se décupla, comme si le sang officiait comme carburant à mon animosité débordante. Alésia renvoya un coup, cette fois avec son poing, visant mon visage à nouveau. Je parvins à l'esquiver et même mieux, à lui bloquer le poing qu'elle m'envoyait, pour répondre par un coup de genoux dans ses côtes. Elle se courba de douleur en gémissant, et j'attrapai ensuite sa tignasse et tirais dessus comme pour la lui arracher. Un cris de douleur transperça l'air et fus aussitôt amplifié par la douleur certaine que lui procura mon poing fermement serré qui venait rencontrer son nez. Elle se débattit plus ardemment encore, et cette fois, relâcha ses mains crispées sur celle qui me servait à maintenir ses cheveux pour attraper ma seconde main et se saisir de mes doigts dans l'intention de les retourner. Ni elle ni moi ne voulions lâcher prise, moi prête à lui arracher le crâne, et elle prête à me retourner totalement les doigts.
Pdv Alésia.
J'avais mal, au nez, avec lequel respirer était douloureux, au crâne dont mes cheveux semblait être sur le point de se séparer, et à présent au dos. Alors que je tenais fermement ses doigts en les poussant toujours plus pour se retourner, elle cessa de tirer mes cheveux vers l'arrière et plutôt me poussa en avant, je me retournai juste au moment où mon dos heurta le sol en fracas, accompagnant le concert de nos cris et insultes acharnés. Elle finit par abandonner définitivement mes cheveux et arma à nouveau son poing, rivé droit sur mon visage, je réagis trop tard, et ne pus esquiver son coup qui s'écarta, me laissant voir ses phalanges rougies de sang. Mon sang.
Je me débattais avec force, tandis qu'elle tentais de me maitriser en entravant mes mouvements, mais elle ne devait pas faire très attention en me maintenant, puisque sans le réaliser, l'un de mes mouvements brusques pour me dégager de sa prise, lui arracha une plainte plus aiguë que les autres, et son attention se détourna un instant. Un instant largement suffisant pour que je puisse me jeter sur elle, lui cognant la tête au sol assez fort pour que le choc la lui fasse rebondir. Et nos concerts de coups reprirent. Un coup de poing répondait à un coup de genoux, des griffures répondaient à un coup de tête, et le sang coulait, se mélangeant sur le sol à tel point que je ne pouvais plus dire qui était la plus blessée. Je ne pouvais même pas dire à quel point nous étions blessée. Mais aucune n'était prête à lâcher prise.
-Arrêtez-les! Putain, stop!
Des gens? Je n'avais pas remarqué que la foule nous entourait à présent. Mais si personne ne cherchez à nous arrêter, c'est qu'ils avaient compris que c'était bien trop dangereux pour eux. Et on risque suffisamment nos vies juste en étant ici.
Nos échanges de coups ne faiblissaient pas, toujours plus hargneux et violents, mon corps m'était douloureux, mais hors de question de lâcher maintenant, surtout quand je venais de réussir à la replaquer au sol, empoignant fermement ses épaules pour lui cogner la tête contre le sol à répétition. Son visage se crispait, et elle se débattait avec haine, griffant mes mains, y plantant ses ongles ou me tirant les cheveux pour rapprocher mon visage qu'elle tentait d'atteindre pour m'asséner de nouveaux coups. Je la cognais au sol, et elle venait m'envoyer son poing dans la joue, puis dans le menton. Je n'avais pas réalisé qu'elle avait réussi à tant me rapprocher.
Des mains vinrent m'empoigner et me tirèrent violement en arrière, me faisant lâcher prise sur Nawel bien trop tôt. Je tentais de l'atteindre en envoyant mes pieds, m'acharnant sur les mains qui me maintenaient prisonnière, hurlant de toutes mes forces. Je n'avais pas finis, j'avais encore bien trop de haine dévorante en moi que je devais évacuer, j'avais encore bien trop en moi pour pouvoir redevenir calme. Les mots qu'on me murmurait à l'oreille ne m'atteignaient pas, je ne voyais que Nawel, qu'on relevait, je ne voyais que l'étincelle de fureur dans son regard. Elle non plus n'avait pas finit. Mais à présent que je voyais l'état dans lequel je l'avais mise, j'étais fière. Son arcade sourcilière ouverte recouvrant son sourcil brun du liquide rouge de son sang , ses dents tout aussi rouge, son œil droit boursouflé, son menton vivement exposé, sa combinaison recoloré par le sang tout comme ses boucles châtains... Je l'ai clairement défoncé. Mais je ne pus profiter un instant de plus de mon chef d'œuvre qu'une vive douleur dans mon épaule m'arracha un cri qui me paralysa, et bientôt je tombai inconsciente.
Pdv Nawel
Quelqu'un venait d'intervenir dans quelque chose qui ne le concernait pas. Le corps d'Alésia qui me maintenait au sol, fut soulever et aussitôt je sentis des mains m'attraper pas les bras, tentant de me relever. J'eus un mouvement de recul en tournant la tête, pour constater que ces mains appartenaient à deux gardiens qui me maintenaient chacun d'un côté pour me redresser. Je ne m'attardai pas plus longtemps sur eux, et tournai la tête pour reposer mon regard sur Alésia. Elle ressemblait à une sauvage indomptable. Ses cheveux partaient dans tous le sens et malgré qu'ils soient foncés, on pouvait nettement distinguer des zones bien plus foncés, qui devaient être du à du sang. Ses avant-bras étaient recouverts de griffures rougeoyantes, son nez ne s'arrêtait plus de faire couler du sang sur ses lèvres déformées en une grimace haineuse, ses deux pommettes saignaient, surtout la gauche qui était bien plus gonflée. Un rictus m'arracha un sifflement de nez qui me fut assez douloureux, mais rien comparé à ce qu'elle devait ressentir. Je l'ai clairement éclaté. Tandis que je me faisais cette remarque en me redressant doucement, un gardien se jeta sur Alésia, laquelle se débattait toujours, et tendit droit devant lui une matraque rétractable, laquelle fut parcouru par une lumière bleuté. Il enfonça l'extrémité de son arme dans l'épaule de la brune qui se mit aussitôt à hurler plus fort que toutes les fois où elle avait crié quand nous nous battions, et elle tomba inconsciente, se faisant rattrapée juste à temps par le garde qui tentait de la calmer de façon pacifique avant.
J'observais la scène et eut l'espace d'un instant un frisson. L'avait-il tué? Je ne pouvais m'empêcher de penser à cette option face à la mine décomposée de l'homme, qui souleva le corps inerte de Alésia dans ses bras. La douceur avec laquelle il la tenait au creux de ses bras, l'inquiétude qui transparessait de façon si évidente à travers son regard... Elle n'était clairement pas qu'une simple résidente pour lui. La différence de traitement entre lui et le second gardien qui empoigna une épaule de la brune en la retirant des bras du doux gardien sans la moindre précaution ne faisait qu'approuver ce que je pensais. D'un regard curieux, je vis le second garde être rejoint par un de ceux qui m'aidait à me relever, et tous deux maintenant chacun une épaule d'Alésia, disparurent avec descendant rapidement les marches. Où l'emenaient-ils? Où emenaient-ils cette putain de tarée?! Une telle folle furieuse...
je portais une main à mes côtes qui m'étaient douloureuses lors de ma respiration, et fit passer mon regard sur la foule d'élèves qui se tenait devant le seuil des escaliers ou je me battais contre Alésia. Parmi la foule curieuse et encore choquée de la scène à laquelle elle venait d'assister, une forme se détacha du groupe, pour se rapprocher du doux gardien. Maxwell. Son air alarmé et en nage ne semblait pas l'empêcher de parler avec le gardien qui continuait à fixer l'endroit où s'était écroulé Alésia après le coup de taser, et même s'il ne semblait plus aussi hagard, le trouble qu'il ressentait se percevait à travers ses yeux bleus. Bientôt ce fut à mon tour d'être tirée vers les escaliers, mais en étant consciente. Une dernière fois, je jetai un coup d'œil en arrière, pour voir Maxwell qui semblait être sur le point de pleurer s'alarmer autour du garde toujours immobile, et plus loin, se détachant de la foule grâce à sa grande taille Tim, aussi blanc que la neige, l'air horrifié .
[...]
Assise sur un lit de l'infirmerie, le médecin semblait lassé de répéter les mêmes mouvement pour désinfecter mes plaies, et poser des pansements ou des bandages sur celles-ci. Il ne m'avait pas adressé un mot, il s'occupait de faire son job dans le plus grand des silences. Après quelques minutes plongés dans le silence de l'infirmerie, le bruit de la porte qui s'ouvrait attira mon regard vers le rideau ouvert de mon espace, et je pus apercevoir Mme.Thian qui se tenait là, droite, les mains nouées dans son dos, les cheveux tirés et plaqués en un chignon bas, une chemise blanche boutonnée jusqu'au dernier bouton, sur lequel elle portait un blazer noir, une jupe de la même couleur tombant jusqu'à ses genoux, et ses talons noirs qui claquaient au sol. Elle était impecable, comme ce matin. Et son expression, elle n'avait pas du tout l'air surprise ou un peu inquiète. Non, elle affichait cet air souriant et assuré, comme si ce qu'elle voyait la satisfaisait au plus, comme si tout se passait comme elle le voulait. Comme s'il n'y avait aucun problème.
-Quand je t'ai dit de te rapprocher d'eux, je ne pensais pas que tu agirais comme ça.
-Vous pourriez pas au moins me demander comment je vais?
-Comment vas-tu?
-J'ai mal!
-Je m'en doutais. Numéro 149 n'en est pas à sa première bagarre.
-149? Heu Alésia?
-Oui.
-D'ailleurs, ils l'ont emmené où?
-Pourquoi t'inquiéter de ça? Elle est dangereuse, tu en as eu la preuve, donc elle va être éloignée des autres.
-Elle va, au trou?
Le sourire de Mme.Thian s'accentua comme si elle voyait une chose qui la soulageait et opina légèrement. C'est sûr que Alésia... Est une vraie sauvage. Une furie. Mais ses potes auraient pas du intervenir? Ils devaient savoir qu'elle irait au trou. Alors pourquoi ils n'ont rien fait? Pourquoi c'est ce garde qui l'a retenu? Max, je peux comprendre. Vu son physique, il aurait pas pu faire grand chose, mais Tim... Lui il aurait pu faire quelque chose. Même si en ce moment ils sont en froid, il aurait pas du sauver sa pote du trou? Tout me parait bizarre. D'un côté, c'est clair qu'ils ont pas l'air de gentil nounours, surtout Alésia. Mais les autres je sais pas. Et puis, s'ils étaient si unis comme me l'a dit Thian, comment peuvent-ils se faire la gueule si facilement pour des simples avis divergents? Les choses ne semblaient pas être totalement comme me les avait décrite Mme. Thian.
-Dites, comme vous avez envoyé une des leur au trou... Les autres vont pas, j'sais pas genre se révolter et être encore plus violent?
-Si. C'est une grande possibilité. Tu ne dois pas baisser ta garde, mais n'oublies pas: tu dois te rapprocher d'eux pour me rapporter des informations.
-Ouais bah j'ai compris. Mais, c'est quoi ces infos que vous voulez tellement?
-Ce qu'ils font, qui ils retrouvent, leurs techniques pour embobiner les résidents... Et ce qu'ils comptent faire à l'avenir.
-Mmhh... Et elle va y rester combien de temps?
-Pourquoi tu t'inquiète de ça? Tu n'as pas à t'inquiéter pour elle.
-Oh, elle a pas besoin que je m'inquiète pour elle, les autres le font assez. Au fait, y a d'autres gardes un peu sympa?
-"D'autres"?
-Ouais, tout à l'heure, avant qu'elle soit tasée, un garde a essayé de l'arrêter. Sinon, je peux passer appel chez moi?
-... Tu pourrais me le décrire?
Sa voix comme son regard s'étaient fait froid. Elle n'arborait plus cet air léger et satisfait qu'elle avait en entrant. A présent elle semblait mécontente, presque irritée.
-Heu... Il avait l'air assez jeune et même s'il portait une casquette, j'crois qu'il était blond. Et il avait des yeux bleus. Il avait l'air de la connaitre, et Max le connait p'têtre aussi, il est allé lui parler après ...
-... Je vois. Merci pour ça.
-Donc, je peux?
-Oui, tu n'auras qu'à venir à mon bureau dès qu'on t'aura soigné.
Elle ne rajouta pas un mot et s'en alla, apparemment pressée de retourner à son bureau. Elle disait que je n'avais pas à m'inquiéter pour Alésia, d'ailleurs, elle ne l'appelle même pas par son prénom, mais par son numéro. Elle ne veut pas se débarrasser d'eux, mais savoir qu'elle va aller au trou la rend si heureuse... Et après elle dit s'inquiéter pour eux aussi. Mais quel bordel cet endroit.
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