Premier one shot que j'écris pour un concours. J'espère qu'il vous plaira.

Je n'ai rien à dire, à part que l'ordinateur m'a lâché deux fois pendant que j'écrivais, et qu'il à du mal avec les espaces.

Et aussi, à l'origine j'avais dit que je le publierais vers seize heures, dix sept heures, finalement, c'est vingt heure.

Bonne lecture, et j'espère qu'il vous plaira.

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Un jour, je me suis promené sur une colline, et j'ai remarqué un garçon aux cheveux noirs avec les pointes bleues.

Quelque chose chez lui m'intriguai, et je décidai de m'approcher de lui. En m'approchant un peu plus, je remarquai qu'il portait l'uniforme des pourfendeurs de Démon.

Peut être qu'à ce moment-là, j'aurais dû faire demi tour, mais je ne sais pas pourquoi, il m'intriguai de plus en plus. Alors je décidai de le saluer, et il ne me remarqua pas. Cela m'énervai un peu, mais se mettre en colère, n'aurait servi à rien. je m'assis, donc à ses côtés.

Le jeune garçon semblait dans la lune. Je n'étais pas pourfendeur, malheureusement, mais j'en avais vu beaucoup dans ma vie. Et souvent, malheureusement, ils le devenaient car une personne ou des personnes importantes pour eux mourrait à cause d'un ou des démon.

Peut-être que ses pensées se constituaient de ce qu'il serait devenu s'il n'était pas devenu un chasseur de démon. Ce qui était sûr, c'est que seul lui sait de quoi il pensait.

Je ne pus m'empêcher de laisser un soupir s'en aller, en m'imaginant de ce qu'il pouvait bien penser.

Sans le remarquer, j'avais posé ma main sur la sienne, et comme si il venait enfin de remarquer ma présence, il tourna la tête vers ma direction, confus.

Je devais être là depuis plus de cinq minutes, et ce fut seulement à ce moment-là qu'il me remarqua.

En m'étant moi aussi plongée dans mes pensées, je n'avais pas eu le temps d'identifier son visage, mais en le voyant, je ne pus m'empêcher de laisser un rougissement léger.

Heureusement, il ne le remarqua pas. Il semblait m'observer à la recherche d'un petit détail, mais ne trouvant rien, il voulut se remettre à regarder le ciel, mais je l'en empêcha, en lui demandant son nom. Ce à quoi, il reporta son attention sur moi, et me dit "Tokito Muichiro", je lui donnai mon nom en retour, même si il n'y prêta pas attention.

Il semblait ne pas trop se soucier des autres, et semblait souvent perdu dans ses pensées, c'est la première impression qu'il me donna.

Je voulais continuer la conversation, alors, j'essayais de trouver n'importe quel sujet pour qu'il reporte son attention sur moi, mais je n'y arrivai pas. Il était reparti à contempler les nuages.
Nous restions ainsi, là, sans bouger, pendant une dizaine de minutes.

Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais qu'il me remarque. Après tout, j'étais une fille presque invisible que les gens ne remarquaient pas. Je n'avais jamais eu d'attention de la part de quelqu'un, à part des pervers qui n'auraient pas hésité à me faire des choses pas très catholique si je n'avais pas eu plus d'un tour dans mon sac pour les éloigner.

D'ailleurs, c'est comme ça que je me suis coupée les cheveux pour ressembler à un garçon. Comme ça, je n'avais plus de problème avec eux. Pourtant, avec lui, c'était différent. Ce n'était pas lui, mais moi qui voulais un contact, être remarqué, ce genre de choses.

Pour ranimer notre conversation, je lui disais des anecdotes, mais il ne m'écouta pas. Je réfléchis quelques secondes à comment j'avais réussi à le faire réagir, et je le pris par les épaules et le secoua de toute mes forces.

Il cligna des yeux, et me posa un regard interrogateur :

" - Tu sais, commençai-je, mon nom de famille, Kirino, il signifie brume, est toi, ton prénom, Muichiro, il signifie, infini ? Dans ce cas, notre relation peut être infini !

- Peut être, je n'y prête pas grande importance, répondit il d'un ton monotone, mais un peu dans la lune."

Un sourire se dessina sur mes lèvres, et je ne pus résister à la sensation de l'embrasser sur la joue. Cette simple action en aurait étonné plus d'un, mais lui, revint juste à ce qu'il faisait il y a quelques minutes, comme si rien ne s'était passé :

"- Je te retrouverai sur la colline, la prochaine fois qu'on se verra", lui répondis je.

J'allais me lever quand il me dit :

"- Dans une semaine, si ça te vas.

- D'accord, j'y passerai toute la journée pour t'attendre.

- Tu me cherchera au domaine des Papillons.

- Pourquoi là-bas ? Il y a seulement des blessés, et Kocho ainsi que d'autres filles."

Il ne prît pas le temps de me répondre, qui se leva déjà, et il me fit un signe d'au revoir.
Je ne le retins pas, et bientôt, je partis du sens opposé au sien.

Pendant une semaine, je n'arrêtais pas de penser à lui, et j'attendais notre nouvelle rencontre avec impatiente.

Le jour j, je me rendis au manoir des Papillons comme convenu. Je l'explorai de fond en comble, mais nul part il était.

C'est alors que Kocho me remarqua, et s'approcha de moi :

"- Kiko, c'est rare de te voir ici, tu cherches quelque chose ?

- Oui, lui répondis-je, il y a une semaine, j'ai rencontré un garçon du nom de Tokito Muichiro, et il m'a demandé de le rejoindre ici. Est ce que tu l'aurais vu ?

- Tu as rencontré le pilier de la brume à ce que je vois, me répondit-elle.

- Comment ça un pilier ? Il n'est tout de même pas un pilier !"

Kocho ne put s'empêcher de rire en voyant mon expression, mais jamais je ne me saurais imaginé qu'il le soit.

Mais à ce moment précis, mes fantasmes avec ce garçon s'arrêtèrent.

Lui était un Hashira, tandis que moi, j'étais une fille comme les autres, qui aidait quelques fois les filles papillons, et qui s'entrainait seule pour maitriser un souffle.

Je pensais que j'avais trouvé la perle rare, alors que c'était quelqu'un d'inaccessible.

Kocho m'indiqua quand même son domaine, en me souhaitant bonne chance, mais ces "bonnes chances", ne me touchèrent pas.

Je me dirigai vite vers son domaine, à contre cœur, me demandant toujours pourquoi il m'avait demandé d'aller au domaine des Papillons.

Finalement, j'arrivai devant sa porte, et l'envie de faire demi-tour, me vins à l'esprit. Mais après quelques hésitations, je toquai, et l'idée de partir me revint encore, mais la porte s'était déjà ouverte.

Celui qui l'avait ouverte n'était autre que le garçon d'il y avait une semaine, en autre, le Hashira de la brume.

Il me dévisagea, et me demanda qui j'étais.

Il m'avait déjà oublié, une semaine après notre rencontre.

"Je suis Kirino Kiko, on sait rencontré il y a une semaine, et tu m'as demandé de te revoir, aujourd'hui, au manoir des Papillons."

Pendant un moment, il sembla réfléchir. Puis, me déclara, qu'il ne me connaissait pas, et me demanda de partir.

Mon monde s'était écroulé, de nouveau.

Malgré tout, je réfléchis à la façon dont j'avais capté son attention la dernière fois, et après maigre effort, je lui precisai :

"-Mon nom signifie brume, et toi, ton prénom signifie infini"

Soudain, il écarquilla les yeux, et me répondit :

"- La jeune fille de la colline ?

- En personne"

Je ne pus réprimer un sourire, et il m'invita à rentrer tout en s'excusant.

Il me fit visiter son domaine, mais malgré tout, je ne me sentais pas à ma place. Je n'arrêtais pas de me dire que l'on aurait mieux fait de ne pas se connaître.

Malgré cela, on passa plusieurs heures à discuter, mais à la fin, ma pensée prît le dessus, et je ne pus la réprimer pour moi :

"- Tokito, demandais-je.

- Tu m'appelais Muichiro tout à l'heure.

- En fait, c'est que tu es un Hashira, je devrais t'appeler par ton nom de famille, lui répondis-je en me mordant la lèvre."

- Oublie ce titre quand on est tous les deux.

Il avait commencé à faire des origamis, et m'avait donné une grue.

"- Mais...

- Il n'y a pas de "mais"."

Je me levai, et voulus partir, mais sa main attrapa la mienne.

"Je t'aime, répondit il à voix basse."

Mon visage s'enflamma, et je lui répondis :

"- Moi aussi, mais on ne peut pas... on est pas du même monde.

La fin de ma phrase, était un chuchotement à peine audible. Il voulut me demander pourquoi, mais j'avais déjà commencé à m'enfuir de la pièce, malheureusement, il me rattrapa, et m'enlaça dans ses bras, m'empêchant de m'enfuir. Je me débattis, même si je pourrai rester toute ma vie dans son étreinte.

Au bout de quelques minutes,  il décida de me relâcher et je m'éloignais de lui en courant. Je ne m'en étais pas rendu compte, mais mes larmes s'intensifiaient à mesure que je m'éloigne de lui.

Rentrée chez moi, je m'étais blotti dans un coin, et je laissais les larmes couler. Je détestais pleurer, car pour moi, c'était un signe de faiblesse. Mais là, je n'avais que elles pour réconfort.

Après cette dispute, pendant un mois je ne suis pas retournée le voir. Puis un jour, je m'étais résolue à y aller. Malheureusement, Muichiro n'y était pas, et son manoir semblait abandonné.
Mais je revins, tous les jours, et je toquai, j'attendais une heure, mais je repartai. J'allais toquer à n'importe quelle heure.

Mais en un an, il n'est jamais revenu.

Kibutsuji avait été tué, il y a presque an, mais cela n'apaisait pas ma douleur.

Muichiro n'est jamais revenu.

Je décidai, alors, pour avoir le fin mot de l'histoire, de me rendre chez le frère et la sœur Kamado, que j'avais rencontrés au domaine des Papillons, il y a un an de cela, et dont je détestais l'ainé, pour ça proximité avec Mui. 

Je ne les avais jamais vu ensembles, mais j'avais fait une liste des personnes qui semblaient les plus proche de lui, au cas où. C'était peut être même lui qui avait gardé Muichiro pour lui. Et si c'était le cas, il n'avait pas le droit ! Muichiro n'appartenait qu'à moi !

J'aurai préféré que se soit le cas, malheureusement, ce ne l'était pas.

En vérité, maintenant que j'y pensais, du jour où on m'avait annoncé la disparition des Démon à ce jour, je n'avais plus jamais vu Kocho, ni Mitsuri, ni Gyomei. Peut être était est ce lié ? Nul ne le sait, à part ceux qui furent témoins.

Quand je fus arrivé près de là où résidaient les Kamado, j'aperçus Tanjiro et je lui demandai comment il allait depuis la bataille finale, et ce qu'était devenu le plus jeune Hashira.

Il ne répondit pas à ma deuxième question, et se contenta de regarder le sol en silence.
J'attendis une bonne minute, qu'il me donne une réponse, mais il resta muet.

À sa réaction, je ne pus que sentir l'angoisse m'envahir. Même si j'avais déjà ma réponse, depuis des mois, je ne pouvais accepter la vérité comme ça, j'avais besoin des mots qui me le confirmeraient même si je ne voulais pas les entendre.

Je voulais avoir ce peu d'espoir.

L'ancien pourfendeur de démon, après ce qui m'avait paru une éternité, m'annonça :

"Tokito est mort en combattant la première lune supérieure."

À la fin de ces paroles, mes jambes cédèrent et je m'effondra sur le sol. Je n'avais plus la force de retenir mes larmes, et elles n'étaient pas prêtes de s'arrêter. Je pouvais sentir l'étreinte de Tanjiro, mais je n'y prêtai pas attention.

La personne la plus précieuse à mes yeux avait disparu avant même que je puisse lui dire au revoir.

Tout ça car nous étions différents l'un de l'autre.

Je n'arrivais pas à me défaire de ce chagrin.

Le monde s'était écroulé, encore plus bas que la dernière fois.

La vie était cruelle : on naît de tristesse, on vie de tristesse, et on meurt de tristesse.

Rien n'est juste dans ce monde, à part la mort.

Ici, on n'a pas à se soucier de notre statut, et le poids du passé et des erreurs n'est pas aussi lourd que celui de notre vie.

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Est ce que ce one shot est bon ? J'ai peur que se soit pas assez Muichiro x Kiko

Et merci d'avoir lu jusqu'au bout. 

Est ce que le personnage de Kiko vous plait ? Je l'aime beaucoup, et si elle vous plait, ça me ferai plaisir de la remettre dans d'autre fanfiction. Après, je vais faire d'autre original character, donc si elle ne vous plait pas, j'espère que les prochain vous plairont.