Chapitre 8: Ander
Je ne pouvais pas la laisser partir. C'était trop étrange. Trop bien.
J'enfilais des chaussures, criais son nom. Ses pas s'entendaient par échos dans l'escalier.
Elle court. Je la rattrape. Ma main s'attache à la sienne.
Elle se retourne. Essoufflée. Cheveux en bataille. Bouche entrouverte. Yeux revolver.
Je mourais d'envie de lui parler. Mais pour dire quoi. J'avais l'impression de lui avoir déjà tout dit.
Ma main remonte le long de son bras. Son épaule. Son cou. Sa joue. Elle est brûlante.
Le désir rend fou. Il se déploie en nous, déclenché par un être imprévu.
Je ne savais pas comment faire, comment agir. Mon esprit me criait de lui parler, de lui sourire.
Mais je ne savais pas, je ne savais plus faire avec elle. J'avais envie de plus, j'avais besoin de mieux.
Elle était loin d'être mystérieuse, mais elle était belle.
Je ne voulais pas découvrir des divergences dans nos caractères et dans nos vies. Je savais qu'une connexion physique absolue ne pouvais pas se répéter dans nos esprits.
Et ce charme, si précieux.
Je ne voulais pas la connaitre plus, je ne voulais pas de cris, de pleurs, de divergences.
Mais la perfection.
Ses lèvres sur les miennes la surpassait.
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