Chapitre 2
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Je gare ma voiture à quelques mètres de la fête. Je sens des herbes illégales et une odeur d'alcool et de cigarette émaner de l'endroit bourré de monde où de la musique électro retentit. Des néons et de la lumière coloré se reflète dans les arbres autour. Putain, pourquoi j'ai mis des talons ? Les aiguilles de mes escarpins s'enfoncent dans le goudron alors que ma mini robe en or se soulève autour de mes cuisses.
— Ambre !
Adriana est vêtue d'une robe plus moulante que la mienne et plus sombre qui dévoile son tatouage. Sa pochette brille de mille feux et elle m'accueille avec une fiole d'alcool.
— Goûte ça, tu m'en diras des nouvelles.
Je grimace en regardant le liquide vert.
— Chargé ?
— Très ?
Un petit sourire se dessine sur ses lèvres alors que je me bois une gorgée. L'alcool brûle instantanément tout ce qui se trouve dans mon corps mais je reste impassible. J'ai hâte que ça monte jusqu'à mon cerveau et me fasse perdre sens du présent.
— Putain c'est fort.
— C'est moi qui l'ai trouvé.
Un mec que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam passe un bras autour de mon amie avec un sourire fier.
— Et tu es qui ?
Je hausse un sourcil en le regardant. Son pantalon déchiré m'envoie une alerte gros clochard sur mon radar anti-déchets.
— Tu peux m'appeler Jason, ou alors tu peux crier Jason si tu veux.
Il me fait un clin d'œil mais n'a le droit qu'à une grimace dégoutée en retour.
— Même pas en rêve. Laisse nous tranquille tu veux ?
Il lève les mains sans pour autant s'en aller.
— Eh tranquille ! Il faut que tu dises à ta copine qu'elle se détente adri, ça lui ferait du bien de baiser un coup.
— Redis ça pour voir ?
J'ai fait un pas en avant et il déglutit.
— Calme, calme, c'est bon je vous laisse tranquille il y a pas besoin de prendre la mouche comme ça. Mais redonne-moi ma fiole.
Je secoue la tête.
— Nan. Dégage.
Il déglutit et me regarde, regarde derrière mon épaule, avant de renoncer. Je me retourne, curieuse de savoir ce qui l'a fait reculer si vite, mais je ne vois que des gens danser et s'amuser sans une once d'attention pour nous.
Curieux.
— T'es chiante Ambre, il était sympa.
Je grimace.
— Sympa ? T'as senti son haleine ? Il nous aurait pas lâchées de la soirée.
— Tu fais toujours ça.
— Quoi, décourager les relous ? Ouais, et je continuerai.
— Un jour, il y en a un qui sortira un couteau et tu feras moins la maligne.
— Je devrais accepter leurs avances dégueulasses sous peur de me faire planter ? La vie d'une femme en 2023 est vraiment dégueulasse.
— Je préfère sourire et leur donner mon snap que leur dire non et me retrouver à l'hôpital.
Je souris sans répondre. Je comprends son point de vue. On ne va pas souvent dans des endroits très bien fréquentés, et des relous il y en a partout même aux plus belles boites. La plupart sont inoffensifs, mais il y en a certain qui foutent les frissons. Mais je n'ai pas peur d'eux. Je les hais en fait.
— S'ils essaient, c'est eux qui vont se retrouver à l'hôpital.
Elle rigole, mais je ne plaisante pas.
— Allez, donne moi ça.
Je reprends la fiole et bois à nouveau. Je suis là pour m'amuser pas m'arrêter à des hommes sans importance.
J'entraîne Adrianna par la main et nous dansons dans la foule en transe. Je la connais depuis six ans, six ans d'amitié soudée. On est aussi fêtardes l'une que l'autre, mais elle a tendance à toujours aller avec les mauvais garçons et se retrouve dans des situation compliquées. J'ai grandi sans père, mais elle a grandi sans parents. Elle a été adoptée quand elle avait dix ans par une famille riche qui n'est presque jamais là. Je ne sais pas grand-chose de son passé à part ça, il faut dire que nous n'en parlons jamais, et ça me va très bien. Moi-même je ne suis en Amérique que depuis que j'ai 13 ans. Les souvenirs d'avant me gardent des fois réveillée la nuit, mais grâce à ma mère désormais je mène une vie normale, et je ne l'échangerai pour rien au monde.
Une main se glisse sur ma hanche et je me retourne, prête à envoyer paître le mec auquel elle appartient, mais des yeux sombres m'arrête. Il est beau, et me regarde avec un sourire qui veut tout dire. Son regard est pénétrant et l'alcool a dispersé en moi un nouveau sentiment de liberté. Je danse contre lui au rythme de sa peau électrisante sur la mienne.
— Tu es une beauté.
Je ris en passant mes mains sur ses pectoraux. Autour de nous, la foule danse et se presse. J'ai l'impression de tourner au ralentis.
— Toi aussi.
Il caresse une de mes mèches de cheveux. Je suis hypnotisée par son regard perçant.
— Tu as un prénom ?
Je souris et penche ma tête sur le côté.
— Ambre. Et toi ?
Il se penche et chuchote à mon oreille.
— Antonio.
Des frissons se répandent le long de ma colonne vertébrale et il remonte sa main contre mon cou.
— Tu veux aller prendre un verre ?
Je hoche la tête, et il prends ma main. Son contact est chaud, j'ai des étincelles dans tout mon corps. A la table des boissons je vois la vie au ralentis dans une euphorie familière, et il me sert un cocktail en prenant les bouteilles fermées.
— Tu es venu seul ?
Il secoue la tête.
— Je suis avec des copains. Et toi beauté ?
Je souris.
— Moi aussi. Je ne t'ai jamais vu avant.
— Tu connais tout le monde dans la ville ?
Je lève les yeux au ciel.
— Non.
— Je me moque de toi. Tu as raison, je ne sors pas beaucoup.
— Alors que fais-tu ici ?
Il rigole.
— J'ai dit que je ne sortais pas beaucoup, pas que je ne sortais pas.
— Une chance que tu sois là ce soir.
— Je ne te le fais pas dire. J'en conclus que tu es une grande fêtarde ?
— Oui.
— Tu as tout à m'apprendre alors.
Ses allusions sont claires, mais il est souriant et ses gestes ne sont pas déplacées. Au milieu de ce bain de foule extatique, j'ai une drôle d'impression qui me relie à lui. Je n'ai pas envie qu'il s'en aille.
— Ambre !
Adrianna apparaît à mes côtés, les bras croisés et le regard fixé à la foule.
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Lisa.
Je tourne la tête et vois Michael, son crush de toujours danser avec une fille que je n'ai jamais vue.
— Elle est dans notre université, et maintenant Michael n'a plus d'yeux que pour elle.
Elle dit ça à la limite de la rigolade, pourtant je sais qu'elle est blessée. Michael et elle, c'est une longue histoire, et une compliquée qui plus est. Pourtant, c'est rare qu'il s'en remette à une autre fille, et encore plus rare que quelqu'un sur le campus lui fasse des avances. Son affiliation à Adrianna est de notoriété publique et ils sont tous deux très populaires.
— Ne t'en fais pas. Je suis certaine qu'il cherche simplement à te rendre jalouse.
— Mais pourquoi ?
Elle avale une gorgée de mon verre et remarque enfin la présence d'Antonio.
— Et qui est ce beau jeune homme ?
— C'est Antonio. Antonio voici Adrianna ma meilleure amie.
Il sourit en passant sa main sur ma taille.
— On en est déjà là ? ça me plait.
C'est un comique mais il sert la main d'adrianna avec un sourire poli.
— Tu ne devrais pas t'appesantir sur des mecs qui essaient de te rendre jalouse.
Nous éclatons de rire toutes les deux, car bien sûr elle n'en fera rien.
— Tu n'aurais pas des potes à me présenter alors beau brun ?
Mon coup de cœur du soir tourne son regard vers moi en souriant.
— Ils ne sont pas très fréquentables.
Je fais la moue.
— Alors je ne devrais probablement pas te fréquenter non plus.
Comme un signal, deux hommes franchement beau gosses s'approchent d'Antonio. Je vois le regard d'Adrianna changer et je souris. Fréquentable ou pas, elle a trouvé de nouvelles proies. Je regarde derrière elle et fusille le regard de Michael, occupé à la regarder. Il m'adresse un geste obscène que je lui retourne et il recommence à danser avec sa pouffe. Il n'a pas mauvais fond, mais récemment il s'enfonce dans une spirale qui ne fait qu'empirer sa relation avec ma meilleure copine.
Alors que cette dernière se lance dans une danse lascive avec un des copains d'antonio, mon beau brun m'entraine à l'écart et nous nous asseyons sur l'herbe. L'alcool floute ma vision et je me sens libre.
— Tu fais quoi dans la vie Beauté ?
— Je suis à la fac de cinéma. Et toi ?
Il sourit.
— A la fac d'économie.
— Tu aimes ?
Il hausse les épaules.
— C'est plus un choix rationnel. Je n'aime pas étudier, mais mon père m'a mis la pression.
— Et ta mère ?
Je ne sais pas pourquoi je lui pose une question aussi intime, mais l'alcool a envahi mon cerveau et nos mains sont entrelacées comme si je le connaissais depuis toujours.
— Ma mère est morte.
Un silence passe. Je me racle la gorge.
— Mon père aussi.
Ses yeux se verrouillent dans les miens.
— Tu es belle Ambre.
Je caresse sa barbe naissante et ses yeux chocolats qui m'envoutent me chantent des louanges.
— Je veux te revoir.
Je souris.
— D'accord.
Je ne sais pas pourquoi je dis oui. Danser avec un mec déjà ça ne m'arrive pas, mais discuter et garder contact c'est un évènement astral.
Il sort un stylo.
— C'est quoi ton numéro ?
— Tu vas le marquer où ? Et qu'est-ce que tu fais avec un stylo d'abord ?
— Ecris le sur mon cœur.
Il désigne son poitrail.
— J'ai dessiné une moustache sur un de mes potes qui s'endormait en début de soirée.
Je ris et me penche pour écrire mon numéro. Il tombe à la renverse, et je me retrouve au dessus de lui. Il me fait basculer, et sa tête cache la lune alors qu'il me domine.
Je soulève son tee shirt et écris mon numéro sur son cœur.
Il sourit quand j'ai fini.
— Ambre ?
— Oui ?
— Je crois que je vais t'embrasser.
Il m'embrasse, et le monde s'arrête. Ses lèvres sont magiques sur les miennes, douce et possessives à la fois. Je veux que le temps s'arrête, je veux imprimer ce baiser sur mes lèvres. Je ne sais pas si c'est l'alcool, mais j'ai l'impression d'être au paradis dans les bras de cet inconnu.
— Tu m'envoies un message hein ?
Il sourit.
— Promis.
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Au loin, derrière les buissons qui séparent la fête de la forêt, deux hommes s'échangent des armes. Un homme blond aux yeux bleus, lève les yeux en considérant les mitraillettes.
— Ton patron n'est pas là ?
Un rictus se dessine sur les lèvres du mexicain.
— Il est occupé, Aspen.
Le blond soupire et balance un sac d'argent aux pieds de l'autre.
— La prochaine fois, je veux le voir.
— Il a un boulot pour toi.
Aspen plisse les yeux.
— Il devra m'appeler lui-même.
Le mexicain soupire alors que le blond s'éloigne. Il sort son téléphone et envoie un texto à son patron pour lui dire que la transaction s'est bien déroulée.
Antonio est occupé à embrasser Ambre dans le cou quand son téléphone vibre, mais il ne réponds pas.
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Coucou tout le monde!!
J'espère que vous allez bien! C'est le grand retour de mes nda, les fameuses, parce que ça m'a trop manquée de vous parler. Diamanta, c'est une grande aventure tous ensemble, et j'ai trop hâte.
Je vous préviens tout de suite, y aura des préquels et des sequels, plusieurs tomes et tout le tralalala. C'est aussi une permission de vous attacher aux personnages et de me dire lesquels vous kifferiez pour une histoire centrée sur eux.
Bon alors, on récapepete ce chapitre:
Ambre fait la fete et elle embrasse un mec: franchement beau gosse!
->des avis sur Antonio?
mais aïe, il semble être mêlé à des choses louches ce antonio
mais attendez, ce serait pas aspen le criminel qui faisait affaire avec lui? Notre aspen? Le client de la boutique....
->Adrianna essaie de prendre sa revanche sur ce fameux Michael et sa nouvelle copine Lisa.
->Est-ce qu'on aime bien Adrianna?
->Michael semble louche...
->Mais d'où sort Lisa?
Est-ce que vous avez hâte du prochain chapitre?
Gros bisous
Alexandra <3
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