Je ne veux pas être ce choix,
Je veux être ta foi.
Celle que tu suivras,
Bravant tout les aléas.

Moi, je te choisis,
Tu nous enverras ravi.
Vers où vas-tu ?
D'un air abattu.

Sans doute là où est ta destiné,
Alors retrouvons-nous nez à nez.
Je te sens,
Tu me sens.

Tout cela n'est qu'illusion,
Le simple fait de notre compassion.
Car je ne suis qu'un fantôme,
Celui d'un de tes nombreux tomes.

Je ne te hante pas,
Tu n'es ni mon appas.
Tu es seul maître,
De ton monde en détresse.

Hurle, cri,
Tout autour de nous est anéanti.
Sauf là,
Loin de cette guérilla.

Sombre dans ce sommeil,
Qu'il soit doux comme du miel.
Sourire enfantin,
Bien lointain.

Prends vie,
Pour que rien ne soit finit.
Joie persant la pénombre,
Pulvérise ses ombres.

Tes démons qui se compte par centaines,
A l'allure si inhumaines.
Ils sont comme moi,
Conséquence de ton exploit.

Je ne suis pas avec eux,
Loin de plusieurs lieux.
Mais avec toi,
Car tu es roi.

De l'autre côté,
Ils prônent la stabilité.
Pour plus d'intégrité
Et de paix.

Quand a moi, qu'est-ce-que je veux ?
L'eau ou le feu ?
Le calme ou le danger ?
Désolé mais je ne veux rien changer.

Reste donc ainsi,
Toi ici
Et moi là-bas,
Loin de tout débats.