L'amour est sur les rails !

Ce dialogue a été improvisé avec une autre personne, comme un échange amoureux passionné entre un homme et un train.

Homme : Dussé-je passer les barrières fermées, je te retrouverais dans la gare la plus éloignée du monde puisque le destin le veut.

Train : Un vrai poète, mon amour ne saurait prendre un arrêt avant le terminus qu’est ton cœur.

Homme : Saurez vous imaginer un jour, mon âme, à quel point vos ferroviaires paroles mettent mon cœur en joie tel un charbon dans la chaudière d'une locomotive à vapeur ?

Train : Je le puis, cheminot de mon cœur, puisque vous êtes ma prime charbon, mon caténaire, cellui qui me fait avancer sur les rails de la vie.

Homme : Mon bonheur nécessiterait une soupape de sécurité tant le sifflet de votre amour monte à mon esprit avec la force de roues motrices.

Train : Même la privatisation de la SNCF ne saurait l’arrêter !

Homme : La plus répressive des coupures de budget serait un coup d'épée dans l'eau du bouilleur. Vous êtes le cadre de châssis de ma vie, sans vous tout s'écroule.

Train : Vous êtes mon Orient-Express, mon Transsibérien, sans vous je ne puis me mouvoir.

Homme : Toute la puissance d'un TGV ne saurait exprimer le transport que j'éprouve à votre égards, et le plus grand des régulateurs ne saurait en diminuer la puissance.

Train : Je me jèterais à TER pour vous, aucun contrôleur ne pourrait faire dérailler notre feu !

Homme : Dans l'histoire nous marquerons notre chemin. De faire une légende de notre amour sans faire attention aux railleries nous nous devons. Que la vapeur de notre amour traverse l'horizon de part en part.

Train : Je ne puis rivaliser de telle poésie, mon amour je vous laisse la primauté de cet art, qui admettons le, vous sied bien mieux qu’à mon pauvre esprit.

Homme : Je vous aime, mon train, et de vous voir vous rabaisser de la sorte ne puis que mettre mon désespoir en exergue. Vos mots blessent mon cœur, ces maux locaux motivent mes envies de vous voir enfin pour officialiser notre amour.

Train : Et bien les rails vous sont ouverts pour que je puisse vous accueillir en gare de Caen, ville aux cent clochers.

Homme : Je viendrais si je le puis et souffrirais en attendant ce moment qui va gonfler mon coeur de bonheur !

Train : Sachez qu’il en va de même pour le mien !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top