Ont se fusillaient du regard avec notre perpétuelle sourire hypocrite. La tension était au maximum quand Reiji nous interrompit :

- Jade ? Je me tourna vers lui. Veux tu bien être gentille et montrer ça chambre à Cléane.

Si mes yeux était des pistolets, il serait mort. Il me sourit m'incitant à exécuter son ordre.

Je fit signe de tête à l'autre de me suivre et remonta l'escalier sous le regard encourageant d'Ines. Après avoir traversé maintes et maintes couloirs, nous arrivèrent devant une chambre (beaucoup plus grande et spacieuse que la mienne) .

- C'est celle là, lui dis-je.

Je tourna les talons quand je me fit interrompre :

- Ils m'appartiennent, je ne sais pas si tu aime l'un d'entre eux mais si toi et ton amie avait le malheur d'en approcher un, je vous le ferais payer. Elle marqua une pause. Chère.

Je lui sourit .

- Tant mieux je ne peux pas les supporter ! déclarais-je.

Et je repris ma marche vers le hall les larmes aux yeux, je me sentais mal et je refuser d'adresser la paroles aux garçons, même Shuu. Je préfèra ne pas prendre ses menaces à la légère. Alors je passa devant eux et je me dirigea immédiatement vers la cuisine faisant un signe de tête à Ines pour venir me rejoindre.

Je lui expliqua la situation ce qui l'a mit en colère. Nous sortîmes de la cuisine ignorant au passage la questions de Shuu et les réprimandes de Reiji. Je me dirigea vers la chambre de mon copain pour récupérer mes affaires, mais en sortant celui-ci me barra le passage et ajouta :

- Même pas un jour qu'elle est là et tu ne m'adresse déjà plus la parole ?

- Oui eh bien même pas un jour qu'elle est là mais ça lui à déjà suffit pour me menacer ! Je mis mes mains sur ma bouche m'insultant au passage d'avoir parler trop vite.

Je ne lui laissa pas le temps de répliquer et me précipita en dehors de la pièce, je tomba nez à nez avec Cléane.

- Tu ne me prends pas au sérieux ? me dit-elle poliment.

Shuu sortit de la chambre et elle se blotti contre lui :

- J'aimerais bien pouvoir faire connaissance avec chacun de vous , pourrions nous diner tous ensemble demain ? demanda t-elle en battant innocemment des cils.

Le ton qu'elle  prenait me donner la nausée, j'avais tout simplement envie de la gifler. La voire ainsi aussi près de mon copain avec son air si innocent, me donner des envies de meurtres.

- Oui pourquoi pas j'en parlerai à Reiji, lui répondit-il.

Puis il me prit par le bras en me disant avoir besoin d'aide en cuisine. Je me retourna et la vit articuler :

- Ceci est un avertissement !

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Lendemain soir, tout le monde était regroupé autour de la table et mangeait plus ou moins. En manque d'appétit, je me contenta d'une légère soupe. Ines gardait elle aussi le silence, à vrai dire, la seule qui parlait c'était l'envahisseuse. Quand j'eut finit de manger, je me sentais mal, j'avais chaud et ma tête tournait.

Je le dit vite fait à Reiji qui m'autorisa pour une fois à sortir. Pour la première fois depuis le début, je voulue aller dehors. Je sentais l'air frais du soir. Je ferma les yeux pour sentir encore plus la légère brise. Je m'assis dans l'herbe contemplant la lune. Ça me rappelait le jour où Shuu m'avait avouer ses sentiments. Je savais que cette relation était vouée à l'échec, lui, aîné d'une grande famille de vampire fort et puissant, tandis que moi simple humaine venant d'une famille modeste. En y repensant je me demande comment je n'ai pas put m'en rendre compte...

Les nausées revenaient alors je décida de monter dans ma chambre, j'ouvris la porte principale et vit les frères tous assis autour de cette garce.

- Tout va bien Jade ? me demanda mon amie. Tu es toute pâle ! s'exlama t-elle.

J'hocha la tête et partis en direction des escaliers. Je montais avec peine, tant la fatigue était présente, je me demandais si on avait pas mis quelques choses dans mon repas, maintenant que j'y repensais, il me semblait avoir vue l'autre garce traîné près de la cuisine,aurait-elle essayé de m'empoissonner ? Mais soudain, mes jambes se dérobèrent et je  bascula en arrière. Je sentis juste deux mains froide me rattraper dans ma chute et je me laissa aller dans les bras de cette personne.

Je n'abandonnerais pas Shuu, même si nous sommes différents. Pour la simple et bonne raison que je ne te laisserais pas le goût de la victoire.