"Aaaah..."

Je m'agrippa à ses manches et m'écroula au sol.

"Lilly !"

Il me rattrapa et me secoua doucement.

"Je t'en supplie ! Réveille-toi !"

Je disparus doucement.

"LILLY ! "

Je me réveillais doucement une heure plus tard. J'étais dans une jolie chambre, cette chambre était magnifique, sur une chaise, plein de bijoux étaient disposés. Sur un manequin, il y avait une vraie robe de princesse...

Une voix qui semblait à mon oreille me dit:

"Habille-toi, tout le monde t'attend en bas...

-Où êtes-vous, qui êtes-vous et... Qui m'attend ?!

-Dépêche-toi ! Ton Raito t'attends !

-Raito !"

Je me leva d'un coup et me rendis compte que j'étais en sous-vêtements. Je n'avais pas d'autre choix que de mettre la robe. Je l'enfilais très vite et courus en bas, mes talons écrus me faisaient terriblement souffrir, mais je m'en fichais, je voulais voir Raito. J'avais l'impression  de l'entendre, je ne comprenais pas ce qu'il disait mais je suivais sa voix. J'arrivais à une immense salle de bal.

Quand les gens me virent, ils applaudirent et un homme s'avança vers moi. Certaines femmes chuchotaient: "Qui est-elle ?!" Et aussi... "D'où vient-elle et quelle est cette robe ?!". Elles étaient toutes en robes de princesse, mais la mienne était la plus belle.

"Lilly..."

L'homme prit ma main et m'emmena devant les autres, au milieu de l'immense salle. Je le suivais, j'étais tellement choquée que je regardais tout autour de moi, et je me laissais faire sans m'en rendre compte.

"Où... Où suis-je...?

-Chez moi, mon coeur..."

Je reconnus sa voix et tourna vivement la tête vers lui. Raito était devant moi, ses mains posées sur ma taille.

"Raito ?! Maître !"

Des jeunes filles choquées chuchotaient: "Pourquoi ne s'incline-t-elle pas ?!". Comme un réflexe, je finis par m'incliner devant lui.

"Oh Lilly..."

Il sourit et passa sa main sous mon menton pour relever ma tête.

"Maître..."

J'avais les larmes aux yeux, je ne comprenais plus rien.

"Ne pleure pas..."

Il me fit me redresser et il me serra contre lui.

"Dis-moi... Tu es très belle ce soir..."

Il me colla à lui et murmura à mon oreille.

"Il te manque... Je veux dire... Le vrai..."

Il sourit et m'embrassait dans le cou.

"Le... Le vrai...?

-Oui..."

J'étais encore plus perdue, les autres femmes commencèrent à rire et je ferma les yeux.

"Je t'aime Lilly...

-Pourquoi... Pourquoi rient-elle ?

-Elles sont jalouses de toi..."

Une larme coula sur ma joue, sans que je sache pourquoi. Il posa ses mains dans mon dos et me caressa.

"Vous n'êtes pas... Pas... Maître...

-Lilly... Tu délire...

-Il est beaucoup plus doux que... Que vous..."

On aurait dit que j'étais quasiment en train de dormir. Il me pencha en arrière et m'embrassa langoureusement. Je continuais de le laisser faire, je me sentais tellement faible...

"J'ai un cadeau pour toi..."

Il me fit me redresser et il mit un collier à mon cou, ce collier était orné d'une magnifique pierre verte qui se mit à briller. Mes yeux devinrent d'un vert profond.

"Mon amour~ !"

Je le serra contre moi et l'embrassa fougueusement. Je rompait doucement le baiser et regardais les femmes.

"Sortez toutes d'ici."

Je souris et alla ouvrir la grande porte. Les femmes râlèrent et sortirent.

"Lilly~"

Il m'atrrapa et me caressa de part et d'autre.

"A-attendez !

-LILLY !"

Un autre Raito venait d'arriver. Il était en pleurs et ses vêtements étaient abîmés.

"Rai... Raito... Je... Je vois double..."

Je m'écroula au sol, malgré le fait que ma robe ample ai amortie le choc, j'étais quand même inconsciente.

"Vous... Vous l'avez touchée !

-Bah... Un peu... Elle est trop bonne..."

Celui qui m'avait dans ses bras souriait gaiement pendant que l'autre se jetait sur lui.

"JE VOUS DÉTESTE !

-Mon amour...

-Lilly ! Ma chérie !"

Le deuxième lâcha l'autre et vint vers moi.

"Euh... Qui es-tu ?! Et pourquoi ressemble-tu à mon mari ?!"

Il regarda mes yeux et perdit son sourire.

"Mère... Comment..."

Il mit sa main sur sa bouche pour se retenir de hurler.

"C'est trop tard... Elle m'appartient..."

Le deuxième se mit derrière moi et caressa ma poitrine par dessus ma robe. Je soupirais de plaisir en fermant les yeux.

"Arrêtez !!!

-Non... C'est ma femme maintenant...

-Elle n'est pas Cordelia !"