La société. Cette chose qui vous force à faire ce que vous ne voulez pas et essaye de vous détruire à petit feu. Toutes ces personnes ne voulant que satisfaire leurs propres besoins, même si c'est au détriment des vôtres. La Société des Créatures Secrètes est pire que toute les autres. Elle a essayé de me retenir, de me cacher la réalité, de m'utiliser, mais ils n'y sont pas arrivé.
Le vent avait rabattu la capuche de ma cape noire. La falaise surplombait de son haut pic une mer agitée. Je levai la tête vers le ciel. Les nuages gris passaient rapidement dans le ciel. Une tempête ce préparait. Quelques gouttes de pluies tombèrent sur mon visage. Points froids et humides ressemblant à des larmes. Ils y glissèrent, y laissant une traînée humide.

—Elle est ici!! Attrapez-la!! Ordonna la directrice.

Je me retournai, étrangement calme.

—Tu es piégée! Tu ne peux plus t'échapper!

Ça c'est que tu penses, me dis-je.

—Viens avec nous, tu vas voir que plusieurs choses ont changés depuis ton départ. Vous n'êtes plus confiner et ont ne vous cache plus rien, dit la directrice de la SCS.

Je ris. Comme s'ils avaient changé quoique ce soit!! Ils ne pensent tous de même pas que je suis naïve à se point? La vérité était qu'ils étaient prêt à tout pour me ravoir. Je leur étais trop précieuse. J'étais la dernière. Et ils avaient commis une immense erreur. Ils avaient brisé ma confiance. Je tournai les talons et partie en courant. Je me rapprochais de plus en plus du bord de la falaise. J'entendis derrière moi quelqu'un ordonné de m'attraper. Le claquement de mes pas sur le sol et le bruit du vent sifflant dans mes oreilles fini par couvrir tout les autres bruits. J'étais presque au bord de la falaise maintenant et je voyais à présent les rochers en bas. Si je sautais j'atterrirais à coup sûr sur un rocher, et si cela ne me tuais pas, la hauteur entre la falaise et l'eau le ferait. Je couru de plus en plus vite. Je ne ralentis même pas rendu près du bord. Je sautai.