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/!\ Il n'y a pas de lemon à proprement dit, mais quand même un moment sexuelle entre deux hommes. Pour ceux que cela dérangent et qui ne veulent pas lire cette partie, sautez le début et  commencez votre lecture à partir des cerises.

Au doigt et à l'œil

— Tiens toi droit quand je te doigte.

Les mains plaquées contre le mur bleu, Joris se hissa maladroitement sur ses mains tremblantes. Ce dernier ronronna d'insatisfaction en sentant les doigts habiles du roi frôler sa prostate. Jagger passait à côté à chaque fois sans jamais appuyer dessus, torturant diaboliquement son concubin coincé entre la cloison et lui. Il n'avait jamais été dans un état aussi lamentable. Son épaule dénudé était gorgé de morsures jusqu'à son cou, son bassin, secoué par les mouvements ondulatoires des doigts du roi, tamponnait le mur recouvert de quelques gouttes de liquide pré éjaculatoire échappé de son gland et son souffle chaud brumait la surface de la façade contre lequel il se serait laissé tombé si Jagger ne le retenait pas par la taille.

Joris ferma les yeux en s'accrochant au bras du roi, étourdi par les effluves érotiques qui lui montaient à la tête alors qu'un troisième doigt vint écarter son anus.

Il gémit de bien-être.

Cette semaine avait été horrible.

Lorsqu'il était retourné à sa chambre médicale, il avait retrouvé Jagger et Swam avec Livi qui dévorait  le livre que Béryl avait laissé à son attention. Il avait naïvement cru que les deux vampires s'en iraient une fois Livi endormie. Grosse erreur. Ils étaient restés jusqu'à ce dimanche, parlant de la nouvelle crise de Swam. Joris ne savait absolument pas de quoi il en résultait et n'osa pas les interroger. Surtout Jagger.

Le distance émotionnelle instauré entre le dynaste et lui était abominable.

Et puis, Joris était en manque, il n'y avait cas voir comment il dévorait le roi du regard et combien de fois est-ce qu'il allait aux toilettes. S'il avait fait l'effort d'être discret au début, il ne prenait même plus la peine de cacher ces érections maintenant.

Sa boîte à jouets lui manquait. Le pénis du roi aussi.

Il a envie de se faire éclater la cerise. Dans un lit ou dans un bureau, avec du lubrifiant ou à sec, à quatre pattes ou à l'envers, il s'en fichait.

Lorsqu'il s'était enfermé dans les toilettes il y a quelques minutes pour assouvir son plaisir personnel, il ne pensait pas que le vampire qui occupait toutes ces pensées le rejoindrait en sautant par-dessus la cloison. Il avait tenté de se retourner mais la prise ferme de sa main sur sa nuque l'avait immédiatement rendu dur. Joris avait cherché à se dégager jusqu'à ce qu'un coup de rein sur ses fesses ne le fige. Les mains du souverain s'étaient glorieusement perdues sur tous les muscles dont il était pourvu dans des cajoleries tant attendues. Il s'était glissé partout, jusque dans son caleçon qui moulait son membre viril d'une précision indécente.

— Encore un, supplia Joris.

Il en voulait plus mais Jagger n'en fit rien. C'était lui qui donnait les ordres, pas l'inverse.

— Lève les hanches.

Joris obéit la secondes suivantes, impatient. Des petites plaintes se mêlèrent aux gémissements de l'asservi : Jagger avait bien enfoncé quelque chose, seulement ce n'était pas son sexe.

C'était dur, lisse, petit et rond.

Un œuf.

Un rire bas vibra dans la gorge du souverain qui caressa une dernière fois sa croupe avant de faire remonter son caleçon par-dessus. L'angelot le regarda le rhabiller, la mine déconfit. Lorsque Jagger remonta son pantalon, il tomba sur son érection et ses pupilles dilatées d'envie.

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— Si tu l'enlèves, je te mets une cage de chasteté pour les trois siècles à venir, articula Jagger en venant lécher le coin de la lèvre de Joris.

Joris se figea. La dernière fois il en avait eu une pour un an, il avait essayé  de l'enlever trois fois et avait fini dans un cachot, la tête à l'envers et les fesses à l'air, il ne sait plus comment....

Jagger lui ouvrit gracieusement la porte et lui fit signe de sortir par la pensée.

C'était dans un état second que Joris regagna son lit. Il s'allongea directement sur le flanc gauche, encore noyés dans l'amas de sensations qui l'avait submergé, tandis que Jagger accostait Livi.

— Cadeaux, fit-il à la blonde avant de s'en aller.

Le concubin reçut une dernière étreinte avant que le roi ne quitte définitivement l'infirmerie. Le vampire resta allongé le reste de la journée, se régalant de l'instant passé dans les toilettes, le nez en direction de la porte par laquelle s'était évadé son partenaire.

Il ne fit rien de la journée, se cantonnant à rester dans sa petite bulle de plaisir, les yeux fermés, à se remémorer du moment passé dans les toilettes. Il s'amusa de temps en temps à contracter ses fesses pour sentir le joujou glisser le long de ses parois. Il aurait aimé qu'il bouge.

— C'est quoi ce truc ?

Comme si sa prière avait été entendue, le bidule gigota, alors que Livi ronchonnait dans son dos. Les mouvements légers du petit œuf logé dans son rectum lui fit se mordre la lèvre. Jagger en avait mis du temps avant de l'activer. Joris se releva soudainement sur les coudes en entendant les murmures de Livi. Il réalisa alors que Jagger avait donné la télécommande de l'œuf vibrant à Livi qui remuait la manette dans tous les sens, les yeux rivés sur les stores de la fenêtre.

La jeune femme disparue vers l'entrée, puis dans la salle de bain. Elle en ressortit, la main sur la hache et le visage fermé.

— Elle sert à quoi ? Demanda-t-elle à Swam qui entrait.

Ce dernier haussa les épaules en l'attrapant. Il joua avec le sticker, tourna la manette dans tous les sens, pendant que Joris enfoui sa tête dans son oreiller mort de rire. Il n'en revenait pas que Jagger lui ait donné la télécommande.

— Aucune idée, fit Swam en lui rendant le boîtier.

— Pourtant il y a des piles, vérifia Livi. Tu n'entends rien ? Continua-t-elle en déplaçant le sticker.

— Non... fit Swam avec de percevoir le couinement que venait d'étouffer Joris.

Les vibrations étaient peu sonores, mais suffisamment pour que Swam s'en aperçoive.

Il attira Livi vers lui et posa sa main sur la sienne. Il fit glisser ses doigts en dessous du joystick et tomba sur une petite molette. Il la fit rouler dans un sens puis dans l'autre, tandis que Livi balançait le sticker de droite à gauche.

— Si tu veux le torturer il faut aller à  gauche, chuchota Swam le menton sur l'épaule de Livi, un vilain sourire sur le visage.

— Torturé qui ?

— La seule personne capable de s'enfoncer un œuf vibrant dans le rectum à 3h du mat'.

Joris s'assit correctement, l'air innocent.

Livi tourna le joystick sans toutes les directions. Joris resta de marbre, feignant de ne rien ressentir, mais Livi le démasqua d'un simple coup d'œil.

— T'as les tétons qui pointent, Petit Ange, fit-elle remarquer. J'en reviens pas que tu me laisses rouler en augmentant aller à côté ?

Livi se mordit les lèvres. Des phrases courtes. Si elle voulait s'exprimer correctement, il fallait qu'elle fasse des phrases courtes.

— Tu veux bien continuer ? Demanda Joris.

Swam lui fit un signe de la main et le concubin s'enferma dans la salle d'eau, là où il fut libre de pousser des cris de surprises en sentant le vibreur masser sa prostate, dans une stimulation continue renversante. Lorsque les nerfs sensitifs de son pénis atteignirent point de non retour, des signaux euphorisant traversèrent sa moelle épinière. Le sperme de ces testicules voyagea à travers de fins canaux, remonta l'urètre et finit sa course dans la cuvette des toilettes devant laquelle s'était posté Joris. Le vampire jouit confortablement dans l'eau durant de longues minutes plus excité que d'habitude. Il ne pensait pas qu'il se serait un jour abandonné à ce genre d'activité avec Livi et Swam. Ils ne l'avaient pas touché, ni vu, mais Swam lui avait apporté du lubrifiant quand il le lui avait demandé et Livi contrôlait toujours la télécommande.

Il urina quand il eut fini puis se lava les mains d'une nonchalance voulue.

Quand il sortit, il retrouva les deux gugusses sagement assis, la télécommande posée sur les cuisses de Livi, un sourire équivoque sur les lèvres. Un demi sentiment de gêne colora ses joues quand Joris s'allongea sur leur lit à plat ventre, la tête posée sur la jambe du prince qui le regardait curieusement.

— Qu'est-ce qu'il c'est passé cette fois ? Fit Swam.

Joris se mordit les lèvres. Le toucher du tissu doux de son caleçon contre son pénis  sensible lui donnait de nouveau l'envie de recommencer.

— Il m'a peloté dans les toilettes d'à côté, répondit-il.

Ils avaient facilement deviné qu'il parlait de Jagger.

— Pendant que je me douchais ? Interrogea Livi.

Joris approuva de la tête sans la regarder, préférant jouer avec un bout du haut de Swam. Ce dernier aurait sans doute fait une mauvaise blague s'il n'avait pas vu l'expression de son visage. Le concubin n'arrêtait pas de passer sa langue sur ses lèvres et il secouait sa jambe dans le but de faire passer ces ressentiments obscènes qui revenaient déjà nouer son estomac.

— Et donc ? Encouragea Swam.

Le prince se doutait bien qu'il était...

— J'aurais voulu qu'il me déplume.

... frustré jusqu'à la moelle.

— Déplume ? Répéta Livi.

Swam lui fit un geste de la main éloquent et Livi le regarda avec des yeux ronds avant d'éclater de rire en concert avec le prince. Les deux se laissèrent tomber sur le matelas de chaque côté de Joris, pour l'enlacer par devant pour Swam et par derrière pour Livi. La demoiselle emmêla gaiement ces cheveux en rigolant tandis que Swam lui pinça la peau un peu partout en le narguant affectueusement. Joris oubliait quelques fois qu'il n'avait pas à se sentir gêné avec eux.

Il avait aussi un corps parfaitement stupide qui bandait pour ces simples chatouilles. Cela ne l'incommoda qu'un instant, préférant s'amuser avec eux plutôt que de se soulager seul au toilettes. Il voulait profiter de ce moment avant que tout ceci ne devienne un lointain souvenir qu'il chérirait seul dans sa chambre.

L'angelot prit facilement le dessus sur Livi qui se retrouva en un tour de main sous ses fesses et entama une lutte contre Swam. Le prince attrapa sa taille et le fit basculer en arrière comme dans un prise de catch avec un cri abruti. Le concubin se retrouva à l'envers et en profita pour l'étrangler avec ces cuisses, tandis que Livi en profita pour s'écarter, soucieuse de se prendre un coup perdu. Joris n'était pas de cet avis. Il l'attrapa par les épaules et les tira jusqu'à eux. Comme la jeune femme le craignait, au détour d'une roulade originalement exécutée, elle se cogna contre le front de Swam qui ne senti rien.

— Merde, ça va ?

— Je vais te balancer par la fenêtre, gronda Livi en se tenant la tête.

Joris n'y crut pas une seconde, mais la menace de Livi était bien trop mignonne pour ne pas réagir. Ce fut au tour de la jeune femme de récolter des bisous et de se faire narguer par les deux vampires, après que Swam lui ait lancé un petit sort de guérison. Livi avait oublié qu'une fois ensemble, les blagues et les remarques idiotes mais vraiment drôles fusaient à longueur de temps à avec ces deux-là. Joris lui se laissait totalement aller. Si ça ne tenait qu'à lui, Swam ne quitterait jamais l'enceinte du Palais, seulement ce genre de décision ne dépendait pas de lui.

— T'es nul,  souffla Livi en réponse à un commentaire du prince.

— Ce n'est pas ce que tu disais quand je te suçais dans l'hélico', lâcha-t-il.

Hein?

— Ni quand je t'ai fait jouir sur le billard du Marechal...

Pardon ?

— Où quand on a fait l'amour dans les vignes de Rosario, articula-t-il  avec un grand sourire.

— Tu comptes déballer tout mon côté obscure ? Soupçonna Livi.

— Non j'aurais appelé un exorciste pour ça.

Livi balança un oreiller qu'il rattrapa sans peine.

— T'inquiète, ils ont fait pire, ricana Swam en désignant le concubin de la tête.

— Comme ?

— Sur le dos d'un chameau pendant la balade matinale de la garden party de Seth.

— Seth ? Répéta Livi, pas sûre de savoir de qui il parlait.

— Le prince d'Egypte, répondit Swam.

— Votre libido n'a aucune limite, souffla Livi presque pas étonnée d'apprendre cela.

— Aucune. J'accepterai de me faire culbuter sur un tapis volant s'il le voulait, certifia Joris.

— Ouais, il faut juste penser à remonter sa braguette à la fin.

Livi pleura de rire et Joris le frappa.

— Ce n'est arrivé qu'une fois, brailla le concubin. Tu aurais pu m'en informer avant que l'on remonte l'avenue principale pour rejoindre le banquet !

— Alors tu vois à côté de ça nos petits écarts discrets sont du flan, gloussa Swam. Rien ne pourra rivaliser contre la braguette ouverte de Joris, qui a eu droit à trois pages d'interview.

— Effectivement, se marra Livi.

— Moquez-vous autant que vous le voulez je m'en fiche. Ma vie sexuelle se porte très bien si l'on ne compte pas ces derniers mois. De toute les façons on ne peut pas vraiment me qualifier d'amant puisque Jagger n'est pas marié.

— Ça arrivera un jour, fit Livi.

Joris haussa les épaules.

— Je suppose oui. Les conseillers ne cessent de le lui rappeler, mais c'est bien lui qui aura le fin mot de cette histoire. S'il en avait réellement envie, il l'aurait fait savoir à tout le monde. Moi le premier.

— Tu veux dire qu'il n'en a pas envie ?

Livi sentit les bras de Swam se resserrer sur sa taille. Elle déposa un baiser sous son menton avant de retourner son attention sur Joris qui tapotait du doigt sur sa cuisse, songeur.

— Ce n'est pas ce que j'ai dit, c'est un peu plus compliqué, fit Joris. Il est têtu et bien qu'il délivre une certaine image, il ne s'engage pas à la légère. Le souci c'est que... Comment dire...

— Le souci quand t'es en couple, c'est que tu dois apprendre à péter discrètement, coupa Swam.

Les deux concubins s'écroulèrent en se tenant le ventre. Ils ouvrirent la bouche pour parler et seuls leurs rires raisonnèrent, tant l'absurdité de la phrase les avait cloués au sol.

Livi se releva la première en s'appuyant sur le prince. Elle repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille, les dents toujours dehors et les yeux plissés humides. La jeune femme ne remarqua même pas à quel point elle pesait sur Swam qui fini par craquer.

— Si tu continues comme ça je te prends dans ce lit.

Le prince aussi avait ses limites et elles s'étaient affinées depuis que Guiseppe lui avait montré son rapport, notamment son traitement hormonal n°4 avec contacts physiques, réconforts et activités sexuelles fortement recommandé.

Le coin de la bouche de Livi réprima un sourire alors qu'elle le taquina en frottant son nez contre le sien.

— Qu'est-ce qui t'en empêche ?

Ils étaient si proches qu'elle pouvait sentir ces lèvres frôler les siennes quand il communiquait.

— Pour l'instant, un petit gars qui a un œuf dans le derrière et qui s'est soulagé dans les toilettes un peu plus tôt aujourd'hui.

Livi baissa la tête et recula, les joues rouges. Elle avait totalement oublié Joris allongé là depuis qu'ils avaient cessé de se battre dans la couche. Joris lui sourit, content d'avoir pu les observer dans leur intimité.

— Ne vous dérangez pas pour moi, continuez. Tu es plus câline que ce que je pensais, prononça Joris.

Livi ne lui répondit pas et laissa Swam attraper ses doigts qui étiraient la peau de sa joue pour embrasser chaleureusement sa paume. La main du vampire glissa en une longue caresse jusqu'au cou de la jeune femme, où il s'appliqua à grattouiller ces petites mèches de cheveux délimitant ce cheveux de sa nuque. La dhampire reposa la tête contre son épaule en appréciant ce petit réconfort, les yeux fermés.

Recroqueviller au coin du lit, les deux oublièrent rapidement Joris. Livi rouvrit les yeux en sentant le souffle du vampire ricocher contre le lobe de son oreille sensible. Elle ne supportait toujours pas les chuchotements ou les lèchements porter directement à son oreille. Livi chouina, ondulant contre son torse pour se décoller légèrement de Swam qui la retenait docilement. Leurs regards se rencontrèrent indubitablement et l'illusion se rompit lorsque les lèvres de Swam vinrent passionnément s'écraser sur son front. Livi réceptionna la bise avec un goût amer dans la bouche. Elle loucha sur ces lèvres qu'elle effleurait du bout des doigts.

— Tu m'en veux ?

Elle pensait vraiment qu'il allait l'embrasser.

— À propos de quoi ? Demanda-t-il.

— D'être partie.

— Non, pas vraiment.

Il avait l'impression de tenir un gros bébé dans ses bras.

— C'est juste que.... Si tu me quittais j'aimerais... Qu'on en parle avant... Que tu m'expliques pourquoi.

— D'accord.

Swam sentit son cœur se serrer et se tendit lorsqu'elle enlaça ses doigts au sien avant de les porta à sa bouche comme si elle réfléchissait. Il resta suspendu à ses lèvres, à attendre qu'elle délivre tout ce qu'elle avait à dire.

— Si jamais ça arrivait, je ferais comme ça.

Swam sourit et ouvrit la bouche.

— Demain vous rentrez.

Les trois surnaturels sursautèrent. Leurs regards accrochèrent celui du souverain appuyé contre la porte, les bras croisés. Le sourire de Livi retomba sans délai, pas à cause de l'annonce, mais de la bulle apaisante dans laquelle elle se trouvait que Jagger avait brisé en une phrase. Elle ressentait maintenant la fraîcheur chagrinante de la nuit qui était tombée.

— Ouais, enfin pas tout de suite, pouffa Swam en la tirant dans la salle de bain.

Livi ne comprit pas immédiatement jusqu'à ce qu'elle voit le sourire désolé que Joris lui adressait.

— Évidemment elles tombent maintenant, souffla Jagger en levant les yeux au ciel.

Swam quitta la pièce en même temps que le roi et revint seul, un pantalon propre, une culotte et une serviette hygiénique entre les mains.

Livi attrapa l'attirail et s'enferma. C'était gênant, encore plus quand les garçons le sentaient avant qu'elle ne s'en rende compte.

Sérieusement, à quoi servent les règles ? Ce ne serait pas mieux si tous les mois une fée venait avec un gâteau en te disant « tu n'es pas enceinte, passe une bonne journée !» ?

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