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Dentelle et passion
Un sourire voilà le visage du brun qui se trouvait dans le dos à la demi surnaturelle, qui ne le remarqua pas. Il ne répondit pas à son interrogation et continua à masser son épaule.
Les mains du souverain descendirent sur les omoplates de Livi, détachèrent son soutient qui valsa dans la pièce, avant qu'il ne presse ses pouces le long de la colonne vertébrale de la blonde.
Livi soupira longuement. Cette andouille royale était douée malgré ces gestes pressés.
Depuis qu'ils se connaissaient, le visage de Livi l'avait toujours captivé. C'est lui qui l'avait tout de suite attiré. Il aimait sa finesse, son regard marron, qui mêlait malice et douceur, était en parfait harmonie avec les contours de ses lèvres qui lui donnaient toujours cet air souriant même quand elle était d'humeur morose. Et puis ses lèvres étaient abominablement délicieuses.
Les doigts de Jagger continuèrent à se promener le long de son dos, tout en humidifiant son corps. Bientôt elle put sentir ces paumes attraper ses hanches pendant qu'il lui embrassait les joues, le front, le nez, le menton. Leurs souffles forts finir par faire office de symphonie dans la salle de bain au carrelage blanc cassé.
Livi quitta un instant son corps, se mise face à lui et se pencha
— Calme-toi, sourit-elle. Je ne vais nul part.
Jagger se calma doucement et savoura comme il se doit le baiser que lui offrit la dhampire ; parce que c'est elle qui l'embrassa cette fois-ci. Un bécot pour commencer, un bisou ensuite puis de vrais baisers, langoureux, sensuels et enfin érotiques si bien que leur langue se rencontrèrent. De baiser en baiser, ils exploraient toutes les ressources sensuelles de ce contact tendre. Le souverain apprécia de voir la concubine aussi entreprenante. Les lèvres, comme la langue, sont dotées de mille et un capteurs qui aiguisaient leur sens. Ils touchent, goûtent, dévorent, se laissent porter par cette esquisse de pénétration physique. Oui physique, parce qu'embrasser quelqu'un sur la bouche demande la sollicitation de 34 muscles faciaux.
Les bras de Livi passèrent naturelle derrière le cou du vampire, qui grogna de satisfaction en la faisant s'assoir au fond de la baignoire. Les lèvres du dynaste ne tardèrent pas à quitter la bouche de Livi pour parcourir le creux de ses seins, son de son ventre et s'arrêta sous le nombril. Les sourcils froncés, Jagger fixa longuement sa lingerie et pencha la tête sur les côtés.
Livi perçu son regard.
— Déçu ? Interrogea-t-elle, une main dans ses cheveux.
Le brun hocha la tête.
— Je m'étais habitué à ces petites pommes, murmure-t-il en jouant avec l'élastique de sa culotte en dentelle noire.
Il est vrai que la féminité dont faisait preuve Livi vêtu de cette lingerie était à son apogée, mais Jagger appréciait les sous-vêtements excentriques de la jeune femme. Ça le faisait sourire à chaque fois.
Le brun secoua la tête et reprit le flambeau en faisant glisser la culotte le long de ses jambes. La culotte en dentelle fini au sol à côté du soutient gorge.
Livi écarta les jambes, pendant que Jagger lapait son entrée de sa langue humide. À chaque coup de langue, ses jambes s'ouvraient un peu plus, toutes seules, jusqu'à ce qu'elle soit complètement ouverte devant lui, dans une position complètement indécente. Ses gémissements eux s'amplifiaient, même quand sa bouche quitta l'extrémité de son vagin et qu'un indexe s'y introduit.
Le mouvement de va et vient lent de Jagger plaisait à la concubine, il le devina facilement en voyant ses expressions faciales et ses doigts s'agripper au bord de la baignoire. Il dévisage de plaisir avant de mettre un second doigt. Plus le temps passait plus ces doigts entraient et sortaient plus profondément. Il remontait ces doigts en elle et redescendait en crochet pour trouver un éventuel point g, se qui la faisait bouger. Ses hanches dansent à peine, mais il le voyait. Il quitta finalement son entre humide et présenta sa verge.
Il plaça son gland à l'entrée de son vagin puis la regarda.
— Tu n'as pas besoin de mode d'emploi, pour entrer tu sais très bien comment faire, chuchota-t-elle en lui embrassant la joue.
Le roi l'entendit d'une très bonne oreille et s'y introduit d'une simple poussé. Le gland se fraya un chemin à travers à travers la cavité aqueuse jusqu'à ce que les testicules du vampire ne touchent la peau sensible de Livi. Cette dernière souffla longuement et grimaça durant les premières minutes avant d'apprécier véritablement les assauts de Jagger. Totalement assujettie à ces désirs, elle s'accrocha fermement à ces épaules et gémis. Nulle autre image aurait pu satisfaire comme il faut le roi. Le reste du corps de Livi, notamment sa poitrine tatouée par les traces de ces crocs, vibrait au rythme de ces coups de hanches. De fil en aiguille l'air électrisait, ils en perdaient tout deux le souffle et la tête. Dans la pièce, on n'entendait plus que des bruits de clapotis, les clapotis clairs et apaisant de l'eau et les clapotis obscènes du bas-ventre de Jagger contre celui de Livi. Leur respirations donnaient le ton, la buée envahissait tous les miroirs de la pièce, l'eau de la baignoire se refroidissait et la condensation coulait sur le carreau comme le plaisir entre leurs jambes.
Lorsqu'ils se sentirent se contracter, aucun de leur regard ne se quittèrent. D'un dernier soupire, le roi libéra sa semence en l'embrassant, alors qu'elle se cramponnait à lui comme si sa vie en dépendait. Ils restèrent collés l'un à l'autre pendant ce qu'ils leur parurent être des heures, avant de se relâcher et d'allumer l'eau. L'eau coula de nombreuses minutes sous le bruit de sussions de leur bouche. Le schéma sexuelle se répéta une deuxième fois avant que le robinet de la baignoire ne se ferme définitivement et qu'ils s'enroulent sous de douces serviettes. Une fois leur corps totalement sec, ils enfilèrent les vêtements neufs que Lucan avait accroché à un cintre il y a quelques heures plutôt. Les deux amants se retrouvèrent alors sur le pas de la porte. Jagger observa l'une de ses montres avant d'hausser les épaules et de tourner les talons.
— Tu n'as pas répondu à ma question, prononça Livi alors qu'il commençait à s'éloigner de son côté.
— Je te répondrais quand tu seras capable de me donner une réponse. Je te retrouve à mon bureau à 9h, ne sois pas en retard.
Et voilà. Il était reparti à ces affaires, la laissant seule ici, dans un couloir vide de toute personne. Pour tout dire cela l'arrangeait. Livi avait besoin de remettre de l'ordre dans sa tête. Malgré cet instant partagé il y a quelques heures, Jagger ne perdait pas le nord. Livi, elle, était carrément déboussolée. La concubine ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle l'avait trouvé différent un instant. Elle le trouva même gentil, et ça en était carrément flippant.
Le roi, de le catégorie de surnaturelle la plus sanglante, n'était pas gentil. Il lui arrivait d'être clément, conviviale, déplaisant, chaleureux, chiant, mais pas gentil. Il n'était pas un adepte de "ça te dit d'être mon ami ?". Il était le genre de personne où dire "je t'aime" lui incendiait la gorge, c'est l'impression qu'avait Livi en tout cas.
Elle se demandait même s'il savait ce que c'était. Elle ne parlait pas de sentiments chaleureux en surface, mais ceux profonds et fougueux qui vous tordait l'estomac, qui vous maintenait réveillé toute la nuit ou encore qui vous faisait sourire comme un abruti pour rien. Livi sourit doucement en secouant la tête. Jagger ne faisait pas partie de ces personnes-là. L'amour pour lui devait être quelque chose de très surfait, près qu'un mythe.
Même elle se demandait réellement ce qu'elle voulait. Livi c'était donnée à lui et ce demandait maintenant comment évoluerait les choses. Allait-il changer ou rester le même ? Après tout il avait Joris, Mist, Rain, Alexane et les autres avec lui depuis des années... Alors pourquoi prendrait-il la peine de ne garder qu'une personne s'il avait à sa disposition un panel de personnes à la mentalité différente ?
Livi secoua la tête. Quelque chose lui disait que rien n'avait changé.
La jeune femme recula brusquement de quelque pas en se tenant le front.
Perdu dans ses pensées, elle avait continué à avancer de son côté dans le couloir et avait même accéléré son rythme de marche sans le vouloir. Elle n'avait même pas remarqué ou entendu le vampire qui venait dans sa direction. Ils s'étaient rentés dedans sans le vouloir, car tous deux étaient plongés dans des réflexions intenses. Livi avait porté sa main à son front alors que le vampire n'avait même pas reculé.
Les deux s'observèrent, les yeux ouverts comme des balles de golfes, chacun choquer par la présence de l'autre.
La concubine détailla avec étonnement le vampire. L'une de ces mains était enfoui dans un gant, l'autre côté de la paire était à moitié enfoncé dans la poche de son pantalon sale. Le vêtement était plein de craquèlement de peinture blanche et de multiple entailles aéraient le pantalon noir. Écrasant sa chevelure marron poussiéreuse, une paire de lunette de protection était placé sur son front, sa figure était sale et Livi pouvait presque sentir une odeur de fer sur ce dernier. Elle se demandait bien ce que le vampire faisait là. Elle fronça les sourcils en reculant d'un pas. Swam n'avait rien à faire là. Du moins c'est ce qu'avait compris Livi d'après les dire de Jagger. Elle s'interrogea en particulier sur sa tenue rocambolesque.
— Salut, articula-t-il un peu mal à l'aise.
— Salut, répondit-elle par politesse avant de continuer son chemin.
Leur relation conflictuelles ne donnait pas envie à Livi d'échanger davantage de paroles avec lui. Le prince aux yeux verts la regarda le contourner et se décida finalement.
— Attend, dit-il en attrapant brusquement.
— Aïe, fit-elle en désignant la forte emprise qu'il avait sur son poignet.
Swam lâcha immédiatement, et grimaça en voyant la trace de ces doigts sur sa peau. Même si cette trace partirait d'ici quelques minutes, il avait brièvement oublié qu'elle marquait facilement.
— Pardon.
— Hum.
— C'est quoi toutes ces marques, articula-t-il en pointant du doigts les entailles encrées dans la chaire de Livi sur sa nuque, et ses poignets. C'est Jagger qui t'a fait ça ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Pourquoi je sens autant son odeur sur toi ?
— Ça ne te regarde pas.
— Bien sûr que si ! S'emporta-t-il.
Il serra ces poings avant de souffler longuement pour se calmer.
— Est ce qu'on pourrait parler dans un coin plus tranquille.
— Non.
Sa réponse vive le déstabilisa.
— C'est important, je dois te parler.
— Mais moi je n'ai pas envie de t'écouter.
— Livi.
La prononciation de sa voix ferme réveilla fugitivement quelque chose en elle.
— S'il te plait, continua-t-il. Si tu ne veux plus de moi, tourner la page et coucher avec lui, à ta guise. Mais laisse-moi tout t'expliquer avant.
Un silence plana.
— Merci, énonça-t-il.
— Je n'ai pas dit oui, clama-t-elle.
— Mais tu n'as pas dit non, confirma-t-il. Quand est ce que l'on peut se voir ?
— Never.
— Never ou never et demi ?
La dhampire ne put s'empêcher de sourire sous la phrase naturellement sorti de la bouche de l'américain.
— Livi ?
Cette dernière sursauta en entendant la prononciation de son nom. Elle vit alors une silhouette venir dans son dos et s'arrêter à son niveau. Elle reconnut alors les traits du vampire à lunette qui n'avait pas de seau en main cette fois-ci.
Les deux individus observèrent le commandant de la flotte naval des vampires d'Italie, et accessoirement le fiancé de Rosario, comme s'ils avaient été pris en faute. Le regard du vampire à lunette allait de Livi à Swam un bon nombre de fois. Avant même que ce dernier n'ouvre la bouche, Swam posa son indexe dessus, lui intimant ainsi de se taire. Le vampire hocha la tête, un sourire espiègle sur les lèvres...
"Tu devrais t'en aller, avant que Jagger ne se rende vraiment compte de quoi que ce soit ", fit Elysion par la pensée.
Swam hocha la tête. Il sera une dernière fois la main de la concubine avant de filer en un coup de vent.
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