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😐😮😲😨😱😵😍😍😍😍😆
Ces emojis représentent mes sentiments quand j'ai vu qu'il y avait 1M de vue sur le tome 1 de Dhampire.
C'est dentastique !
🙋🙌🙆🙌🙋
Et une petite «Hola dance» de folie.
L'aventure Dhampire a commencé en février (ou mars) 2018 où j'ai posté mes premiers chapitres. C'est la première histoire que je voulais réellement finir d'écrire. Avant je commençais des histoires sans but précis, juste pour le plaisir d'écrire, mais celle-ci est différente. Je m'y suis vraiment impliquée. J'ai fait des recherches sur le sujet, chercher une trame et finalement j'y suis arrivée ! Comme quoi...
Un grand merci à toutes celle et ceux (et oui y a des garçons aussi) qui ont prit la peine de cliquer sur "lire".
Pour vous remercier des 1M de vue sur Dhampire, Tome 1, je vous mets un deuxième chapitre aujourd'hui.
Bisous bien baveux, mimiz972 qui vous adore.
😘🍹
Lypémanie
Dégage....
Tu me déranges....
Ces mots raisonnaient encore, en écho dans la pièce dont l'atmosphère c'était subitement refroidi.
Les traits de son visage abattu, le regard sans éclat et la gorge serrée, Livi respirait difficilement. Sa main quelque peu tremblante serra forment le tissus de sa robe au niveau de son ventre.
Elle aurait préféré ne jamais se souvenir de cela. Jamais.
Relevant lentement la tête, ces yeux se posèrent sur le vampire qui n'allait pas tarder à le regretter. Une incommensurable tension pesait dans la pièce, même Coconut c'était tassé sous le lit contre le mur de la pièce et ne bougeait pas.
— Ordure, articula-t-elle le visage bien sombre.
La douleur émotionnelle associée au sentiment d'abandon, de chagrin et de déception enveloppait son cœur meurtri. Il n'y avait ni ombre, ni lumière, juste du vide. Un vide inconsidérable dont on ne voyait le fond, tel trou noir.
— Livi, je ...
Sa main lui claqua férocement la joue. Même pas mal. La joue du vampire aborda un instant une couleur rouge avant de disparaitre. Ce mouvement l'avait fait violemment tourné la tête mais il ne dit rien. Swam serra simplement la mâchoire en lui faisant de nouveau face.
— La ferme, siffla-t-elle.
Sa voix rauque l'avait trahi et elle remarqua alors que ces yeux étaient mouillés. Impuissant, le vampire observa aussi ces yeux se noyer et les larmes coulées. Il n'avait jamais voulu lui faire de la peine, ni la blesser. Sa figure morne et triste comme un ciel noir, lui fendait le cœur. Livi n'osait même plus le regarder, et mordait de nombreuse fois sa lèvre inférieure.
— Écoute moi...
— Non toi écoute moi ! J'ai toujours été là pour toi. Je ne me mêlais pas de tes affaires parce que tu me le demandais, je ne disais rien lorsque tu partais en mission sans me le dire et maintenant tu viens me chercher en articulant des désolés ! Si tu penses que tu vas te racheter permets-moi de te remettre les pendules à l'heure.
— Livi.
— La ferme ! Juste : tais-toi, fit-elle alors que sa voix déraillait. Ne dis pas mon prénom comme si j'avais de l'importance pour toi. Je veux bien que tu ne sois pas trop à l'aise dans les relations, mais ça se n'était pas de la maladresse. Juste de l'égoïsme et de...
Sa voix s'éteignit une seconde fois, alors qu'elle lui donnait son dos, sans finir sa phrase. Sa main s'accrocha davantage à sa robe au niveau de son ventre. Et dire qu'il était le berceau d'une nouvelle vie, il y a à peine quelques mois. Cette grossesse entamée avait été tragiquement interrompu, et Swam n'en avait rien eu à faire.
Chaque jour des couples se forment, d'autres se détruisent. Certains sont sincères, certains faux, d'autres dures des années, d'autres s'essouffle à terme, brisés par un manque d'amour, un surplus, une tromperie ou un mensonge.
Livi avait toujours une appréhension, le voir un jour au bras d'une autre, ou qu'il vienne un jour lui dire que c'était fini entre eux car elle ne lui correspondait plus. Mais ce n'était pas arrivé. Bien qu'il ne fût pas présent au matin dans leur lit, ils se voyaient quand même dans l'après-midi, jusqu'au soir, jusqu'au moment où elle s'endormait, il arrivait même qu'elle fasse des nuits blanches. Juste pour ces beau yeux, et ces blagues pourries qui la faisaient quand même sourire.
— Le plus dur à croire c'est que tu me faisais en quelque sorte rêver, même lorsque j'étais réveillé. Mais maintenant je me demande si tu m'as réellement aimé ne serais ce qu'une fois, ou si tu jouais la comédie.
— Bien sûr que je t'aime !
— Et c'était la seule fois, s'époumona-t-elle en essuyant ses larmes du revers de la main. La seule, et unique fois où j'avais besoin de toi. Je venais de perdre notre enfant, j'ai passé deux semaines seule et alité au lit sans même pouvoir te joindre. J'étais toute seule. Ni ta sœur, ni ta mère ne sont venues me voir, puis tu reviens sans même me le dire deux semaines après et tu me craches un dégage. Je suis désolé mais ça ne marche pas comme ça. La vie c'est pas un cookie.
A cœur vaillant rien d'impossible, mais il y avait des moments où aucun cœur, aussi solide soit-il, puisse résister aux sentiments. Livi aurai pu lui cracher au visage toutes les ignominies qui lui passait par la tête, mais elle n'y arrivait pas. Ca ne voulait pas sortir.
Livi n'était pas seulement triste. Elle était déçue.
— Je te déteste... murmura-t-elle.
Même si ses mots étaient bas, Swam l'avait très bien entendu.
Parce que perdre quelqu'un à qui on tient, c'est perdre une partie de soi-même, le cœur de Swam s'oppressa aussi. Livi avait raison. Il l'avait laissé tomber à un moment critique de solitude baignée dans le désespoir.
— Dégage.
Net, sec, compréhensible, Livi s'était parfaitement fait entendre. Et juste au cas où il ne l'aurait pas compris, ou mal entendu, elle lui indiqua la porte du doigt.
Swam la franchit en la regardant une dernière fois. Puis il claqua la porte et en un éclair, disparu.
La pièce resta alors silencieuse. Cet absence de son attisa la curiosité de Coconut qui sorti du dessous du lit et leva la tête en direction de la forme recluse au coin à l'angle du mur. La jeune femme s'y était laissée tomber. Le chat s'approcha de pas silencieux et frotta son corps contre sa peau mais ne reçut aucune caresse en contrepartie.
Tous ce qu'il entendait était les larmes qui ne cessaient de couler sans le consentement de Livi.
Pleurer, toujours pleurer, jusqu'à ce que le corps en tremble de fatigue et que les sanglots assèchent la gorge.
A ce moment Livi aurait souhaité redevenir un enfant, les genoux écorchés étaient plus faciles à soigner qu'un cœur. Même si elle croyait toujours en la beauté de l'amour, son cœur était fendu. Rien ne stoppait la douleur ressenti. Un déchirure sec et rapide.
Les secondes, les minutes puis finalement les heures passèrent sans que Livi ne bouge. Elle resta là, recroquevillée au coin de sa chambre dans l'ombre, la tête dans ces bras, les genoux contre sa poitrine. Coconut lui, resta allongé à ces côtés et fini par s'endormir.
Elle n'avait bougé d'une fois, pour attraper un mouchoir avec lequel elle vida son nez enrhumé. Une toux la prit, et c'est d'ailleurs ce qui attisa la curiosité d'un vampire qui passait justement devant sa porte.
— Livi ? Interpella-t-il.
Joris posa son oreille sur la porte et un reniflement se fit entendre de l'autre côté. Ce dernier recula et fronça les sourcils. Il ne comprenait pas pourquoi ce bruit provenait de la chambre de la blonde. Était-elle enrhumée ? Maintenant qu'il y pensait, il ne l'avait pas vu depuis la veille. Ni à la cantine où Abigaël fut déçue de ne pas la voir, ni dans le palais. Ginger avait été posé la question à Mike, qui avait interrogé Joris qui n'avait pas pu répondre à sa question. Pour tout dire il la pensait avec Tinaugus, mais ce n'était pas le cas.
— Joris? Que fais-tu ? Interrogea Mist.
— J'essaye d'appeler Livi mais elle ne répond pas.
— Elle n'était pas dehors ?
— Non.
— Peut-être qu'elle dort, proposa Rain en arrivant.
— Je ne crois pas non. Je viens de l'entendre renifler et se moucher.
— Se moucher ? Elle est enrhumée ?
— Possible. Mais tu ne sens pas...
— Quoi donc.
Joris dévisagea la porte et les jumelles fermèrent les yeux en se concentrant. Il avait raison, il y avait une sorte d'aura, le genre de chose que l'on ne voyait pas, mais que l'on percevait, au tour de la porte. Comme une sorte de cadenas en fer qui interdisait à quiconque d'entrée.
— Livi, es-tu là ? Interrogea cette fois-ci Rain.
Aucune voix ne lui répondit.
— J'ai avec moi le sac de pièce que l'on à gagné à ta fête, tu sais ? A la machine à sous. J'aimerai te donner ta part. Je peux entrer ?
Livi ne lui répondit pas et Rain bouda. Les trois concubins savaient parfaitement que Livi était dans sa chambre, ils pouvaient entendre les battement s de son cœur y provenir. Alors pourquoi, ne leur ouvrait-elle pas ?
De l'autre côté de la porte, toujours assise au sol, les genoux repliés contre sa poitrine, Livi regard neutrement la porte avant de détrôner le regard. Elle était émotionnellement lessivée, et n'avait pas envie de les voir. Elle voulait rester dans ce silence pour se retrouver. De plus elle commençait à avoir mal au crâne, alors elle prohibait tout son dans cette pièce. Si elle les faisait entrer, ils ne s'en iraient pas sans avoir des réponses. Et puis elle ne voulait pas les voir dans cet état.
Ses malheureuses pensées refaisaient surface à certain moment, comme une vipère qui cherchait la faille de son esprit pour accroître son mal être. Et elle est sûre qu'elle leur ferait de la peine. Enfin de la peine... C'était un bien grand mot. Faire de la peine à un vampire... Cette phrase était tout simplement grotesque.
Les trois vampires ne restèrent pas longtemps devant la porte et s'en allèrent. La léthargie plus ou moins profonde dans laquelle sombrait Livi, causa un isolement sociale le reste de la soirée qu'elle passa plutôt tranquillement. Personne d'autre n'était venu à sa rencontre, jusqu'en début de matinée où elle entendit les concubins rejoindre leur chambre et un bruit de talon familier claquer sur le sol du couloir. L'intendante frappa comme les autres à la porte, seulement cette fois ci Livi ne prit pas de gans et l'envoya bouler. Elle l'irritait avec sa voix criarde, en plus elle ne cessait de frapper à sa porte, amplifiant son mal de crâne.
— Ouvrez cette satanée porte !
— Fermez votre satané bouche, répliqua Livi en se massant les tympans.
Elle était sûre que la vampire abordait un regard outrer de l'autre côté. En effet son agressivité avait fait mouche chez la surnaturelle qui lançait de sombres regard à la porte.
— Je ne me répèterais pas, menaça-t-elle.
— Vous êtes au courant que vous parlez à une porte, clama Livi en échange.
Cette fois-ci la vampire vit rouge et grinça des canines. Cette petite tête blonde se fichait littéralement d'elle, et elle détestait ça. Elle réajusta sa jupe taille haute d'un geste sec, puis frappa de nouveau la porte et parlant. Juste en bas, Héliette, Klaus, Kaezer, Edisson, Mona et Lénaelle levèrent la tête en direction du plafond, se demandant bien ce qu'il pouvait se passer là haut.
— Ça ne restera pas sans conséquence je vous préviens ! Cria une dernière fois Maurane.
Livi entendu ces talons claquer alors qu'elle s'en allait. La blonde, elle s'en fichait. Enfin c'est ce qu'elle c'était dit avant qu'on ne toque une nouvelle fois à sa porte.
— Livi ?
La dhampire se figea un instant avant de souffler fortement. Décidément les vampires c'étaient donnés le mot aujourd'hui. Après Joris, les jumelles et l'intendante, il fallait que ce soit au tour de Lucan. En même temps à quoi s'attendait-elle ? Le sénéchal passait quotidiennement à la bulle voir si tout se passait bien et le rapportait à Jagger.
S'il venait, Jagger ne tarderait à l'apprendre et la faire appeler. Elle soupira mais ne répondit pas. A la place elle grattouilla le ventre du chat allongé sur le dos. Le félin se tortilla sous ces chatouilles et mordillait gentiment sa main.
— Je vais entrer, annonça-t-il.
Livi elle releva la tête. Qu'il le fasse, et il aurait une belle surprise... Elle souleva le chat du sol et le posa sur ces genoux. Un sourire s'étala sur ces lèvres lorsqu'elle entendit le blond se plaindre alors qu'il s'acharnait sur la poignée de la porte qu'elle avait fermé à clef. Néanmoins elle sursauta, comme le chat qui avait d'ailleurs sorti les griffes, en voyant la porte tomber brutalement au sol. Le pied en l'air de Lucan se reposa doucement sur la porte. Il entra puis se figea en voyant le sol.
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