1. Un jour comme un autre

J'ai souvent entendue que les riches sont des personnes capricieuses, égoïstes avec des lubies bizarre, et à mon humble avis c'est putain de vrai pour la plus part. Regardez moi: Illiana Drake-Davis fille unique d'un multi-miliardaire depuis 2 génération. Je suis une petite fille pourri gâtée, je le sais et franchement? J'assume. Je pars du principe que quand on a les moyens pourquoi se priver? Même si c'est totalement contradictoires avec les valeurs de mon père Ayden, qui prône le travaille acharné.

Si je dois résumer ma vie? Je dirais vivre à la Gossip Girl mais version Atlanta, une classe social au dessus et pas de "Garçon solitaire". Actuellement dans mon lycée privée à la piscine en pleine soirée clandestine avec alcool et d'autres substances. Il y a une cinquantaine de personnes à moitiés défoncés sur du The Weeknd. Assise au bord de la piscine avec ma petite bande: Ava, ma meilleure amie et complice rit à gorge déployé sur une blague merdique de son copain Ethan, accoudé sur le bord de la piscine, elle passe sa main dans ses longues boucles brunes avant de poser ses yeux vert sur moi.

-Ma mère organise un brunch la semaine pro, Illiana tu penses que ton père y sera?

-Je sais pas trop, on se parle pas vraiment je verrais avec Guilhem. Mais compte sur moi pour y être Ava!

-Super parce que je veux pas rester seule avec le comité des mères de Buckhead. Elles sont encore plus vicieuse que des lycéennes!

-De vrais bonne femme en tailleurs Givenchi. Dit-Ethan.

-Ah vous parler du repas d'hypocrite de ma mère? Je comptais l'éviter, l'une d'elles m'a fait des avances y a quelques jours. Lance Adem, sortant de l'eau. Ses abdo luisant à cause de l'eau puis il secoue sa tête pour sécher ses cheveux brun. il me regarde du même regard vert et profond que sa soeur.

-Après, te concernant ça nous étonnes pas. Dis-je

Il rit avant de s'approcher de mon martini et me le prendre des mains. "Merci" me chuchote-il puis s'assoit sur le transat à coter de sa jumelle. Je lui lance un sourire.

Ava s'apprête à parler lors-ce que son téléphone sonne. Elle raccroche en soupirant puis se tourne vers nous.

-J'ai envie de faire un truc différant pas vous? C'est notre dernière année de lycée faut qu'on frappe sur notre départ.

-Tu pense à quoi Ava? Interroge le blond sable à sa copine.

Elle s'apprête à répondre lorsque son portable se remet à sonner. Elle souffle une énième fois.

-Je peux vous laissez deux minutes? Petit soucis.

-D'acc', tu as deux minutes top chrono. Dis-je

-Fais gaffe on chronomètre, si tu dépasses tu fais un saut dans la piscine. Rétorque Adem en regardant son téléphone.

-Je ferais vite! Puis elle s'en va

Je me tourne vers les deux autres.

-Il manque pas l'autre? Je le vois pas, ça fait un moment d'ailleurs.

-Tu parles d'Elliot ? Il est à Milan je crois, non Illiana? Demande Adem

-Pour un contrat sur l'exportation d'olives, mais on se doute que c'est pas pour ça. Dis-je

-En vrai parlons-pas de lui, il est-

Avant qu'il ne puisse finir sa phrase le son de la sirène de la police retenti au loin. Et Ava arrive en courant.

-Les gars dégagez vite!! Les flics vont arriver d'une minute à l'autre. Crie-t-elle.

Un mouvement de panique se répend, je me lève aussi et prend rapidement mes affaires, tout se passe vite, trop vite. Les gens courent dans tout les sens, crient et les sirènes deviennent de plus en plus fortes, les avertissement des policiers sont plus distinctes à présent. Je ne vois plus mes amis. Mon pouls s'accélèrent, une sensation désagréable me tord le ventre. Je suis figée tout autour de moi deviennent des bruits de fond, je vois flou je me fais bousculer.. j'étouffe .

-Illiana!

Une voix familière m'interpelle, tandis qu'une main m'attrape le poignet et m'entraine avec lui, je me concentre assez pour voir de qui il s'agit:

-Adem! Je m'écris.

-Merde Lia, qu'est-ce que tu fous? T'es folle les flics débarque pourquoi t'as pas bougés? M'interronge t-il le visage plein d'incompréhension

j'hésite a lui dire la vérité après tout c'est mon ami. Non! "Il y a que toi, et toi seule". Je le regarde dans les yeux et lui répond le plus naturellement possible:

-Flemme je savais que tu viendrais, en plus je vous voyais plus et de toute façon je crains rien si ils auraient appeler mon père. Dis-je avec un léger rictus.

On sort et Adem lance les clefs sur un garçon qui court avant de lâcher un rire, la pauvre homme les ramasses et cherche du regard qui a pu égarer ses clefs, il sait pas ce qui lui attend..

Je sens la l'air glacial frappée ma peau brune humide par l'eau de la piscine, je lâche la poigne d'Adem et me couvre de ma serviette, ça fera l'affaire jusqu'à la Jeep Unlimited d'Ethan. On se glisse sur un siège passager, j'attache ma ceinture.

-Pas trop tôt les gars! On y va! S'écrie Ava.

-Oh tu connais Princesse elle aime se faire désirer! Dis ironiquement Adem en me lançant des éclaires de ses yeux verts.

Ethan s'éxécute et nous roulons a toute vitesse dans les rues d'Atlanta à une heure du matin.

Comme seul réponse je lève un sourcil. Puis ouvre mon sac et enfile ma robe par dessus mon maillots deux pièces. Je sens le regard suspicieux d'Adem sur moi.

-Moi qui pensait que la version wish de Gossip Girl auraient rien à raconter ce soir, elle est bien servi! Lançe Ava.

-Pas faux, mais c'était prévisible. Rajoute Ethan. Au Fait Princesse je te dépose ou tu continue la soirée?

-Je suis fatiguée ramène moi, en plus faut que j'embête papa. Dis-je en souriant, Faudrait pas qu'il commence par me prendre pour une enfant modèle.

Il prend une autre rue en riant, je ferme les yeux. Demain va être une longue journée. La voiture s'arrête devant mon domaine. Je descend et fait un signe de main à mon chauffeur puis il démarre. Je m'avance près du portail, je fais le code et rentre. Ma "maison" est un énorme manoir ressemblant un chateau parisien, une vrai tour de raiponce. J'avance lentement dans ce silence assourdissant, le claquement de mes talons sur le bitume pour seul mélodie. Une fois devant la porte je prend la peine de sonner. Un instant plus tard le majordome m'ouvre l'air surpris.

-Mademoiselle? Je vous croyais consigné dans votre chambre.

Je lui sourie et entre, il ferme la porte derrière moi.

-C'est le cas Guilhem, mais vous devriez savoir que la discipline ne fait pas partie de mes nombreuses qualités. Je lui tend mon sac après avoir repris mon téléphone.

Des pas résonnent près de l'escalier: Papa.

-Eh bien Guilhem qui est-ce à cette heure ci?

Le majordome recule pour que je puisse voir mon géniteur.

-Bonsoir Papa. Je lance un grand sourire sur le visage.

Mon père me regarde avec tellement de colère que si il pouvait m'assassiner du regard il le ferait sur le champs. La main posée sur la rambarde du grand escalier double, il ferme tellement ses poings que ses phalanges blanchissent.

-Illiana, dit-il en détaillant chaque syllabe de mon prénom. Où étais-tu? Tu es privée de sortie depuis trois mois.

-Oh chère père me regardez pas comme ça! On pourrait presque croire que tu t'inquiète pour moi. Dis-je ironiquement. Et je suis rentrée plutôt que prévu en plus, les flics ont débarqué ils ont tuées ma soirée!

-Les flics? Ta soirée? Tu m'expliques? Tu apprend jamais de tes erreurs à ce que je vois. J'espère pour toi que je ne vais pas encore devoir me mêler ce ça! Crache t-il

-Je te raconterais une autre fois je suis fatiguée!

Je monte les escaliers, prête à passer derrière mon père mais il me saisit le poignet de façon ferme. Il me tourne pour regarder dans les yeux.

-Oh Illiana je te jure qu'a partir de maintenant ta vie de débauchée est officiellement terminer les choses vont changer maintenant pour toi! Jure Ayden.

Je me libère de sa prise et l'embrasse sur la joue, sentant sa barbe de trois jours me pique légèrement et sa mâchoire contracté.

-Bonne nuit Papa. J'ai hâte de voir ça.

Je me dirige vers ma chambre et prend le temps de claquer la porte. Je soupire, je suis peut âtre aller loin cette fois mais tant pis il y a plus rien à sauver dans notre relation. Ca en devient presque lassant à force. Finalement c'était un jour comme un autre pour moi. Je me dirige vers ma salle de bain, me démaquille rapidement, me change et vais me coucher. Tu serais si fière, maman de voir à quel point je te ressemble, mais tu serais surement déçu que c'est ce que je déteste le plus chez moi. Je pense. Je suis si épuisé que je m'en dors sur le champs.

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