I, I, I am stuttering every time that I'm catching your scent 1/1
Alors c'est un petit truc sans importance, fini il y a quelques minutes, écrit d'un coup, sans vraiment de pauses, en pensant à Ma Précieuse Princesse Fairycubies , sans savoir si c'est quelque chose qu'elle a envie de lire. Je lui dédicace quand même. (Mais tu n'es pas obligé de lire Princesse, hein.)
Ça n'a pas vraiment d'intérêt, honnêtement.
Si ça ne tenait qu'à moi, je l'aurais mis dans mon autre recueil et pas dans celui-ci, mais bon, je vois très large pour ce qui est "problématique" (je vais remplacer ce nom par un autre pour parler des textes de recueil car je le hais.) comme ça, moins de risque de problème...
Je ne mets pas de warnings, car je ne veux pas de spoiler et que j'ai assez précisé que ce livre n'était pas pour les âmes "sensibles" (notez que ce n'est pas un terme moqueur, hein.).
J'ai juste décidé d'essayer un système pour savoir où se situer sur l'échelle "problématique", ou sensible, pour voir si ça fonctionne. Genre par émoticône ou truc du genre. Mais ce n'est pas encore là. Donc je vais juste dire que si ce système était en place ce texte serait dans la tranche très faible niveau choses explicites, amorales, malsaines et compagnie.
Après, encore une fois, vous savez où vous vous trouvez.
"Sorry, I think I zoned out, can you say that again?
I, I, I am stuttering every time that I'm catching your scent"
Yunho grogne légèrement, clignant des yeux, avant de réaliser qu'il ne voit rien.
Que se passe-t-il ?
Sa tête est lourde, son cœur bat la chamade et il se répète pour la énième fois, que c'est la dernière cuite de sa vie.
Où est-il ?
Essayant de se souvenir de ce qu'il a fait avant son évident blackout, il voit défiler quelques brèves et floues images de sa soirée, entouré de jolies filles et de garçons sexys.
Il a beaucoup bu, dansé jusqu'à ne presque plus pouvoir sentir son corps et flirté avec un adorable petit blond, qui rougissait et bégayait à chaque compliment ou sous-entendu, mais il est rentré seul.
Un rire sombre, dangereux, balaye immédiatement ce qu'il pensait pourtant être une certitude.
Il n'est définitivement pas seul.
Une bouche chaude, avide, suce sa nuque et il réalise qu'il a le visage enfoncé dans le tapis hors de prix de sa mère. Plus précisément, celui à poils longs et doux qui se trouve dans la chambre de ses parents.
Oh, mon Dieu, est-ce qu'il a vraiment ramené un inconnu jusqu'au lit de...
Ses pensées horrifiées sont interrompues par une légère morsure et il réalise qu'il ne porte pas de pantalon ou de sous-vêtement.
Son sexe dur, humide, frotte contre le tapis, tandis qu'à quatre pattes, plongé dans le noir, il est à la merci d'un homme dont il n'a aucun souvenir.
Pourtant, c'est lui qui bouge frénétiquement les hanches, cherchant plus de contact, invitant l'inconnu à plus.
L'esprit encore embué, il commence malgré tout à saisir plus clairement certaines choses. Comme le fait qu'il n'est pas dans le noir ; il a quelque chose sur les yeux, une cravate, il a l'impression, mais il n'en est pas certain.
Le tissu est doux et il ne devrait pas être capable de le plonger ainsi dans l'obscurité, pourtant, c'est le cas.
Être privé d'un sens le terrifie et l'excite à la fois, même s'il n'a pas envie de l'assumer.
Pas alors qu'il est ivre et entre les mains d'un homme dont il ignore absolument tout.
Il est certain d'être rentré seul, pourtant.
Ses ongles s'enfoncent dans le tapis, tandis qu'il se redresse un peu, notant que ses mains sont attachées, le cuir serré douloureusement autour de ses poignets l'amenant à visualiser une ceinture.
Au milieu des longs poils doux, ses doigts butent contre un bouton, celui de sa chemise.
Il se demande comment il sait que la plupart ont été arrachés, alors qu'il n'a aucun souvenir de comment il s'est retrouvé dans une telle situation.
Ça n'a pas de sens.
Rien de ce qui est en train de se passer n'est logique.
Il est majeur depuis peu, mais Yunho a l'habitude de boire lorsqu'il sort avec ses amis. Souvent trop, c'est vrai, mais jamais au point de perdre la mémoire.
Ou de ramener un coup d'un soir dans la chambre de ses parents !
Et certainement pas au point de se retrouver à quatre pattes, se déhanchant telle une chatte en chaleur, pour un autre homme.
Ça fait bien longtemps qu'il a passé sa phase de déni et son attirance pour toute personne qui fait réagir sa queue, peu importe son sexe, genre, pronom ou physique, n'est plus un secret pour son entourage, seulement, c'est toujours lui qui a le contrôle.
Toujours lui qui domine, dans tous les sens du terme. Lui, qui ordonne, taquine, décide et surtout, pénètre.
Jamais il ne se serait retrouvé volontairement dans une telle situation.
Pourtant, tandis qu'une main confiante, expérimentée, se glisse entre ses cuisses, provoquant un frémissement qui n'a rien à voir avec la peur ou le dégoût, il gémit, embarrassé que ça ressemble autant à un encouragement.
Merde.
Une main large et bouillante se pose fermement sur sa hanche, se glissant sous sa chemise qui tient encore malgré les nombreux boutons manquants. Le coûteux tissu rouge froissé, ne sent pas, étonnamment, la cigarette, la sueur ou l'alcool.
En réalité, tout ce que Yunho sent, c'est un parfum masculin qu'il est certain de connaître, mais n'arrive pas à identifier.
C'est familier et ça l'excite autant que les lèvres sur son épaule dénudée ou la prise ferme sur son bassin.
Ça ne sent pas comme tel ou tel parfum pourtant. Il en est sûr, c'est l'odeur unique de quelqu'un qu'il connaît.
Mais qui ?
Même complètement saoul, Yunho ne coucherait jamais avec un de ses amis et aucun d'entre eux ne lui ferait ça non plus.
De plus, en cette période de l'année, les membres du petit groupe sont tous dispersés aux quatre coins du monde. Il ne reste que Ryo, l'un des hétéros adoptés, Yoochun, pour qui le sexe n'a d'intérêt que lorsqu'il est fictionnel et Hyuna.
Bon, il y aussi Jin, mais avec Jung Kook, Changmin et Kazuya, il y a plus de chance que Yunho se retrouve enterré vivant que dans une telle situation avec le japonais.
Comment supporte-t-il ces trois malades possessifs, jaloux et surprotecteurs ?
Comme si son inconnu sent qu'il s'égare, il susurre à son oreille.
- Je savais que tu serais encore plus joli comme ça...
La voix masculine, assurée et autoritaire, le fait frissonner davantage.
Sa peau, couverte de chair de poule, reçoit de nouveaux baisers délicats, le parfum ambré lui montant lentement à la tête.
L'odeur sensuelle et musquée l'enivre.
- Tout le monde te trouve toujours si cool, si fort...
Un léger rire moqueur, suivi d'une petite morsure sur la nuque, fait couiner piteusement Yunho.
Il a envie de se rebeller. Envie d'envoyer cet inconnu qui l'humilie, se faire voir, mais il ne bouge pas.
Ou plutôt, il remue, malgré lui, pathétiquement les hanches.
- Ton équipe de foot et vos supporters te surnomment le loup, c'est bien ça ?
Un nouveau rire.
- Mais Daddy sait ce que veut vraiment son bébé...
Yunho fronce les sourcils, outré. Il n'a jamais eu ce genre de kink et quand bien même, ce serait le cas, ce serait lui le da-
Une claque sur les fesses interrompt son indignation mentale.
L'homme fait claquer sa langue contre son palais, plusieurs fois.
- J'ai été gentil parce que je voulais te récompenser pour ta victoire, mais je vois que mon bébé n'est pas un gentil garçon. Le réprimande-t-il.
Yunho réalise qu'il a commencé à se frotter plus vite et plus franchement au tapis, pendant qu'il niait l'effet des mots de son "ravisseur" sur son corps.
- Ne force pas Daddy à se fâcher. Susurre l'homme. Tu sais que c'est à moi de décider si tu as ou non le droit de jouir.
Le jeune homme secoue la tête pour se révolter, mais ses jambes tremblent et il se mord la lèvre.
L'inconnu sent parfaitement dans quel état il est, vu qu'il rit à nouveau.
Yunho se sent humilié et perdu, mais c'est justement ce qui l'excite autant, bien qu'il n'ose pas encore pleinement se l'avouer.
- Je vois comment tu me regardes bébé. Murmure chaudement la voix à son oreille. Parce que je te regarde aussi.
Le souffle brûlant soulève les mèches brunes et il y a un goût de danger et d'interdit dans le mélange de whisky et de cigarette qui s'ajoutent harmonieusement au parfum ambré.
- Tout le monde te voit comme un vrai dur, mais pas moi. Continue l'homme.
Il caresse sa nuque, fait glisser encore un peu sa chemise sur son épaule.
- Daddy sait exactement comment te caresser de la bonne façon. Reprend-il. Comment te faire ronronner, gémir et supplier. N'est-ce pas ?
Yunho veut repousser cet enfoiré arrogant.
Il est exaspéré de ne pas réussir à se souvenir, cette voix familière refusant de s'associer à un quelconque visage ou nom.
Pourtant, il la connaît. Il la connaît même très bien, il en est certain.
Mais c'est comme s'il tenait la réponse entre ses doigts, sous forme de milliers de minuscules grains de sable.
Il veut se concentrer pour se souvenir, reprendre ses esprits, se libérer et foutre son poing dans la figure de ce bâtard, mais une poigne de fer, semblable à un étau, le cloue sur place, l'empêchant même de se retourner.
L'autre main caresse de haut en bas le pli de son cul et il est certain de crier, de protester, mais les sons sortant de sa bouche ne sont que halètements, grognements et couinements pathétiques.
Il apprécie beaucoup trop ce que lui inflige ce salaud.
- Tu es si mignon à dresser. S'amuse l'homme, saisissant ses fesses à pleines mains.
Yunho a toujours plus au moins été complexé par cette partie de son corps, qui bien que ferme, voire musclé, reste bien trop plat, trop petit, à son goût. Mais cette nuit, sentir que son cul tatoué tient quasiment entre les larges mains de l'inconnu, tord son ventre de désir.
Et vu le son qui échappe à l'autre homme, il n'est pas le seul à qui ça fait de l'effet.
Le plus âgé -car il en est certain, celui qui le soumet si facilement a au moins le double de son âge - embrasse l'une de ses fesses, puis l'autre, avant de mordre avec force, le faisant crier.
C'est douloureux et il sait que la marque restera longtemps, mais la sensation d'être exposé, lorsque l'inconnu écarte les deux globes de chair, lui noue la gorge, son cri mourant rapidement.
L'impression d'être plus vulnérable que jamais, lui fait monter les larmes aux yeux, tandis qu'un long frisson traverse sa colonne vertébrale. Le visage brûlant et les mains moites, il réagit automatiquement, comme s'il avait déjà fait ça des centaines de fois ; se cambrant, il écarte les jambes.
- C'est bien bébé, montre à Daddy à quel point tu le veux.
Yunho se déteste de réagir autant pour quelques mots, d'apprécier à ce point être un "bon garçon".
Des doigts se perdent dans ses cheveux, caressant son crâne, jouant avec quelques mèches, d'abord presque tendrement, avant de tirer d'un geste sec, le poussant à se cambrer en réponse. Puis, la main presse doucement, mais fermement sa tête contre le tapis, l'empêchant de lever les yeux.
- Voilà, le cul bien en l'air ! S'exclame la voix grave.
Yunho frissonne et tressaille à chaque claque sur les fesses, le ton satisfait de l'inconnu, déclenchant en lui une guerre perdue d'avance.
- C'est dans cette position que tu rêves d'être depuis toujours, hun ?
C'est moqueur, presque cruel, mais en même temps extrêmement sincère, traduisant les certitudes de l'homme et Yunho ne peut pas nier.
Même plus mentalement.
Son envie de fuir est étouffée par son désir de faire absolument tout ce que veut cette voix qui éveille toujours plus d'envie et de soumission en lui. Par l'obsession, qui ne lui semble pas si nouvelle que ça, de satisfaire pleinement cet homme dont il est à la merci.
Il ne veut plus ni nier, ni lutter.
Les quelques traces de son stupide ego s'envolent lorsqu'un doigt retrace les contours de son trou, s'aventurant vers une zone que personne, en dehors de lui, n'a jamais eu l'occasion d'approcher.
Pourtant, à cet instant précis, il ne pense qu'à, et n'attend que ça.
Il a l'impression d'avoir attendu ce moment depuis des années.
Poussant un peu contre la sensation nouvelle, il reçoit un nouveau rire en réponse, qui le fait frissonner de la tête aux pieds.
Il s'attache de plus en plus à ce son familier, aux intonations pourtant inconnues, comme si cet homme, ne lui a encore jamais parlé ainsi. Jamais encore taquiné et allumé de cette façon.
L'idée l'angoisse, mais il n'a pas le temps de s'y attarder, toute protestation remplacée par des sons légers et plaintifs, tandis que deux doigts lubrifiés s'activent en lui.
C'est pressé, pressant, mais pas violent et malgré la brûlure, il sent l'incendie dans ses entrailles grossir, encore et encore.
Il gémit, supplie, tandis que les doigts frôlent presque une partie en lui qui ne semble attendre que ça.
Conscient, évidemment, de ce que c'est, impatient, il couine, lorsque la sensation délicieuse est remplacée par le mordant glacial du vide.
- NON !
Le cri plaintif, désespéré, lui échappe sans qu'il n'y puisse rien. Il a l'impression que quelque chose d'important, plus encore qu'un éventuel orgasme, est en train de lui échapper.
Quelque chose de précieux, qu'il désire depuis bien trop longtemps.
De quoi s'agit-il et qui est cet homme ?
Sa détresse palpable ne semble pas surprendre l'aîné, qui se penche pour déposer un baiser tendre vers son épaule, remontant jusqu'au creux du cou, puis derrière l'oreille, laissant une traînée de chair de poule sur son passage.
- Tout va bien bébé, je suis là. Murmure la voix avec affection.
Le ton doux et les caresses sur ses hanches et ses cuisses calment un peu Yunho.
- Daddy ne va nulle part... Reprend plus lascivement la voix. Pas avant d'avoir utilisé ce si joli trou.
Le jeune sportif a l'impression qu'il va jouir immédiatement en réponse, comme si c'était sa pathétique première fois. Et dans un sens, ça en est une, puisque jamais il n'a été dans cette situation.
Soudain, son attention est entièrement focalisée sur la chaleureuse intrusive et nouvelle se pressant contre son entrée.
L'espace d'une seconde, il songe que c'est trop facile, que tout se passe bien trop rapidement et surtout, avec bien trop peu de douleur. Il sent qu'il y a quelque chose d'étrange, mais le plaisir brûlant d'être lentement, minutieusement, rempli, repousse chaque pensée cohérente.
- Tu en rêves depuis longtemps bébé, hun ?
La voix n'arrive plus à être si facilement moqueuse, le plaisir prenant le dessus et Yunho se sent fier qu'enfin l'autre semble aussi apprécier la situation.
Il veut que ça soit bon pour lui. Qu'il ait envie de recommencer, de ne plus jamais aller voir ailleurs, même.
Il souhaite le punir de l'avoir fait attendre si longtemps et de lui avoir préféré une femme.
Ses pensées le figent, le choquent, son esprit cherchant à nouveau à comprendre ce qui se passe.
Qui est cet homme ? Quelle place a-t-il dans sa vie ? Pourquoi ne le reconnaît-il pas s'il est vraiment si important pour lui ?
Mais l'autre gémit son prénom, ses mains fermement plaquées sur ses hanches, murmure à quel point il est serré autour de sa queue, si parfait pour lui et, à nouveau, Yunho ne peut plus se concentrer sur quoi que ce soit d'autre.
Une fois entièrement en lui, son amant s'immobilise. C'est sûrement pour lui laisser le temps de s'ajuster à sa présence, mais le sportif n'en a pas besoin, et il s'en étonnerait sans doute de nouveau, s'il la sensation de plénitude n'accaparait pas toute son attention.
Rien ne brise le silence en dehors de leurs souffles irréguliers, mais étrangement synchronisés et pour la première fois de sa vie, Yunho se sent vraiment proche de quelqu'un.
Ils sont connectés, ne forment qu'un seul être ; une émotion indéfinissable, se mêle au plaisir et à l'envie grandissante.
L'autre saisit son visage, son torse musclé, légèrement poilu, se collant à son dos bouillant et il sent une bouche sèche se presser contre la sienne, humide.
Rapidement, une langue cherche la sienne et le baiser s'enflamme, de plus en plus exigeant et passionné.
L'angle n'est pas idéal, mais le côté chaotique, sale, excite le sportif, qui cherche à lécher les lèvres de son partenaire en sentant la salive les relier, à la fin de leur échange.
Le plus âgé rit, mordant la lippe déjà gonflée et ça en est trop pour Yunho qui craque. Il pousse le bassin vers l'arrière, gémissant avec désespoir en accueillant encore plus loin son amant.
Les hanches habiles et souples répondent immédiatement à sa supplique, bougeant, d'abord lentement, de l'arrière vers l'avant.
Mais plus le sportif réclame, plus le rythme s'intensifie, jusqu'à devenir brutal, rapide et sans pitié.
Ce dernier oublie toutes ses réticences et ses questions, obnubilé par la queue pulsant qui se rapproche encore et encore de cette si précieuse zone en lui, la frôlant sans cesse, comme pour le rendre fou.
Des frissons électriques parcourent son corps, enflamment sa colonne et il réalise qu'il n'a jamais été aussi vocal durant ses nombreux précédents rapports sexuels.
Il ne fait que gémir au lieu de seulement respirer, grognant ou couinant de temps en temps.
Le visage enfoncé dans le tapis qui lui chatouille les joues, les fesses en l'air, cambré le plus possible, il bouge toujours plus vite, malgré ses forces qui lui échappent, incapable de s'arrêter, chassant désespérément la délivrance.
Son amant le possède entièrement, ayant brisé depuis longtemps toute envie de rébellion ou de fuite et Yunho abdique, fiévreux, ravi de se sentir totalement et pour la première fois de sa vie, conquis.
Décollant légèrement la tête pour respirer, il remarque que son bandeau a glissé. Pas beaucoup, mais sans doute assez.
Juste assez pour voir enfin celui qui l'a fait sien.
Alors, le cœur battant, comme s'il est en train de faire une bêtise qui pourrait gâcher le moment et l'empêcher d'attendre la si proche délivrance, il tourne un peu la tête, juste assez pour apercevoir un regard sombre intense qui le fait frémir, des cheveux noirs, légèrement décoiffés et une bouche pulpeuse, marquée par un rictus de plaisir.
Ses yeux s'ouvrent brusquement, tandis qu'il couine, mélange de plaisir et de surprise.
- Hee Soon ! Lâche-t-il, le souffle haché.
L'autre sourit et lui offre une claque puissante sur le cul en réponse, alors qu'il cogne plus fort en lui.
- Daddy ! Corrige-t-il.
Il semble trouver ça extrêmement drôle, mais Yunho est complètement sous le choc.
C'est son beau-père, l'homme marié à sa mère depuis près de dix ans qui s'enfonce de toutes ses forces en lui, détruisant ses neurones et sa santé mentale à chaque coup de hanche.
Et soudain, alors qu'il prend réellement conscience de l'identité de son amant, il sent toutes ses barrières se briser, détruisant entièrement le peu de contrôle qu'il lui reste. Son corps expérimente quelque chose qu'il n'a jamais connu jusque-là, et l'orgasme l'assaille tel un tsunami, l'emportant avec une violence indescriptible, le laissant tremblant et vulnérable, alors qu'il se noie sous le trop-plein de sensation.
La voix rauque, presque cassée, il crie son plaisir, le rictus de son beau-père ancré dans son esprit.
- Dadd...
Yunho se redresse brusquement dans son lit, après avoir joui dans son boxer, la mâchoire serrée et les yeux écarquillés de surprise.
"I got dirty wishes on my mind
But you will never ever know that II like to fuck you in my head
You make me scream when there's nobody, just the thought of your body"
Regardant autour de lui, aussi affolé qu'un animal sauvage en cage, il réalise qu'il est dans sa chambre et seul.
Un foutu rêve.
- Merde...
MERDE !
Passant rageusement une main dans ses cheveux, il repousse violemment sa couette en se relevant.
Retirant son caleçon souillé, il enfile un peignoir, le fermant à la va-vite, plus occupé à chercher des yeux son paquet de cigarettes.
Le soleil l'aveugle lorsqu'il tire les rideaux, lui arrachant une grimace. Heureusement, il y a un peu d'air et il ne fait pas trop chaud.
Agacé, frustré, honteux et étrangement un peu triste, il peine à faire le tri dans ses émotions, son rêve encore bien trop présent.
- Fais chier... Souffle-t-il.
- Tout va bien ?
Yunho se brûle légèrement, lâchant sa cigarette, complètement sous le choc.
- Désolé, je ne savais pas que tu étais à ce point perdu dans tes pensées. S'excuse Hee Soon.
Le sportif n'ose pas se retourner, craignant même de respirer. Il a l'impression que son beau-père sait ce qui défile dans son esprit. Qu'il sait de quoi il a rêvé et à quoi il pense encore, malgré lui.
- Yun, il y a un problème ?
La gorge nouée, il se force à répondre.
- N...non.
Expirant, il continue.
- Juste la gueule de bois. Tente-t-il de rire en se massant le crâne.
Hee Soon rit, le faisant frissonner.
- Encore félicitations pour votre victoire, c'était un match incroyable.
Fier, appréciant ces mots bien plus qu'il ne devrait, Yunho se retourne, son souffle se bloquant à peine face à son beau-père, sur la terrasse voisine.
Une serviette minuscule autour de la taille, encore dégoulinant de partout, l'homme le fixe de son regard sombre. Le sportif ne peut s'empêcher de le détailler, de se gorger de chaque détail, sentant son corps réagir.
Remontant finalement vers le soudain rictus de Hee Soon, il réalise ce qu'il est en train de faire, rougissant furieusement.
Tournant un peu la tête, il se fige, horrifié.
Est-ce que son beau-père a remarqué ?
Impossible qu'il n'ait pas vu qu'il le dévorait des yeux, n'est ce pas ?
- Je peux ?
Sursautant, il réalise que l'homme s'est rapproché, collé à la balustrade, la main tendue vers lui.
Le cœur battant et le ventre noué, il se contente de le regarder, perturbé.
- Hun ? Lâche-t-il bêtement, priant pour que ses rougeurs passent inaperçues.
"Sorry for acting this strange, I can't control myself
Struggling for what to say but I could never tell"
Hee Soon rit à nouveau, le son semblable à celui de ses rêves.
Il y a quelque chose de joueur et d'atrocement sexy.
Tirant sur son peignoir, l'homme le rapproche de lui, le faisant couiner.
Embarrassé, Yunho bégaye, essayant de justifier sa réaction ridicule.
- Du calme, je veux juste....
Son beau-père lui prend son paquet de cigarettes, qu'il secoue devant ses yeux.
- Tu m'en offres une ? Je profite de l'absence de ta mère.
Le jeune sportif hoche bêtement la tête, bien trop perturbé par leur proximité.
Et cette odeur entêtante qui l'a suivi jusque dans ses rêves.
Glissant une cigarette entre ses lèvres, d'un geste sensuel, Hee Soon laisse son regard peser sur son corps, la ceinture de son peignoir ne tenant plus beaucoup.
Il sait qu'il est nu en dessous, mais il ne bouge pas, laissant le peignoir glisser davantage sur son épaule, les souvenirs de son rêve prenant de plus en plus de place.
- Tu me l'allumes ?
Son beau-père se rapproche encore, son visage près du sien et Yunho tâte sa poche pour chercher son briquet, sans bouger, se perdant dans le regard hypnotique. L'autre garde la fumée un instant, avant de la lui souffler doucement. Instinctivement, le sportif entrouvre les lèvres, fixant les siennes.
Hee Soon retire la cigarette de sa bouche, la glissant dans celle du plus jeune, sans la lâcher. Ce dernier comprend, se laissant faire. Ils fument ainsi un moment, chacun son tour, en silence, sans se quitter du regard.
Yunho se demande s'il voit la vérité dans ses yeux, s'il peut lire ses pensées, ses désirs et souvenirs.
Lui a l'impression de voir des choses briller intensément dans les prunelles qui s'assombrissent, tandis que la tension se fait de plus en plus palpable.
Est-ce qu'il rêve ? S'imagine-t-il toutes ces choses ?
Passant sa langue sur sa lippe, très lentement, Hee Soon écrase la cigarette du côté de chez Yunho.
Gémissant, le son se répercutant directement sur le bas-ventre du sportif, il s'étire, sa serviette prête à céder.
- Oups ! S'exclama-t-il, joueur, en retenant la retenant.
Elle ne cache déjà plus grand-chose et le jeune homme déglutit pendant que lui rit.
Se recollant soudain, sa bouche touchant presque la sienne, il couple le souffle de Yunho dont le peignoir choisit ce moment précis pour s'ouvrir entièrement.
- Est-ce que... Commence Hee Soon, son regard glissant sur le corps du jeune homme, s'attardant vers le bas, avant de remonter.
- Oui... Halète Yunho, la peau en feu.
Son beau-père sourit, gardant le silence, quelques instants, leurs bouches séparées par deux ou trois souffles à peine.
- Est-ce que je sens la cigarette ?
Clignant des yeux, fébrile, le sportif s'humidifie les lèvres, l'autre suivant le mouvement, tel un prédateur.
- Je ne...Je crois pa....
"Take me closer, take my clothes off, oh I fantasize
If I'm honest, it's more fun when you can't read my mind"
Il bégaye, faisant finalement non de la tête.
- J'aime ton odeur. Ajoute-t-il, avant de pouvoir s'en empêcher.
Mortifié, il sent son corps entier s'embraser sous la honte, tandis que, d'abord un peu surpris, son beau-père sourit.
- Vraiment ?
Se penchant un peu, il se baisse vers son cou, son souffle chaud le faisant frissonner.
Inspirant bruyamment, son nez frottant légèrement contre sa peau, le faisant haleter, Hee Soon laisse un petit son appréciateur lui échapper.
- J'aime aussi beaucoup la tienne. Souffle-t-il, avant de presser son visage dans le creux de son cou, ses lèvres lui laissant la sensation fantôme d'un baiser.
Yunho sent ses mains le démanger, il lève timidement le bras, prêt à toucher l'autre homme, à tirer sur ses cheveux et...
Il sursaute finalement, un bruit de klaxon le ramenant violemment sur terre.
Hee Soon se détache, reculant déjà.
- La maîtresse de maison est rentrée, je ferai mieux de vérifier mon haleine. Sourit-il.
Le plus jeune tente d'en faire de même, maudissant les pensées qui l'ont assailli.
"Reprends-toi !" Hurle-t-il mentalement.
Alors qu'il est déjà presque dans la chambre, son beau-père s'arrête.
- Au fait, réfléchi à ce que tu veux faire pour célébrer ta victoire. Lance-t-il. J'ai pensé qu'on pourrait ... Fêter ça, entre hommes.
Laissant traîner un peu, il ajoute, finalement, dans un clin d'œil :
- Après tout, les gentils garçons doivent être récompensés.
Puis sans un mot de plus, alors qu'il laisse sa serviette tomber, laissant Yunho sans voix, il s'éloigne tranquillement, disparaissant à l'intérieur.
"Do you feel it too ? Are you as obsessed ?
Give me just a little sign and I'll confess
Sometimes I fuck you in my head
I let you touch me when I'm lonely in my bed
I wanna scream, but hold my breath
The kinda thing that you would rather leave unsaid"
🙈🙉🙊
Non, mes textes dans ce recueil ne seront pas tous aussi gentillets, je préviens encore. ^^
💜
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