O.S
Cela faisait deux semaines que Shikamaru était parti rejoindre son père souffrant à Konoha. Temari était restée seule avec leurs fils de 5 ans, Shikadai, à Suna. Elle n'avait aucune idée de la date à laquelle il devait rentrer: il est si discret que cela avait irritait notre blonde.
C'est le début de l'été, Dernier jour d'école pour le petit Nara. Il s'était réveillé tôt pour l'occasion. Evidement, son petit déjeuner était déjà dresser sur la table. En sentent la bonne odeur de pancake et de chocolat chaud, Shikadai s'était précipité vers la cuisine. En entendant des petits pas, Temari s'était cachée dans un angle pour l'intercepter. Mais, malin comme son père, le petit brun aux yeux vert, accéléra le pas. Malheureusement, Temari l'avait attrapé par la taille, par surprise. Elle l'avait soulevé en le couvrant de bisou. Ses petits rires comblaient le vide que Shikamaru avait créé en partant. Deux semaines, qu'est-ce que c'est long, pensait la mère de famille. Gardant de bonnes habitudes, ils avaient pris le petit déjeuner ensemble. Voyant sa petite mine perturber, Temari lui demanda qu'est-ce qui n'allait pas:
"- Maman...papa est vraiment parti parce que papy n'est pas bien ou c'est parce que vous vous aimez plus?
-Pou-pourquoi tu dis ça Shikadai? Qui ta sorti une ânerie pareil!? S'emporta la No Sabaku"
Voyant son petit regard désoler, Temari ne broncha pas et l'accompagna à la douche lorsqu'il fini son repas. L'ambiance était tendu, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il cherchait à comprendre, et elle n'a pas sut y répondre comme il se doit. Elle avait perdu son sang-froid. Elle était en manque de tendresse venant de son mari. Elle atteignait ça limite. Ce n'est que deux semaines, ce n'est rien, il reviendra vite... j'espère. Ne voulant pas créer un froid entre elle et son fils, Temari prit sa journée et amena elle-même son fils à l'école, au lieu de le confier à sa voisine. Ce geste avait ramener le sourire au petit garçon. Tout le long du trajet, ils s'amusaient à chanter des comptines apprises à l'école. Ce genre de moment de bonheur, ils en avaient souvent. Mais sans la présence de Shikamaru, bien qu'il ne participait pas beaucoup dans se genre d'atmosphère, était moins gaie que d'habitude.
Après avoir accompagner son fils à l'école, Temari croisa deux personnes. Tout d'abord, elle croisa sa voisine qui venait aux nouvelles. Cette Chiyo, malgré son âge très avancer, ce préoccupait plus de la petite famille Nara, que de son petit fils Sasori, qu'elle reniait à cause de son homosexualité. Ensuite ce fut le tour de son facteur, qui lui remit une simple lettre en main propre. Rien que l'écriture en disait beaucoup. C'est lui, c'est Shikamaru. Cela fit naître en Temari une vague d'angoisse, trouvant bizarre le fait d'avoir des nouvelles par courriers et non par téléphone. Y'avait-il un problème avec son père? Un problème qu'il n'oserait, en temps normal, pas en parle de vive voix? Avait-il le mal du pays? Souhaitait-il quitter Suna et son atmosphère tropical pour Konoha et son ambiance urbaine? Elle l'ignorait et déposa la lettre sur la table basse du salon. Trop de pression en si peux de temps et pour une simple lettre.
La journée de la blonde rimait avec ménage et préparation de commande. En temps qu'unique Wedding Planner de Suna, elle était amener à travailler sur l'ensemble du pays. Cela la contraignait à partir dans différente région pour plusieurs jours. Femme d'affaire et maman, en l'absence de Shikamaru, elle ne se sentait pas capable de laisser son fils avec une nourrice ou l'un de ses frères, tandis qu'elle est à des milliers de kilomètre. La situation était déjà assez pesante pour le jeune garçon, lui en rajouter une couche n'était pas tolérable, selon Temari. Même la gentille grand-mère Chiyo ne faisait pas partie de ses favoris. De son bureau, Temari jonglait entre le claviers de son ordinateur et les touches de son téléphone fixe. Sa journée était assez charger en rendez-vous, la plupart avaient été distribuer à ses employés avec des directives strictes. L'un de ses rendez vous se tenait pas loin de chez elle. Elle devait s'y rendre trois heures avant la sortie de classe de son fils. Cependant, la plupart de ses rendez vous se terminaient généralement tard, autour d'un dîner qui plus est. Résultat, elle n'était pas sûr d'être présent à la sorti d'école de Shikadai. Elle demanda alors à Kankuro s'il était disponible afin d'aller chercher Shikadai et sa réponse fut positive.
Il était maintenant treize heure trente, durant ses allers-venus entre la cuisine et son bureau, Temari jetait souvent un regard vers la lettre. Elle avait longtemps hésité avant de se ruer sur le canapé. La lettre entre ses mains, elle la scruta dans tout les sens. Que peut-elle bien contenir? Pourquoi m'avoir écrit une lettre? Ce simple courrier la rendait maboule, mais ce n'était pas le moment: il était temps que Temari se prépare pour son rendez-vous. Elle n'allait pas rencontrer ses partenaires ou encore des fournisseurs, non c'était sa cliente qu'elle allait rendre visite. Une trentaine de minutes plus tard, Temari finalisait son maquillage devant le miroir de l'entrer. Elle ne voulait pas paraître trop stricte et opta pour une robe droite, blanche, lui arrivant au dessus des genoux. Ces habituelles couettes ont été défaite et lissée. Elle ressemblait à une autre personne, et était fière de cette petite transformation. La lettre, elle la mise dans son sac à main. Sur la route, elle cherchait à joindre Shikamaru: la première fois, elle eu que son répondeur; la seconde fois, elle avait décider de la passer après son rendez-vous. Arriver chez sa cliente, qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant pour la énième fois une bimbo se mariant avec un homme d'un certain âge et ayant un certain porte-feuille. Elle passa outre et en profita afin de convaincre la cliente à choisir la prestation la plus coûteuse: "Si elle souhaite dépouiller son époux, autant l'aider tout de suite" pense la No Sabaku. Néanmoins, la blonde repensait à Shikamaru. Intérieurement, elle priait pour que rien ne lui soit arrive. Sa cliente avait bien vue que quelque chose clochait chez Temari, pourtant son professionnalisme avait raison de son humeur; elle conclu vite et lui proposa de passer un moment avec elle afin de la détendre un peu...Ne voulant pas tarder à blablater après son rendez vous comme à son habitude, la blonde la remercia de son accueil si chaleureux et de son offre qu'elle refusa poliment, puis, elle couru presque vers sa voiture. Ce second coup de fil, elle l'avait attendu et n'en pouvait plus. Elle s'entait que quelque choses se tramait. Il y avait anguille sous roches. Après deux tonalités, c'était sa belle-mère qui avait décrocher...
"- Temari, ça fait du bien d'entendre le son de ta voix...comment va mon petit Shikadai? J'espère que tu le nourrit bien, Shikamaru est arrivé avec la peau sur les os.
-Justement, Yoshino, vous pourriez me le passer s'il vous plait.
- Oh, Temari,continua-t-elle faisant mine de n'avoir rien entendu, ici le cœur n'est pas à la fête tu sais. Mon mari est malade, je ne sais pas ce que je vais faire si...Ohw, je...je préfère ne pas y penser.
- Yoshino, je comprend votre souffrance mais...cela fait une semaine que je n'ai pas de nouvelle de votre fils, et...
- Mon mari est souffrant, pense un peu au malheur qui s'attarde sur la famille Nara! C'est quoi ces manières égoïste!? Je savais qu'il ne devait pas te fréquenter, tu nous ramène que des ennuies. Toutes pareilles vous les femmes de Suna! Et cette grossesse. Je sais que tu lui a forcé la main...
-YOSHINO! coupa la blonde à bout de nerf; Shikamaru manque à son fils, et à moi aussi. Je sais que vous ne me porter pas dans votre cœur, mais il a un fils à Suna, il pourrait au moins donner signe de vie. "
La tonalité de la ligne avait raisonné aux tympans de la blonde. La mère de l'homme qu'elle aimait la haïssait et venait de lui raccrocher au nez. S'en était trop. Le vase n'avait pas déborder. Non, il venait d'être briser et piétiner. Elle empoigna son volant et se mit à pleurer. Trop de pression. Trop de stress. Trop de mystère. La situation avait prit une tournure qui lui laissait un goût amer dans la bouche. La mère de Shikamaru voulait peut-être les faire rompre? Peut-être même qu'elle allait l'obliger à lui prendre Shikadai. Si c'est le cas, Shikamaru était donc partie afin de trouver un logement pour lui et leur fils. Il comptait peut-être l'informer seulement lorsqu'elle verra Yoshino embarquer leur fils au moment où Temari aura une seconde d'inattention...D'un coup, Temari songea à la lettre. L'envie de découvrir son contenu était mitiger. Devait-elle l'ouvrir et l'affronter ou l'ignorer et fuir? La deuxième solution devenait plus crédible vue son état d'esprit. Cependant, les mots blessant de Yoshino l'incita à l'ouvrir.
"Chère femme galère,
Ça fait longtemps que je ne t'ai pas appeler comme ça. Je voulais te remercier pour ces 7 ans avec toi. On en a parcourut du chemin ensemble, et ça m'étonne toujours autant, la situation à laquelle nous nous trouvons actuellement. Au lycée, tu me reniait parce que j'étais une feignasse de première. Et je ne peut pas t'en vouloir, mon père aussi est comme ça. On se croisait rarement quand je suis rentrer à la fac. Mais on est tout de même resté en contact, et je peux te dire que j'aurais pas assumer si tu m'avais rejeter le jour où je t'ai inviter la première fois. Tout sait enchaîner si vite...notre premier baisé dans la cuisine chez mes parents. Ma mère avait pété les plombs après ton départ. Elle qui croyait dure comme fer que je finirai avec ma meilleur amie Ino. Elle ne te porte peut-être pas dans son coeur, mais elle n'a pas d'autre choix que de te supporter...Te souviens-tu de nos rendez-vous, nos soirées à regarder des séries sur Netflix...Je me souviens aussi de la première fois qu'on est sorti au restaurant. J'avais l'habitude de te voir en jogging, en jean ou en short. Ce soir là tu avais une magnifique robe longue beige et tu avais lissé tes frisettes blondes. J'étais tombé amoureux de toi à cet instant. Je t'es proposer de vivre avec moi, tu as dis oui et les emmerdes ont commencé. Tu peux pas savoir à quel point c'est humiliant pour un homme de se rendre au rayon femme pour prendre à sa copine des tampons...Honnêtement! QUI FAIS CELA SOUVENT POUR SA COPINE!? Entre tes moments de crises, de joies et jours où t'as tes ragnagna, je peux dire que je vis avec 4 ou 5 femmes en même temps. Je sais même pas avec qui je fais l'amour des fois... Sinon. Tu sais, les murs de notre premier appartement n'étaient pas très épais, du coup, je t'entendais jouir quand tu prenais ton bain "relaxant" ou te plaindre de tes tampons inconfortable. Rougis pas ma belle, c'est ça la vie; voir les défauts de celle qu'on aime, mais ne pas relever parce que je ne suis pas meilleur. Les années ont passés, et j'ai passer les pires 9 mois de ma vie! Vomissement, ballonnement, ventre qui gonfle, insomnie et tous leurs cousins, alors que madame était en plein forme. J'avais l'impression que c'était moi qui portait le bébé. J'ai plus soufferts que toi durant la grossesse et au final, le premier mot du petit a était maman. Je te jure que j'ai été dégoûter, jusqu'à ce qu'il dise "putain" et "femme galère", là j'étais refait et heureux. On a construit un foyer, une famille, alors que de base, tu supporte pas les types comme moi et moi de même pour les féministes comme toi. Tu m'as offert ce qu'il y a de plus précieux sur Terre à mes yeux: mon fils, notre fils. A l'heure qu'il est, te connaissant, tu es au volant de ta voiture devant l'école de Shikadai sans te rendre compte que l'on a déjà sonner donc...Va chercher notre fils et on se rejoint à la maison. "
Trop de sentiments s'entremêlait dans le cœur et l'esprit de la blonde. Mais une chose ne lui échappa pas. Elle n'en revenait pas, il est vrai qu'en temps normal, Temari avait toujours du retard lorsqu'il s'agissait de récupérer son fils. Ce dernier avait prit l'habitude de l'attendre en se divertissant avec sa maîtresse. Elle sourit: il l'a connaissait si bien. Elle regarda les feuilles qui composaient la lettre de Shikamaru, puis les balança sur les sièges arrières: il n'y avait pas de temps à perdre, il avait dit qu'il serait à la maison! Elle démarra en trompe, espérant que ce ne soit pas une blague.
Il était là, il était rentré et elle était pressée de le revoir. Son parfum, sa tignasse, ses bras dur et musclé, son regard, tous lui avait manquer...Mais la chance n'était pas avec la blonde : même en prenant l'autoroute, elle tomba dans les embouteillages. Soupirant d'exaspération, Temari frappa violemment son volant: tous ces gens qui sortaient du boulot allait la faire perdre patience.
Une quarantaine de minutes plus tard, Temari arriva enfin dans son quartier, le soulagement et l'anxiété prit place dans son cœur. En tournant dans sa rue, elle reconnue la voiture de son frère Kankuro garé devant la maison, sans plus. Après avoir garé sa voiture, Temari s'était précipitée vers la porte d'entrer. Ses mains tremblaient. En entrant, pas un bruit, un souffle, ou même une ombre: la maison semblait vide. Paniquer sans raison apparente, Temari lâcha son sac et ouvrir toutes les portes de la maison.Le salon, personne. La cuisine/ salle à manger, personne. La salle de bain, personne. La chambre du petit, personne, n'y même ses affaires d'école. Elle regarda même dans sa propre chambre, alors qu'elle avait pour habitude de la fermer à clé. Personne. Il n'y avait personne. Elle retourna vers le salon et se rendit compte qu'en partant, elle n'avait pas tiré les rideaux. Pourtant, ils étaient un peu tiré, laissant une fine lueur lumineuse éclairer la pièce. Pensant que ce n'était que son imagination qui la faisait déliré, elle s'affala sur le canapé en ricanant.
"-Tu es complètement taré ma pauvre, s'écria-t-elle dans le vide
- Ça c'est peut de le dire"
La No Sabaku sursauta. D'où venait cette voix, si familière? Temari se redressa et se rappela alors qu'elle n'avait pas vérifier le jardin. D'un pas hésitant, la blonde attrapa la batte de base-ball de Shikamaru et elle ouvra la baie vitré du salon et...
" SURPRISE!!"
Elle sursauta une nouvelle fois et poussa un cri en lâchant son arme. Tous riaient en voyant l'arme que la No Sabaku avait lâché. Shikadai accourut vers elle. Son fils dans ses bras, elle contemplait le monde qu'il y avait dans son jardin. Ses frères Kankuro et Gaara, sa belle-sœur Matsuri, quelques voisins, mais aussi Shino Aburame, Chôji Akimichi, Kiba Inuzuka, et Ino Yamanaka, des amis de Shikamaru étaient présent. Ce dernier était debout, mains dans les poches, tête baisser. Temari avait envie de le serrer dans ses bras, et pourtant elle n'arrivait pas à se déplacer pour le rejoindre. Elle était comme clouer au sol. Il a fait le premier pas pour réduire la distance qu'il y'avait entre eux. Deux semaines qu'il n'avait pas revu son visage. Une semaine qu'il n'avait pas entendu le son de sa voix. Deux semaines qu'il s'était rendu compte à qu'elle point il l'aimait et à qu'elle point elle lui manquait. Une semaine qu'une idée lui trottait à la tête. Shikamaru prit Shikadai dans ses bras et fit signe à sa marraine, Ino, de venir le prendre. Il prit les mains de sa femme, et yeux dans les yeux, il lui dit:
"Je te connais comme si je t'avais faite Temari...Tu es, enfin vous -reprit-il en regardant son fils- vous êtes, tous ce que j'ai de plus précieux sur Terre. Depuis qu'on à emménager ensemble, tout sait enchaîner si vite que je n'ai pas eu le temps de te faire une vrai demande. Je me sens minable de t'avoir enfanter puis d'avoir simplement glisser une bague à ton doigt. Tu mérite mieux que cela..."
A cet instant, Shikamaru mit un de ses genoux au sol et prit une petite boite dans sa poche.
" C'est pour cela qu'aujourd'hui, je veux changer cela. Temari No Sabaku, mère de notre fils Shikadai Nara, voudrais-tu me faire l'honneur de devenir, légitimement, ma femme?"
La réponse de la blonde fut tellement évidente que Shikamaru n'eu pas le temps d'ouvrir ses bras pour accueillir sa future femme.
Fin.
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