Chapitre 6 : lettre

Auteur : Naïa

Disclaimer : les personnages ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de J.K Rowling.

Pairing : HP/DM

Bêta : Angel-Sly

Note de l'auteur : Bonjour, alors pour commencer, merci à ma nouvelle bêta. Ensuite, je voulais savoir si vous avez des questions, par rapport aux personnages, à l'histoire...

Je m'excuse de ne pas avoir de date fixe pour poster les chapitres, mais j'essaie de le faire régulièrement.

Ce chapitre est un peu différent car il n'est pas seulement centré sur Harry et Draco. Alors bonne lecture

Note de la Bêta : Salut, bon je viens de finir de corriger ce chapitre (il est 23h25 c'est raisonnable). J'espère ne pas avoir oublié de fautes mais c'est fort probable que certaines m'ai échappée. Si jamais quelqu'un voit une énorme faute qu'il le dise que notre très chère auteur rectifie ça. Bon je vous laisse lire ce chapitre. Bonne lecture !

⚠️Attention : présence d'un lime.🔞

Tard dans la soirée un hibou brun passa la fenêtre du square Grimmaurd. L'animal s'approcha d'une jeune femme. La sorcière brune réceptionna la lettre qu'il tenait entre ses serres. Elle décacheta l'enveloppe avant de lire.

Chère Mione,

Je voudrais te dire que ta lettre n'avait pas lieux d'être. Je suis majeur, je fais ce que bon me semble. De plus je reconnais que j'aurais dû vous envoyer une lettre pour prévenir que j'allais bien. Cependant ces derniers jours ont été riche en émotions et je n'ai pas eu le temps d'écrire.

Je vous écrirais quand j'aurais le temps et régulièrement afin de ne pas trop vous inquiéter.

Mais il est hors de question pour moi de revenir au QG.

J'ai trouvé un chaton abandonné, blessé et qui a peur.

Je veux et je dois m'en occuper.

Je reviendrais à la rentrée avec mon chaton s'il va mieux. Et ne t'inquiète pas Mione je me porte bien, tu peux également le dire aux autres. J'ai un foyer chaleureux et sécurisé. Et je ne suis pas seul.

En revanche je n'ai pas encore commencé les révisions, mon petit chat a besoin de moi.

A la rentrée.

Harry

Ps : si tu ne crois pas que cette lettre vient de moi, demande SNIFLE.

En lisant la réponse de son meilleur ami, elle soupira. Qu'avait encore pu inventer Harry.

Un Chaton ? Elle avait du mal à concevoir que l'abrutit qui lui servait d'ami puisse mettre sa propre sécurité en danger pour un chaton. Quoique, le connaissant il se pourrait qu'il le fasse.

Cependant elle était tout de même rassurée que le brun aille bien. Le faite qu'il parle de sniffe assurait l'authenticité de la lettre.

Hermione regarda autour d'elle, depuis la disparition du Gryffondor, tout l'ordre du Phoenix était en effervescence.

Tout le monde excepté le sombre professeur de potion cherchait son meilleur ami.

Etant considérée comme trop jeune par les membres de l'ordre, la Gryffondor ne pouvait pas assister aux réunions. Mais sa curiosité primant sur le reste, elle avait « emprunté » une paire d'oreille à rallonge à Fred et George.

Ce dispositif lui avait permis de découvrir que Severus Snape était préoccupé par l'état de son filleul.

Severus Snape n'était pas une personne qu'on pouvait considérer comme aimable, plusieurs tristes épisodes de sa vie l'avaient forcé à devenir plus sombre, plus enclin à la haine et à la lassitude. C'est pour cette raison, qu'il détestait son travail. Il adorait les potions certes, mais haïssait les enfants. Le potioniste s'était retrouvé enchainé à son poste de professeur à cause de sa chienne de vie. Tous les mauvais traitements qu'il avait subis plus jeune avaient entrainé une succession de mauvais choix. Et aujourd'hui il s'en mordait les doigts.

La terreur des cachots (comme si bien appelé par ses élèves) avait beau ne pas supporter les « cornichons » il avait toujours apprécié Draco.

Le blond avait été un rayon de soleil dans sa vie. Le professeur se souvenait encore quand son filleul coursait les écureuils dans le jardin ou quand il boudait car sa mère l'avait habillé de façon ridiculement mignonne.

Severus souriait en repensant à ses souvenirs. Il considérait le jeune Serpentard comme son fils et il était sûr que le sang-pur le considérait en retour comme son père. Lucius n'étant pas un model paternel aimant et attentionné.

Alors quand il avait vu son filleul, seul, épouvanté et torturer, dans les cachots du lord noir, il avait tout fait pour l'aider.

Au début des vacances, quand il avait appris la condition de Draco, il en avait parlé à l'ordre. Leurs demandant leur aide pour sauver son petit prince.

Flash-back :

Une réunion avait été organisée dans la salle à manger du square Grimmaurd, plusieurs sorciers s'étaient disposés en cercle autour d'une table. Chacun leurs tours expliquant ce qu'ils avaient de nouveaux à apporter à leurs groupes.

Quand vient son tour l'espion pris parole.

- De mon côté, peu de nouvelle réjouissante. Le maitre à décider d'organiser de nouvelles attaques pour compenser le fait qu'Albus ait survécu, je n'ai pas encore les dates des attaques. Cependant je voulais parler de quelque chose d'important.

En n'exécutant pas sa mission, mon filleul, Draco, a été emprisonné.

- Développez Severus, demanda Minerva.

- Le lord a décidé de le punir pour son échec. Draco est dans un état lamentable. Il est torturé par les Mangemort quotidiennement.

- Que voulez-vous qu'on fasse ? demanda un membre.

- Aidez-le, sauvez-le. Je ne sais pas, mais faites quelque chose.

- C'est un Mangemort !

- Non, c'est un enfant ! répliqua le professeur.

La discussion continua bien longtemps. Le professeur n'obtenant que des refus décida de sauver son filleul coûte que coûte. Seul s'il le fallait, mais de le sauver quand même. Severus ne supportait pas de voir les tremblements agiter le corps du blond, ni son regard vide et éteint. Il avait peur d'arriver trop tard.

Fin flash-back

Maintenant, l'espion avait réussi à faire échapper le Serpentard des cachots. Malheureusement il n'avait aucune idée de la localisation ni de l'état du blond.

Bien loin de cela, Harry était occupé à jouer une partit d'échec dans le salon avec son chaton. Confortablement installé sur le canapé, il remarqua que le temps à l'extérieur n'était pas radieux. Il pleuvait fortement et le ciel grisâtre semblait prêt à nous cracher sa haine en pleine figure. Quand l'orage débuta le brun vit Draco se tendre, il fit semblant de ne rien voir. Leur partit continua jusqu'à ce qu'un flash de lumière suivi presque immédiatement d'un coup de tonnerre sonore coupèrent les lumières de la pièce.

Même dans l'obscurité la plus total, le Gryffondor pouvait sentir son chaton se raidir et l'entendre respirer un peu plus vite. Alors que le brun allait se lever pour aller chercher des bougies la lumière revint. Et son premier réflexe fut de se retourner vers le blond, qui sans surprise était figé, les yeux écarquillés, la peur transpirant sur son visage. Le serpent fixait un point imaginaire.

Harry, inquiet pour son ange, s'approcha doucement de lui, tout en restant assis sur le canapé qu'il occupait lors de leur partie d'échec. Rendu près de lui, le brun passa doucement la main devant les yeux du plus petit celui-ci ne réagit pas.

Alors délicatement le rouge se mis à l'appeler :

- Draco ?

- ...

- Draco, réponds moi...

- ...

- Draco, c'est Harry, tu n'as rien à craindre, tu ais avec moi, reviens Draco...

Le blond réagissait doucement, finalement il cligna des yeux avant de se blottir contre moi et de sangloter.

- Chaton, ça va ?

- Hum...hum...

- Chaton, qu'est ce qui ne va pas ?

- J-je c'est....

- Tu n'as rien à craindre mon ange, je te protégerais coûte que coûte.

Le blond pris une inspiration avant de murmurer, comme sur le ton du secret :

- Q-quand j'étais là-bas, les nuits d'orage, il faisait noir, les prisonniers hurlaient, il faisait froid, humide et il y avait plus de souffrance.

Quand j'ai entendu l'orage et qu'il a fait tous noir, j'ai cru que j'étais de retour là-bas.

- Draco, écoute moi bien, tu n'as pas à avoir honte, c'est normal d'avoir peur. Et je peux te promettre sur ma vie que jamais tu ne retourneras là-bas.

En disant ces paroles, Harry n'avait cessé de caresser le dos du blond.

Le chaton du brun était comblé, il adorait vraiment les câlineries du griffon. Se remettant rapidement de sa frayeur, le serpent décida de se changer ses pensées noires par une taquinerie en la personne du rouge.

Il commença d'abord par des baisers papillons dans le cou du brun, puis se mis à le chatouiller.

Harry surpris de voir son chaton ainsi, ne réagit pas tout de suite. Mais en sentant les chatouilles lui prendre le ventre et son rire menacer de sortir, il décida de changer la donne.

- Chaton, je vais me venger, prépare-toi.

Poussant un couinement de surprise Draco se mis à détaler. Il courut à l'autre bout de la pièce dans le mince espoir d'échapper au brun. Sentant un choque quand il rencontra le mur.

Dire qu'Harry lui avait sauté dessus n'aurait pas été exagéré. Trop pris dans sa vengeance enfantine dans le but de changer les idées de son blond, le rouge et or, avait saisi le blond par la taille, l'avait plaqué contre le mur de la pièce et le dévorait du regard. Faisant se sentir Draco comme une proie entre les mains d'un prédateur. Repensant au baiser, le serpent rougit. Ce qui fit céder les dernières barrières du griffon qui se mit à dévorer les lèvres de sa Némésis.

Alors que Draco allait faiblement protester, le brun lui attrapa les poignets et d'une seule main les retins au-dessus de la tête du blond. Ce dernier ne savait plus où il en était. Ses yeux s'étaient grand ouverts, il était enivré par les sensations. Toute idée de peur, de fuite était bien loin de son esprit. Harry ouvrit sa bouche avec plus ou moins de force et y engouffra sa langue. Draco se senti partir, ses jambes se mirent à trembler, ses bras à faiblir. Il eut l'irrésistible envie de fermer les yeux et de se laisser entrainer dans les sensations que lui faisait ressentir le brun.

La langue d'Harry dansait avec la sienne, un ballet étonnant, les lèvres du brun se mouvaient contre les siennes tandis que parfois à cause de sa maladresse leurs dents s'entrechoquait. Une chaleur délicieusement étouffante prit part dans son ventre faisant se décoller des centaines de papillons.

Harry souriait contre sa bouche.

Les poignets du blond furent libérés et la main du brun se balada sur son ventre brûlant au passage sa peau.

Draco miaula de plaisir quand la main du rouge rencontra son bas ventre. Son souffle se faisait erratique. Tout en continuant de lui prodiguer ces délicieuses caresse, le brun lui parla à l'oreille :

- Draco, chaton, je ne sais pas si je serais capable d'arrêter après ça. Si tu ne veux pas continuer, que tu ne te sens pas près, tu peux t'éloigner. Mais sache que si tu ne le fais pas, je continuerais.

Incapable de réfléchir convenablement avec la main du brun proche de son sexe, le blond ne s'éloigna pas, il resta pour profiter de toutes les délicates attentions que pourrait lui fournir le griffon.

Prenant l'absence de réponse pour une réaction positive de la part de son chaton, Harry donna des coups de reins contre le sexe tendu du blond. Tout en goûtant sa nuque.

Draco, instinctivement colla son bassin contre celui d'Harry, cherchant plus de contacts. Un pique de plaisir le saisit. Il gémit, fort. Et surpris du son qu'il venait de pousser il ouvrit les yeux et tenta de s'enfuir, la honte lui collant à la peau. Cependant ses jambes de coton ne le lui permirent pas, tout comme son cerveau qui avait grillé sous le plaisir.

Les mains volages du brun passèrent sous ses vêtements. Lui retirant son t-shirt, son pantalon, et elles passèrent sous ses cuisses, dans une caresse aérienne pour le soulever.

Le blond enroula machinalement ses jambes autour de la taille du rouge.

La bouche d'Harry ne quittait pas sa peau, visitant son cou, sa nuque, sa mâchoire, ses lèvres.

Draco passa paresseusement ses bras autour des épaules d'Harry et se laissa emmener sur le lit telle une poupée de chiffon.

Il s'enivra de l'odeur du brun, enfouissant son nez dans les cheveux doux de celui-ci.

Jamais il n'avait connu de telles émotions. Seulement dans ses rêves érotiques, mais c'était avant cet été et jamais à un tel degré de plaisir. De plus il ne se souvenait plus de ses rêves au réveille. La sensation était encore là mais moins présente, seul ses draps souillé témoignait de son plaisir.

Harry le déposa doucement sur le matelas, s'installant à califourchon au-dessus de lui. Il le contempla avec une lueur que le blond n'avait jamais vue. Et se sentit lui-même irrésistiblement attiré.

Le Griffondor, se pencha sensuellement à son oreille.

- Ça va ? lui demanda-t-il en lui léchant doucement le lobe.

- O-oui... Ah !

Le blond ne plus répondre davantage. Le brun avait retiré son chandail et embrassait désormais lentement son torse. Il était partout. Ses mains halés et chaude s'attardaient sur ses hanches, revenaient dans ses cheveux, avec stupeur Draco le sentit mordiller ses tétons, jouer avec, les caresser, puis recommencer à les mordre.

Ne pouvant se retenir plus il miaula de plaisir.

- Aaah..., H-Harry, qu-qu'est ce que... Ah !

Sans qu'il ne s'y attende, les doigts chauds frôlaient une partie de son anatomie qui commençait sérieusement à lui faire mal. Harry l'embrassa langoureusement, se réappropriant ses lèvres tout en continuant son petit jeu. Puis il se décida à lui enlever son caleçon.

Draco, dans un élan de courage, se redressa et attaqua sauvagement la bouche de sa Némésis. Le Pantalons et le boxer du brun rejoignirent bien vite les autres vêtements au sol.

Les décharges électriques se succédèrent, en crescendo, au rythme des va et vient suaves de leurs deux sexes qui semblait s'éprouver, s'embrasser.

Le blond gémissait comme un perdu, pris dans les tournant du plaisir. À le voir ainsi perdu dans les sensations, Harry n'en pu plus. Il l'allongea de nouveau, tandis que ses cuisses s'écartèrent de plus en plus. Les coups de reins devinrent plus rapides, et plus violents, plus chaud.

- E-encore ! Harry... plus...

Harry sentit quelque chose arriver. Leurs respirations se firent saccader, emplissant la pièce, il crut même entendre par écho les gémissements excités du blond. Ce n'était plus de simples décharges de plaisir, mais de véritables éclaires qui foudroyèrent leurs corps, les faisant hurler.

Sexe contre sexe, bouche contre bouche. Harry fit l'effort incroyable d'ouvrir les yeux pour voir le visage de son chaton. De le graver dans sa mémoire. Il voulait le voir jouir, voir l'extase embellir son visage.

Draco n'en menait pas large, ses cheveux blonds étaient collés contre son front, sa bouche entrouverte, l'invitant à plus de baiser, mais ce qui le mis dans tous ses états était ses yeux. Ses yeux trop gris, métallique, captivant. L'extase débordant de ses pupilles embrumées.

La délivrance vint enfin, puissante, sensuelle. Un liquide blanc, poisseux se déversa sur leurs abdomens, mais ils n'en firent pas attention.

Harry avait les yeux grands ouvert, son esprit était ailleurs. Il s'allongea doucement aux côté de Draco qui reprenait son souffle. Le blond était encore prit de soubresauts incontrôlables. Le brun passa une main délicate dans les cheveux de son chaton, il voulait le contempler encore et encore. Mais alors qu'il suivait une goutte de sueur coulant le long de la tempe du serpent, ses paupières se firent de plus en plus lourdes et sans qu'il ne s'en rende compte, il s'était déjà endormi.

Draco s'endormit quelques instants plus tard, après avoir repris sa respiration. Il se blottit contre le Griffondor, un sourire aux lèvres.

A suivre...

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