Chapitre 4 : mignon
Draco, avait chaud. Il était rassuré, détendu. Il se maudit en cet instant là car, faible comme il était, il n'avait pu que se calmer au toucher et à la voix rassurante de Harry. Harry, qui d'ailleurs continuait de lui caresser les cheveux en parlant doucement. Et lui, pauvre Malfoy, réagissait comme un chaton en manque de tendresse et ce blottissait contre le blond n'était pas sûr de le regretter pourtant. Il avait du mal à comprendre comment Harry, le grand sauveur-de-la-veuve-et-de-l 'orphelin pouvait depuis la veille le rendre ainsi.
Draco sortit la tête du coup du bigleux, reniflant pitoyablement. Une moue boudeuse au lèvres, car il trouvait son comportement indigne. Mais Harry ne put que le trouver mignon, les lèvres pincées, les joues légèrement gonflées et des rougeurs sur les pommettes. Le brun eu un petit rire avant de lui frotter les cheveux et de lui embrasser le front.
- Tu es trop mignon quand tu fais cette bouille-là, Draco.
Le blond grogna pour la forme avant de se repositionner contre son coussin personnel. Tellement indigné qu'il décida de ne rien faire et finalement de profiter de la chaleur corporelle de l'autre. Le brun, lui se contenta de sourire bêtement retenant un fou rire. Draco, ce blâmait mentalement. Vraiment, il avait beau ce le répété, son comportement n'était pas toléré pour un Malfoy. Cependant, il savait que la présence de Harry lui était bénéfique. Le sauveur l'aidait beaucoup. Il le réconfortait, l'aidait, et surtout d'une certaine manière le sang-pur admettait que ce qu'il avait vécu n'était pas normal, que ses réactions par contre était tout à fait naturelle. C'est là qu'il réalisa, il venait de faire un premier pas pour se remettre de son été traumatisant. Et malgré tout, Le brun était là pour lui. Juste pour lui, et pour personne d'autre. C'était lui que Harry serrait dans ses bras. A cette pensé, un long frisson lui parcouru le corps. Et même s'il restait sa Némésis, Draco était sûr qu'il ne lui ferrait jamais le moindre mal. Potter le câlinait depuis un moment déjà quand il prit la parole :
- Draco, je sais que ce n'ai pas facile pour toi. Tu dois être fatigué, avoir peur, te sentir impuissant, avoir honte... Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta tête actuellement. Mais je sais une chose, je serais toujours là pour toi. Que tu veuilles parler, pleurer, être rassurer, je t'accueillerais tous le temps à bras ouvert. Et même si tu redeviens la petite teigne que tu étais il n'y a pas si longtemps. Dit-il d'un ton amusé.
- I...Idiot d...de Griffondor !
- Pas si Griffondor que ça.
Draco releva la tête d'un coup, les yeux autant ouverts que ce d'une chouette. La première partie du discours de Harry lui avait fait énormément plaisir. A t'el point qu'il s'était sentit aimer, protéger. Même s'il ne voulait pas parler Harry serait toujours là pour lui. Harry... ses paroles tournait en boucle dans la tête du blond.
Mais quand le stupide rouge et or avait sous-entendu qu'il n'était pas Griffondor, c'était dure à avaler. Le blond était peut-être serpentard, mais il ne fallait pas lui faire avaler des couleuvres non plus. (NDA : désolée, blague nul) Harry Potter, le sauveur, saint potty, celui qui a survécu, le griffon par excellence ! pas si griffon que ça ? ce n'était pas possible. Il était peut-être actuellement faible et traumatiser, mais pas fou non plus.
- N...ne ment p-pas Potty !
- Je ne mens pas, je ne devais pas aller à Griffondor, petit serpent. Tu serais surpris d'où je devrais être.
- A...alors p-premièrement j...je n...ne suis pas petit, D...deuxièmement ... p-Potty t...tu es un G...Griffy p...pur-sang !
- Draco, désoler de te décevoir mais tu es petit. 1m67 ce n'est pas grand pour un garçon. Et puis je pense être le mieux placer chaton, pour savoir que je n'aurais pas dû aller à Griffondor. Tu veux savoir un secret ? si je ne m'étais pas sentis insulté par un petit blond hargneux, je serais allé à Serpentard.
Harry avait prononcé les derniers mots directement dans l'oreille du Serpentard, d'une voix rauque et chaude. Retournant la tête du petit blond. Draco, rouge de gènes, de honte, de colère, couina. Comment Potter osait 'il le surprendre comme ça ! pourquoi s'amusait '-il toujours à le déstabiliser.
Déjà avant sa séquestration, quand ils étaient à Poudlard, Le brun le déstabilisait. Il avait toujours des phrases, des réactions, des gestes incongrus envers sa personne. Le Serpent se souvenait parfaitement quand Le rouge l'avait coincé au détour d'un couloir, qu'il l'avait bloqué contre le mur pour lui murmurer à l'oreille toute les représailles qu'il lui ferrait si le serpent n'arrêtait pas de s'en prendre au première année. Draco avait été tout retourner de cette confrontation. Et le griffon avait hanté ses pensé pendant un moment. Ce n'était pas la seul fois ou Harry l'avait taquiné, celui-ci adorait lui envoyer des piques, sur sa taille en l'appelant « princesse » au détour d'un couloir, en le coinçant quelque part, en lui envoyant des petits mots en cours pour le faire réagir...
Franchement le brun n'était pas possible, quand cesserait il de le taquiner. Heureusement, une fois la haine mis de coter, un Harry taquin était plutôt plaisant et apportait de la fraicheur à son humeur ainsi qu'à son esprit. De plus maintenant qu'il y pensait, en enlevant son coter tête bruler, et ange gardien, Harry avait quelque trait de la personnalité des serpents. Encore plus quand il trouvait des plans pour le rendre fou. Après plusieurs soupire, Draco qui en avait marre de ne rien faire, et surtout de se laissé faire, le plus petit tenta de bouger des genoux du balafré.
- Qui y a-t-il Petit chat, tu veux partir ? Susurrât-il.
- A...arête de m'embêter ! bégaya Draco.
- Désoler, chaton, mais c'est trop tentant, en plus sa te fait sourire. Ne le nie pas, on voit que tu aimes bien que je te taquine.
- M...même pas vrai, puis j'ai faim, alors laisse-moi descendre...
C'était vrai qu'il avait souris. En même temps Harry était joueur, et c'était amusant de le voir lui remonter la morale. Le blond ne doutait pas que le brun faisait ça pour lui remonter le moral, et ça marchait ! Mais hors de question de l'admettre devant le lunetteux. Il ne ferait que continuer juste pour voir d'autre de ses réactions. Puis Draco voulait garder un semblant de dignité. Quand Potter consentit à le lâcher, le blond, remarqua qu'il n'avait toujours pas de caleçon, car en ce relevant il sentit un courant d'air. Harry entendit son dorénavant chaton, pousser un couinement assez fort pour réveiller un troupeau de ronflack cornu, et tirer le t-shirt vers le bas. Rougissant au fur et à mesure.
Le brun qui ne compris pas la raison de son geste le questionna :
- Petit serpent, pourquoi tien tu le t-shirt de cette façon ?
- J...je n'avais pas trouvé d...de caleçon tout à l'heure !
Harry rigola, son petit serpent était adorable, les mains tenant nerveusement le t-shirt, des rougeurs sur les joues, le visage baissé. Une vision parfaite. En y pensant, Le rouge se souvient qu'à cause de son emménagement récent, certaine de ses affaires, notamment les caleçons étaient dans un carton, dans son armoire. Il n'avait pas eu le temps de les ranger. Avant d'aller chercher le saint graal du vert, il le décoiffa et lui embrassa le front, puis se dirigea vers sa chambre. Le brun revient quelque instant plus tard, toujours un sourire au lèvre, un caleçon tous propre à la main. Il vient se positionner devant le blond et son humeur joueuse reviens.
- Tu veux de l'aide pour l'enfiler chaton ?
Il avait dit cette phrase pour le voire rougir encore plus. Dans ses moment-là, son chaton était un délice pour ses yeux et au moins ça lui permettait de ne pas penser à ces deux derniers mois. De son coter le blond ne répondit pas sur le coup. Il passa par plusieurs stades. D'abord il se statufia, puis il écarquilla les yeux, ce mis à rougir, commença à bégayer des choses improbables, avant de hurler :
- NON M...MAIS CA VAS PAS ! PERVERS !
Harry rigola, lui donna le caleçon, et partit dans l'autre pièce préparer quelque chose à manger pour le blond. Il avait eu raison, son petit chat n'avait pas bégayer, trop surpris pour être intimidé où penser. Sur ce fait il réfléchit un instant à quoi lui préparer, hésitant largement entre des toasts avec du thé, ou une soupe de potiron avec des croutons de pains griller à l'intérieur. Toujours indécis après quelques minutes, il décida de demander au principale concerné ce qu'il préférait. Faisant marche arrière, retournant au salon, le balafré tomba sur une scène des plus mignonnes. Draco était de dos, on pouvait distinguer qu'il râlait, surement les joues légèrement gonflées, et rouge. Il grommelait dans sa barbe inexistante. Mais le plus exquis était sans doute ses mains qui terminait de monter le boxer, trop grand, pour le corps mince du blond. Harry retrouva l'usage de la parole et avala bruyamment sa salive. Le serpent allait le tuer. Même traumatiser, et calme, il arrivait à se rendre si vulnérable, désirable, attendrissant.
Le brun soupira, puis pris parole, se délectant du bond que fit son protéger surpris :
- Draco, désoler de te déranger, mais tu vois il y a quelque minute, je suis allé dans la cuisine, car plutôt tu m'avais dit que tu avais faim, et ...
- Abrège Potter !
- Soit aimable veux-tu. Ou je ne câlinerais plus pendant 1h.
- Mgfre
- Bien, souris le brun. Je voulais savoir ce que tu préférais manger des toasts avec du thé en boisson, ou une soupe de potiron avec du pain griller ?
Le serpent le regarda comme s'il était fou. Ce stupide griffon n'était pas capable de décider tout seul. Il venait le déranger alors qu'il était suffisamment gêné. Et pour couronner le tout, il le menaçait de le priver de câlin.
« Non Draco, tu n'aies un chaton en manque de câlin, ça menace ne marche pas » c'était-il dit depuis la menace. D'ailleurs il continuait à ce le répéter.
Alors que choisir...
- Soupe...
- D'accord. Souris le brun. Et tu veux venir dans la cuisine avec moi ? ou tu préfères rester ici ? j'ai des livres si tu veux, et la télévision, même si c'est moldu, je pense que ça pourrait te plaire.
- ... tu n-n 'arrête j...jamais de parler ?
- Non, je fais la conversation pour deux chaton.
Draco soupira, stupide Griffondor ce dit-il. Néanmoins, il décida d'aller dans la cuisine et d'observer le brun.
C'est en commencent à marcher que le blond remarqua qu'il avait toujours des difficultés. Même si momentanément son moral allait mieux, sa condition physique était toujours identique. Il commença à s'avancer doucement, prudemment, trébuchant et buttant par moment. Harry qui le remarqua, s'approchât, le rattrapant au passage et le serra contre lui. Il passa délicatement ses bras autour de la taille du serpentard, le soulevant comme une jeune mariée. Indigner Draco lui dit de le reposer immédiatement.
- Non chaton, tu n'es pas encore assez en forme pour marcher tous seul.
- Je peux me débrouiller... j-je ne suis pas une p-princesse en détresse !
- Pourtant avec ta petite taille, tes cheveux blonds et ton port aristocratique, tu ressembles à une princesse. Ma petite princesse.
Le blond énerver par la comparaison se tue. Une chance pour lui qu'il n'y avait que quelque mètre à faire entre le salon et la cuisine, enfin ce n'était qu'une seule pièce mais Harry avait plus ou moins créer un espace cuisine et un salon, un fin mur magique séparant les deux. Il l'avait mis en place quand il avait recueilli Draco. Pour que celui-ci ai de l'intimité dans le salon s'il voulait pendant que le brun cuisinait. 10 m plus tard, la princesse était assise sur une chaise. Ses yeux d'aigle scrutant les moindres fait et geste du rouge.
De son côté Harry était occupé à couper les potirons et à mettre leurs chaires dans une casserole avec un fond d'eau et de beure. Il rajouterait plus tard la crème et les épices. Le vert ne comprenait pas comment Potter pouvait être aussi précis dans ses gestes, et indubitablement doué, alors qu'en potion il était nul. Quelque instants plus tard en sentant l'odeur de la soupe, son ventre grogna tellement la senteur était alléchante. Le brun commençait à ajouter la crème, et à griller les croutons de pains dans une poêle. Draco salivait, même en été, quand on n'est pas bien (ou en Angleterre et qu'il pleut) une soupe maison, vous met l'eau à la bouche. Le griffondor le servit rapidement, prenant lui-même une portion.
- Alors comment trouves-tu cette soupe chaton ? je t'ai mis les croutons dans un Bole à coter pour que tu choississes de mélanger ou non.
- M...merci...
- Mais de rien petit chat, alors ta soupe ?
- C'est b-bon...
Draco pris quelque cuillère avant de poser une question.
- Comment ça se fait que tu cuisines bien, si tu es nul en potion ?
- Je cuisine depuis que je suis tout petit. Et quand je suis rentré à Poudlard, j'avais hâte d'être en cours de potion. Mais un chaton en colère s'amusait à balancer des ingrédients dans mon chaudron. Puis, comme je ne m'entend pas avec Snape, je n'ai pas envie de faire d'effort. Au fils du temps j'ai tout simplement eu de moins en moins envies de participer et du coup je n'ouvre plus mes livres de l'année.
Le blond eu tout à coup une envie meurtrière. S'il n'avait pas eu aussi faim, il aurait envoyé sa soupe dans la tête de ce fou de griffon. Il hésitait vraiment à commettre un meurtre sur le coup.
- Tu es en train de me dire que tu aurais pu être un super maitre de potion, mais que par fainéantise tu ne fais rien pendant ce cours, au risque de m'empoisonner en me soignant ?
- Je ne t'empoisonnerais pas chaton, même si je suis nul en potion, en suivant a recette je me débrouille. La preuve, tu es en vie.
Indigner le blond bouda. On ne jouait pas avec sa vie, non de merlin ! Enfin... Depuis le début des vacances, c'est ce qui se passait continuellement. C'est en soupirant que le chaton fini sa soupe.
Harry lui avait bien vite remarquer le changement de comportement du Serpentard. Depuis un moment déjà ils plaisantaient, et en un instant les yeux du plus petit c'était de nouveau éteint. Le brun savait bien qu'il faudrait du temps à Draco pour se remettre de son emprisonnement. S'il sent remettait totalement un jour. Peiner du regard du blond, Le lunetteux se rapprochât et encerclât ses épaules et lui claqua un baisé sur le haut du crâne. Ça irait. Même si il faudrait du temps, Le brun ce jura de rester près de Draco.
à suivre...
je tiens vraiment à m'excuser de l'orthographe si quelqu'un veut corriger je suis preuneuse !!!
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