Chapitre 2: chaton éffrayé

POV Draco

J'étais dans les bras d'Harry, nous venions de transplaner. Ma tête était blottie dans son cou, je ne voulais pas sortir de là, j'étais terrifier. Mais en même temps rassurer de ne plus être dehors. Harry me déposa sur le canapé et partit rapidement dans une autre pièce avant de revenir. Pendant ce laps de temps, je me mis en boule sur les coussins du canapé. Aillant une pensée ironique en me disant que peut-être ça embattrait Potter si ses nouveaux coussins étaient sales.

Quand le brun revient dans mon champ de vision, il me caressa doucement les cheveux avant de commencer à enlever mon caleçon. Je me mis à me débattre, hors de question qu'il me voit nu, je ne voulais pas qu'il voit certaine cicatrice. J'eu une penser et s'il voulait profiter de moi ? Pourquoi me sauver sinon, nous ne nous entendions pas, il n'avait pas de raison de m'aider. Voulait-il me violer ? Me faire du mal ? Quand sa main frôlât ma hanche, un couinement m'échappa, je sentais mes larmes recommencer à couler. J'avais honte de mes réactions. Mais quand il m'a touché, j'ai revus « ses mains » j'ai ressentis leurs coups. J'étais mort de peur, et pourtant je savais que ce n'étais pas rationnel.

- Draco, dit-il, je ne vais rien te faire. Mais il va falloir que je te donne un bain, pour nettoyer tes plaies. Seulement après je pourrais te soigner. Fais-moi confiance Draco, je ne te ferrais rien de mal.

Je voulu lui répondre que ce n'étais pas la peine, que je pouvais me débrouiller, et lui demander pourquoi il m'aidait. Mais à cause des tremblements qui secouaient mon corps je ne parviens pas à sortir un mot. Je pris de grande inspiration pour me calmer. Hors de question de pleurer plus longtemps devant lui. Je suis un Malfoy ! Par Salazar !

Saint Potter me pris dans ses bras, me rendant affreusement gêné par la même occasion. Etre nu, ainsi contre son torse me faisais me sentir vulnérable, faible. J'étais affreux, laid, moche, couverts de séquelles de ma séquestration lors des vacances.

Le brun bigleux me déposa dans la baignoire, le contacte de l'eau relativement chaude permis à mes muscles de se détendre. Je lâchai un soupire de bien être quand Harry se mis à me laver et à me masser le cuir chevelu. Merlin il était doué.

- Alors, ça fait du bien ? demanda –t'il avec un sourire que je devinais derrière mes paupières closes.

- Moui...

J'avais dit ça pitoyablement. Foutu corps trop détendu et timide.

- Tu penses arriver à finir de te laver ? dit-il en finissant de me rincer les cheveux.

- J...je pense...

Et remerde ! Pourquoi encore. Je dois vraiment être épuisé.

- D'accord, je vais préparer à manger en attendant, si tu as le moindre souci tu m'appelle ?

- Oui...

Non mais je vous jure, qu'elle maman poule ce Potter. Je ne suis pas en sucre, surtout si j'ai pu survivre ces derniers mois. Hors de question de l'appeler, je peux me débrouiller seul, et puis il doit avoir d'autres préoccupations que moi.

Avec difficulté je me saisis du gel douche du brun, il sentait bon. Comme Harry, c'était rassurant. Je ne suis pas quelqu'un de fétichiste des odeurs, cependant après avoir passé 2 mois dans des cachots sans me laver et avoir une odeur de pisse et de mort sur la peau, même le stupide savon menthe poivrer de Potter à le gout du paradis. Je fini de me savonner et voulu sortir de l'eau pour me saisir d'une serviette.

C'était un bon plan, si mes traitres de jambes n'avaient pas cédé directement et si je n'étais pas retombé aux pieds de la baignoire, nu et avec des douleurs ravivées par la chute. Je me recroquevillai à nouveau sur moi-même en entendant les pas précipités d'Harry se diriger vers la salle de bains. Je tremblais, il était chez lui, il pouvait me faire ce qu'il voulait, me punir pour l'avoir dérangé... Non Potty n'est pas comme ça. J'espère. Il s'accroupie et ce mis à côté de moi et me caressa les cheveux.

- Draco, ça va aller, calme toi. Il soupire. Tu aurais dû m'appeler.

- Je ne voulais pas, Harry, dis-je en reniflant, j...je... j'en ai marre... j..je suis pas faible, j'...j'ai pas le droit d'être faible...

- Tu as le droit. Tu pourras être fort quand tu te serras remis, mais pour le moment laisse-moi m'occuper de toi.

- J...je... fis je en fondant en larmes...

- Allé sèche tes larmes et viens que je soigne tes plaies.

- Moui...

Doucement pour ne pas me blesser plus que je ne l'étais et pour ne pas m'effrayer, il me cala contre lui avant de me porter jusqu'à ce que je supposais être sa chambre et de me poser sur son lit.

Je me sentais gêné d'être ainsi étendu nu devant lui, son regard couvrant mon corps. Je rougis,

J'étais monstrueux, des plaies maculaient mon torse, la plus horrible allant de ma clavicule droite à ma hanche gauche.

Elle était douloureuse comme toutes les blessures présentent sur moi.

Je vis Harry fouiller partout et sortir trois fioles qu'il me fit boire. La première ne me fis rien, la deuxième atténua ma douleur, et la dernière devait être du poussos mais avec la potion anesthésiante d'avant je ne sentis rien ou presque. Le brun se remis à me caresser les cheveux presque tendrement. Décidément il les aimait bien mes cheveux ! Pas que cela me dérangeait, au contraire, c'était rassurant et agréable. Il commença à me parler de sa voix légèrement rauque.

- Draco, je n'ai pas assez de potions, je vais devoir désinfecter tes plaies à la façon moldu, et te passer de la crème cicatrisante. Ça va aller ?

- C...comment veut tu... que ça aille Potter.... Je suis nu devant ma Némésis avec des b...blessures partout....

Il ne rajouta rien mais je le devinais amusé à la lueur agaçante de ses yeux et son immense sourire de chat de Cheshire. J'avais essayé de me reprendre et d'être menaçant, agressif, en colère, normal quoi. Mais pourquoi, alors j'avais cette horrible impression d'avoir échoué ?

Potter commença passer le désinfectant sur ses traces qui maculait mon corps. Je ne dis rien dans une veine tentative de ne pas paraitre plus faible que je ne l'étais mais les larmes menaçaient de couler. Il ne me faisait pas vraiment mal, merci la potion mais certaine zone était sensible et le fait que le myope devait appuyer un peu plus fort pour enlever les bactéries, le pue et la crasse n'était pas des plus agréables. Il finit par passer la crème sur mon corps. Il le fit le plus délicatement possible.

Cette fois le contact ne me provoqua pas de mal, c'était même tout le contraire. Ressentir ses mains sur ma peau la réchauffait, me détendait. Si j'avais été un chat je suis sûr que j'aurais ronronné de plaisir, oh oui Potter savait y faire de ses mains.

Une fois ce moment fini il m'embrassa le front avant de filer hors de la chambre me laissant toujours nu comme un ver sur son lit. Devrais-je lui signaler que des vêtements seraient les bienvenus ?

Quand il réapparut, il portait une assiette creuse de soupe et la déposa sur un plateau devant moi.

- Tiens mange Draco, c'est de la soupe de tomate. Tu vas arriver à manger tout seul ?

- J...je suis pas en sucre Pot...Potter...

- D'accord petit blond... rigola-t-il. Je vais faire des potions pour finir de te soigner si tu as besoin d'aide n'oublie pas de me prévenir.

Je poussais un grognement et entendis son rire quitter la pièce.

Une fois l'assiette terminer, délicieuse soit dit en passant, je me retrouvais allonger sur un lit deux places. Je méditais sur les gestes de mon ennemi. Etant un Malfoy je n'étais pas habitué aux méthodes de soins moldu. La douleur bien que diminuée grâce à la potion, se propageait. La potion ne devait plus faire effet. Je deviens rapidement à peine conscient de ce qui m'entourait. Saint Potty devait être revenu car il se mit à bouger autour de moi et je sentis un linge mouiller sur mon front. Probablement pour faire baisser ma fièvre.

- Je vais devoir aller au chemin de traverse chercher des ingrédients pour te faire des potions. Déclarât-il simplement. En caressant à nouveau mes cheveux. Je veux que tu restes ici, tu ne bouges pas d'accord, c'est pour ta sécurité.

- V...vas-y P...Potty mais tâche de ne pas m'empoisonner.

Je distinguais un sourire sur son visage. Sa main chaude quitta ma tête et alors un froid intense m'envahis. Il remonta enfin la couverture sur mon corps et posa sa main sur ma joue. Le brun me susurra de ne pas m'inquiéter et qu'il ne m'empoisonnerait pas après s'être cassé le cul à me sauver la vie. J'entendais Harry s'éloigner en même temps que sa présence quittait la pièce.

Tout à coup, j'avais froid, peur, la présence de saint Potty était utile en fin de compte, elle me rassurait, était vitale, nécessaire, réconfortante... je me mis à rire, à l'imaginer derrière un chaudron pour me soigner. Il n'était pas doué en potion, Severus me l'avait confié.

Severus, mon parrain, il avait toujours été là pour moi. Depuis tout petit, étant plus mon père que mon propre père lui-même. Il avait fait tant pour moi depuis ma naissance. Je me souvenais encore des cours de potions qu'il me donnait en privé. Quand il passait sa main dans mes cheveux pour me féliciter, quand je réussissais un sort. Le maitre des potions avait toujours été là pour me protéger. Je savais que je lui avais causé des soucis, il avait pris des risques énormes, en faisant un serment inviolable en prenant ma place pour tuer Dumbledore, en me sortant des cachots. Il avait toujours été là pour moi, à présent il me manquait.

Flash-back :

Un petit blond courrait partout dans le manoir, un grand sourire aux lèvres. Il aperçut un homme brun, le teint albâtre, le nez crochu, portant de grandes robes noire se diriger vers lui. Le jeune Malfoy lui sauta dessus.

- Dit parrain ! parrain ! tu sais quoi ?!

- Non Draco, je ne sais pas. Soupira amusé le maitre des potions.

- Je me suis entrainé comme un grand et j'arrive à lancer un wingardium leviosa !

- Super Draco, je suis fier de toi, mais tu sais tu as seulement 7 ans, tu ne devrais pas faire trop de magie. Ça peut être dangereux pour toi. Sermonnât-il

- Mais parrain... pleurnicha le blond.

Fin du flash-back

J'avais eu un sourire à ce souvenir. Malgré ma fièvre, ces souvenirs avaient quelque chose de doux, de nostalgique. Un léger rire m'échappa, ça m'avait calmé, rassuré. Après toutes ces tortures Severus restait une de mes plus grandes sources de force, de courage et de détermination.

Je ne sais pas quand mais je m'endormis.

POV Harry

Je l'avais laissé manger seul sa soupe de tomate. Pendant ce temps j'avais regardé mon stock d'ingrédients de potion. On ne pouvait pas dire qu''il m'en restait, compte tenu du fait que chaque fin d'année, je me faisais un plaisir de les offrir à Hermione pour qu'elle s'entraine. Je regardais l'heure, Draco devait avoir fini de manger, et il faudrait que j'aille au chemin de traverse.

En entrant dans ma chambre dans le but de le prévenir, je le vis étendu et transpirant. Apparemment la potion contre la douleur ne faisait que très peu effet et la fouine déjà fiévreuse, l'était encore plus à cause du poussos. Je pris un tissu qui trainait dans mon armoire et j'invoquai une bassine d'eau froide. Délicatement le posais le linge trempé sur son front dans une veine espoir de soulager sa fièvre. Il souffla de bien-être.

- Je vais devoir aller au chemin de traverse chercher des ingrédients pour te faire des potions. Déclarais-je simplement. En caressant à nouveau ses cheveux. Je veux que tu restes ici, tu ne bouges pas d'accord, c'est pour ta sécurité.

- V...vas-y P...Potty mais tâche de ne pas m'empoisonner.

Je souris, il reprenait de son mordant de chaton le petit blond. Je lui prodiguai une dernière caresse dans mes cheveux, oui j'adore ses cheveux, ils sont si doux et je pense que ça le rassure également. Je vis instantanément son corps frissonner et trembler de froid. J'eu envies de me frapper le crâne. Non mais quel idiot je suis, bien sûr qu'il à froid, il est nu sur mon lit. C'est là que je remarquai à quel point il était beau et vulnérable. Malgré ses plaies, ses coupures, il était adorable, surtout avec son semblant d'air renfrogné sur le visage. Pour éviter qu'il se transforme en glaçon je remontai enfin la couverture sur son magnifique corps et posa ma main sur sa joue. Je ne pus m'en empêcher. Mon pouce caressa sa pommette. Je m'abaissai avant de lui susurrer de ne pas s'inquiéter et que je ne l'empoisonnerais pas, pas après m'être casser le cul à lui sauver la vie.

Je vis ses joues devenir flamboyante. Je sortis alors de la chambre le laissant à ses pensées.

Je fermai l'appartement à clef et une fois dans la rue j'appelai discrètement le magicobus. Je devais être rapide et quel moyen de transport plus rapide que ce bus. Je donnais les mornilles à Stan et demanda à être déposé au chaudron baveur.

Après être descendu du bus et avoir pris le passage du chaudron baveur jusqu'au chemin de traverse, je me dépêchais d'aller à Gringotts retirer de l'argent. Les gobelins ne me dire rien, je crois qu'ils m'appréciaient un peu. J'avais été un des rares sorciers à leurs faires totalement confiance au point de leur laisser libre accès à ma fortune pour la gérer. Aillant de bonnes relations avec eux, j'avais pu passer devant toute une file de sorcières et sorciers relativement agacés. Une fois les gallions retirés, je remerciai chaleureusement Gripsec (le gobelin qui s'occupait de mes coffres) et partis en direction de fleury&Bott je n'étais pas une lumière en potion, et pour éviter d'empoisonner Draco il me fallait mieux connaitre les recettes des potions. J'avais pris en plus un livre sur les sorts de guérisons et un sur les sorts de diagnostic. Je pris plusieurs ouvrages que je réduisis ensuite pour les faire entrer dans mes poches. Enfin il ne me restait plus qu'à trouver une boutique de potion.

La boutique de potion avait été assez facile à trouver, grâce au conseil du vendeur, et à mes livres, j'avais acheté le nécessaire à l'élaboration de plusieurs potions pour soigner fouinnette. (Draco)

Les ingrédients en poches je regardais ma vieille montre héritée de Dudley, 2h, ça faisait 2h que je me promenais laissant Malfoy seul. J'espérais que rien ne lui soit arrivé. Je rentrais le plus rapidement possible avant de me précipiter vers la chambre, pour voir si tout allait bien.

Draco était là, endormis, paisiblement. Il avait un fin sourire sur ses lèvres et malgré la fièvre, je pouvais voir qu'il était plus détendu que quand je l'avais quitté.

J'eu un soupire, je m'approchais doucement de lui afin de lui prodiguer une caresse sur la tête. Puis comme pris d'une impulsion je lui embrassai le sommet du crâne. Réalisant mon geste, et vérifiant qu'il était toujours endormi, je partis doucement de la pièce pour ne pas faire de bruit et chuchota « je deviens fou à m'inquiéter pour lui... »

A suivre

Alors vous en avez pensé quoi ? Je suis désolée s'il y a des incohérences, j'ai écrit ce chapitre sur une impulsion et je n'ai pas vérifié. Bref laisser vos avis.

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