Chapitre 19: Retour à la normale

C'était la fin des vacances de noël, il était temps pour eux de revenir chez eux... Masashi Kishimoto leur avait encore servi de couverture. Mais le problème, c'est que le frère et la sœur devaient maintenant être à un bon niveau de dessin s'ils voulaient paraître crédibles.

À peine réveillée et habillée, la jeune fille était descendue pour aller manger avec les autres. Elle se prit son petit déjeuner habituel, c'est-à-dire, un bol rempli à ras bord de céréales et un bon croissant bien chaud qui venait de sortir du four. Merci Konan! La veille, elle avait parlé avec son petit frère. Ils s'étaient mit d'accord pour partir ce matin-ci. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas vu leur mère. Certes ils l'avaient eu au téléphone, mais ce n'est pas pareil... C'est pourquoi, après avoir fini de manger, ils annoncèrent à tout le monde qu'ils allaient rentrer chez eux. Mais d'abord, Nezumi devait accomplir la vengeance qu'elle s'était promis de faire ce jour-là.... Le jour où ils avaient fêté l'arrivée de Tobi dans l'akatsuki, Zetsu avait gâché un moment entre la jeune fille et son homme. Elle s'était jurée à ce moment-là de tondre entièrement le jardin de ce cactus ambulant. Et c'est ce qu'elle fit... Pendant que son petit frère faisait ses valises, Nezumi alla discrètement chercher une tondeuse dans la remise. Enfin dans le jardin, elle fit vrombir le moteur de la machine et afficha un sourire carnassier en détruisant tous les parterres que l'homme aux deux consciences avait soigné pendant tout ce temps. Son travail terminé et la tondeuse rangée en silence, la jeune fille monta dans sa chambre pour faire à son tour ses valises. En voyant la tête que faisait Itachi, la brunette eu du mal à rassembler ses affaires et rejoindre Constant dehors.

"On reviendra, promis!" avaient-ils crié en s'élançant dans les branchages des arbres.

Alors qu'ils étaient au portail, une personne les rejoignit. C'était le ninja déserteur de Konoha qui n'avait pas pu s'empêcher de les suivre.

"Itachi..." murmura Nezumi.

Soudain, un bruit sourd se fit entendre au loin, comme un cri déchaîné.

"Oh oh.... Euh... Désolée Itachi, il va falloir qu'on parte, et vite!"

Constant se tourna vers sa grande sœur.

"Qu'est-ce que tu as encore fait?" lui demanda-t-il.

"Rien... Rien du tout..."

L'homme au sharingan vit un nuage de poussière au loin. Quand il s'en détourna pour regarder la brunette, celle-ci et son petit frère avaient déjà fuit la chose en traversant le passage. L'Uchiwa fut obligé de protéger le portail avec un genjutsu poussé avant qu'un Zetsu mécontent n'arrive.

"OÙ.EST.CETTE.FILLE..." dit-il très énervé.

Limite, on pouvait voir de la fumée s'échapper de sa bouche et de ses oreilles. Le ninja déserteur de Konoha dégluti avant de répondre qu'il ne savait pas et de revenir sur ses pas.

Les enfants sortirent en courant de la forêt, ils trébuchent sur la route qui mènent vers la ville.

"On l'a échappé belle!" s'exclama Nezumi essoufflée.

"Mais tu vas m'expliquer à la fin?"

"Il se pourrait que j'ai décimé le jardin de Zetsu..."

"QUOI?? Mais pourquoi??" s'écria le petit frère.

"Il... Non rien, laisse tomber... Disons juste qu'il m'a fait chier un jour et que je lui ai rendu la monnaie de sa pièce..."

"À retenir..."

Alors que le frère et la sœur tournaient au coin d'une rue, quelqu'un les interpella. Le jeune homme y reconnu la voix de son meilleur ami, Kara.

"Eh les gens! Ça faisait longtemps que je ne vous avait pas vu dans le coin!"

"Ce n'est pas vrai! Tu nous as vu dans le grand magasin du quartier le jour de noël!"

"Ah oui c'est vrai... Pourquoi vous y étiez déjà?"

"On avait cramé notre dinde...."

"Ahahah oui c'est vrai! Si vous aviez vu votre tête!"

"Te moque pas de nous!"

"J'y peux rien! Avouez que c'est drôle quand même... Vous arrivez à faire de superbes croissants, de très bonnes tartes à la tomates et de bons plats de pattes carbonara... Mais pas à faire cuire une dinde! Une DINDE les gens! C'est juste de la viande!"

La jeune fille fronça ses sourcils.

"On était dans ma chambre, plongé dans l'univers d'un livre quand notre mère nous a dit qu'elle allait rendre les clés de la voiture de la voisine et donc qu'on devait surveiller le repas qui cuisait dans le four..." commença-t-elle.

"Et bien sûr, on n'a rien entendu... Ce qui fait que quand elle est revenu, la dinde était déjà immangeable...." continua son petit frère.

"Mais vous n'avez même pas sentit l'odeur de brûlé??"

"Ben non, on lisait..."

"Je crois que j'ai jamais vu des empotés pareils...."

Nezumi allait riposter mais son frère lui retint son bras.

"On va être en retard..." lui chuchota-t-il.

La brunette regarda sa montre. Encore une demie-heure avant de rejoindre le mangaka, qu'il leur explique ce qu'ils étaient censés avoir fait durant la semaine et que leur mère les rejoigne...

"Tu as raison... Désolée Kara... Mais on va devoir te laisser."

"Pourquoi?"

"On a un rendez-vous important."

"Du genre?"

"Du genre qui pique et qui nous fait pleurer." s'agaça Constant.

Sa grande sœur haussa un sourcil interrogateur. De quoi parlait-il? Le jeune lui fit un clin d'œil.

"Je n'ai pas très bien compris..."

"En clair, ce n'est pas tes oignons. À plus!" dit-il avant d'entraîner Nezumi par le bras.

Celle-ci se retourna vers Kara et lui lança:

" Si jamais tu vois notre mère, dis lui qu'on était là pour trouver de l'inspiration!"

Si elle ne l'avait pas dit, qui sait ce qu'il se serait passé si Kara avait rencontré leur mère et lui avait dit que ses enfants traînaient quelque part dans la ville alors qu'ils étaient censés être avec Masashi Kishimoto?

Arrivés devant le bâtiment où travaillait le mangaka, ils s'arrêtèrent quelques secondes pour reprendre leur souffle avant de s'élancer vers les ascenseurs. L'auteur de Naruto les croisa dans le couloir qui menait à son bureau. Rassuré que les enfants soient là, il leur fit un débriefing de ce qu'il s'était passé les jours précédents. Réunions, sorties... Tout l'emploie du temps de ce que le frère et la sœur étaient censés avoir suivi. Ils remercièrent le vieil homme avant de redescendre, par les escaliers cette fois-ci. Leur mère venait juste de les prévenir qu'elle les attendait à l'entrée. Timing parfait. Il montèrent dans la voiture et firent coucou par la fenêtre pour dire au revoir au dessinateur de manga.

Enfin rentrés chez eux, ils allèrent à l'étage pour poser leurs affaires. Nezumi se laissa littéralement choir sur son lit, balança ses valises dans un coin de la pièce et s'allongea sur le dos. Sa main plongea sous sa veste et en ressorti le collier qu'elle avait fabriqué lors de la mort de Sasori. Maintenant, celui-ci comportait deux mèches de cheveux: une rouge, celle de Sasori, et une blonde, celle de Deidara. La brunette avait eu du mal à récupéré un vestige de leur compagnon d'Iwa. Le souffle de l'explosion avait tout détruit. Seule une mèche blonde était restée intact. Elle était seulement à plusieurs milliers de kilomètres de l'endroit où le blond avait décidé de devenir une bombe humaine, accrochée à une branche bien abîmée d'un arbre. "Quel crétin quand même..." se dit la jeune fille. "Il n'aurait pas pu rester en vie celui-là?" Nezumi resserra son étreinte sur le pendentif improvisé. Il manquait déjà à la jeune fille...

Sa mère l'appela, elle et son frère pour qu'ils viennent mettre les couverts. Il était déjà midi?? Les jeunes n'avaient pas vu le temps passer. Disons que leur matinée avait été un tantinet mouvementée... Quand ils furent assis à table, prêts à manger, la femme qui s'occupait d'eux leur apporta le plat qu'ils dégusteraient.

"ENCORE DE L'AVADA KEDAVRA??" s'exclamèrent-ils en voyant un magnifique poulet trôner au milieu du plat.

"Encore? Vous rigolez j'espère! Ça fait des jours qu'on ne s'est pas vu!"

"Oui mais.... On a l'impression qu'à chaque fois que tu nous vois, tu te sens obligée de cuisiner du poulet..."

"C'est que pour moi, c'est un repas de fête..."

"Si tu le dis... Mais promets-moi que demain on a un repas crêpe!!" s'écria Constant au bord de la mort.

Il en avait ras le bol de manger de l'avada kedavra.

"Tss... Très bien..."

Ils entamèrent leur repas. La mère releva la tête vers ses enfants.

"Alors? C'est bientôt la reprise des cours!"

"Ouais... Malheureusement...." dit Nezumi entre deux bouchées.

Le regard de la mère dériva sur la chaîne qui entourait la cou de sa fille.

"Tiens... Il vient d'où ce collier?" lui demanda-t-elle, intriguée par les mèches de cheveux.

La jeune fille le cacha précipitamment sous son t-shirt.

"Je l'ai acheté dans la semaine au marché des bourdons."

"Ah... Et tu le trouve... Si jolie que ça pour l'avoir... Acheté?"

"Oui." répondit Nezumi sèchement.

Le repas à peine fini, elle laissa à son petit frère le loisir de débarrasser la table pour pouvoir remonter dans sa chambre. Son travail fait, Constant monta les marches et s'arrêta devant la porte de la chambre de sa grande sœur. Leur mère le regarda faire en silence. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous les deux? Le jeune homme toqua. Pas de réponse. Il essaya de rentrer mais la porte était fermée à clé.

"Nezumi... S'il-te-plait... Ouvre cette fichue porte..."

À l'intérieur, des bruits de pas se firent entendre et une clé tourna dans le verrou. Constant vit la jeune fille lui ouvrir, en larme. Alors que sa sœur revenait sur son lit, le jeune homme referma la porte derrière lui et la rejoignit. Il prit une couverture grise qui traînait par terre et la posa sur les épaules de la brunette avant de la prendre dans ses bras. C'est alors qu'à son tour, pour la première fois depuis la mort de Deidara, il se laissa aller sur le dos de sa grande sœur adorée. Les larmes coulaient à flots dans le silence religieux de la pièce. Soudain, la jeune fille fit sursauter son petit frère en se relevant précipitamment. Le jeune homme la vit arracher tous les posters de sa chambre.

"Mais qu'est-ce que tu fais??" demanda-t-il.

"Patrick Fiori et Lindsey Stirling n'ont plus rien à faire sur ces murs."

"Je ne comprends pas..."

"Aide-moi à recouvrir ce mur de souvenir... De l'akatsuki! Ces personnes qui sont prêtes à mourir pour réaliser leur rêve. Ce dont, je suis sûr, personne dans ce monde ne serait capable de faire."

"T'as raison, ils auraient trop les chochottes... Je reviens!" dit-il après un temps de réflexion.

Quelques instants plus tard, Constant rentra dans la pièce avec dans la main papiers et crayons. Le frère et la sœur n'avaient plus qu'à dessiner pour se défouler... Dessiner des personnes pleines de vie, encore présentes dans le plus profond de leur cœur. Kakuzu, Hidan, Sasori, Deidara.... Eau, sable, terre... De quoi construire un bel avenir... Et pourtant, ils sont morts... Tous les quatre.

(NDA: Kakuzu vient du pays des cascades et Hidan du pays des source chaudes d'où le "eau", Sasori vient du désert d'où le "sable" et Deidara vient du pays des roches d'où la "terre")

Le soir, la femme qui élevait le frère et la sœur monta voir ce qu'avaient fait ses enfants, cloîtrés dans la chambre de la plus grande, durant toute la journée. Quand elle les vit endormi l'un part dessus l'autre, la femme eut un léger sourire... Qui ne dura pas longtemps. La mère faillit avoir une crise cardiaque en voyant tous les dessins qui parsemaient les murs, les meubles et le sol de la pièce. Mais quelle mouche les avait piqué?? La femme avait du mal à marcher rien que pour aller border ses enfants. Agacée, elle prit un dessin au hasard. Elle avait déjà vu ces visages quelques part... Si ses souvenirs étaient bons, ces personnages appartenaient à l'univers que Masashi Kishimoto avait créé. Mais pourquoi ses enfants les dessineraient pendant toute un après midi? Cela avait-il un rapport avec le travail qu'ils avaient fait durant la semaine? La mère referma la porte derrière elle. Misère... Leur ami mangaka avait beaucoup trop déteint sur ses Précieux....

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Voilà!

Si vous avez encore des questions à poser aux membres de l'akatsuki, n'hésitez pas!


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