Rêverie citadine

Élevé au-dessus de la ville,

Je contemple cette étendue de maisons,

Ces hauts bâtiments,

De béton, de verre ou de pierre,

Ce triomphe de l'Homme sur la nature,

Qu'Il a dompté, pour créer son domicile.


Vaste, la plaine où la ville s'étend,

Bleu, le ciel qui en délimite les contours,

Hautes, les tours au centre de la ville,

Loin, la cité s'étend, jusqu'à l'horizon.


Les nuages, grandes boules de cotons,

Ainsi que le ciel,

Mer bleu dans laquelle ils nagent,

Se reflètent dans les mille vitres,

Du quartier d'affaires.

Les ombres se déplacent sur la ville,

Cachant le soleil doux aux habitants,

Pendant quelques instants.


La grande cité garde une agitation continue,

Comme dans une ruche,

Les humains bougent, se déplacent,

Ne s'arrêtent jamais,

Mais comme des fourmis,

S'affairent la journée entière.

Dans leurs voitures, sur leurs vélos,

Ils parcourent sans relâche,

La ville.


Les cloches des églises me parviennent aux oreilles,

Le roulement des trains, le ronronnement des voitures,

Montent vers moi,

Échos de la ville, qui me ramènent

A la réalité.

11 novembre 2022




Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top