Promenade hivernale
L'hiver a étendu sur la ville,
Son manteau gris, froid et maussade,
Il caresse les feuilles jaunes fragiles,
Bien loin est le temps du soleil, des grillades,
Bien loin la plage, la chaleur de l'été,
Les cigales, ce n'est que possible d'en rêver.
La vapeur en s'échappant dans l'air frais,
Tourbillonne, créé des formes fantasques,
Des nuages légers aux contours flasques,
Puis s'éparpille, s'envole, disparaît.
Le gel a laissé sur l'herbe maigre et pâle,
Une couche crissante et craquante,
Cassant sous mes pieds comme du cristal,
Mais restant brillante et éclatante,
Dans les quelques maigres rayons,
Qui percent le brouillard et l'horizon.
Enfin, les mains engourdies par le froid,
Le nez rouge, les oreilles douloureuses,
Je me retourne, et rentre chez moi,
D'une marche rapide et vigoureuse.
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