Lumières du matin

La nuit longue, sombre et épaisse,

Déroule sa grande couverture noire,

Mais persiste encore, à travers le brouillard,

Qu'obstinément, derrière elle elle laisse.


En bas, les lumières de la ville,

Clignotent, se déplacent, restent où elles sont,

Lumières électriques, par cent et par mille,

Percent le brouillard sans écho ni son.


Et dans le ciel gris fumée,

ni étoiles brillantes, ni lune scintillante,

ne percent les couches de la sombre nuée,

hormis les lumières d'une machine volante.


La force créatrice de chaleur, de lumière,

Soleil bien-aimé lors des rigueurs de l'hiver,

Ne paraît pas encore sur l'horizon lointain,

Mais reste caché, derrière la forêt de sapins.


Je marche lentement le long de la rue,

Et les lumières brillantes des voitures,

Arrivent pleines de vitesse, perçant les nues,

Que le matin gris porte comme parures.


Devant moi, les hauts lampadaires,

Soleils électriques suspendus en l'air,

Tracent pour moi une route lumineuse,

Qui se perd ensuite dans la nuit nébuleuse.


Un bandeau pourpre teinté d'or,

Annonce au loin l'aurore,

Sous un coin de ciel dégagé,

Le soleil radieux a percé.


Le matin est venu.

Octobre 2022



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