L'harmattan
Le vent du désert souffle,
Il souffle du lointain nord,
L'harmattan est arrivé,
Apportant avec lui la poussière,
La sécheresse et la fraîcheur.
Les hauts eucalyptus se balancent,
Leurs sommets se courbent,
Et leurs feuilles frémissent.
Le friselis de ces arbres,
Accompagne le chant,
Des corvinelles, des cratéropes,
Pendant que des tourbillons de poussière,
Valsent et tournent au gré du vent,
Puis disparaissent, fondant dans le sol.
La chaleur perd de son intensité,
Balayée par le vent frais,
Elle s'en va,
Et la fraîcheur prend sa place,
Mettant fin à la fournaise
Du mois d'octobre.
Un cerf-volant se balance,
Tout là-haut, dans le ciel dégagé,
Il tangue, tourne, se soulève et retombe,
Au rythme du vent capricieux.
Ses couleurs vives tranchent
Dans la pâleur bleue de l'atmosphère,
De même ainsi sont les perroquets,
Qui survolent les champs,
Éclairs fulgurants de vert et d'orange.
Une poussière fine et persistante,
Portée par le vent incessant,
Se dépose partout,
Les champs en sont revêtus,
Les meubles, le sol, les murs,
Portent maintenant la marque,
Du vent de décembre,
Du frais harmattan.
7 novembre 2022
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