Première danse
Salut !
Bienvenue dans cette nouvelle fanfiction, qui m'a pris de nombreux mois d'écriture ! J'espère de tout cœur qu'elle vous plaira, personnellement, je la trouve top ! ❤️
Voici le trailer que j'ai réalisé pour cette fanfiction (qui était déjà présent sur Instagram (@flamseven) et YouTube (@FlamSeven)) !
https://youtu.be/-zitS8NHfoE
Je vous souhaite une très belle lecture et on se trouve en bas ! ❤️
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Je suis là depuis un peu moins d'une heure, mais je commence à en avoir marre. L'odeur d'alcools différents regroupés au même endroit me brûle le nez. J'ai consommé un verre de soda en arrivant, et maintenant, je bois mon unique verre alcoolisé que je me suis autorisé pour la soirée.
Je suis venu tout seul, pour me détendre.
Sauf que le temps passe, et être dans une boîte de nuit, seul, ce n'est vraiment pas passionnant.
Je regarde les personnes qui s'amusent, qui dansent, qui sont accompagnées.
Mes yeux se promènent.
Je tombe sur quelque chose.
Que je ne lâche plus.
Mes yeux sont fixés sur une silhouette au loin.
Une silhouette fine et souple, qui ondule au gré des notes de musique.
Cette silhouette masculine est seule, dans la nuée de fêtards.
Des regards, beaucoup, sont tournés vers cet homme aux mouvements hypnotiques.
Il est si beau.
Je le suis du regard, je ne le lâche plus.
Quelqu'un tente de s'approcher de lui.
C'est un garçon, d'une vingtaine d'années, vêtu d'un t-shirt blanc près du corps et d'un jean assez sympa mais... vert, un vert absolument affreux.
D'un coup d'œil furtif, la silhouette que j'observe le remarque et s'éloigne naturellement.
Premier rejet.
À moins qu'il y en ait eu d'autres avant.
La silhouette continue de danser, toujours aussi bien, peut-être même de mieux en mieux.
Il se passe une petite minute, pas plus, avant qu'une nouvelle personne tente sa chance.
Une seconde personne s'avance, une fille vêtue d'une robe courte d'un rouge flamboyant à la coupe aérée. Elle s'approche, tente de se coller en roulant des hanches, mais la silhouette s'éloigne de nouveau. La fille a beau essayer d'y retourner, de conquérir cette silhouette danseuse qui obnubile mes yeux, elle l'esquive jusqu'à ce qu'elle lâche l'affaire.
Second rejet.
La silhouette est convoitée par d'autres personnes, qui la regarde plus ou moins discrètement.
Je vais aller la voir.
Mes yeux ne la lâchent plus, ils veulent la voir de près.
Je finis d'un seul coup mon verre d'alcool, le seul et l'unique de cette soirée et me relève.
Mes jambes me guident droit vers la silhouette masculine qui s'amuse avec son corps et la musique.
Je guette, lentement, prudemment.
Hors de question que je sois rejeté à mon tour.
Ou alors, pas aussi explicitement.
Je suis tout près de ma cible, de plus en plus prêt.
Aucun mouvement d'éloignement de sa part, la silhouette masculine continue de danser comme si elle ne m'avait pas remarqué.
Cette silhouette masculine, ce garçon, est maintenant si près de moi.
Mon corps se colle au sien presque trop soudainement, lui provoquant un petit sursaut.
Il regarde en arrière, ses yeux bruns étincelants plantés dans les miens.
Il m'avise, m'analyse, puis se retourne.
Il reste contre moi sans s'éloigner.
Je crois qu'il m'a validé.
C'est notre première danse, d'une éventuelle suite.
Mon corps se met à glisser contre le sien, nos bassins ondulants ensemble l'un contre l'autre.
Nous nous déhanchons sans pour autant nous violenter de ces coups. C'est comme une douce caresse bourrée de sensualité.
J'adore j'adore j'adore.
Mon corps est le seul à profiter de sa chaleur, mais j'ai envie de plus. Je veux le toucher davantage.
Mes mains se glissent contre son corps, d'où partent des frissons. Elles touchent agréablement le tissu de ses vêtements qui me sépare de sa peau. Je devine ses courbes confortables. Ses belles courbes qui sont sans doute si harmonieuses, toutes observées en même temps.
Mes mains glissent sur ses côtes, les caressent quelques secondes puis partent ailleurs.
Elles rejoignent ses hanches agréables, que je devine si bien malgré son pantalon.
Il ne dit rien, absolument rien. Son corps parle pour lui, pas besoin de mots. Il aime ça, du moins, j'ai l'impression. Il frissonne, et j'adore ça. Sentir ses petits frémissements malgré le tissu sous mes doigts... un délice.
Des regards brûlants sont portés sur nous, je les sens très bien. Ce sont sans doute des prétendants et prétendantes furieux de ne pas avoir pu tenter leur chance avant que je ne sois accepté. Ou alors ce sont les personnes qui ont été recalées, et qui n'ont rien pu y faire. En tout cas, d'un coup d'œil furtif autour de moi, je peux voir le garçon au pantalon vert moche et la fille à la robe rouge nous regarder furieusement.
Je ne sais pas pourquoi c'est moi qu'il a choisi, et pas quelqu'un d'autre dans la foule de personnes présentes dans la boîte de nuit... je dois être à son goût ?
La musique de la boîte de nuit baigne notre semblant de danse. Nous nous frottons au rythme des notes, ne nous souciant de rien d'autre que de la proximité que nous avons définie tous les deux.
Le tissu de mon pantalon au niveau de mon entrejambe brûle au fur et à mesure que nos frottements durent. Ses fesses roulent contre mon entrejambe, et c'est vraiment agréable. Il a de si belles courbes.
Nous n'échangeons aucun mot ni aucun son, juste des frottements affamés de deux mecs qui se plaisent.
Je ne suis pas un pro en danse, pas du tout même, mais rouler des hanches contre lui est absolument génial, j'oublie tout, je ne pense qu'à lui.
Mes doigts caressent ses hanches confortables, épaisses, qui sont sans doute recouvertes d'une moelleuse couche de peau. Mes pouces s'aventurent, quant à eux, de temps en temps, sous sa veste de costume.
Sa veste de costume qui donne sur... rien du tout.
Il n'a pas mis de chemise, même pas un haut, en dessous, ce qui fait que je lui touche directement la peau. Une peau que je sens lisse et toute chaude.
Les projecteurs aux faisceaux bleutés, violacés et rosés illuminent de leur lumière le corps suave de cet homme.
Il est hypnotisant, d'une beauté à couper le souffle ! J'ai juste pu l'observer, de dos, que de loin, avant de l'approcher, sans même voir son visage en détails, mais je sais qu'il est magnifique.
Je sens qu'il est magnifique.
En tout cas, je n'ai jamais autant apprécié onduler du bassin contre quelqu'un.
Ce n'est pas mon genre, d'aller voir des mecs en boite. Généralement, je regarde, de loin, et j'attends qu'il y en ait un qui me remarque, peut-être, et qui vienne me voir.
Je ne sors pas souvent en boite, et les seules fois où je le fais, je ne repars quasiment jamais accompagné.
Mais là...
S'il veut m'accompagner, je ne dirai sûrement pas non.
La musique change pour un son un peu plus énergique. Ses mouvements de bassin s'amplifient, roulant contre mon entrejambe avec une aisance déconcertante. Il est d'une agilité folle.
J'agrippe ses hanches pour rouler plus facilement contre lui. Nos bassins s'accordent avec beauté, ils s'entrechoquent, ils trouvent parfaitement comment s'accorder. Des roulements incroyables.
Ses roulements, surtout, sont incroyables.
Il est danseur, ou il a pratiqué de la danse, c'est obligé.
Il est bien trop à l'aise dans ses mouvements.
Je suis incapable de rouler du bassin comme lui le fait.
Et il le fait putain de bien.
Mes mains s'agrippent davantage à ses hanches pour nous rapprocher encore plus.
Je veux le sentir proche, très proche.
Collé, même.
Par inadvertance, alors qu'il bougeait son pied, je le lui ai écrasé, même s'il est dos à moi.
Il n'a rien dit, il n'a même pas émis un pauvre râle.
Il a continué à danser comme si rien ne s'était passé.
Mais je n'ai pas pu m'empêcher de parler.
« Excuse-moi. » murmurais-je à son oreille. Je lui frôle le lobe, sentant ses boucles d'oreilles froides caresser la peau de mes lèvres. Cette fraicheur est imprévue, mais d'un délicieux...
« Ce n'est rien. »
Sa voix.
Sa voix putain de merde.
Une voix... sublime.
Au timbre doux, caresseur, légèrement aigu.
Un vrai bonheur pour mes oreilles.
Quatre mots et il va me foutre en l'air.
Il a une voix d'ange.
Une voix d'ange, oui, c'est ça le mot parfait.
Une véritable voix d'ange.
Une de mes mains se glisse sous sa veste, caressant curieusement sa peau. Sa peau qui frémit tellement...
Je finis ma course au niveau de sa taille, ne voulant pas aller plus loin.
Sa taille est si fine.
Mes mains, qui sont de grandes tailles, doivent paraître vraiment immenses à voir sur son corps. Je ne pourrais quand même pas faire le tour de sa taille avec mes mains, mais presque !
Il est d'une finesse époustouflante !
Ma seconde main, la droite, qui était restée reposée sur sa hanche, ne peut s'empêcher de se déplacer à son tour. Je la remonte le long de son corps, par l'extérieur, pour finir par la poser au niveau de sa joue.
Une joue pleine, rondouillarde mais si naturellement qu'elle s'harmonise parfaitement avec la morphologie de son visage. Visage que je n'ai vu que de moitié, de côté.
Il ne dit rien, si ce n'est le petit sourire que je peux voir apparaître sur ses lèvres.
Il aime ?
Moi j'aime, en tout cas.
J'ai envie de lui dévorer la peau, d'y goûter.
Mais je ne veux pas le brusquer.
Je sens qu'il ne faut pas que je le brusque.
Je ne saurais pas dire pourquoi, mais j'ai cette sensation qu'il ne faut pas que j'y aille trop fort. Qu'il faut que je reste doux et calme, en prenant tout mon temps.
Et de toute façon, je crois que c'est ce que j'ai envie de faire.
Je vais lui montrer que je suis là, essayer de lui faire comprendre ce que je veux, et savoir si lui aussi en a envie.
Je me contente d'approcher mon visage de sa peau, lui faisant sentir ma proximité grâce à mon souffle chaud qui frappe sur lui.
Il frissonne, sans pour autant s'écarter.
Nous faisons doucement connaissance, physiquement.
Il a toutes les possibilités pour s'échapper si ça ne va pas. Je ne veux pas qu'il se sente emprisonné, et encore moins obligé de subir mes contacts.
Je n'ai jamais autant été patient de ma vie.
Mes lèvres s'échouent contre le haut de son cou, en dessous de sa mâchoire.
Je les pose simplement, sans rien faire d'autre.
Je peux sentir à ce niveau de son cou le rythme des battements de son cœur.
Et putain, il bat vite !
Son organe palpite dans sa poitrine à une vitesse affolante, si rapide !
Je décolle mes lèvres de sa peau... pour mieux les reposer quelques millimètres plus loin.
Et ça encore, encore et encore.
Je me délecte de ce contact surfacique et peu poussé sur ce bout de corps qui a l'air pas mal sensible.
À moins qu'il soit sensible et réactif naturellement, de partout ?
J'aime beaucoup.
Et encore plus lorsque, au niveau de l'arrière de son oreille, il laisse un gémissement lui échapper.
Un gémissement qui est si bas et si faible que je ne l'ai quasiment pas entendu. Mais j'ai pu déceler son trait de voix, le même que tout à l'heure, doux et un peu aiguë.
Ses joues ont rougi adorablement lorsqu'il a réalisé la réaction qu'il a eue, et je suis vraiment heureux que les lumières de la boîte ne m'aient pas cachées cette vision. Une vision si mignonne et si belle à voir.
Je n'ai toujours pas vu son visage, seulement de côté. Sauf que je ne sais pas comment faire pour lui faire comprendre que j'aimerais qu'il se retourne face à moi.
En attendant, il continue de sourire et de soupirer de confort.
Je déplace mes lèvres en arrière, vers sa nuque lisse à la peau rutilante.
Je l'embrasse de partout, de la limite naturelle avec ses cheveux jusqu'à la frontière de sa veste. Ses frissons glissent sous mes lèvres, descendant le long de sa colonne vertébrale. Il ressent tout et son corps réagit si bien.
J'écarte mes lèvres dans le but d'observer sa peau luisante de la fine couche humide causée à cause de ma salive.
Et ça me permet de remarquer autre chose.
« Tu es tatoué ? »
Au début, il ne semble pas comprendre immédiatement ce que je lui raconte. Puis son visage s'illumine.
« Oui, à plusieurs endroits. Sur le poignet notamment, ici. »
Il lève son poignet gauche, au niveau de mes yeux. Les doigts de ma main gauche s'y enroulent, rapprochant sa peau de ma vision. Il s'est tatoué le chiffre "13" sur son articulation. Pourquoi, je ne sais pas, mais c'est bien fait, c'est même joli.
Je relâche son poignet et repose ma main sur sa hanche.
« Tu as un croissant de lune dans la nuque ?
– Pas que. Le tatouage descend jusqu'au milieu de mon dos avec d'autres facettes de la lune.
– Ça doit être beau...
– C'est beau. »
Il sourit tout en ne rajoutant rien, tout comme moi.
J'observe ce bout de lune que je ne vois pas entièrement mais qui me donne envie d'en voir plus, de tout voir de ce qu'il m'a parlé. Il a éveillé ma curiosité, et l'envie de lui retirer sa veste pour voir son tatouage est très présente.
J'essaye de voir la suite du tatouage en regardant par l'encolure de sa veste, mais je ne vois rien de discernable, même les courbes de son dos ne sont pas bien visibles, surtout avec la basse lumière de la boîte de nuit.
Je souffle contre sa nuque de frustration avant de me remettre à lui faire des bisous. Je retourne embrasser son cou, puis sa mâchoire.
J'ai envie de déplacer mes lèvres, de chercher ailleurs, autre chose. J'ai envie de le découvrir, de découvrir physiquement son visage.
Je déplace petit à petit mes lèvres.
Ma main posée sur sa joue droite m'aide pas mal pour orienter la partie gauche de son visage dans ma direction.
Je lui embrasse la joue, une joue brûlante, d'une chaleur exquise.
Puis je m'aventure sur sa mâchoire.
Et j'ai envie d'autre chose.
Une chose qui ne m'arrive pas, jamais, avec des inconnus.
Une chose que je n'ai pas faite depuis tant de temps.
Une chose que je n'ai pas retrouvée depuis tant de temps.
J'ai envie de ses lèvres.
Je ne me laisse pas réfléchir et je m'en approche.
Je vais les déposer sur les siennes, je suis si près d'elles et... il m'en empêche brusquement.
Il me repousse un peu, pour m'éloigner.
« Je préfère voir pour embrasser... souffle-t-il en n'osant pas regarder mon visage.
– Tu veux te retourner ?
– Je... Je sais pas...
– C'est comme tu veux. Je peux m'arrêter ici, sinon. »
Il me jette un regard de côté. Il hésite. Puis finalement, il se tourne.
Mes mains reprennent leur position, même si elles se sont inversées de côté sur son corps.
Il n'ose pas lever les yeux sur mon visage, les gardant orientés en direction du haut de mon torse, comme s'il regardait à l'intérieur de ma chemise.
C'est peut-être ce qu'il fait, après tout ?
« Je sais que j'ai un beau torse, mais tu peux relever les yeux, mmmh ?
– Tu veux m'embrasser ?
– Si tu me le permets... »
Il relève la tête, et ses prunelles se plantent dans les miennes. Il me sourit légèrement.
Un sourire sublime.
Comme sa voix.
Et comme son visage.
Mes yeux le découvrent et ne peuvent qu'être charmés. Son visage est d'une beauté époustouflante. Il est sublime, aux traits tracés si finement mais pourtant si légèrement.
Ses yeux sont noisette, des beaux yeux noisette dans lesquels je me perdrais si je les regarde longuement.
Ses lèvres, aussi.
Il faut parler de ses lèvres.
Des lèvres... irréelles.
D'une taille... wow.
Et d'une teinte... incroyable.
J'ai encore plus envie de les toucher, maintenant que je les ai vues.
Mon visage s'approche du sien et se penche légèrement sur le côté.
Nos nez se frôlent, il frissonne.
Nos lèvres se rencontrent, il gémit faiblement.
Elles sont juste comme ça, à plat, sans mouvement.
Elles sont posées les unes sur les autres.
Je ne fais pas le moindre mouvement, tout comme lui ne bouge pas.
On ne réalise tous les deux pas encore le contact, le bisou, je crois.
Je décolle nos lèvres au bout de quelques secondes, lui caressant simplement la joue pendant que je l'observe.
Son visage est d'une beauté...
Sa peau est belle, lisse, avec très peu d'imperfections. Il a quelques toutes petites marques qui se discernent légèrement à la lumière. Ce sont sans doute des cicatrices de boutons d'acné. Je sais comme c'est compliqué de supprimer ces foutus boutons, parce que j'ai dû les subir aussi. Mais ça ne le rend que plus naturel. Il n'est pas maquillé, il est simple, il ne cache pas qui il est, et j'aime beaucoup.
Ses petits yeux sont d'une finesse effroyable, ses iris ont une teinte absolument superbe. Ils sont bruns, d'un beau brun. Un beau brun noisette.
Son nez est tout mignon, tout comme ses joues. Des joues qu'il me manque de peu de croquer. Ce sont des vraies petites gourmandises, d'un gonflement léger mais digne d'une friandise des plus délicieuses.
Mais ce qui m'obnubile le plus, ce sont bel et bien ses lèvres.
Il a des lèvres tout simplement incroyables.
Elles sont d'une épaisseur irréelle.
Et là, avec rien que notre petit contact, elles sont devenues rouges et gonflées.
« Tu es d'une beauté époustouflante, soufflais-je en passant mon index derrière son oreille, pour y caler quelques mèches de cheveux.
– Merci... toi aussi, tu es beau, sourit-il en passant ses bras autour de ma nuque.
– C'est que tu es mignon, toi. Je peux t'embrasser encore une fois ?
– Fais-toi plaisir.
– Je ne vais pas m'en priver alors. »
Je reprends possession de ses lèvres.
Mais cette fois, je bouge mes lèvres contre les siennes. Et si, au début, il n'osait pas remuer ses lèvres, maintenant, il les déplace en symbiose, suivant le rythme que je lui donne.
Il ne tente pas de modifier le mouvement, il me suit, c'est tout.
Alors qu'il pourrait très bien se déplacer de lui-même.
Après tout, il n'y a rien de mal à ce qu'il tente des choses.
C'est moi qui suis venu à sa rencontre, certes, mais ce n'est pas forcément moi qui dois tout contrôler.
Il a le choix.
Tout le choix qu'il lui faut.
Je m'éloigne lorsque mon souffle commence à manquer.
Il reste pendu à mon cou, le souffle erratique frappant contre mon visage.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il prenne la parole, et encore moins pour me dire ce qu'il me dit.
« Je peux continuer de danser pendant que tu... que tu t'occupes de ma bouche ?
– Je ne risque pas de dire non, tu te meus d'une façon incroyable. Fais tout ce que tu veux : si danser te fait plaisir, danse.
– J'aime bien rouler du bassin contre toi.
– Et moi j'aime bien rouler de la bouche contre toi. »
Mes deux mains descendent à ses reins, s'encochant au niveau du léger creux que ceux-là forment.
Puis je viens cueillir ses lèvres.
Il pousse un petit gémissement, encore, comme la fois précédente où je l'ai embrassé.
Nos croissants de chair se caressent, accompagné des mouvements de bassin de mon partenaire.
Il se frotte contre mon entrejambe avec une agilité folle !
Il va me faire bander beaucoup trop vite à agir avec tellement de... de charisme, de prestance.
J'attrape sa lèvre inférieure entre mes dents, la tirant tout en la croquant. Il est déjà si sensible...
Sa première réaction est de gémir et de fermer les yeux pour se laisser porter.
Et vu que ça me plaît et que son comportement m'excite, je continue.
J'attrape sa lèvre, je la tire un peu puis je la relâche.
Par moment, je change pour la suçoter.
Ses lèvres sont déjà si gonflées, alors que j'ai tant d'autres idées de quoi leur infliger.
« Avec la langue, ça te dit ? murmurais-je en attrapant son lobe entre mes dents.
– Oh oui... ! Embrasse-moi la bouche...
– Et toi continue de danser...
– La musique est douce et romantique... je ne peux pas onduler du bassin.
– Tu peux toujours te déplacer dans des caresses sensuelles.
– Mmmh... Embrasse-moi encore... ! »
Je n'attends pas une seconde de plus pour me jeter à nouveau sur ses lèvres.
Je les lui lèche en longueur, en largeur, dans tous les sens possibles avant de revenir en leur centre.
Centre où elles sont le plus épaisses, mais là aussi où je peux passer avec le plus d'espace.
J'appuie de mon muscle entre ses deux lèvres, et il finit par les entrouvrir en laissant échapper un gémissement. Un gémissement qui est accompagné d'un léger tirage de cheveux, car il m'agrippe les mèches entre ses doigts pour les entraîner un peu vers l'arrière, sous l'effet du plaisir.
J'essaye de me faufiler mais c'est difficile car il n'a pas ouvert très largement ses croissants. Et il ne semble pas le saisir parce qu'il se laisse envahir par ses émotions sans changer quoi que ce soit.
Le seul moyen pour le faire réaliser est que je m'éloigne, puis, que je revienne.
À contrecœur, je nous sépare de ce bisou même s'il tente de me garder où je suis en me maintenant par la nuque.
« Ouvre un peu plus la bouche, là, je ne peux pas passer, c'est trop serré. »
Il se met à rougir, son visage se teintant de pourpre. Qu'est-ce que j'ai dit de...
« Je parle de ma langue... Pas de... de ma bite ! Même si elle passerait encore moins et... bon allez, je me tais. »
Il vaut mieux que je me taise, oui. Parce que plus je parle et plus je m'enfonce. M'enfoncer dans le sens que mes paroles le font rougir de plus en plus et pas m'enfoncer au sens de... bref.
Je me tais et préfère revenir poser mes lèvres contre les siennes.
Comme ça, lui ne parle pas et moi je ne parle pas.
C'est quand je me mets à nouveau à lui lécher les lèvres en m'approchant du centre d'ouverture de sa bouche qu'il me les ouvre plus franchement.
Ma main droite remonte au niveau de l'arrière de son crâne, pressant dessus.
Ma langue se glisse dans sa bouche avec aisance, allant directement chercher sa jumelle.
Je grogne tout en léchant son muscle humide à travers sa propre bouche. Nos salives se mélangent avec vigueur, dégoulinant contre nos lèvres et d'une bouche à l'autre.
Qui a dit que les baisers étaient propres ?
Personne.
Il presse davantage nos lèvres ensemble, gémissant encore plus dans ma bouche. Ses cordes vocales vibrent avec ses couinements, tellement que je les sens contre mes lèvres, dans ma gorge.
Qu'est-ce qu'il embrasse bien, putain.
Beaucoup mieux que moi.
Je ne suis pas un pro en bisou, je me débrouille, c'est tout. Mon point fort, ce n'est pas ma bouche, plutôt mes doigts.
Mais aux dernières nouvelles, embrasser avec les doigts n'est pas encore possible.
Il ne fait pas grand-chose et pourtant, c'est d'un délicieux...
Il embrasse bien, vraiment bien, et ça le rend putain de très sexy.
C'est au bout de torrides secondes que nous nous écartons de quelques millimètres pour pouvoir reprendre notre souffle sans trop s'éloigner.
Nous ressentons le besoin de rester proche l'un de l'autre.
On se regarde, nous yeux ne se lâchant pas une seule seconde.
Mes iris sombres et noirs dans ses iris noisette flamboyant.
Il est un très bel homme, ça, c'est sûr.
Un très bel homme un peu plus jeune que moi, j'ai l'impression.
Ça ne me dérange pas, qu'il soit plus jeune.
Tant que ça ne l'est pas de trop...
Il profite de la musique qui change pour se replacer contre moi et pouvoir mieux onduler. M'exciter l'amuse, comme j'ai pu le comprendre. Et danser lui plaît : il allie donc les deux.
On danse dans des mouvements imprécis, sans recherche, c'est de l'improvisation pure, et je crois que c'est ça le plus agréable. On s'amuse, on se découvre au corps à corps sensuellement, on invente pour se faire plaisir et faire plaisir à l'autre.
Et c'est trop bien.
Pour une fois que j'aime danser... que j'ose danser.
Nous n'attendons que quelques secondes, le temps suffisant pour reprendre du souffle, avant de nous sauter dessus à nouveau.
Je plonge dans sa bouche, râlant de plaisir pendant que lui gémit en tirant sur mes cheveux.
Je lui bouffe la bouche, littéralement.
Nos langues s'agitent, se mêlent, se poussent.
Nos salives se sécrètent, se mélangent, s'écoulent sur nos mentons.
Je n'ai jamais été aussi bien en embrassant quelqu'un.
Des papillons m'agitent le bas-ventre, de partout, dans tous les sens. Ce mec m'excite, son contact m'excite, ses bisous m'excitent, tout chez lui m'excite.
C'est une nouvelle fois que je m'écarte, juste un peu.
Je le regarde en souriant, observant ses petits yeux tout mignons, tout brillants.
Il me sourit en retour, avant de sortir sa langue pour me lécher les lèvres.
Je le laisse s'amuser à me faire des léchouilles sur ma bouche, mais je finis par lui faire une autre proposition.
Je sors ma langue moi aussi, lui faisant une léchouille sur la sienne.
Un couinement s'échappe de sa bouche.
Il surenchérit, me donnant une léchouille sur mon muscle.
Un râle gronde dans ma gorge : il s'amuse à l'amplifier en me léchant de plus en plus mon muscle humide.
Il se fait kiffer vu comme il m'agrippe la nuque pour me pousser contre lui en m'empêchant de fuir sa prise.
« Moi aussi je... je peux t'embrasser avec la langue ? » souffle mon superbe partenaire en me donnant un coup de langue sur les lèvres. C'est adorable qu'il me demande la permission, mais il n'a pas besoin de l'obtenir. Bien sûr qu'il peut m'embrasser avec la langue.
Je ne demande que ça.
Il sait s'y prendre, avec sa bouche, alors qu'il me fasse lui les bisous... oui, oui, et oui.
« Tu n'as pas besoin de demander. »
Il n'attend pas une seule seconde pour se jeter sur ma bouche.
Sa langue glisse entre mes lèvres sans même que je n'ai le temps de comprendre et il se met à bouger son muscle dans ma bouche. Vivement.
Il s'amuse à titiller chaque zone de ma bouche.
Il me fait gémir de plaisir avec sa putain de langue de dingue incroyablement agile.
« Gémis plus fort, c'est si beau... souffle-t-il rapidement pendant la courte seconde de répit qu'il nous a octroyée.
– Ta gueule, doudou. »
Son visage a viré au rouge et ses yeux sont arrondis. Qu'est-ce qu'il a ? Le surnom le perturbe ?
Le surnom est sorti tout seul, en tout cas.
Il m'est venu, il est sorti.
C'était nécessaire...
Enfin...
Peut-être pas si nécessaire que ça.
Mais il est sorti.
Et il l'a entendu, très bien entendu.
« Doudou ? »
M'entendre prononcer une deuxième fois le surnom que je lui ai trouvé naturellement l'émoustille.
Son visage rougit encore plus, car c'était apparemment toujours possible. Il garde ses bras autour de mon cou même si ça se voit, qu'il est embarrassé et voudrait cacher son visage.
En tout cas, c'est bel et bien le surnom qui lui a fait de l'effet.
« Tu réagis au surnom, mon doudou ?
– "Dou-Doudou"... ?
– C'est mignon, tu ne trouves pas ? Ça te correspond très bien, tu es tout adorable.
– C'est... C'est gentil comme... comme attention...
– Tu es si mignon, doudou. »
Il pousse un petit gémissement en cachant la tête dans mon cou, plongeant son nez au niveau de mon dos, à la frontière entre mon épaule et mon cou. Ses bras se sont resserrés autour de ma nuque, m'empêchant de bouger la tête librement.
Il ne pense même plus à danser, il reste juste debout contre moi.
« Tu te caches ? » soufflais-je en glissant une main sous sa veste. Il me répond d'un léger mouvement de tête positif, se pressant un peu plus contre moi par la suite. Le contact de ma main contre sa peau doit lui plaire, et il veut sans doute que je l'accentue en le caressant.
Ce que je fais.
Une main le tient toujours au niveau des reins, l'autre se balade contre la peau douce de son dos. Je suis sa colonne vertébrale, frôle ses côtes, touche ses omoplates.
Tout ça sous ses souffles de contentement qu'il laisse sortir sans retenu.
C'est pendant ce doux contact qu'une question me vient.
Une question que je n'ai pas prise la peine de poser, que je n'ai pas pensé à poser.
Une question basique et importante.
« Me dirais-tu ton prénom, doudou ?
– Mon pré-prénom ?
– Oui ?
– Jimin.
– Jimin ? C'est très joli !
– Merci... Et... Et toi ?
– Yoongi.
– Yoongi... Yoongi Hyung ?
– Tu es né quand ?
– Le treize octobre mille neuf cent quatre-vingt-quinze.
– Et moi le neuf mars mille neuf cent quatre-vingt-treize. Donc oui, tu peux m'appeler Hyung, si tu veux.
– Hyung... Yoongi Hyung...
– Jimin...
– Yoongi Hyung...
– Doudou... »
Mon partenaire, qui s'appelle donc Jimin, ne fait plus le malin. Il rougit et cache à nouveau sa tête dans mon cou, qu'il avait relevé pendant notre échange.
Il est si sensible.
« Tu aimes bien ce petit surnom ? soufflais-je en tapotant de mes doigts sa colonne vertébrale.
– Il... Moui...
– Qu'est-ce qu'il te provoque, doudou ?
– Il... J'ai... Ça me fait des papillons...
– Des papillons dans le bas du ventre ?
– Oui...
– Ça chatouille ?
– Beaucoup, Hyung...
– Tu aimes bien ?
– C'est étrange...
– Doudou ?
– Mais arrête... ! Ça chatouille trop... dans tous les sens !
– Tu es adorable, Jimin. »
Très très très adorable.
Je retire mes mains de son dos pour venir attraper son visage. Je le lui fais relever, face à moi, et viens cueillir ses lèvres.
Nos lèvres se câlinent, les unes contre les autres.
Ma tête est penchée, de manière à ne pas entrechoquer nos nez.
Je décolle puis recolle nos lèvres, encore et encore, me délectant de ce contact si agréable. Sa bouche est légèrement entrouverte, comme la mienne, nous permettant plus d'agilité dans nos bisous.
Je n'ai jamais autant apprécié embrasser quelqu'un qu'avec lui.
Je ne sais pas pourquoi, mais ce bel être me provoque d'exquises sensations dans tout le corps, me faisant trembler d'impatience et d'excitation.
Ses mains se sont glissées sur les miennes, les attrapant en douceur pour les serrer. Puis, il les a détachés de son visage pour les emmener derrière mon corps.
Je me suis retrouvé avec les bras pliés dans les airs, mes mains derrière mon dos au niveau du bas de mes omoplates. Heureusement que je suis plutôt souple des épaules, et que celle problématique a bien accepté l'opération, parce que sinon, je serais en pleine souffrance.
N'empêche que cette position me fait me retrouver sans possibilité de réagir face à lui.
Il a le plein pouvoir et le plein accès sur moi. Et il en profite en rentrant sa langue dans ma bouche, retournant jouer avec la mienne.
« Tu aimes me rouler des pelles, doudou ? murmurais-je comme je peux.
– Mmmh... t'embrasses trop bien... »
Il ne me laisse pas l'occasion de répondre parce qu'il plonge à nouveau son muscle dans ma bouche.
Il me bouffe la cavité buccale et qu'est-ce que j'aime ça, qu'est-ce que c'est agréable.
Si au début, il était tout timide et n'osait pas participer et initier ses propres mouvements dans les bisous, maintenant, il s'y prend à cœur joie.
C'est mon début de chute qui a brusquement arrêté notre échange. Jimin m'a relâché les mains pour me rattraper contre lui, jetant un regard noir à la personne qui m'a bousculé.
Cette personne nous a fait quitter notre bulle, nous ramenant à la réalité : nous sommes en boîte de nuit, pas tranquillement dans une sphère privée entre nous. Et en plus de ça, nous sommes sur la piste de danse donc cela grouille de monde.
N'empêche que nous nous retrouvons dans une position... imprévue.
Jimin m'a collé contre lui, son torse contre le mien. Sa main gauche repose fermement au centre de mon dos... la seconde a glissé sur ma fesse gauche. Dans la rapidité, il a cherché à me rattraper pour m'empêcher de tomber... donc il n'a pas fait attention où il posait ses mains.
Maintenant que nous sommes à nouveau bien, équilibré... il s'en rend compte.
Et je crois que je n'avais jamais vu un homme rougir autant.
« Ex-Excuse-moi ! Je... J'ai pas... pas fait exprès !
– Merci de m'avoir rattrapé, doudou ! Elle est agréable à toucher, ma fesse ? »
Jimin rougit encore plus, oui, apparemment, c'est possible d'avoir les oreilles et le cou qui rosissent.
Son rougissement se retrouve agrémenté non seulement par ma question mais aussi par sa main qu'il n'a pas eu le temps de retirer. Effectivement, j'ai glissé ma main gauche dans mon dos, la posant sur celle de Jimin pour la maintenir contre ma rondeur.
Et vu la bosse qui a grossi confortablement tout en sautillant contre mon entrejambe, je peux en déduire que, oui, ça lui est agréable.
« Tu as perdu ta langue ? Le sang qui l'irrigue à dévier en bas, c'est pour ça ? »
Un autre petit tressautement suivit d'un couinement.
« Moooh, tu es excité, doudou ? Mes mots t'excitent ? Mais toucher ma fesse t'excite encore plus, pas vrai ? Et si je te la faisais serrer un petit peu plus dans tes doigts ? Oulala, ça sautille dans ton caleçon ! »
Jimin cache son visage dans mon cou et presse un peu plus ma fesse entre ses doigts. Il chantonne ses couinements contre mon oreille en me touchant ma rondeur gauche. Ses doigts barbotent, découvrent curieusement.
« Ma fesse droite va finir jalouse, doudou. »
Oh putain.
Je ne pensais pas que cette phrase le ferait être si ambitieux.
Il laisse sa main gauche glisser contre ma chemise, doubler ma ceinture et se poser sur ma fesse droite. Il l'empoigne, la serre, lui apportant le même traitement qu'à sa jumelle.
« Mes fesses sont comblées par tes doigts, doudou.
– Mmmh... Je... Tu permets que... qu-que j'aille a-aux toilettes ?
– Envie pressante... de se branler ?
– N-Non... ! Envie pressante tout court !
– Allez hop, allons aux toilettes... soulager ton érection !
– Oui, allon... quoi ?! J'ai besoin de vider ma vessie... ! Je ne vais pas me... me branler ! »
Qu'est-ce que c'est drôle de le taquiner. Il est adorable.
Ses mains ont quitté mon postérieur pour se replacer le long de son corps. Je le suis, les mains dans les poches de mon pantalon. Je peux bien l'accompagner aux toilettes, après tout.
Jimin ouvre la porte des toilettes pour hommes et me la tient, me laissant entrer dans la pièce. Il y a déjà deux hommes dans la salle : un qui se nettoie les mains et un autre qui est debout devant un urinoir. Personne dans les cabines.
« Tu... Tu peux m'attendre devant la porte ? » me souffle Jimin en ouvrant la porte en plastique de la dernière cabine. Il se glisse à l'intérieur et m'observe, attendant ma réponse.
« Tu veux que je te garde la porte, c'est ça doudou ? Je surveille ?
– Arrête de te moquer... !
– Je te taquine, doudou. Allez, je t'attends. »
Je ferme la porte et Jimin la verrouille. Je m'adosse contre le plastique et patiente, regardant dans le vide en face de moi. Les deux personnes qui étaient dans les toilettes sont parties, nous laissant tous les deux seuls.
La chasse d'eau retentit, la serrure se débloque et Jimin cherche à pousser la porte... ce qu'il ne réussit pas à faire car je suis là, appuyé de tout mon poids contre elle.
« Hyung j'arrive pas à... aaah ! »
Je plaque ma main sur la bouche de Jimin pour l'empêcher de crier davantage. Je l'ai surpris en me glissant dans la cabine, la refermant derrière nous. Il ouvre ses lèvres et mon pouce se glisse entre elles... malheureusement.
Il me mord le doigt, me faisant couiner et relâcher ma prise sur sa bouche.
« Qu'est-ce que tu fous, Yoongi ?! me souffle-t-il en agrippant mes épaules.
– Je viens voir comment va doudou ! Tu t'es bien branlé ?
– Je ne me suis pas branlé... ! J'ai pissé !
– Donc ta demi molle n'est plus présente ? C'est triste...
– Tais-toi !
– Tu sais, j'ai un fantasme... que je n'ai jamais réalisé.
– C'est... C'est quoi ?
– Embrasser un très beau garçon dans les toilettes d'une boîte de nuit.
– C'est nul comme... comme fantasme.
– Dis en moi un des tiens, que je te donne mon avis.
– Un... Un fantasme... ? Euh... »
Jimin adopte une moue concentrée.
Qu'il cherche, oui...
Quelqu'un rentre dans les toilettes et va dans la cabine à côté de la nôtre, vu le bruit proche de la porte en plastique et de serrure qui retentit.
Ça ne me change pas les idées pour autant.
Je pourrais attendre très longtemps s'il le faut pour avoir la réponse de Jimin.
« Bon alors, ce fantasme ? murmurais-je pour éviter que l'intrus des toilettes ne nous entende.
– Je rêve de... enfin... de faire l'amour dehors...
– Développe.
– Faire l'amour au bord du Han, par exemple... de nuit !
– De l'exhibitionnisme...
– Qu-Quoi ?! Mais... Mais non ! Le faire tranquillement, de nuit, suffisamment caché pour ne pas être vu... !
– Mmmh... pourquoi pas. J'ai le droit à mon bisou ? »
Jimin a hoché la tête.
Sa main bascule dans ma nuque et me fait approcher, permettant à nos lèvres de s'unirent tendrement.
On a fini par sortir des toilettes... en même temps que le gars d'à côté. Ses yeux se sont arrondis de stupeur en nous voyant quitter à deux la même cabine. Il a probablement imaginé des choses.
En tout cas, il s'est lavé les mains en un temps record et a fui les toilettes... il ira sans doute raconter, tout choqué, à ses amis, qu'il a croisés aux toilettes deux gays sortant d'une même cabine.
La situation nous fait bien rire avec Jimin, au moins. Nous nous sommes lavés les mains, nos rires baignant la pièce.
Nous sommes ressortis tous les deux pour retourner sur la piste de danse.
On danse à nouveau.
La musique est vive, électronique, rapide, aux tonalités suggestives.
Jimin roule des hanches royalement bien pendant que nos bouches sa galochent à volonté.
Sauf qu'à nouveau, quelques minutes plus tard, la fille à la robe rouge, celle qui avait essayé d'accoster Jimin, le bouscule.
Il trébuche et se rattrape à ma chemise.
Mes mains l'attrapent par la taille pour le rapprocher de mon corps.
Je jette un regard courroucé à la femme, qui part, toute contente de son coup réussi, en faisant voleter d'une main ses cheveux vers l'arrière.
Quelle peste...
« Ça va, doudou ?
– Ou-Oui, bafouille-t-il en rougissant.
– Elle est jalouse de te voir accompagné alors qu'elle, tu l'as recalé.
– De qui ? La personne qui m'a bousculé ?
– La fille à la robe rouge... derrière, là-bas.
– Ah oui ! Elle a tenté de rouler des hanches contre moi tout à l'heure ! Pff... la connasse. »
Il me fait sourire.
Mais on se fait déranger, par les personnes qui nous bousculent.
Notre bulle se retrouve à chaque fois explosée.
« Viens, on va dans une zone plus reculée. »
J'attrape Jimin par le poignet et le traîne avec moi en dehors de la piste de danse. Il me suit sans problème, se frayant un chemin derrière mon corps qui fend la foule comme il le peut.
Nous nous trouvons un petit coin un peu plus loin, avec beaucoup moins de personnes autour de nous. Ce qui diminue considérablement les bousculades éventuelles.
Jimin enroule ses bras autour de ma nuque et vole mes lèvres, sans pour autant chercher à percer les barrières et inclure sa langue au baiser.
Moi, je l'agrippe par les hanches pour le tirer contre moi. Je plante mes doigts dans son pantalon, le serrant fort contre moi. Peut-être que je lui marque les hanches, mais je m'en fous.
Une pulsion me prend et je le retourne, le plaquant contre le mur à un petit mètre de là.
Un couinement passe la barrière de ses lèvres, démontrant son étonnement.
« Je vais te bouffer la bouche, mon doudou.
– Yoongi...
– Qu'as-tu à dire, doudou ?
– Les papillons... ! »
Les papillons, les fameux... ceux dont il m'a déjà parlé tout à l'heure.
Un petit sourire malicieux fleurit sur mon visage pendant que je cueille ses douces lèvres, ses deux pétales délicats. Nos corps s'emboitent ensemble tel un pistil et son pollen.
Jimin se maintient à ma chemise, les yeux clos. Il se tortille, et je sens très bien qu'il se frotte subtilement, très discrètement, contre mon entrejambe.
Aurait-il déjà récupéré un début de demi molle ?
« Tu bandes, mon doudou ?
– N-Non... »
Mais bien sûr... il ne bande pas et moi je suis un caillou, c'est ça ?
Il se fiche royalement de moi.
« Alors pourquoi tu te frottes ? Je le sens : tu me fais de très légères caresses sur la bite.
– Je... Je ne me frotte pas...
– Oh si, doudou. Bien sûr que si tu te frottes. »
C'est subtil mais présent.
Il tente de cacher ses frottements avec ses ondulations de bassin sauf que je les repère.
Et je compte bien le lui prouver.
Mon égo a besoin de montrer que j'ai raison.
Je glisse une main au niveau de ses abdominaux, contre sa peau. Il frissonne pendant que je lui caresse ses muscles finement tracés. Sa tête est orientée vers le bas, observant ma main le toucher de façon surfacique, sans le brusquer et avec la possibilité de se retirer à tout moment.
Il est concentré sur mes petites caresses, tellement qu'il gémit lorsque je frôle à peine son nombril.
Il est si sensible.
Par curiosité, je dévie ma main vers le bas, vers son entrejambe. J'arrive sur sa ceinture, et mes doigts allaient tout juste arriver sur la zone gonflée, qui ne l'est pas non plus excessivement, qu'il m'attrape le poignet pour m'empêcher d'aller plus bas.
« Qu'est-ce qu'il y a, doudou ?
– Je... Je veux pas.
– C'est pas grave. Regarde, je pose juste ma main sur ton épaule.
– Merci...
– On peut juste se faire des bisous, si tu veux. Ou des caresses. Ou alors aller boire un verre tous les deux ? »
Ses yeux se sont relevés pour croiser les miens.
Il a l'air surpris de ma proposition.
Pourtant... si je suis là, avec lui, ce n'est pas que pour profiter de son corps.
Après tout, je n'avais pas prévu d'aller voir quelqu'un, et de faire travailler ma libido encore douce et endormie.
Non, j'ai envie de le connaitre un peu plus, aussi.
Pourquoi ?
Je n'en sais rien.
Ce n'est pas mon genre.
Mais j'en ai envie.
Point.
Donc s'il en a envie lui aussi...
« On... On peut aller boire un verre.
– Allons boire un verre. »
Un petit bisou sur le front de Jimin et je m'écarte. Nous nous rendons jusqu'au bar, mon bras passé derrière ses épaules pour le maintenir contre moi et ne pas le perdre.
Une fois devant le large bar sombre de plusieurs mètres de long, nous prenons une carte tout en nous installant sur deux chaises libres côte à côte.
J'avoue, je ne sais pas quoi prendre.
Et vu les plis soucieux qu'ont pris les traits de Jimin, je peux deviner facilement que, lui aussi, ne sait pas quoi prendre.
Je n'ai pas spécialement envie de prendre de l'alcool, mais qu'est-ce qu'il va penser de moi ?
Un des barmans s'approche de nous.
« Qu'est-ce que je peux vous servir ? »
Nos visages se tournent l'un vers l'autre.
On se regarde.
On rougit.
On ne sait pas.
On a l'air bête.
« Faites-moi signe quand votre choix est fait. »
Oui oui.
Ouf.
Pars.
Laisse-nous lire éternellement cette carte de boissons.
C'est Jimin qui a osé briser le silence.
« C'est dérangeant si je ne prends pas d'alcool... ? »
Il a murmuré ça si faiblement... quelques décibels plus bas et je ne l'entendais pas.
« Et si moi je n'en prends pas, c'est dérangeant ? »
Il m'observe, surpris.
« On hésite tous les deux comme deux idiots depuis tout à l'heure pour la même raison... ?
– Ne pas vouloir paraître ridicule en ne prenant pas nécessairement d'alcool en boîte ? »
Il hoche la tête.
« Alors oui. »
On se met à rigoler tous les deux.
La légère tension qui s'était accumulée entre nous s'évapore d'un seul coup, nous laissant beaucoup plus libres désormais.
« Je sais ce que je veux prendre, et toi, Hyung ?
– Moi aussi. »
Je fais signe au barman de tout à l'heure qui s'approche de nous dès qu'il me remarque.
« Vous avez fait votre choix ?
– Oui.
– Je vous écoute.
– Un diabolo à... »
On se tourne l'un vers l'autre.
On a parlé, en même temps.
Pour commencer le même début.
Les pommettes de Jimin rosissent légèrement et il me fait signe de commencer.
Drôle de coïncidence.
« Je vais prendre un diabolo à la menthe.
– Et moi à la fraise...
– Très bien. Ce sera tout ? »
On hoche tous les deux la tête.
Jimin repose la carte sur le bar le temps que le barman revienne, le terminal bancaire entre les mains.
« Paiement en séparé ou comm...
– Commun.
– Quoi ? Ah non ! Je veux payer mon bout, Hyung !
– Je paye, doudou. Mettez en commun, s'il vous plait. »
Le petit surnom que j'ai trouvé à Jimin l'a dissuadé immédiatement de contester : son rougissement instantané d'être entendu appeler ainsi par quelqu'un l'a fait taire. Je paye à l'aide de mon téléphone que je remets ensuite dans ma poche.
C'est une fois que le barman s'éloigne pour préparer la commande que Jimin me jette un regard électrique.
« Je pouvais très bien me payer mon diabolo... !
– Je sais, mais je te l'offre.
– Je pouvais me le payer !
– Je te l'offre, je viens de te le dire.
– Oui mais je pouvais me le payer !
– Arrête de ronchonner, doudou.
– Je ronchonne autant que je le veux !
– Ronchonner ne te fera pas payer ta boisson. »
Jimin fait une grimace énervée en ma direction avant de souffler et croiser les bras.
Il est trop mignon.
Il est né en quatre-vingt-quinze, il me l'a dit tout à l'heure, donc il est un peu plus jeune que moi... de combien en fonction de sa date de naissance ? Je n'ai pas l'envie de calculer. Mais en tout cas, il est adorable ! Son comportement est presque enfantin, par moment. Il est un garçon si pur, brut dans ses émotions.
Ma main glisse jusqu'à sa cuisse et la câline, faisant des petits ronds dessus, jusqu'à ce que le barman nous apporte nos boissons. Nous le remercions en même temps avant de boire une petite gorgée de nos diabolos.
« Tu veux qu'on aille se trouver un endroit où s'installer un peu plus loin ? On serait mieux qu'au bar, là où beaucoup de monde passe, non ?
– Tu as raison. Je te suis, Hyung. »
Jimin se lève et attrape sa boisson dans sa main droite.
Je l'imite et passe devant lui, ouvrant la marche.
On slalome entre les corps des individus de la boîte de nuit, évitant chaque personne du mieux que nous le pouvons. Le but : ne pas se faire bousculer, arriver où l'on veut aller et réussir à ne pas mettre de nos boissons par terre.
« Il y a un canapé avec une table basse vers le mur là-bas, ça te dit ? demandais-je une fois Jimin revenu à mon niveau, la nuée de fêtards dansants étant passée.
– Ça me va. »
Nous nous frayons un chemin rapidement jusqu'au petit coin que j'ai repéré, pour être sûr que quelqu'un ne nous le pique pas. On s'installe sur le canapé l'un à côté de l'autre, nos boissons disposées sur la table basse.
On ne sait pas trop quoi dire.
De quoi est-ce que l'on pourrait discuter ?
Tout et rien.
Finalement, c'est Jimin qui trouve quoi faire pour nous sortir de ce silence qui pourrait durer très longtemps.
« Je peux goûter ton diabolo menthe... ? »
Il le demande si timidement, en me faisant une petite caresse sur la cuisse... comment ne pas dire oui ?
« Mmmh, et tu me dis ce que tu en penses. »
Jimin sourit et se penche pour enrouler ses belles lèvres pulpeuses autour de ma paille.
Si seulement c'était autour d'autre chose...
Non non Yoongi, tu t'égares.
Je regarde Jimin qui boit quelques gorgées de mon diabolo menthe. Sa pomme d'Adam, proéminente juste comme il le faut : elle se voit mais se confond à son beau cou, roule dans sa gorge. Elle accompagne ses gorgées.
Pourquoi il est si sexy quand il boit ?
Il finit par relâcher ma paille et se redresse, un petit sourire flottant sur ses lèvres.
« Tu valides ?
– Je valide. Et toi, tu valides le mien ? »
Il rapproche son verre vers moi, poussant un peu le mien pour libérer de la place.
Il me propose de goûter ?
Pourquoi pas.
Je me penche vers le verre et glisse le bout de la paille entre mes lèvres.
Le regard de Jimin est brûlant sur mon visage.
Il me fixe.
Et si je le provoquais un peu ?
Je bois quelques gorgées de son diabolo saveur fraise, qui est divinement bon, et qui lui convient divinement bien, tout en plantant mon regard dans ses yeux.
Il est tout rouge mais me regarde lui aussi.
C'est quand j'imite une succion sur la petite rondeur de la paille qu'il pousse un couinement.
Sa main vient immédiatement couvrir sa bouche.
« Hyung ! »
J'avale ma salive, mes lèvres fines toujours enroulées autour de sa paille, en entrouvrant légèrement la bouche, tout en faisant volontairement rouler ma pomme d'Adam.
Il tente, il essaye, de soutenir encore mon regard.
Mais il finit par baisser le sien en rougissant violemment.
Mon petit jeu a marché, et j'ai amplement été satisfait de la réaction que j'en ai obtenu.
« Je valide ton diabolo fraise, doudou. » murmurais-je contre son oreille. Oreille dont je profite de la proximité pour lécher du bout de la langue le lobe.
Jimin empoigne ma cuisse dans sa main et la presse. Il pousse un petit couinement, un nouveau, lorsque je lui mordille le lobe. Il est un garçon si sensible...
Mais je vais le laisser tranquille, le laisser se remettre de ses émotions.
Je m'écarte et l'observe, souriant.
« La saveur sucrée de la fraise... elle correspond bien à ta façon d'être totalement mignonne.
– Toi, t'es pas mignon, en tout cas...
– Ah bon ? Et pourquoi donc ?
– Tu simules une... une fellation sur ma paille... !
– Moooh... c'était pour te taquiner !
– Moi je ne fais pas ça !
– Tu pourrais... je ne dirais pas non.
– Tais-toi... ! »
Jimin m'a donné une petite tape sur la cuisse, vraiment pas méchante, tout en prenant une gorgée de son diabolo à la fraise, afin de se changer les idées.
Sauf qu'il se fait rougir tout seul, et je comprends bien pourquoi.
Ce petit coquin repense à mes lèvres qui se sont posées sur sa paille, qui y ont simulé quelque chose de peu pure, et qui y ont tout simplement laissé un peu de ma salive.
Je bois à mon tour, souriant en repensant au visage tout rouge de Jimin. Il a laissé son verre pour être tranquillement assis sur le canapé, mais il ne fait rien et se trifouille les doigts.
C'est quand je relève la tête que Jimin plante ses yeux dans les miens.
« C'est de ta faute ! »
Je fronce les sourcils.
Qu'est-ce qui est de ma faute ?
Qu'est-ce que j'ai fait ?
« C'est à cause de toi que je rougis ! »
Soit, à mon visage interrogateur, il a compris mon incompréhension, soit il a lu dans mes pensées.
Mais sa justification est adorable.
Apparemment, je le fais rougir, alors que je n'ai littéralement rien fait, c'est lui qui repense à ce que j'ai pu faire ou dire !
Je me contente d'un sourire et de lui faire un petit bisou sur la joue... un peu comme si c'était une excuse, un pardon.
Et puis, honnêtement, faire un bisou sur la joue de Jimin, qui ne voudrait pas ?
« Mon autre joue aussi en veut un... murmure Jimin dès que mes lèvres s'éloignent de lui.
– Elle va être jalouse, sinon ?
– Oui... un peu beaucoup jalouse.
– Beaucoup beaucoup jalouse ? C'est dramatique. Je vais lui faire un gros bisou. »
D'un mouvement de bassin, je me suis rapproché de Jimin. Nos genoux s'entrechoquent. Je me tourne face à lui et l'observe quelques secondes avant de m'attaquer à la douceur dont je veux lui faire part.
Ma main passe derrière sa nuque et rapproche son beau visage de ma bouche.
Mes lèvres se posent tendrement sur la peau douce, atrocement douce, de sa joue droite. Elles la câlinent avec une délicatesse intense, pendant plusieurs secondes. Puis elles s'écartent en faisant un petit bruit humide, qui fait frissonner la peau de Jimin
« Sensible au bruitage, doudou ?
– C-C'est excitant... un peu...
– Intéressant...
– Chut !
– Des bruits durant un rapport sexuel, ça doit bien t'exciter ! »
Jimin ne répond pas et, à la place, baisse la tête tout en rougissant violemment.
Bah voyons ?
Monsieur serait sensible aux bruits ? C'est très intéressant comme information...
Sensible visuellement et auditivement... et sensoriellement, aussi, vu les frémissements de sa peau lors de petites caresses.
Qu'est-ce que ça doit être bien, de passer un moment intime avec lui...
Un jeune homme sublime multiplement sensible et mignon...
En plus d'être agréable à la discussion... serait-il agréable plus... sportivement ? Probablement.
Ma libido, comparée à tout à l'heure, commence à bien se réveiller et me titiller, oui.
Mais comment pourrait-elle rester calme devant Jimin ?
Elle ne peut pas s'empêcher de penser à des choses, de fantasmer sur des réactions, d'imaginer des parties de son corps, de penser à tout plein de choses sympathiques à propos de Jimin.
Jimin, un garçon mignon et sublime un peu plus jeune que moi avec qui je passe, pour la première fois depuis longtemps, un moment vraiment sympa.
Il se passe plusieurs minutes pendant lesquelles on ne parle pas. On se contente de se regarder par intermittence, en évitant que l'autre le remarque, même si c'est raté.
Je vais dragouiller Jimin.
Je ne suis pas forcément très doué mais je sais que ça peut marcher, surtout sur Jimin.
Ma main glisse sur sa hanche. Une hanche bien faite, qui a l'air si moelleuse, où l'on devine les traits.
J'aimerais bien la voir... cette superbe hanche.
Mais en dessous de ses hanches, il y a ses cuisses.
Ses cuisses...
Ses putains de cuisses...
Si je les regarde trop, je vais bander.
Donc, je lève les yeux, pour les éviter, tout en caressant celle qui est la plus proche de moi.
Jimin observe mes doigts parcourir sa peau, je le sens. Ses prunelles se baladent sur ma peau opaline, aux veines bleues qui ressortent assez bien par moment sur mes mains.
« Doudou ?
– Oui... ?
– Tu es d'une beauté époustouflante.
– M-Merci... ?
– Tu es plus beau que toutes les étoiles que l'on voit la nuit, dans le ciel.
– Elles sont nulles, tes phrases de drague... » ronchonne-t-il, néanmoins en rougissant.
Ce qui veut dire que même s'il en râle... elles lui font de l'effet.
« Tu es la plus belle étoile de l'univers.
– Arrête... !
– L'étoile la plus resplendissante, la plus brillante, la plus accueillante !
– Tu es rid...
– Une étoile si mignonne qu'elle m'en rendrait aveugle !
– Elles sont null...
– Une étoile si chaude qu'elle fait brûler mon corps de sa douce et tendre chaleur délicate !
– Arrête ! Tu es idiot !
– L'étoile la plu... »
La fin de ma phrase est morte dans ma gorge.
Jimin s'est jeté sur moi et me grimpe sur les cuisses.
Nous sommes en face à face.
Il m'empêche de bouger, m'obligeant à rester fixe.
Il me fait taire, mêlant nos lèvres ensemble avec empressement.
Il m'embrasse si vivement que j'ai du mal à le suivre.
Ses mains pressent ma taille, ses petits doigts la tenant fermement.
Il est si mignon et si sexy à la fois putain.
« Maintenant arrête de me draguer avec tes phrases pourries... me dit-il en écartant son visage du mien.
– Elles ne sont pas si pourries que ça...
– C'est de la drague vraiment niaise, tu sais ?
– Pourtant tu aimes. Et ne me dis pas le contraire, ton corps en témoigne !
– J'aime pas... je suis juste sensible.
– Sensible à mes phrases pourries de drague niaise. Tu sais, moi, j'aime beaucoup les garçons qui aiment les choses niaises... c'est mignon. »
Mes lèvres viennent câliner, voire même plutôt frôler, son front.
Il ne me répond pas, profitant à la place de ce petit geste de douceur.
Ses yeux sont clos, et il se laisse totalement faire.
Qu'il est mignon.
C'est au moment où je ne le câline plus de mes lèvres que Jimin descend de mes cuisses pour retourner s'asseoir sur le canapé. Il sirote son diabolo, tenant son verre entre ses doigts, tout en se collant volontairement contre ma cuisse.
Ses lèvres pulpeuses relâchent sa paille qui retombe dans le verre, dans ma direction.
Furtivement, j'enroule mes doigts autour des siens pour tenir le verre. L'action a été si rapide qu'il n'a pas eu le temps de réagir. Mes lèvres attrapent la paille et j'avale une gorgée de la boisson gazeuse saveur fraise.
Jimin couine en me voyant lui piquer de sa boisson. Il attrape de sa main gauche libre, heureusement pour lui, malheureusement pour moi, plusieurs mèches de mes cheveux longs et sombres sur l'arrière de mon crâne et tire dessus.
« Aïe ! Lâche mes cheveux, doudou !
– Tu piques dans mon verre !
– C'est pour rigoler.
– Mais c'est pas drôle...
– Si ! Sauf quand tu me tires les cheveux...
– Moooh, tes pauvres cheveux. Ils veulent des bisous magiques, peut-être ?
– Bah oui, quelle question ! »
Jimin pose son verre et me fait tourner la tête.
Qu'est-ce qu'il veu...
Il attrape doucement les mèches derrière mon crâne, celles dans la zone qu'il a attrapée, et pose ses lèvres dessus.
« C'était pour rigoler, doudou ! m'exclamais-je en me tournant, retirant de ce fait mes cheveux de la prise de Jimin.
– Oui bah non ! Laisse-toi faire, c'est trop tard ! »
Il m'oblige à tourner à nouveau ma tête pour avoir accès à mes cheveux.
Il baisote mes mèches, puis se replace correctement une fois qu'il a estimé s'être suffisamment excusé auprès de ma chevelure.
On se taquine tous les deux, essayant de piquer dans la boisson de l'un et de l'autre sans y réussir à chaque fois.
Mais ce qui réussissait, en tout cas, c'était le sourire et même les rires qui s'échappaient assez régulièrement de nos bouches.
« Doudou ?
– Oui ?
– Grimpe sur mes cuisses. »
Ses yeux s'arrondissent comme des billes.
Il est gêné à l'idée de monter sur mes cuisses ?
Pourtant, il l'a fait tout à l'heure quand je lui ai piqué du sirop de fraise.
Nous avons fini nos boissons donc nous n'avons plus rien à faire, hormis discuter et peut-être danser à nouveau.
« Allez viens. »
Je tapote mes cuisses, lui faisant explicitement signe de venir s'y installer.
Il zieute sur mes cuisses, s'arrête pendant plusieurs secondes sur mon entrejambe, puis, les joues rouges de faire ce qu'il fait, il laisse ses yeux balader derrière moi, sur le canapé.
« Doudou... ! Viens. Eh, si tu ne veux vraiment pas, tu me le dis. »
J'ai beau insister, s'il refuse, je ne le forcerai pas.
Jimin se redresse et passe à califourchon au-dessus de mes jambes. Ses fesses s'installent contre mes cuisses et il s'approche de moi. Ses jambes sont pliées, ses genoux au contact du dossier du canapé.
J'attrape ses mains et les pose sur mes abdominaux.
Ses petits doigts s'y pressent confortablement, les touchant à travers le tissu de ma chemise.
« C'est agréable ?
– M-Moui...
– Balade-toi où tu veux sur mon corps. Tu peux me faire des caresses de partout, doudou. »
Jimin rougit tout en posant ses paumes, à plat, contre mon ventre fin et lisse.
Il n'ose pas me regarder dans les yeux, mais il s'amuse à parcourir mes abdominaux par-dessus ma chemise.
Les mains posées sur ses cuisses, mes yeux passent de son visage à ses mains, puis de ses mains à son visage.
« Tu sais... tu peux t'aventurer ailleurs que sur mon ventre.
– Où... ?
– Où ça te fait plaisir.
– Je peux toucher tes bras ?
– Bien sûr. »
Jimin abandonne mes abdominaux. Ses petits doigts m'attrapent le poignet droit et se faufilent sous ma manche. Il me touche le poignet sans même le voir.
« Tu peux déboutonner ma manche pour remonter ma chemise, tu sais ? »
Il me regarde une petite seconde, ses pupilles observant les miennes. Mais le temps que je m'ancre correctement dans son regard, il s'est déjà détourné sur ma manche.
Le bout de ses doigts glisse agilement contre les deux boutons, les décrochant pour lui permettre de remonter le tissu jusqu'à mon coude.
Un grand sourire embellit son visage.
Il caresse mes veines bleues qui ressortent sous ma peau pâle. Il est tout doux, comme si j'étais très précieux, fragile. Il câline mon avant-bras et remonte même un peu plus haut en glissant ses pouces sous le tissu, lui permettant de toucher la peau au-dessus de mon coude.
« J'ai envie de toucher encore au-dessus, Hyung... ça a l'air tout musclé.
– Pour que tu touches au-dessus, il faut retirer ma chemise pour que je sois torse-nu. Tu comptes me déshabiller ?
– Te dé-déshabiller ? N-Non... !
– Tu ne pourras pas voir, alors... c'est triste !
– Oui...
– Moi par contre ton beau torse je peux bien le voir. »
Je glisse mes doigts contre son ventre. Il frissonne.
Mes paumes remontent, mais rencontrent la barrière que forme l'unique bouton de sa veste.
Je m'apprête à le détacher lorsqu'il attrape mes poignets.
« J'ai pas envie que tu l'enlèves... murmure-t-il en éloignant mes mains de son bouton.
– Donc je ne te l'enlève pas. »
J'éloigne mes mains, et une fois mes poignets à nouveau libres, je plonge mes mains dans son décolleté. Un décolleté plongeant, un V qui ne se termine qu'à cause de son foutu bouton de veste. Un décolleté qui permet de dévoiler son torse, et, en écartant ses pans, bien plus encore.
Il vocalise un couinement surpris en agrippant mes biceps.
Mes paumes chaudes se posent sur ses côtes, puis remontent. Elles englobent ses pectoraux, et mes pouces passent sur ses tétons. Ses petites pointes se tendent contre la pulpe de mes doigts. Il ne réussit pas à retenir son gémissement.
Son visage se teinte de pourpre, qu'il s'empresse de cacher dans mon cou en croyant que je ne le remarque pas.
Il pousse des petites vocalises les plus discrètes possibles contre mon oreille tout en cambrant son dos pour rapprocher mes mains de sa poitrine.
« Ça te titille, doudou ?
– M-Moui... !
– Beaucoup ? »
Un gémissement répond à sa place.
« Doudou est si sensible...
– Ch-Chut... ! »
Il resserre sa prise sur mes bras sans pour autant chercher à s'échapper. Il réclame encore plus.
Je lui caresse sans hésiter la moindre seconde le haut de son corps. Il est magnifique, absolument magnifique. Si sensible, si doux, incroyable.
Il est expressif, autant oralement que physiquement. Ses gémissements sont délicats, contre mon oreille. Son entrejambe grossit, contre le bas de mon ventre.
« Bon ça suffit, Hyung... ! À moi de te toucher... »
Le petit coquin.
Il veut me toucher ?
Je souris en remontant mes mains à son visage.
« T'es trop chou. Avec tes joues boudinées mais fines à la fois... »
Je pince entre mes pouces et mes index ses deux joues, les tirant sur le côté. Il grimace en fronçant le nez.
« Yoongi... ! »
Jimin secoue le visage pour tenter de me faire lâcher ses joues.
Ce que je ne fais pas, je résiste et garde ses joues gourmandes entre mes doigts.
« Yoongi ! L-Lâche mes j-j-joues !
– Je vais te les grignoter. »
Mes dents s'approchent de la peau que je tiens et la mordille une fois à son contact. Mes doigts relâchent leur prise sur la joue prise à partie pour me libérer de la place à manger.
Je lui grignote ses joues pleines, m'en régalant follement.
Je les lèche, les baisote, les mordille, les croque goulûment.
Jimin a ses mains refermées en point sur ma chemise. Soit il veut m'attaquer dans le but de se venger pour l'écartement de joue, soit ça lui procure des sensations trop perturbantes, qu'il n'assume pas spécialement, qu'il envoie ainsi dans ses poings.
« Mmmh... Ces belles joues... ! M-Mmmh... des gourmandises délicieuses ! Doudou aux bonnes grosses joues dodues... Comme tes lèvres. Aaah... qu'est-ce que c'est bon... un régal ! Mmmh... délici...
– Hyung... arrête de me manger la joue...
– Oh non ! J'en ai encore une autre à déguster !
– Ah non ! Aaah... ! »
Je fais basculer Jimin sur le canapé, sur le dos. Il n'a rien vu venir.
Je suis à califourchon au-dessus de son corps.
Il couine et encore plus quand je viens manger sa seconde joue.
Il s'agite, se tortillant en tentant de s'échapper de ma prise.
Mais je ne le lâche pas, lui dévorant avec engouement sa joue gourmande.
« Hyung... ! Pourquoi tu me manges... !
– Parce que tu es une gourmandise délicieuse !
– La gourmandise délicieuse voudrait pouvoir se redresser !
– Un dernier croc !
– Mai... aaah ! O-Oh ! »
Jimin frappe du pied sur le canapé en poussant un cri presque silencieux.
Mes lèvres glissent de toute leur épaisseur contre la surface inférieure de sa mâchoire, suivi par des coups de langue entrecoupés de mordillements insistants mais non marquants.
C'est à bout de souffle que je me suis redressé, aidant Jimin à en faire de même.
Il est encore un peu sonné, mais s'est néanmoins installé de lui-même sur mes cuisses.
Il m'observe, dans la vague, tout en respirant profondément.
Ma petite dégustation lui a sans doute fait oublier son idée de dépar...
Jimin attrape mes mains et les fait se poser sur ses cuisses.
« Tu les laisses là. »
Comment ça ?
Il n'a pas oublié ?
Je n'ai pas le droit de le toucher ?
Mais j'ai envie de toucher ses hanches ! De caresser son ventre ! De...
Il glisse ses mains entre mes cuisses légèrement écartées pour être assis confortablement. Il caresse de haut en bas, du frôlement de mon entrejambe jusqu'à son bassin qui lui bloque la suite, l'intérieur de mes cuisses.
Un râle gronde dans ma gorge.
Mes mains montent et agrippent ses hanches.
Il s'amuse à câliner l'intérieur de mes cuisses, ce qui le fait couiner de contentement. Mais il couine aussi à m'entendre réagir à son toucher.
Sa voix plus douce, chantante et aiguë, que la mienne lui fait produire une mélodie de sons clairs. Alors que moi, ce que je produis, c'est beaucoup plus lourd, cassant. Ma voix est grave, pas du tout de la même tonalité que Jimin... mais pourtant, je pense que je pourrais, au paroxysme d'une folle excitation, pouvoir produire des vocalises aiguës.
Ses doigts montent de plus en plus à chaque caresse.
Il se fait gémir tout seul.
Et il me fait grossir.
Mon sexe produit un tressautement vers le haut lorsque les doigts de Jimin passent au niveau de mes testicules. Le mouvement agite ma braguette, sous le regard brûlant de Jimin, qui pousse un couinement en couvrant mon entrejambe.
Comme si ça allait la calmer...
Elle saute contre sa paume.
Il appuie dessus avec ses mains pour l'empêcher de bouger pendant qu'il se cache à nouveau dans mon cou.
Sauf que ça sautille de nouveau.
Plus ça sautille et plus il appuie.
Plus il appuie et plus ça sautille.
Une boucle infernale.
Jimin frotte ses cuisses contre les miennes, provoquant des frictions comme il le peut entre son entrejambe et le vide.
Mais je crois que ça ne le soulage pas vraiment car il bouge de plus en plus vite tout en râlant de frustration.
« Doudou, calme-toi. Je doute que tu veuilles te retrouver maintenant avec ma bite dans le cul.
– On... On peut retourner danser ?
– Je ne sais pas danser, doudou...
– Tu te débrouillais bien, tout à l'heure... Allez !
– Doudou...
– Allez Hyung ! »
Je soupire face à son enthousiasme... agrémenté par son excitation.
Il me regarde avec des yeux pétillants d'envie mais aussi d'un désir peu masqué.
Il me fait fondre.
« Bon d'accord. »
Il pousse une exclamation de joie pure en se relevant brutalement.
Il attrape mes mains et me force à me lever.
Il me traine jusqu'à la piste de danse et vient immédiatement s'imbriquer à mon corps.
Nous nous regardons, face à face.
Ses bras entourent ma nuque, rapprochant nos deux corps ensemble.
Nos bassins se rencontrent, tout comme nos bosses qui se devinent lorsqu'elles se trouvent l'une contre l'autre.
Mes mains viennent se poser contre sa chute de reins, accompagnant maladroitement ses mouvements.
Il danse si bien.
Qu'est-ce qu'il ondule agilement...
On se laisse bercer par la musique, nous déplaçant à son rythme. Un rythme pour le moment doux et calme... et très sensuel.
Ce que Jimin ne se manque pas d'imiter.
Il roule du bassin en de longs mouvements, frottant ma braguette à la sienne avec une lenteur mais une pression si élevée que c'est dingue.
Je n'en demande qu'encore.
C'est si bon.
Sa bouche vient trouver la mienne.
Ses lèvres épaisses glissent contre les miennes, toute fines. Elles les englobent d'une chaleur délicate, et ça me fait souffler de plaisir.
Il est doué de sa bouche, en plus d'avoir une bonne bouche.
Ses bisous sont d'un pur délice.
Il s'écarte pour reprendre son souffle.
Mais je ne lui en laisse pas le temps.
Une de mes mains glisse dans sa nuque pour le rapprocher pendant que ma langue lèche ses lèvres magiques. Il couine, laissant un râle sonore s'échapper. Il n'a pas pu reprendre convenablement sa respiration que déjà, je l'attaque et lui réclame d'autres bisous.
« Hyu-Hyung... ! »
Je gronde.
Ma main se décale sur sa mâchoire, pressant sur son menton pour ouvrir sa bouche. Ma langue trouve la sienne et commence à bouger. Néanmoins, je n'en fais pas beaucoup. Pourquoi ? Parce que je préfère me laisser aller à sa bouche.
Sauf qu'il se contente de suivre ce que moi je fais tout en respirant fortement par le nez.
J'insiste, plantant ma langue plus loin dans sa bouche.
Sauf que lui, il est de plus en plus à bout de souffle.
Il agrippe ma nuque entre ses doigts et me pince, me forçant à éloigner mon visage.
Il halète, la tête posée contre ma clavicule.
Je prends l'initiative de moi-même bouger, nous faisant danser lentement pendant qu'il reprend son souffle. Je lui câline les reins, le bas du dos, j'essaye de tout faire pour qu'il soit détendu et reprenne rapidement contenance.
Au bout d'une minute, peut-être un peu moins, peut-être un peu plus, il relève la tête en me faisant un petit sourire.
« Tu pourrais bouger un peu plus rapidement quand tu danses, quand même, me rabroue-t-il en donnant de vigoureuses ondulations de bassin pour me forcer à bouger davantage.
– Je ne suis pas très doué pour danser...
– Je vois ça. Mais tu pourrais déplacer davantage ton bassin, frotte-toi un peu !
– Tu le fais bien mieux que moi. »
Jimin soupire, levant les yeux au ciel. Je sens sa main glisser contre mes reins et y exercer une brusque pression, me faisant faire un petit pas en avant. Il frappe son bassin au mien, avec vigueur. Nous sommes collés. Nos braguettes se frottent vivement, peut-être un peu trop car ça me chauffe de plus en plus.
« Allez... danse et frotte-toi ! Amuse-toi Yoongi !
– Je ne sais pas danser...
– Je ne te demande pas de savoir danser, juste de bouger instinctivement. Tu peux en être capable, non ?
– Embrasse-moi, doudou.
– Si tu danses. Tu le faisais bien, quand tu es venu me voir ! »
Il n'a pas tort.
En même temps, pour l'aborder et lui plaire, je n'avais pas trop le choix que d'y participer aussi...
Ça a eu l'air de lui plaire, en tout cas.
« Si je danse un peu, tu me fais des bisous ?
– Toutes les galoches que tu veux. »
Si je peux avoir toutes les galoches que je veux...
Mes mains descendent, l'une sur ses hanches, l'autre à sa taille.
Même si je suis maladroit, je fais des efforts pour essayer de danser tout en déplaçant bancalement mon bassin. Je fais des petits pas, je tente de me calquer sur le rythme de la musique qui passe.
Jimin me félicite en prenant possession de mes lèvres. Sa langue glisse contre elles, me les câline dans tous les sens. Il me les mordille, il les suçote, il s'en occupe beaucoup trop bien.
Ma bouche entrouverte lui permet de se faufiler dedans, de jouer avec ma langue.
J'adore j'adore j'adore.
Je grogne, ma bouche plaquée à la sienne.
Putain qu'il ne s'arrête pas.
C'est moi qui me suis éloigné, l'arrêtant subitement.
Je reprends de l'air, deux bonnes bouffées d'air et je me sens déjà plein d'une nouvelle respiration.
Mon visage cherche à revenir, or, Jimin me maintient à distance, de quelques centimètres.
« Tu ne penses pas que... s'embrasser comme ça en plein milieu de tout le monde... ce n'est pas déplacé ? Nous ne sommes pas dans une boite gay...
– Bah je sais pas... ça te dérange ?
– La fille qui a voulu m'aborder, celle avec la robe rouge, nous observe avec une expression... de dégoût.
– Putain mais elle fait chier celle-là ! »
Je me retourne, lâchant Jimin.
Je la cherche du regard.
Elle m'énerve.
Elle n'a pas eu Jimin, qu'elle ne vienne pas nous emmerder !
Jimin tente de me faire me retourner à nouveau, vers lui, mais je reste face à cette fille que je finis par repérer.
Nos regards se croisent, mes pupilles deviennent sombres, fulminantes. Mes yeux lui lancent des éclairs, lui font clairement comprendre qu'elle m'emmerde.
Je crois qu'elle le comprend parce qu'elle finit par baisser les yeux et partir ailleurs, en dehors de mon champ de vision et de celui de Jimin.
Satisfait, je me retourne pour regarder Jimin, revenir le prendre contre moi, danser à nouveau tout en se galochant.
Sauf qu'il me repousse.
« J'en ai marre. »
Il en a marre ?
Comment ça ?
J'ai fait quelque chose de mal ?
Quelque chose ne va pas ?
« Tu... Tu veux qu'on... qu'on sépare nos chemins ? »
Jimin crispe ses mains sur ma chemise.
« Non...
– Non ?
– Je veux pas...
– Qu'est-ce que tu ne veux pas ?
– Je ne veux plus danser, j'en ai marre.
– Tu veux qu'on se sépar...
– Non !
– On peut aller chez moi, si tu le souhaites. »
Jimin a relevé les yeux sur mon visage avec une rapidité dépassant la vitesse de la lumière.
« Qu-Quoi ?
– Si tu as envie, on peut aller chez moi : j'habite à cinq minutes à pied d'ici. On pourrait continuer plus... au calme. Et plus intimement.
– Con-Continuer... ?
– Mmmh ? Aller un peu plus loin ?
– Je...
– C'est comme tu veux. On peut aller chez moi pour juste s'embrasser tranquillement, aussi.
– Tu me proposes que je vienne chez... toi ?
– Non chez mon voisin !
– Chez ton voisi... eh ! Yoongi ! Tu te fous de moi... !
– Pauvre doudou ! »
Je pose brièvement mes lèvres sur les siennes avant de m'éloigner.
Oui, je me fous de sa gueule.
Est-ce que cela pose un problème à quelqu'un ?
Non.
Je fais un pas, puis deux, avant de remarquer qu'il ne me suit pas.
« Tu viens ? demandais-je en me retournant, parlant le plus fort possible pour qu'il m'entende par-dessus la musique.
– Où ? » me crie-t-il dans les oreilles en s'approchant de moi.
Pour réponse, il n'a obtenu qu'un regard déprimé de ma part.
Il se fiche de moi, c'est pas possible !
Aurait-il une mémoire de poisson rouge ?
« Ah ! Oui, je viens ! »
Il se faufile auprès de moi, un petit sourire aux lèvres.
Je ne pensais pas qu'il accepterait, vu la première réaction qu'il a eue. C'est comme s'il était stressé et même paniqué à cette idée-là.
Pourtant, il me suit dans la foule en me tenant la main droite de sa main gauche pour être sûr de ne pas me perdre.
C'est en changeant de direction pour prendre le chemin de la sortie qu'il se stoppe sans vouloir avancer davantage.
« Tu peux m'attendre ici ? Je dois aller prévenir mes colocs que j'y vais...
– Tes colocs ?
– Oui. Ils sont là-bas, vers les tables et les canapés, ça ne sera pas long.
– Je t'accompagne.
– C'est comme tu veux mais tu sais, tu n'es pas obligé et...
– Je sais, le coupais-je en me faufilant derrière lui. Mais je viens. »
Je lui laisse un petit bisou sur la nuque avant de lui faire signe d'avancer.
Il me sourit timidement en marchant en direction de ses colocataires, restant devant moi sans plus oser me prendre la main.
Doudou serait-il timide ?
Ses colocataires n'étaient effectivement pas bien loin car nous arrivons à leur niveau très rapidement.
Je reste derrière Jimin, ne voulant pas interférer dans leur échange. Qu'ils parlent entre eux sans s'occuper de moi, ce sera très bien. Je suis là, c'est tout. Je ne veux pas lâcher mon doudou.
Jimin a ouvert la bouche pour pouvoir parler sauf qu'il a été coupé par un des deux garçons, qui a adopté un grand sourire malicieux.
« Ça fait du bien de galocher quelqu'un, Chim ?
– Ta gueule, Kook. »
Qu'est-ce qui m'étonne le plus entre Jimin qui sort un "ta gueule" sans hésitation ou son visage qui prend une teinte pourpre malgré sa réponse brutale ?
En tout cas, ses colocataires ont dû nous observer pour savoir que Jimin m'a roulé des pelles.
En plus, qu'est-ce qu'il m'en a roulé des bonnes, des pelles...
Il sait galocher de sa bouche, ça, c'est sûr !
« Tu voulais quelque chose ? demande l'autre garçon après avoir donné une tape de réprimande sur la tête de celui qui a empêché Jimin de s'exprimer le premier.
– Oui. Je vais y aller... je ne rentre pas avec vous. » se lança Jimin en passant un bras autour de ma taille, me faisant basculer à côté de lui.
Ses colocataires, autant l'un que l'autre, ont l'air surpris de l'annonce de Jimin. Ils se regardent, étonnés, avant de se tourner avec synchronisation vers moi, qu'ils regardent sous toutes les coutures pendant plusieurs secondes, puis vers Jimin.
« Tu ne rentres pas avec nous ? finit par dire le premier garçon, le soi-disant "Kook", si je me souviens bien de ce qu'a dit Jimin.
– Finalement non... je... je ne rentre pas à l'appart.
– Pour aller chez ce mec et se rouler des pelles dans un lit tout nu ? » demande-t-il coquinement en faisant un regard suggestif vers Jimin.
Jimin qui s'étouffe subitement avec sa salive en faisant les gros yeux.
Pour être franc, ça, oui, son colocataire, probablement ami au passage, il l'est.
« Bah quoi ! Pas la peine de t'étouffer ! Ose me dire que tu ne veux pas finir à poil dans un lit avec ce gars pour peut-être fai...
– Kook... ! Tu sais très bien que Jimin est puc... !
– Je suis là, hein ! le coupa Jimin. Bon allez, au revoir.
– Au revoir ? Tu nous dis au revoir ? Il suffit d'un beau mec pour que tu nous lâches ? T'as vu Tae, il ne nous aime pas. Chim ne nous aime pas !
– Mais je... ! J'y... J'y vais !
– Oui, bien sûr ! répondit le second colocataire, empêchant au premier de continuer de parler. Tu m'envoies un message si tu as besoin de quelque chose, de toute façon !
– Merci Tae. Toi, au moins, tu ne m'embêtes pas... Bon... salut ! »
Jimin fait un petit signe à ses deux colocataires avant de s'éloigner, m'emmenant à sa suite par le poignet. Il ne me lâche qu'une dizaine de mètres plus loin, une fois hors de portée des garçons.
Il est rouge coquelicot, et je devine très bien pourquoi.
Ses colocataires sont légèrement, mais alors très légèrement, intrusifs.
Ce n'est pas méchant... mais par contre, ça a beaucoup gêné doudou.
« Des fois, ils sont un peu... spéciaux... surtout avec les inconnus. Ne t'en préoccupe pas trop...
– Ne t'inquiète pas. Et puis... j'ai déjà vu plus étrange. Ne me demande pas pourquoi, je n'en ai aucune idée, mais une fois, un gars avec qui j'avais prévu de passer ma nuit, a souhaité que l'on aille chez lui et non chez moi. Sache que découvrir, en arrivant chez lui, qu'il avait plusieurs grenouilles de compagnie dont une à qui je devais faire un bisou pour avoir sa soi-disant bénédiction avant de coucher avec lui... ça m'a fait fuir. »
Je ne sais pas comment je me débrouille, mais ça m'est arrivé plusieurs fois de tomber sur des personnes étranges. Enfin, avec des croyances et des idées que moi, je ne partage pas spécifiquement. Comme obtenir la bénédiction d'une grenouille en l'embrassant avant de coucher avec mon partenaire d'une nuit...
Au moins, j'obtiens des expériences de vie !
Elles ne m'auraient pas manqué mais... mais c'est comme ça.
« Tu te moques de moi ou tu l'as vécu ?
– J'ai le don pour attirer des personnes de temps en temps originales... avec des idées qui ne me viendraient pas naturellement à l'esprit.
– Tu as un autre exemple ? »
Jimin serait intéressé par les histoires originales ?
Mon stock n'est pas illimité, il va vite être déçu ! Mes coups d'un soir sont plus souvent de passage, avec seulement une envie de chaire, sans plus.
Mais j'en ai quand même quelques-unes, dont une plutôt sympa.
« Tu connais l'horoscope ?
– Oui... ?
– Je suis tombé, une fois, sur un gars qui était totalement fan des signes astrologiques, l'horoscope, tout ça. Autant te dire que pour bander, même quand tu es actif, avec un gars qui te parle non-stop de ton signe, de sa personnalité, de sa signification, de l'horoscope qui t'est associé avec ses bienfaits, méfaits, tout, c'est vraiment pas l'extase. Enfin, ce n'est pas mon délire, il doit bien y avoir quelqu'un qui aimerait.
– Donc si je te cherche ton horoscope du jour, ça ne va pas t'exciter ? me demande-t-il malicieusement.
– Ah non, évite !
– Roooh, moi qui me faisais une joie de pouvoir réciter ton horoscope !
– Oublie, il vaut mieux. Et toi ? Tu as eu des expériences... originales ? »
Jimin rougit fortement.
Aurait-il une bonne anecdote à me raconter ? Parce que moi, je suis preneur !
Nous sommes tous les deux debout en plein milieu de la boîte de nuit, pas mal de monde passent à côté de nous pour aller prendre un verre, s'embrasser, danser, mais nous, on discute. On discute collé l'un à l'autre pour nous entendre, nous câlinant en parallèle.
« Euh non je... enfin... je... je n'en ai pas eu...
– Des expériences originales ? Roooh... moi qui espérais avoir quelque chose de croustillant à entendre !
– Ah bah je... non mais c'est... je...
– Ne t'excuse pas... tout va bien tant que j'ai mon doudou croustillant...
– Hyu-Hyung... ! »
Jimin se cache le visage dans ses mains en se sentant rougir. Qu'est-ce que j'aime le voir réagir ainsi quand je le taquine.
« Ce sont les papillons qui te font rougir, mon doudou croustillant ?
– N-Non !
– Ah bon ? Et tu me dirais ce que c'est ?
– Ton... Ton surnom idiot !
– Mon surnom idiot ? Doudou croustillant ?
– Mais Hyung... ! »
Jimin se blottit contre moi, le visage enfouit dans mon cou.
C'est dingue comme sa personnalité varie en fonction de ce que je lui dis, ce que je peux faire, ou en fonction de ce que lui dit et fait. Il passe d'un garçon qui discute, à la limite du rire, en me taquinant au garçon mignon et timide face aux sensations qui lui assaillent le corps.
Je n'avais jamais rencontré quelqu'un comme ça... mais j'adore.
En plus, Jimin a un visage beaucoup trop chou, comment je pourrais résister ?
Il a un beau physique, de ce que j'ai pu le sentir et le voir, mais pourtant une personnalité pouponne, au visage tout doux. Il incarne la sensualité et l'innocence en même temps.
Il est irréel.
Jimin finit par ne plus être tout rouge et pourtant, il reste contre moi, m'entourant de ses bras à la taille. Il en profite pour me câliner, comment ne pas trouver ça trop mignon ?
Il finit par s'éloigner, souriant.
« Bon... on va chez moi maintenant ou tu veu...
– On peut y aller : je n'ai pas grand-chose à faire dans une boîte de nuit. Je pensais bientôt rentrer chez moi avant de te voir.
– Bon bah... je te suis.
– Allez viens... doudou. »
Jimin me donne une tape sur le bras en avançant ses lèvres, sa mine devenant boudeuse.
Il est trop mignon, putain.
Par pulsion, pour capturer ce petit moment, je me suis penché pour l'embrasser, que quelques secondes mais déjà quelques secondes qu'il a senties.
Nos mains se sont retrouvées d'elles-mêmes, s'assemblant comme deux pièces de puzzle faites pour être ensemble.
Sa main est tellement petite comparée à la mienne. C'est adorable.
Nous sommes sortis sans un mot, et sans nous lâcher, de la boîte de nuit.
Une fois dehors, j'ai respiré un bon coup. Ça fait du bien, de quitter la boîte de nuit. J'y suis restée deux bonnes heures, et c'est long. Sentir l'odeur de l'alcool, des cigarettes fumées dans les espaces non réservés, voir tous ces gens s'agiter, te rentrer à moitié dedans, c'est fatigant.
Il fait nuit : il doit être vingt-trois heures. Je commence à être fatigué, même si la compagnie de Jimin me réveille. Je n'ai pas bien dormi la nuit passée, que deux ou trois heures, sans plus, donc enchaîner mon travail plus une boîte de nuit pour me détendre... ça me fatigue.
« Tu as beaucoup bu ? » demandais-je à Jimin. Si on se met à faire quelque chose... je veux qu'il en soit conscient. C'est hors de question que j'ai un rapport avec un gars que je ne connais pas alors qu'il est shooté par l'alcool. Même si je n'en ai pas l'impression, je préfère demander, par précaution.
On a beau avoir bu un diabolo ensemble tout à l'heure, je n'ai aucune idée de la consommation qu'il a eue avant cette boisson.
« Tu parles de l'alcool ?
– Oui.
– J'ai bu un verre. Je n'aime pas me bourrer la gueule dans un lieu public. Je préfère le faire avec des potes lors d'une soirée entre nous. Et toi ?
– Qu'un aussi. C'était juste pour me détendre et cela a suffi.
– Bon bah... tant mieux. »
Jimin m'a offert un petit sourire avant de continuer à marcher.
Nos mains ont fini par se séparer quelques mètres plus loin, et à la place de ce contact-là, je suis venu m'approcher un peu plus de lui. Et finalement, j'ai passé mon bras par-dessus ses épaules.
Il sursaute, tournant un regard surpris et étonné vers moi. Mais en voyant que le contact était voulu, et que je ne veux rien d'autres hormis l'avoir près de moi, il sourit et se rapproche lui aussi de moi.
On marche à la même vitesse, tous les deux, sans discuter, et pourtant, qu'est-ce que ça fait du bien.
C'est au bout de plusieurs centaines de mètres que Jimin finit par trouver une place à sa tête : sur mon épaule. Il a hésité, au début, d'agir ainsi, mais finalement, il s'est laissé aller pour se reposer contre moi.
Désormais, j'ai l'odeur de ses cheveux dans mon nez, ce qui titille mon corps et chatouille mon bas ventre.
Pourquoi ?
Parce que ses cheveux sentent beaucoup trop bon.
Leur odeur, c'est de la vanille. Une vanille douce, parfumée, incroyable.
Et ses cheveux, des beaux cheveux noirs, qu'est-ce qu'ils ont l'air doux. J'ai envie de passer mes doigts dedans.
« Tu fais toujours des câlins comme ça aux gens que tu rencontres ? me demande Jimin, me coupant dans mes pensées, pendant qu'il relève les yeux vers mon visage.
– Est-ce que tu crois que je me laisse galocher par quelqu'un comme je t'ai laissé faire toi ?
– N-Non... ?
– Alors tu as ta réponse. »
Jimin rougit comme j'ai pu le voir grâce à la lumière d'un lampadaire sous lequel nous sommes passés. Mais il ne m'a pas laissé en voir plus car il s'est caché par la suite à nouveau au niveau de mon épaule, m'empêchant de voir convenablement son visage.
Pourtant, j'aime bien voir son visage se colorer d'une belle palette de couleurs chaudes...
Nous avons marché comme ça, tranquillement, jusqu'à ce que nous soyons devant mon immeuble.
Tout en gardant Jimin contre moi, j'ai tapé le code d'ouverture de la porte d'entrée d'immeuble. Une fois la porte déverrouillée, je suis entré en compagnie de mon beau partenaire, l'emmenant jusqu'à l'ascenseur.
« J'habite au cinquième, on va éviter de monter à pied, non ?
– Mmmh... oui, j'ai un peu la flemme, me répond Jimin sans bouger d'un millimètre sa tête de mon épaule.
– On est d'accord sur ce point-là ! Il y a quelques années, alors que je venais d'emménager ici, j'ai rencontré un gars qui me plaisait un peu... on s'est vu et j'ai décidé de l'emmener chez moi : il m'a fait monter les cinq étages à pied pour "tester mon cardio". Autant dire que ça ne m'avait pas plu !
– Ça fait longtemps que... que tu habites ici ?
– Depuis bientôt trois ans ! Pourquoi ?
– Oh... rien.
– Bah Jimin... tu es jaloux ?
– N-Non !
– J'ai déjà eu des expériences, pas mal, tu sais ?
– Mmmh...
– Je préfère ton tempérament à toi, en tout cas ! Tu ne penses pas qu'à "bite bite et bite" ! »
Jimin n'a pas répondu car l'ascenseur est arrivé, nous coupant dans notre discussion. Nous sommes montés dedans et j'ai cliqué sur le bon étage.
Nous avons attendu, en silence.
Nous sommes l'un contre l'autre, c'est tout.
Une fois arrivé au bon étage, Jimin s'est séparé de moi pour sortir de l'ascenseur. Je me suis retrouvé tout seul, sans sa présence, juste là.
Pourquoi est-ce qu'il part ? Il aurait très bien pu rester contre moi...
Préoccupé, je suis sorti moi aussi de la cabine pour me rendre à ma porte. Jimin est placé derrière moi, en retrait.
Comme s'il avait peur.
Mais peur de quoi ?
« À toi l'honneur ! m'exclamais-je une fois la porte ouverte, faisant signe à Jimin d'entrer.
– Merci... » bredouille-t-il en réponse, gêné. Il entre timidement, mais aussi curieusement. Il regarde de partout, analysant ce nouvel endroit qu'il ne connait pas.
J'entre moi aussi dans mon appartement, et referme la porte à clef, tapant mon code, derrière notre passage.
◇─◇──◇─────◇──◇─◇
Et voilà pour ce premier chapitre ! ❤️
Alors, qu'en avez vous pensé ?
On se trouve bientôt avec la suite, en tout cas !
Sachez que le prochain chapitre, le deuxième, sera essentiellement composé d'une relation sexuelle... si vous ne souhaitez pas le lire, ce n'est pas un problème : les éléments importants, seront mentionnés à nouveau dans le dernier chapitre mais plus brièvement ^^
J'espère que cet univers vous plait, en tout cas !
Bonne journée ! 💜
FlamSeven
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