Chapitre 1 : Soirée tranquille mais...

Un soir comme un autre le Maestro Wolfgang Amadeus Mozart était en train de lire tranquillement posé dans son canapé, un verre de vin dans la main. Alors que le musicien pose son livre pour aller se coucher, on toc à la porte principal, son majordome étant déjà rentré chez lui il alla ouvrir lui même. Il tomba face à une jeune femme paniquée qui s'apprêtait à repartir.

"_Bonsoir, vous allez bien ? s'enquit-il en voyant l'air alarmée de la demoiselle

_Moi oui, mais plus bas il y a un homme blessé dans la rue Monsieur... Il a besoin d'aide je vous en pris !!! Personne ne répond, vous êtes le seul à avoir ouvert !

_Guidez moi !!"

Les deux personnes partirent en courant, la guide revenant sur ses pas, c'était un soir d'orage et la pluie tombait drue. Bientôt Mozart pu distinguer les contours d'une silhouette allongé au sol, il accéléra le pas, la demoiselle ne parvint pas à suivre la cadence mais peu lui importait. Quand il fut à la hauteur de l'homme il cru recevoir une gifle en plein visage. Le blessé n'était autre que Antonio Salieri ! Enfin la demoiselle rejoins les maestros.

"_Aidez-moi on va le ramener chez moi et j'appellerais un médecin ! dit Mozart à la femme

_D'accord !"

Et le blessé fut transporté dans l'urgence, ses deux sauveurs aillant des carrures plus frêle que la sienne ce fut folklorique mais après pas mal de galère Salieri fut allongé sur l'un des canapés de son rival pendant que ce dernier était ressorti sous la pluie en courant pour appeler à l'aide un de ses voisins qui par chance était docteur. Ce dernier habitait plus haut que Mozart donc la jeune femme qui avait donné l'alerte n'avait pas toqué chez lui.

Les deux hommes arrivèrent dans l'urgence, leurs vêtements trempés leurs collaient à la peau, leurs cheveux plaqué contre le crâne la situation aurait eu des airs comiques si la vie d'un homme n'était pas en jeu.

"_Où est-il ? questionna le médecin en entrant

_Au salon, première porte à droite ! répondit Mozart"

Lorsque le docteur constata l'état du Maître de Chapelle il fut très pessimiste quand à ses chances de s'en sortir, le blessé avait reçu plusieurs cou de couteau dans le dos et l'abdomen. Mais il fit ce qu'il était payé pour faire il soigna au mieux l'homme en noir, lui autant son haut et demandant l'aide des deux secouriste du dimanche.

Après un certain temps Antonio Salieri fut sauver de l'étreinte froide de la mort. Le médecin rentra chez lui après avoir aider à monter son patient dans une chambre d'ami. La jeune femme qui avait été le point de départ de ce sauvetage à l'improviste grelottait de froid dans ses vêtements trempés.

"_À présent que le Maestro est hors de danger, permettez moi de vous offrir l'hospitalité, mademoiselle !

_Ça serait avec plaisir Monsieur Mozart mais je ne voudrais pas abuser de votre temps !

_Je vous en pris c'est un plaisir et je suis certain que Salieri aimerait connaitre l'identité de celle qui lui a sauvé la vie !

_Si vous le dites..."

Mozart conduisit la jeune femme jusqu'à une chambre avec salle de bain pour qu'elle puisse s'y reposer, se laver et se réchauffer. La demoiselle lui souhaita bonne nuit avant de partir se changer et mettre ses vêtements à sécher. Puis elle prit un bain et alla se coucher.

La nuit passa sans bruit et quand le jour se leva, il ne parvint pas à réveiller qui que ce soit dans la maison du Maestro Mozart. La nuit avait été trop mouvementé et avec trop d'émotion forte pour que seul les rayons du soleil ne réveille Wolfgang, Salieri ou la jeune femme qui avait accouru pour aider le blessé.

La maisonnée ne se réveilla qu'à partir de midi et encore ils avaient les traits tirés. La jeune femme descendit après s'être habillée à la recherche du propriétaire de la maison. Propriétaire qu'elle ne mit pas longtemps à trouver d'ailleurs car le son du clavecin la guida rapidement.

"_Bonjour, Mademoiselle. Bien dormi ? interrogea Mozart, interrompant sa musique pour saluer la demoiselle comme il se doit

_Agréablement, je vous remercie. Et vous même ?

_Très bien, bien que je ne pensais pas dormir tant !

_Savez-vous si le maestro est levé ?

_Non, il doit encore dormir.

_Désolé de vous donner tort, Mozart. dit une voix grave qui fait se retourner la femme et le musicien présent dans la pièce

_Salieri ! s'exclama son rival

_Monsieur. s'inclina la jeune femme

_Comment vous sentez-vous, mon ami ? interrogea Wolfgang

_Vivant ! Grâce à vous semble-t-il... Je vous en remercie.

_Je n'y suis qu'à moitié pour quelque chose en réalité, voir pour un tiers seulement. Cette demoiselle et celle qui vous a découvert et un ami médecin est venu nous prêter main forte."

Le compositeur remis sur pied s'inclina comme il le pût face à la jeune femme.

"_Vous devriez vous reposer Maestro. indica-t-elle poliment

_Elle a raison !

_L'Empereur attend mon travail, je ne peux prendre congé aujourd'hui.

_L'Empereur peut bien comprendre que vous avez failli mourir ! Enfin quoi, il n'est pas injuste ! Il pourra vous accorder un congé le temps de vous remettre totalement !"

À suivre...

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