Epilogue

6 mois plus tard

Harry ! je m'exclame en lui courant derrière à travers l'aéroport.

Ma valise rebondit derrière moi dans un vacarme infernal, faisant retourner quelques personnes que j'ignore copieusement. Mon bouclé continue son chemin sans me prêter la moindre attention.

Allez ! Arrête de faire la tête !

Je ne compte plus le nombre de fois où je lui ai répété cette phrase aujourd'hui. J'arrive finalement à le rattraper malgré ma cheville qui me tire un peu. Je me saisis de son bras pour le faire se stopper. Il soupire, mais obtempère quand même. Je me positionne devant lui, légèrement essoufflé. Il me regarde, impassible. C'est une vraie tête de mule quand il s'y met !

Tu ne vas pas m'en vouloir toute ta vie non plus ! C'est pas si grave !

Il serre la mâchoire en croisant ses bras sur sa poitrine.

Pas si grave ? Tu as été insupportable et tu as bousillé ma surprise... mais t'as raison, ce n'est pas si grave !

Il me jette un regard glacial avant de tenter de me contourner, mais je me déplace pour l'en empêcher.

Mais... je suis trop curieux et j'aime pas les surprises ! j'argumente en lui servant ma plus belle tête de chien battu que j'ai en magasin. C'est pas de ma faute !

Il lève les yeux au ciel.

Tu es un casse-pieds de première ! rétorque-t-il en appuyant son index sur mon torse. Tu m'as rendu chèvre jusqu'à ce que je lâche le morceau. Maintenant, tu en assumes les conséquences !

Tu exagères, j'ai pas été si terrible que ça ! je tente de me défendre avec toute la mauvaise foi dont je sais faire preuve.

Il me regarde comme si subitement un palmier venait de me pousser sur le front. Bon, OK, j'ai peut-être en effet été chiant et capricieux... mais j'y peux rien ! Il ne fallait pas qu'il me dise qu'il avait prévu un voyage surprise aussi ! Je suis trop impatient pour ne pas savoir. Ça me travaille pendant des heures après, j'échafaude mille scénarios, je me prends la tête et j'en deviens irritable. Je voulais juste lui éviter cette facette de ma personnalité.

Apparemment, il n'a pas plus apprécié mon côté empressé.

Tu te fous de moi ? Tu as été affreux ! Pire qu'un gosse !

Je vais pour lui répondre, mais il ne m'en laisse pas le temps.

Un démon, voilà ce que tu as été ! Un démon insupportable ! Tu m'as tout fait, je crois !

Je sens à sa voix qu'il est vraiment agacé. J'avoue que j'ai mis le paquet pour qu'il lâche le morceau. Je ne pensais tout de même pas que ça l'énerverait à ce point.

C'était pas si méchant...

Il ouvre de grands yeux.

Ben voyons ! Tu as décidé de ne plus me parler !

J'ai craqué au bout de dix minutes, je bougonne en jouant avec mes doigts, le regard un peu fuyant.

Tu as caché mes céréales préférées !

Tu les as trouvées quasiment tout de suite...

Parce que tu n'es pas doué ! remarque-t-il en relevant un sourcil.

L'essentiel c'est que tu les aies mangées, non ? je soupire en me grattant la nuque, mal à l'aise face à ses yeux qui me scannent.

Tu as fait la grève du sexe !

Je n'ai tenu que deux heures ! je lui rappelle avant de me pincer les lèvres.

Il souffle en se passant la main dans les cheveux.

Tu es un sale gosse, Louis ! J'étais tout content de te faire plaisir, résultat tu as tout gâché ! Tu es fatigant. Tout ça parce que tu ne pouvais pas attendre deux jours !

Il a légèrement haussé le ton. Je rentre la tête dans mes épaules en me pinçant les lèvres. Je réalise que je n'ai vraiment pas été sympa avec lui et je m'en veux... un peu.

Je suis désolé... de toute façon, je l'aurais su à l'aéroport avant l'embarquement... je n'ai fait qu'accélérer les choses finalement, je souligne d'une petite voix.

Il souffle avant de reposer son regard sur moi. Il est plus détendu qu'il y a quelques minutes, ses yeux ont retrouvé leur clarté habituelle.

Pas faux, admet-il après quelques longues secondes de silence.

Je m'excuse... j'ajoute en battant des cils.

Tu finiras par avoir ma peau, râle-t-il, mais son sourire en coin trahit son amusement.

Tu m'aimes quand même ? je lui demande, la lèvre inférieure retroussée dans une moue que j'espère mignonne.

Il lève de nouveau les yeux au ciel.

Tu es un idiot... mais oui, je t'aime quand même, souffle-t-il en relâchant ses bras.

Tu sais, c'est le plus beau cadeau qu'on ne m'ait jamais fait après ta chanson, c'est ça le plus important, non ?

Je lui lance mon regard digne du chat Potté. Il s'esclaffe en secouant la tête. Je m'approche de lui et me hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser.

Je t'ai fait rire ! je jubile, un sourire radieux aux lèvres.

Tu es né pénible où tu l'es devenu en vieillissant ? grogne-t-il en passant tout de même ses bras autour de ma taille.

Ça, c'est à ma mère qu'il faut le demander, je réponds en haussant les épaules.

Mais j'y compte bien ! annonce-t-il avant de se détacher de moi.

Il récupère sa valise, m'embrasse rapidement et se dirige d'un bon pas vers la sortie de l'aéroport. Je reste figé quelques secondes avant de me saisir de mes bagages et de lui courir de nouveau derrière.

Tu n'oserais pas ? je m'enquiers en le rattrapant.

Si j'étais toi, je ne parierais pas là-dessus...

Harry !

Il éclate de rire tout en continuant à marcher.

Le taxi et arrivé, bouge-toi où je te laisse ici !

Mais ! C'est ma famille ! je m'étouffe presque devant son culot.

Certes, mais je veux goûter les fameuses lasagnes de ta mère et vu ton comportement de ces derniers jours, tu ne les mérites pas.

Tu m'énerves ! je grogne en me renfrognant.

Je sais ! Tu devrais être habitué depuis le temps.

Je ronchonne un peu avant de me calmer lorsque le conducteur du taxi s'approche de moi en me souriant gentiment. Je lui donne mes bagages en le remerciant poliment puis je me dirige vers la porte passager pour l'ouvrir. Je m'installe sur la banquette arrière.

Tu boites, remarque mon homme en fronçant les sourcils. Tu as mal ?

Je me mordille la lèvre inférieure, gêné.

Légèrement, mais ça va, ne t'inquiète pas.

Il soupire.

Je n'aurais pas dû te faire cavaler comme je l'ai fait. Je suis désolé.

C'est rien, je t'assure. Je suis juste fatigué. Le kiné a dit que je pouvais marcher sur de longues distances et courir un peu.

Tu fais attention quand même. Je n'ai pas envie que tu perdes tout le bénéfice de ta rééducation par insouciance.

Oui papa ! je lui réponds en levant les yeux au ciel.

Je ris en m'attachant tandis que mon bouclé bougonne dans sa barbe inexistante. Après notre retour en Angleterre, j'ai pris rendez-vous avec un spécialiste à l'hôpital pour le suivi de ma cheville. Ils ont retiré mon plâtre pour me faire de nouveau des radios et un scanner pour vérifier où en était ma blessure. Il m'a permis de ne mettre qu'une attelle, mais uniquement si je promettais de ne jamais l'enlever. Il m'a également changé le traitement, vu que la douleur s'était largement atténuée avec le temps.

J'ai suivi à la lettre le protocole et rapidement j'ai pu commencer les séances de rééducation. Aujourd'hui, ça va vraiment mieux. Je n'ai pas encore complètement récupéré, mais je n'ai plus besoin de mes béquilles et je j'utilise ma cheville de mieux en mieux. Je ne boite que lorsque je suis fatigué ou que je force trop. Le médecin m'a prévenu que ça allait être long. Les articulations sont les zones les plus sensibles et les plus difficiles à guérir. Harry s'inquiète beaucoup. Je crois que la culpabilité ne l'a jamais totalement abandonné, malgré mes mots rassurants.

Une fois que je me suis installé, il pose sa main sur ma cuisse dans un geste tendre. Je tourne la tête vers lui et me perds un instant dans le vert de son regard. Mon ventre se tord doucement tandis que des papillons s'éveillent au fond de moi.

Je t'aime, je souffle sans pouvoir le contrôler.

Ce ne sont pas des mots que je prononce souvent. Je n'ai pas envie de les user en les utilisant à tort et à travers. Ils ont une réelle signification pour moi. Pourtant, parfois, comme à l'instant, ils deviennent irrésistibles et franchissent la barrière mes lèvres tous seuls. Les yeux de mon homme brillent d'un je ne sais quoi qui fait emballer mon cœur.

Je t'aime aussi, murmure-t-il avant de m'embrasser doucement.

Nous nous écartons l'un de l'autre lorsque le chauffeur prend place derrière son volant. Nos mains restent cependant enlacées. Ce n'est qu'à cet instant que je réalise que je suis vraiment à Montréal, que je m'apprête à voir ma famille après plus d'un an. Mon pouls s'accélère un peu à cette idée et un sourire béat étire mes lèvres. Ils m'ont tellement manqué que j'ai l'impression de rêver. Excité comme une puce, je tourne mon regard vers la vitre pour profiter du paysage. J'en ai même oublié ma peur de la voiture. Pas que je ne stresse pas, mais je l'enfouis au fond de moi. Rien ne doit venir gâcher cette journée. Le fait d'avoir Harry contre moi m'aide aussi pas mal à relativiser. Il est mon calmant.

La ville défile au rythme de la circulation. Je ne réalise pas tout à fait que ma mère, mes sœurs, mon frère et mon beau-père parcourent quotidiennement ces rues qui me sont inconnues et qu'elles sont devenues leur nouvel environnement. Qu'elles n'ont plus de secrets pour eux alors que pour moi, il s'agit juste d'une immensité étrangère qui me fait un peu peur.

Au fur et à mesure, je sens la fatigue me gagner. Le décalage horaire sans doute. Je me cale contre Harry qui m'entoure aussitôt de son bras. Je garde les yeux mi-clos afin de pouvoir me reposer sans m'endormir non plus. Je laisse mes pensées s'égarer sur ces derniers mois, depuis notre retour à Londres.

C'était il y a six mois. Déjà. Le temps passe tellement vite lorsqu'on se sent bien. Je me souviens avec amusement à quel point nous étions gênés au début. Le fait de nous retrouver dans notre ville, dans notre quotidien, dans nos habitudes nous avait rendus timides. Puis, peu à peu, nous avons pris nos marques, nous nous sommes habitués à ce que nous envahissions nos espaces respectifs pour que finalement nous devenions presque inséparables.

Les choses se sont faites doucement, naturellement, sans discours embarrassants, sans que nous ayons besoin de nous mettre une étiquette. Nous sommes un nous et ça nous suffit. Petit à petit, les premiers surnoms tendres sont apparus, puis nos premières nuits un peu plus intimes sans toutefois franchir certaines limites. Nous n'étions pas encore prêts. Puis, le temps est passé et la confiance s'est construite, s'est solidifiée. Nous avons finalement dépassé nos appréhensions. Nous nous sommes laissés aller totalement. Sans heurts, tout en douceur. Nous avons permis à l'autre de prendre les rênes de cette danse qui n'appartenait qu'à nous, que nos corps ont su créer ensemble. Nous ne nous sommes posés aucune question. Ce temps-là était révolu. C'était uniquement le moment de nous montrer à quel point nous nous aimions.

Notre relation s'est construite pas à pas. Mais si notre amour a gagné en ampleur, notre humour particulier est resté le même. Notre propension à nous vanner et nous faire tourner en bourrique aussi. Quand on voit Liam et Zayn ensembles et leur liaison guimauve et lorsqu'on nous voit nous, il y a un sacré décalage, mais c'est justement ce qui me plaît. Ce petit truc rien qu'à nous qui fait toute la différence.

Je soupire en plongeant mon visage dans le cou de mon homme. Sa chaleur et son odeur m'enveloppent doucement. Je ferme les yeux un instant. Je me sens tellement bien à cet instant. Harry est vraiment un ange. Il a décidé de m'offrir ce voyage parce qu'il n'en pouvait plus de me voir au bout du rouleau à chaque fois que je raccrochais avec ma mère.

Il a donc pris sur lui de la contacter et de programmer avec elle notre venue. Il en a payé une grande partie, aidé de mes parents. Quand il m'a annoncé ça, j'ai cru m'évanouir. Personne n'avait jamais fait un tel cadeau. Même si on ne se dit pas « je t'aime » tous les jours, c'est ce genre de gestes qui me le prouve. Bien plus que des mots. J'ai retrouvé un travail et mon salaire est confortable cependant, j'étais encore loin de pouvoir me payer un billet d'avion.

Tu sais que je te rembourserai, je souffle contre sa peau.

Tu sais que je n'accepterai jamais... rétorque-t-il du tac au tac.

J'essaie de me redresser, mais il m'en empêche.

Fin de la discussion, décrète-t-il. C'est un cadeau, ça me fait plaisir.

C'est trop...

C'est juste ce qu'il faut pour toi. Arrête de réfléchir.

Je ne réponds rien, c'est inutile, il n'en démordra pas. Je lui revaudrai ça, d'une manière ou d'une autre, c'est une évidence.

Je veux que tu sois heureux, ajoute-t-il en m'embrassant la tempe.

Tu me rends heureux de toute façon, je murmure avant de cacher mon visage contre son tee-shirt.

Arrête, tu deviens mièvre, ça me fait peur.

Je ris doucement en secouant la tête.

Idiot !

Il s'esclaffe à son tour, mais ne répond rien.

On est arrivés, annonce le chauffeur, me faisant revenir à la réalité.

Je cligne des yeux en me redressant. Je regarde autour de moi et tombe sur une maison plutôt spacieuse et agréable. Nous nous détachons et sortons du véhicule. Après avoir récupéré nos valises, je paie la course sans écouter les récriminations d'Harry. Une fois le taxi parti, nous nous approchons de la porte d'entrée.

Hey ! Ça va aller ? Tu trembles... remarque Harry d'une voix douce en m'enlaçant.

Oui, oui... c'est l'émotion, je le rassure en lui souriant.

Il me vole un baiser et me câline tendrement, ce qui me calme presque instantanément. Je souffle pour me reprendre puis sonne enfin à la porte. Il ne faut pas longtemps avant que le panneau de bois ne s'ouvre sur des cris stridents et que je me retrouve enseveli sous des corps qui m'enveloppent, assailli par des bouches qui m'embrassent et serré par des bras qui m'entourent.

Je ris aux éclats, submergé par mes émotions et par ma fratrie. Je rends comme je peux les étreintes et les baisers avant de craquer de bonheur.

Mon visage est baigné de larmes de joie, mes lèvres s'étirent dans un sourire immense qui me donne mal aux joues, mon cœur cogne frénétiquement dans ma poitrine. Rapidement, mes cris se mêlent à ceux de mes sœurs et de mon frère. C'est assourdissant, mais je ne m'en plains pas. C'est même tout le contraire. Je me sens revivre. Lorsqu'on a été élevé dans une famille nombreuse, c'est le silence qui n'est pas la norme. Je finis par basculer en arrière et me retrouve sur les fesses.

Vous allez l'étouffer ! s'exclame ma mère en riant. Laissez-le un peu respirer et surtout laissez-moi embrasser mon fils !

Comme par magie, mes sœurs et Ernest se redressent tout en râlant de devoir déjà céder leur place. C'est assez drôle parce que d'ici quelques jours, ils n'en pourront plus de m'avoir dans leurs pattes. Je me relève tandis que ma mère s'avance vers moi et pose ses mains autour de mon visage humide des perles salées qui l'ont constellé.

Tu es toujours aussi beau, souffle-t-elle en m'observant sous toutes les coutures, comme si elle désirait s'imprégner de mes traits. Tu m'as tellement manqué, mon grand.

Sa voix est légèrement éraillée par l'émotion. Quelques larmes m'échappent de nouveau.

Tu m'as manqué aussi, m'man, je chuchote en me blottissant contre elle.

Elle me serre dans ses bras et c'est peut-être bête, surtout à mon âge, mais retrouver son odeur et sa douceur me rassure, m'apaise, me donne du baume au cœur. Elle a le pouvoir de réparer, de combler, de calmer, de m'inonder de cet amour unique que seule une vraie maman peut donner. Je soupire de bonheur.

Lorsqu'elle se recule, mon beau-père vient me prendre à son tour dans ses bras en me soufflant qu'il est heureux que je sois enfin là. Je suis très proche de lui, nous nous sommes toujours très bien entendus. Dès le départ, il m'a considéré comme son fils et pour moi, il est comme mon père. Nous avons fait front ensemble contre le raz de marée féminin qui a peu à peu composé notre famille, nous serrant les coudes. Ce lien n'a fait que se renforcer au fil du temps et le fait que je sois gay n'a rien changé. Il m'a au contraire rassuré en me certifiant que j'étais son fils quoi qu'il arrive.

Je me recule et me tourne vers Harry qui est resté jusqu'ici un peu en retrait. Lottie et Fizzy l'entourent. J'imagine qu'elles en ont profité pour lui poser quelques questions, curieuses comme elles sont ces deux chipies. Je lance la main vers lui pour qu'il me rejoigne. Il s'approche de moi timidement et sourit poliment à ma mère. Je le présente avec simplicité, pour ne pas rendre trop solennel l'instant. Ça ne nous ressemblerait pas.

Comme je m'y attendais, il est accueilli comme s'il faisait déjà partie de la famille. Ma mère l'embrasse et l'étreint, mon beau-père lui serre la main avant de lui tapoter l'épaule en lui proposant une bière, les plus petits réclament des câlins et des bisous, maintenant qu'ils ont compris qu'il n'allait pas les mordre. Il les prend contre lui chacun leur tour, visiblement content de se prêter au jeu.

C'est d'ailleurs ce qui me frappe le plus.

Son sourire.

Ce sourire immense qui me prouve qu'il est heureux d'être ici, avec les miens, avec moi.

Ce n'est pourtant qu'une fois qu'il se retrouve assis dans le salon, un peu plus tard, après que le dîner soit passé, une tasse de thé à la main, entouré par ma famille, que je réalise. Ce n'est qu'une fois que je le vois rire, raconter des anecdotes ou écouter les histoires qu'on lui partage, regarder les photos de quand j'étais gosse que ma mère n'a pas pu s'empêcher de sortir, que je réalise.

Je réalise que mon rêve le plus secret est en train de se concrétiser.

L'homme dont je suis profondément amoureux se trouve au milieu des personnes qui comptent le plus pour moi et il s'y sent bien.

Mon cœur s'emballe face à cette image.

Je sais que c'est totalement cliché et sans doute niais, que ce n'est pas vraiment nous, mais quelle importance ? J'ai tellement espéré que cette scène se joue un jour que j'explose de bonheur. Harry est magnifique, radieux, il me fait tomber pour lui une deuxième fois.

Ce qui me donne envie de crier et de rire en même temps.

Parce que je suis fou amoureux d'un adorable idiot qui me le rend bien.

Fin.

***

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Wow... J'ai les larmes aux yeux 🙈 🙈

Voici donc l'épilogue qui clôture cette fiction... J'avoue que ça me fait vraiment bizarre. Je ne pensais pas m'être autant attachée à eux et pourtant... Ils vont me manquer ces deux idiots 🙈🙈🙈

Cette fiction m'a redonnée l'envie et le besoin d'écrire. Elle m'a sauvée d'une certaine manière et pour ça elle aura toujours une place particulière dans mon cœur ❤️❤️

Je suis sortie de ma zone de confort en écrivant un style qui ne m'est pas habituel et de voir que vous êtes là, que vous m'avez suivie est le plus beau cadeau qu'on pouvait me faire, je n'ai pas les mots pour exprimer ma gratitude 😘😘😘❤️

Je tenais à remercier chacun d'entre vous, pour votre soutien, vos messages, vos encouragements, vos votes, d'avoir fait vivre le hashtag sur Twitter, mais aussi les lecteurs timides qui n'ont fait que passer discrètement.
Je le dis tout le temps, mais un auteur n'est rien sans ses lecteurs... alors mille merci à vous tous ❤️❤️❤️

Pour ce final, j'attends vos avis sur cette histoire, sur les personnages, l'intrigue, le déroulé... Vos mots sont tellement importants 😘😘 Lâchez-vous !! 😂😂😂

Enfin... Jeudi prochain, Holidays reprend. La partie 12 démarrera avec comme d'habitude, la citation et 1 heure après le chapitre... J'espère vous y voir nombreux 🙈🙈 N'hésitez pas à reprendre la 11ème partie au moins en attendant pour vous réimpregner 🙈🙈

Je vous embrasse fort 😘😘😘 du fond du cœur 💕💕

A bientôt pour de nouvelles aventures 😊😊😊

Je vous aime fort 😘😘

💙💚

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