Chapitre 30

Quelques heures plus tard, tous le monde se réveilla un peu chambouler par l'annonce de la veille. C'était un peu tendu, personne n'osait parler même Doums ne disait rien, lui qui aimait emmerder le monde chaque matin.

- On va au stud, on vous rejoindra plus tard. Nous dit Mekra.

La porte claqua. Le vide, l'atmosphère lourd prit place.
J'étais sur le canapé avec Doums concentré sur son téléphone.

Je n'aimais pas cette ambiance, vous allez me demander qui l'aime, personne s'est sur.
Je sentais un vide en moi et une envie de le revoir, voir ses yeux clair, ses sourires pervers, ses traits quand il sourit.

- Vous etes prêt ? Me demanda Mo.
Comment ça "nous"
- qui vient avec nous ?
- Moi et Doumams, le reste viendra après on peut pas débarquer à dix.
- on est prêt. Dit Doums en sortant de nul part.

Arrivé à l'hôpital on du attendre un peu dans la salle d'attente quand une femme vint nous voir.

- Monsieur Samaras peu recevoir des visites mais pas longtemps.
Donc vous n'êtes que trois, c'est mieux si vous y aller un par un.
- Bah Mo' en premier après toi apres moi parce que j'ai rien dis mais j'ai trop envie d'aller au toilette depuis ce matin. Nous chuchota Doums.

J'étais un peu angoissé de le voir, je ne sais pas vraiment pourquoi. Beaucoup de questions me venait à l'esprit. M'entend il ? Que lui dire ? Allait il se réveiller ? Aura t-il des séquelles ?
Je stressais pour aucune raison et mon toc de la "jambe qui tremble" confirmais mon état de stresse.

Plusieurs minutes s'écoulèrent, j'attendais toujours dans la salle d'attente que je vis Mo, il sécha ses larmes.
- Vas-y. Me dit il.
- Ça va ?
- T'inquiète.

Jamais je ne l'avais vu pleurer.
Il m'indiqua le numéro de la chambre et je parti.
Arrivé devant la porte, j'eus un moment d'hésitation. En faite, je n'avais pas le courage de le voir. J'avais perdu trop de personne que j'appréciais réellement. Au fond, j'appréciais Ken, j'étais un peu attacher à lui et ton caractère bipolaire.
Mes yeux furent noyer sous mes larmes.
Je sentis une main se poser sur mon épaule, je me retourna, c'était le médecin.
- Il va s'en sortir.
- Je sais. C'est un combattant. Il s'est battu pour devenir celui dont il est aujourd'hui... mais dites moi, peut il m'entendre ?
- Il y a de fortes chances que oui.

Je sécha mes larmes et entra dans la pièce.
Il était la. Sur le lit. Le visage paisible. Il n'avait pas changerais à part qu'il était quelques bleu. Toujours aussi beau.

Je m'assis sur la chaise et le fixa avant de commencer à lui parler.

- Ken.. reviens.. Je t'en supplie. Je ne sais pas pourquoi tu as fais ça... Tu peux pas laisser ta carrière, tes potes, ta famille.. tu ne peux pas me laisser.. Au fond tu me manques..

Je pris sa main glacé et la serra de toute ma force en pleurant.

- S'il te plaît.. fait le pour nous. Tu peux pas nous quitter maintenant. Je sais pas si tu m'entends mais sache que depuis que je t'ai connu quelques chose en moi s'est apaisé, quand je ton regard croise le mien, je me calme, tu as le don de m'apaiser comme de m'énerver, tu me rend folle et je ne sais pas pourquoi. Quand j'ai dormi avec toi, je ne faisais plus d'affreux cauchemar, hier j'ai pas réussi à dormir car il me manque quelques chose. Il me manque toi. Tu me manques... je t'...

J'eclata en sanglot encore une fois.

Je sécha mes larmes, lâcha sa main et avant de sortir, je le regarda une dernière fois avant de lui promettre que je reviendrais jusqu'à son réveil.

Doums rentra et quelques minutes après il sortit.

On rentra, j'avais besoin de sortir, j'avais besoin de me changer les idées. Je pris mes écouteurs et me balada sur les quais de Seine.
Je marchais le regard dans le vide quand je sentis mon téléphone vibrer. C'était Sherzade.

- Allo ?
- Oui ?
- T'es passé le voir ? Lui demandais je.
- Oui. Je sors de l'hôpital t'es ou ? Les gars m'ont dit que tu étais sortie et que tu n'étais toujours pas rentrer.
- J'avais besoin de marcher seule, tu sais comment je suis.
- Oui bah je te rappel que tu devais voir ta mere hier, elle etait pas super contente quand elle a appris que tu lui avais posé un lapin et devine qui a tout pris parce que madame avait éteint son portable ?
Merde. Ma mere. Je ne voulais absolument pas la voir mais elle avait fait le déplacement pour moi. Quand elle monte, soit elle vient me faire la morale sois elle a quelques chose à m'annoncer.
- T'es la ou je parle dans le vent ?
- J'arrive.
Je raccrocha et appela un taxi pour rentrer.

Shera etait en train de faire la cuisine quand je monta.
- 20h30 et l'adresse est sur l'a papier sur la table basse. J'ai fais des recherches sur le resto et c'est un truc chic ta intérêt à bien t'habiller.
- J'ai pas la tete à faire des efforts pour bien m'habiller. Je peux pas restée comme ça ?
J'avais un sweat qui appartenait à Mo' et un jean noir troué.
- C'est une blague ? Je t'emmènerai jamais dîner dans un resto chic si tu te pointes comme ça. Enfile une robe et des talons, ça fera l'affaire.
Je souffla et enfila une robe noir.
- Maintenant ta intérêt a sourie et d'où c'est ta pote qui t'arrange un rendez-vous avec ta propre mere ?
- Je sais pas mais t'es parfaite.
- Hum elle m'a gueule dessus mais tranquille et c'est la première et dernière fois que je fais ça.
J'hocha la tete et parti à l'adresse indiquée.

Le taxi me déposa devant un restaurant plutôt chic.
Je regarda l'heure, 20h40. Merde. J'étais légèrement en retard mais j'allais me faire incendier, ma mere toujours ponctuelle.
J'entra dans le restaurant et vis ma mere au loin assise seule à une table.
- Ah ma chérie, tu es en retard.
- Je sais je suis désolée.
- Hum, je ne veux plus que je tu me fasse le coup du lapin.
- Oui, j'ai eu un problème qui fait que je ne pouvais venir et j'avoue que j'avais oublié.
- Tu as osé oublier ta propre mere ?
Je rigole. Quel problème etait plus urgent que ta pauvre mere.

- Un ami a eu un accident.
- qui ça ?
- Tu ne le connais pas.
- il va bien ?
- Je suis aller le voir aujourd'hui, il est dans.. dans le coma.
Je sentais encore une fois mes larmes montée.
- Je suis navrée ma chérie.. mais cet ami est proche de toi ?
- Je l'apprécie beaucoup.
- Je vois. Je ne vais pas forcer la chose mais tu sais maman est la si tu veux en parler.

Bien que ma mere et moi étions très proche l'une de l'autre, toujours complice, je ne me confiais jamais a ma mere. Elle ne savais pas que j'avais fais une grande dépression et elle ignorais tous mes problèmes. Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi, je ne voulais pas qu'elle ait d'autres problèmes.

- Oui, bon sinon tu es venu pour quelques chose en particulier ?
- Oui, fin non, fin je vais me remarier.
- Pardon ?
Mes parents avait divorcés quand j'étais plus jeune, ma mere m'avais élevée plus au moins seule, Je n'avais pas eu l'amour ni l'aide d'un pere. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir.
- Tu as bien entendu. Je vais me remarier.
- Avec qui ?
- Je sors avec quelqu'un depuis quelques temps, il s'appelle Thomas.
- Eh bien, si tu es heureuse tant mieux. Je pourrais le voir pour le valide en tant que futur beau pere ?
- Évidemment. On est en Mars la nan ? Le mariage aura lieu en fin juin.
- Je suis contente pour toi.
On discuta de tous et de rien autour d'un bon plat. La soirée se passa à la fin plutôt bien, mieux que je l'avais imaginé.
- Donc tu arrêtes les études mais pourquoi ?
- c'est pas fait pour moi.
- je ne suis pas pour que tu arrêtes mais si tu fais quelque chose qui te plait ça me va.
Et donc tu vas te contenté de vivre de ton salaire au café et du virement que je te fais ?
- Je compte trouver un vrai travail en plus du café et Shera aussi.
- Shera toujours aussi adorable cette fille. Elle a un copain ?
Ma mere une vrai comère.
- Non maman pas encore.
- Et toi ?
- Non plus.
- Mais tu m'as dis que tu trainais avec des garçons alors je me disais que..
- Maman se sont de simple amis. Rien de plus.
- je vois, je me tais alors.
On rigola le reste de la soirée. En faite je pense que c'était une bonne idee que l'on se voit.
- Tu rentres quand ?
- Demain.
- et tu dors ou ?
- J'allais demander à ma chère fille si elle pouvait hébergé sa vieille mere.
Je ne pouvais pas lui dire non alors j'envoyais un message à ma colocataire.

De Lila
À Shera
Range l'appart stp, sangoku (ma mere) vient et bordélique comme on est on va se faire tuer.

De Shera
À Lila
T'inquiète je gère.

La plupart du temps quand mon amie me dit qu'elle gère, elle ne gère rien du tout. Ça promet.

Arrivé à la maison, je pria pour que sa soit niquel.

Ma mere ouvrit la porte.
Shera regardais la télé et tout etait ranger. Ça paraissait bizarre.
On etait bordélique mais c'était un bordel organisé comme on le dit.

Ce soir la, m'endormi au côté de ma mere.

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