Chapitre 12

scène à caractère sexuelle⚠

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Dans le couloir, elle me précède, je la laisse faire sachant parfaitement ce qui l'attendait. Elle poussa la porte et ses yeux s'emerveillèrent sous les faibles lueurs des bougies qui donnaient une élégance feutrée et reposante a la pièce. Des pétales de rose parsemaient le parquet et leur odeurs embaumaient l'espace ,j'avais décoré la chambre de ses fleurs préférées dont les tulipes blanches et les roses rouges. Je me rappelle comment elle insiste a chaque fois pour jardiner a l'arrière de mon bureau mais je n'ai toujours pas céder. Je l'entourai de mes bras.

- tu aimes?? Je murmure dans son cou et je la sens frissonner.

- c'est beau..tu me gâtes beaucoup mon chéri répondit-elle d'une voix douce et calme.

Elle se retourna et pris l'initiative de m'embrasser glissant ses mains de ma tête a mon dos, mes muscles se contractaient a son toucher. Tout en l'embrassant langoureusement , je l'entraîne vers le canapé.Dessus, elle recula de manière a être plus confortable et enroula ses pieds autour de ma taille. Ses yeux s'ouvrirent légèrement et je pus y lire le désir profond qui l'habitait. Elle se cambra et j'otai son maillot que je balance quelque part derrière nous dévoilant ses beaux seins.

J'enfouis ma tête dans son cou et caressa sa peau d'une agréable douceur. Je fis glisser les manches de son soutien gorge en dentelle noir le long de ses épaules et le posa. La délicieuse pression de sa langue forçant l'entrée de ma bouche amplifie mon érection naissante. Je la soulevai un peu de façon a contempler ses mamelons avant d'entreprendre leur courbe du bout des doigts. Je les titillais , les mordillais l'un après l'autre, les aspirant pour les sucer avec volupté. Elle gémissait de plaisir.

Mes mains descendaient le long de son corps et sa chaleur corporel me faisait fondre. Ses yeux s'illuminaient a chaque caresse, son souffle effleurait mon cou. Je respirais fort , mon torse effleurait ses tétons durcit a chaque inspiration. Son parfum , si odorant me faisais éprouver le besoin de me sentir encore plus en elle. Elle noua ses bras autour de mon cou et enfouit ses doigts dans mes cheveux. Je la transportai jusqu'au lit et me libéra de mes vêtements que je jetai a mes pieds, bientôt les siens connurent le même sort. A sa vue tout mon corps s'electrisait. Je la saisis par les hanches la pressa contre mon sexe tendu. Elle me rendait fou de desir, je la sentais toute frémissante lorsque je me pressais contre son intimité moite et chaude, mon gland a son entrée la provoquait. Entretemps mes mains exploraient chaque parcelle de sa peau satiné, je descendais lentement dans son dos , vers ses reins , ses hanches, ses fesses. Elle me mordit l'oreille et nos lèvres fiévreuses s'unirent presque  frénétiquement.

Oh! C'était si intense que les seconde suivantes je me plongeais en elle, je n'avais pas su résister a cette délicieuse torture. Je bougeais en elle, lui volant des petites plaintes.. Corps-à-corps on se donnait totalement l'un a l'autre. Elle m'avait tant manqué. Je déposai une série de baiser au creux de son cou, les battements de son coeur irrégulier se répercutaient en moi. Son souffle balayait mon visage et presque en un murmure elle prononça mon nom et me demanda d'augmenter le rythme tel un supplique. Ce que je fis car mon excitation a sa voix monta d'un cran .il ne nous fallu pas beaucoup de temps enveloppé par cette vague de passion, de plaisir, de jouir tout les deux......

Après quelques minutes nous primes un bain et on retourna se coucher. Elle se lova contre moi et sombra dans le sommeil. J'aimais la voir comme ça , belle et inoffensive. Ces deux mois sans elle avait été difficile a vivre, me réveiller chaque jour dans un lit vide, m'endormir contre un oreiller , ne plus avoir nos petites conversations nocturnes faisaient parties des choses qui me faisait réaliser la grande place qu'elle occupait dans ma vie. Je lui fis un baiser furtif sur les cheveux et reserrai mes bras autour d'elle laissant le sommeil me gagner.

* * * * *

Quand-même j'ouvre légerement les yeux sa tête repose encore sur ma poitrine. Elle qui d'habitude se réveille la première semble voyager dans un autre monde. Apres la nuit mouvementée qu'on a eu hier c'était comprehenssible, elle doit etre fatiguée pire qu'une tarée..

-chérie reveille toi je caresse doucement sa chevelure.

Aucun signe , elle ne bouge même pas, je me redresse un peu frotte mes yeux la met de côté délicatement quand je remarque du sang sur mon torse et ses narines ensanglantées.

j'avais toujours su garder mon calme mais la il s'agissait de ma femme et je commençais a paniquer.

-bébé réveille toi je la secoue presque.

Toujours aucune réaction, elle était inerte. Je pris son pouls avant d'imaginer le pire.j'avais toujours appris a garder mon calme en ces genres de cas a l'internat mais aujourd'hui cela ne me réussisait pas. Rapidement je m'habille, je la transporte dans mes bras. Il n'y a pas de temps a perdre, chaque minute compte . Au bas de l'escalier je rencontre Matthew, il m'interroge, je n'ai pas le temps pour lui répondre. Il m'emboîte le pas, m'aide a installer sa sœur. Et alors que je prend place au volant il me dit des choses que je ne déchiffre même pas tant mon esprit est perturbé.

Je démarre en trombe et je compte bien rouler au dessus de la vitesse. Je m'en fous de tout, des normes, du risque, je fais ça pour elle.

Je me garre a la va vite et la reprend dans mes bras,elle ne portait qu'un grand maillot blanc ecrit Army et un short qu'elle avait revêti hier soir apres notre bain a deux. Aux portes des urgences un garde m'arrête ,il doit surement etre nouveau autrement il saurait que je travaille ici , mon visage lui serait familier. Mon badge ou l'avais-je mis? je ne pense même pas l'avoir pris. Par chance Olivier m'aperçus au bout du couloir, il etait de garde la veille.

-c'est bon, laisse le passer il crit au grand gaillard

il obtempéra et j'accourai dans la salle parallèle a celle ou l'on fait des examens de base .je la pose sur le lit et la place en PLS contre l'oreiler. je passai mes mains dans mes cheveux lorsqu'olivier penètre a ma suite.

- qu'est-ce qui se passe? il dit inquiet portant ses mains a ses hanches sur son uniforme bleu.

- sa pression artérielle est tres faible, j'ignore depuis combien de temps elle est comme ça inconsciente. On est entrain de la perdre.

Au même moment il sort son appareil et appelle Carol et Frederick..Elles arrivent et s'empressent de brancher le moniteur et les appareils de réanimation. Pendant ce temps je suis a l'écart, je ne peux pas intervenir. Olivier m'entraîne dans le couloir, je suis assez anxieux.

- tu peux pas rester dans la chambre, c'est beaucoup trop difficile

Moi je veux y retourner, je veux assister a tout ce qui va suivre. je lui lance un regard assassin et essaie de le contourner. Il me bloque littéralement.

- Calme toi..David tu dois me laisser faire mon travail, tu es dans un mauvais état, tu ne m'es d'aucun aide. je te conseille de patienter ou d'aller prendre un bain et te changer au dortoir.

Il me retenait par l'épaule cherchant a me traverser . je sais qu'il a raison, je suis partagé entre deux sentiments, d'un coté la peur qu'elle me quitte ainsi sans lui avoir parlé une dernière fois et de l'autre savoir qu'elle a vraiment un problème de santé.

- d'accord.

- Fais moi confiance il me dit en me faisant une tape amicale.

il repart dans la chambre et je m'affale sur le siège espérant faire preuve de patience. Quelques minutes pus tard j'entends citer mon nom a travers le haut parleur << le docteur David Kane est demander en salle d'opération salle 6>> l'annonce se fit deux fois de suite. je jette un coup d'œil a ma montre , 9hr30. j'aurais du commencer mon service depuis bien longtemps déjà. Finalement je décide de suivre le conseil d'Olivier mais en passant d'abord par le secrétariat ou je demande a Abel de me faire remplacer par l'un de mes internes le temps que je me change.

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Après avoir passé deux heures en salle d'opération a assister mon interne puisque j'avais décider de le laisser faire ne voulant pas prendre part directement, je me rendis dans la chambre ou on avait transférer Bianca et la je vis Olivier s'adressant à Karine . De toute façon ça n'avait pas été un cas bien grave, la victime avait reçu plusieurs coup a la tête et il fallait stopper l'hémorragie et lui enlever un morceau de verre qui avait touché la moelle.

- alors?

ils se regardèrent d'un air complice mais plutôt dans le sens ou il ne voyait pas comment m'annoncer un truc pas trop agréable.

- bon voilà on lui a fait plein d'examen et ne comprenant pas trop les résultats on lui a fait des radios pour être sur tu vois.. répond Karine .

Karine est l'une de mes bonnes amies on se connait depuis un bout de temps et c'est un super collègue, c'est une ORL. je m'impatientais, je n'avais pas besoin de détail, je voulais savoir de quoi elle souffrait.

- Elle a attrapé un virus oncogène continue Olivier.

L'apprendre de mon meilleur ami n'avait en aucun cas atténuer la douleur. je savais bien de quoi il en retournait pour avoir moi même fait des recherches avec lui la-dessus. De nombreux virus sont responsable de l'apparition de cancers selon des mécanismes complexes. Maudit voyage je crie intérieurement, elle ne devrait pas partir. je l'avais pressenti, si seulement....

je m'assieds sur le banc et retenu ma tête par mes deux mains. je ne pus réprimer la larme qui coula instantanément sur ma joue. j'enlevai complètement mon masque. Karine s'accroupit a mes pieds et Olivier s'assit près de moi.

-elle a plus que besoin de toi en ce moment et tu dois être fort pour elle , pour Matthew. je sais que c'est dur surtout que vous venez de vous retrouver mais fait l'effort.

elle retient mes deux bras signe de réconfort je suppose ou elle voulait avoir mon attention.

- en plus ce n'est pas définitif , tu as plein de personne derrière toi "des médecins, des battants'', elle sera bien entouré et on va éviter toute complication. Tu as sauvé la vie de Bianca David, encore des minutes sans aide médical et elle y passait.

je n'entend rien...je suis vraiment loin, tout se défile lorsque mes yeux s'arrêtent sur les murs du couloir peint en vert pale, notre rencontre, notre mariage, notre vie a deux, son départ, son retour et bien-sûr ce que j'ai éprouvé en voyant mon amie la réanimer sous mes yeux.

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