3- Would you destroy some perfect in order to make beautiful

Hey! Comment allez vous en cette belle matinée de confinement ? :3

Bon, aujourd'hui je suis obligée d'apporter quelques informations supplémentaires concernant mon UA uwu (oui parce que les deux autres étaient plutôt compréhensible donc je n'ai rien dit X))

Cet OS (ou plutôt TS, il sera en deux parties :3) prend place dans l'univers de l'anime Psycho-Pass, un monde futuriste où le Japon est en totale autarcie et où il gère les problèmes de criminalité "en avance" en évaluant l'état mental des gens et en les enfermant directement s'ils sont "susceptibles" de commettre un crime. Si vous voulez plus d'infos allez zieuter Wikipédia X))

Bonne lecture~

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« Comment est-ce qu'on a pu en arriver là ?! demanda-t-il d'une voix totalement paniquée, s'entournant convulsivement dans ses bras, paniqué et perdu, tremblant et sur le point de s'évanouir.

-On a fait ce qui était juste. C'était lui ou toi » répondit son compagnon en posant une main sur son épaule, son autre main tenant toujours l'arme du crime -un petit pistolet importé par des clandestins.

Devant eux gisait dans une mare de sang le cadavre d'un homme transpercé de trois balles en pleine poitrine. Son visage était resté figé dans une expression de haine machiavélique, comme si son fantôme était toujours présent.

~

« Ça y est, c'est enfin l'heure ! s'exclama joyeusement Osamu Dazai, jeune homme de vingt ans totalement insupportable pour quiconque le côtoyait de trop près.

-Arrête de me casser les pieds. Toi, ça sera forcément excellent partout. Alors que moi, ce sera sûrement tout l'inverse, pesta à côté de lui Chuuya Nakahara, du même âge que lui bien que plus petit.

-Allez, ouvre-les au moins, commença à supplier le plus grand en tentant d'atteindre l'écran holographique au poignet de son compagnon.

-Tu peux pas me foutre un peu la paix, des fois ? répliqua, énervé, le rouquin en tentant de garder hors de portée de l'autre son outil numérique, ce qui s'avérait compliqué au vu de la différence de taille.

-Forcément, c'est notre première vraie conversation depuis six mois, il faut bien que je rattrape le retard. Et avoue que je t'ai manqué durant tout ce temps, sourit Dazai sans arrêter de l'embêter.

-Tout m'a manqué, crétin, mais toi un peu moins que le reste, affirma Chuuya bien qu'il ne le pensât pas vraiment.

-C'est déjà ça, répondit l'autre, taquin. Très bien, on les ouvre en même temps alors. De toutes manières tu vas bien devoir les regarder un jour ou l'autre ! »

Le rouquin lui renvoya un regard meurtrier, avant de soupirer et finalement d'abdiquer. Si au moins cela lui permettait d'avoir la paix.

En effet, les deux jeunes hommes, ainsi que tous leurs camarades de promotion, venaient de passer leurs examens de fin d'études. En fonction de leurs résultats, ils allaient désormais chacun être envoyés vers les secteurs professionnels qui leur correspondaient le plus.

Sauf que Chuuya, criminel dormant réhabilité, n'avait pas été en cours les six derniers mois à cause de sa rééducation. Il n'était sorti que deux semaines auparavant du centre, et avait dû travailler comme un forcené pour être à peine capable de passer les examens. Déjà qu'il n'avait pas des résultats excellents.

Enfin, il devait sûrement déjà s'estimer heureux d'en être sorti, et ce pour la deuxième fois. La plupart des criminels dormants finissaient enfermés à vie, sans jamais revoir la vraie lumière du soleil. Lui y échappait encore.

Cela dit, son psycho-pass restait dans une phase critique, à 96, et il ne se faisait pas trop d'illusions quant à où il finirait ses jours.

La vie offerte par le système Sybill à tous les japonais étaient parfaites à plusieurs égards : Plus de criminalité, une vie où l'on mangeait ce que l'on voulait quand on le voulait grâce à l'auto-suffisance du pays en nourriture, où on nous orientait vers un secteur pour lequel on était fait et qui était le plus susceptible de nous plaire, où on trouvait la véritable âme sœur en quelques clics.

Seulement, petit bémol à tout cela, ces privilèges n'étaient réservés qu'à ceux dont la teinte du psycho-pass restait claire, c'est-à-dire sous les 100. Au-delà, on était considéré comme criminel dormant, apte à commettre un crime à n'importe quel moment, mentalement instable, et l'on était immédiatement enfermé en centre de réhabilitation, pour améliorer notre teinte.

Dans les faits, ces thérapies fonctionnaient très peu et les criminels dormants restaient enfermés à vie dans ces centres.

Chuuya avait expérimenté les deux revers de la médaille. Il aurait même pu mourir, quatre ans plus tôt, s'il avait tenté de résister.

En effet, le bureau de la sécurité publique, chargé d'arrêter les criminels dormants, possédait des armes que l'on nommait « Dominateurs », capable d'analyser le psycho-pass de la cible et de tirer en conséquence.

S'il s'agissait d'un citoyen lambda avec une teinte claire, l'arme se verrouillait. En revanche, s'il s'agissait d'un criminel dormant, alors elle délivrait un tir paralysant. Et enfin, si le psycho-pass du criminel dormant en question dépassait les 300, alors le tir était léthal. Le rouquin avait déjà dépassé ce seuil une fois.

Ainsi, chaque fois qu'il passait devant un groupe d'élèves de sa promotion, il entendait des murmures sur le fait qu'il était dangereux, qu'il devrait toujours être enfermé, qu'il n'avait rien à faire ici, qu'il ne fallait pas le fréquenter si on ne voulait pas finir comme lui.

Résultat, seul Dazai, ami d'enfance insupportable et dont la teinte restait étonnamment claire malgré ce que lui-même avait vécu, acceptait de l'approcher.

Alors, même s'ils ne faisaient que se disputer en permanence, Chuuya lui était tout de même reconnaissant, bien qu'il ne l'admettrait jamais. Et puis l'autre était déjà au courant.

« J'ai eu des A partout ! s'exclama joyeusement le brun après avoir ouvert ses résultats, ce qui lui valut une autre œillade meurtrière de son ami. Et toi, Chibi ? »

Le rouquin lui fit aussitôt une balayette pour avoir osé l'appeler comme cela, mais, déjà bien rôdé à cet exercice, sa cible esquiva agilement en reculant d'un pas.

Le plus petit soupira, une boule dans le ventre, le doigt tremblant devant son écran. Puis, enfin, il sélectionna le bouton pour ouvrir ses résultats, et écarquilla les yeux.

« Presque que des D et deux C, souffla-t-il. Mais ce qui le surprit le plus, ce fut là où on lui proposait une place. Un groupe de musicien veut que je devienne leur chanteur » murmura-t-il si bas qu'il s'entendit à peine lui-même.

Le jeune homme était certes un passionné de musique, il ne comprenait pour autant pas pourquoi Sibyll lui proposait cette option. Les métiers artistiques étaient toujours les plus aptes à créer des criminels dormants, car sources anxiogènes permanentes.

Il l'avait lui-même expérimenté lorsque ce secteur l'avait fait rechuter six mois plus tôt. Et, depuis, il n'avait pas eu l'occasion de se replonger dedans.

« C'est génial, tu vas pouvoir faire ce qui te plaît ! lui répondit Dazai, son habituel sourire scotché au visage.

-Ouais, mais avec en prime un ticket direct sans retour pour un centre de réhabilitation, rétorqua amèrement le plus petit.

-Tu en as vu d'autres, affirma en haussant les épaules son compagnon.

-Comme tes tentatives de suicide ratés, monsieur ''j'ai des A partout mais je n'aime pas la vie'' ?

-Ce n'est rien, ça. Tu es bien plus fort mentalement que cela. Tu sais très bien à quoi je fais référence » sourit encore le brun, mais avec un sourire presque psychopathe.

D'ailleurs, c'était comme cela que le voyait Chuuya assez souvent : un psychopathe. Ce n'était pas humainement possible de tuer quelqu'un de sang froid sans que son psycho-pass ne change d'un iota. Comble de l'ironie, le sien avait même légèrement diminué suite à ces évènements.

Alors que le rouquin, lui, avait dépassé très largement le seuil de criminel dormant, ce qui lui avait valu de nombreux ennuis. Pour autant, il en était reconnaissant au suicidaire, car il serait sûrement mort à l'heure actuelle sans lui.

Et cette histoire avait permis à Chuuya de mieux comprendre le monde parfait dans lequel il vivait jusqu'à présent.

Si parfait que lorsque l'on se retrouvait face à un meurtrier, on ne pouvait pas avoir de réaction censée autre que « Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi moi ? Il va dégrader son psycho-pass et se faire enfermer. Le bureau de la sécurité publique va bientôt intervenir ! »

Ce n'était pas ce genre de réflexions futiles qui pouvaient nous sauver. Mais Dazai, lui, avait réagi, et avant même que le rouquin ne puisse comprendre, il avait volé l'arme qui était posé sur sa tempe en arrivant par derrière et avait tiré dans le dos du terroriste.

Puis son regard s'était voilé d'une lueur de démence et il avait encore tiré deux coups, comme pris de folie, avant que Chuuya ne réagisse et ne lui pose la main sur son bras armé pour l'arrêter.

Cela s'était produit dans les environs de Yokohama, durant une sortie scolaire. Ils avaient enterré le corps pour qu'on ne le retrouve pas -personne ne l'avait cherché de toutes manières, il s'agissait d'un clandestin russe- mais le psycho-pass du rouquin avait atteint les 360 et il avait aussitôt après été incarcéré, tandis que le suicidaire avait pu continuer sa vie tranquillement.

Il l'enviait pour cela, et aussi pour cette force qu'il avait été capable de montrer quand lui s'était juste recroquevillé sur lui-même et avait prié pour qu'on le sauve. Sa propre faiblesse lui donnait envie de vomir.

Seulement, il avait compris pourquoi en centre de réhabilitation. La société faisait en sorte que tous réagissent ainsi. Une sorte d'accord tacite, elle protège ses citoyens, alors ils se doivent d'être de petits moutons bien obéissants qui ne font pas de vagues.

C'était comme cela que le Japon fonctionnait depuis que Sibyll en était à la tête. La seule préoccupation qui restait à ce peuple qui avait tout à portée de main, c'était le tracas que lui causait la teinte de son psycho-pass.

« Et alors ? Tu vas accepter ? demanda curieusement Dazai, voyant que l'autre s'était perdu dans ses pensées.

-Je ne sais pas encore, murmura-t-il après un petit sursaut qui lui avait fait reprendre pied dans la réalité. Il faut que j'y réfléchisse. Et toi, qu'est-ce que tu vas faire ?

-Je pense que je vais rejoindre le bureau de la sécurité publique, sourit le suicidaire.

-Pourquoi ça ? demanda, surpris, Chuuya. Un psychopathe comme toi n'a rien à apporter à la sécurité publique du pays. Au contraire, moi, ça me ferait peur qu'ils t'acceptent, ironisa-t-il.

-Tu es méchant avec moi, Chibi, fit semblant de larmoyer le plus grand. C'est juste que c'est sûrement le seul métier qui ait un quelconque intérêt. Les autres sont d'un tel ennui, soupira-t-il.

-Tu as vraiment une étrange vision des choses, remarqua le rouquin.

-C'est le lot de tous les intellectuels de ce monde ! s'exclama avec grandiloquence le brun, ce qui lui valu un coup de pied au tibia qu'il n'eut pas le temps d'esquiver.

-Quand tu auras fini de te la jouer, tu pourras peut-être me payer un café, monsieur ''je suis major de promo mais rien ne m'intéresse '', répliqua Chuuya en même temps qu'il envoyait son coup.

-La violence n'a jamais rien résolu ma limace, mais c'est d'accord pour tes beaux yeux » sourit-il encore, plus honnêtement cette fois, bien qu'ayant une petite larme à l'œil, sûrement de douleur car le rouquin n'avait pas contrôlé sa force et l'autre était une véritable brindille. Cette vision lui arracha un sourire attendri.

~

« Le système Sybill a estimé que vous aviez le profil idéal pour devenir un exécuteur et...

-Combien de fois vais-je devoir me répéter ?! C'est non ! s'insurgea Chuuya derrière sa cellule.

-Vous préférez donc rester croupir ici toute votre vie plutôt que de pouvoir sortir à l'air libre ? C'est une occasion que peu ont...

-Je refuse de devenir le petit toutou d'un inspecteur, c'est tout. Arrêtez de venir me harceler maintenant et foutez-moi la paix ! »

Le rouquin avait déjà perdu son sang froid depuis bien longtemps, tandis son interlocuteur bouillait d'une colère qu'il peinait à retenir pour rester poli et courtois. Les cheveux longs et blonds, attachés dans une queue de cheval, avec ses lunettes, lui donnait un air strict, ce qu'il était.

Cela faisait plusieurs jours qu'il venait tous les matins avant de prendre son service pour tenter de convaincre le criminel dormant de rejoindre les bureaux de la sécurité publique, sans succès.

Certes, Chuuya voulait vraiment sortir, cela faisait trois mois qu'il était enfermé ici, et il commençait déjà à devenir dingue, alors y passer toute sa vie...

Pour autant, il refusait de devenir l'esclave de quelqu'un simplement parce sa teinte à lui était plus sombre que la moyenne règlementaire.

Le blond -Kunikida Doppo, s'était-il présenté la première fois- soupira avant de se lever de sa chaise.

« Je reviendrai demain, dit-il.

-Et ma réponse restera inchangée » affirma Chuuya sans détourner le regard.

Il ouvrit la porte au bout du couloir pour sortir, mais visiblement quelqu'un d'autre l'avait rejoint, car il y resta et tint une conversation que le rouquin ne pouvait pas entendre de sa cellule.

« Je me demandais à quoi tu passais tes matinées depuis le début de la semaine, comme tu es toujours en avance au bureau d'habitude, chantonna celui qui se tenait devant la porte.

-Ça ne te concerne pas, Dazai. On est en sous-effectif criant depuis que nos deux derniers exécuteurs se sont entre-tués, je suis venu en recruter un sélectionné par le système ici.

-Mais il n'est pas très coopératif, c'est ça ? Laisse-moi gérer, sourit le brun en réponse à son collègue.

-Hors de question, j'ai voulu m'en charger car il est de ta promotion, et d'après ce que j'ai compris il a vraiment eu de mauvais rapport avec tous ses camarades. Tu risques juste d'envenimer la situation s'il voit que tu fais partie de l'unité qu'il devra rejoindre.

-Tu m'en diras tant » murmura alors le brun, un sourire mystérieux sur le visage.

Il savait déjà à qui il allait avoir affaire, il avait fait des recherches, et il savait comment le convaincre. Aussi, il contourna en le bousculant à moitié son collègue et aîné, outré, pour aller se planter devant la cellule du futur exécuteur.

Celui-ci écarquilla d'abord les yeux à sa vue, avant de lui lancer un regard de défi.

« Alors comme ça il aura fallu que tu aies vraiment besoin de moi pour que tu cherches à reprendre contact, espèce d'opportuniste ? Je te croyais mort, crétin incapable de donner des nouvelles ! cracha aussitôt Chuuya, toujours derrière sa cellule.

-Ce n'est pas une manière de parler à un potentiel employeur, voyons, sourit le brun en s'asseyant. Je suis vraiment désolé, j'ai voulu te contacter, mais j'étais très occupé, et je me suis dit que toi aussi. En plus, en moins de deux ans, tu as gagné un nombre impressionnant de fan. Je me suis dit que tu m'avais sûrement oublié, s'excusa-t-il alors presque... maladroitement? en voyant que l'autre restait vexé, sans pour autant se départir de son grand sourire.

-Comme si c'était possible d'oublier un crétin pareil, murmura pour lui seul le rouquin. Si c'est pour me convaincre de devenir ton petit toutou, je vais te répondre la même chose qu'à ton collègue : va te faire foutre. »

Cette remarque ne fit qu'accentuer le sourire du suicidaire, tandis que le blond, qui était revenu à ses côtés, s'apprêtait à renvoyer une remarque cinglante. Mais avant qu'il ne le fasse, le brun lui fit un petit geste de la main comme quoi il pouvait disposer, et lui glissa quelques mots que Chuuya n'entendit pas.

Kunikida hocha la tête et s'en alla, non sans lancer un regard morose et colérique au rouquin qui lui avait tenu tête. Puis Dazai reporta son attention sur son ancien camarade de promotion et ami de longue date, avant de farfouiller dans son sac, d'en sortir un cliché et de le coller à la vitre de la cellule pour que le rouquin puisse bien le voir.

Celui-ci écarquilla les yeux en reconnaissant l'homme sur la photo. Il s'agissait de Tachihara, de trois ans son cadet. Un jeune orphelin qu'il avait rencontré en rejoignant le groupe de musique qui l'avait invité deux ans plus tôt et qui jouait de la guitare électrique.

Il ne l'avait pas revu depuis trois mois, depuis qu'il avait été enfermé, mais c'était une photo bien plus récente : des cernes énormes apparaissaient sous ses yeux, qui trahissaient une fatigue et une panique profonde. Il semblait être dans une rue à priori déserte.

« Qu'est-ce que ça signifie ?! cracha Chuuya, peinant à comprendre.

-Tu le connais, non ? répondit innocemment Dazai. C'est la dernière fois qu'il a été aperçu par un scan oscillatoire. Son psycho-pass était de 324. Autant te dire qu'il est activement recherché par le bureau de la sécurité publique, et que s'il continue de fuir alors qu'on le retrouve... Je n'ai pas besoin de te faire un dessin, sourit le brun.

-Espèce de... éructa le rouquin, une haine féroce commençant à naître contre son interlocuteur. Il avait toujours considéré Tachihara comme un petit frère, et il sentait le coup foireux comme le suicidaire les aimait tant venir.

-Ce n'est pas le seul à être recherché, évidemment. Après ton incarcération, le psycho-pass de tous les membres de ton groupe et d'autres ont continué d'augmenter. Une petite guerre des gang a fini par éclater avant que la sécurité publique ne puisse intervenir, il y a eu un mort, et maintenant ils sont tous sur liste noire, dit d'une voix monocorde Dazai.

-Et donc ? Qu'est-ce que tu attends de moi au juste ?! tenta vainement de reprendre son self contrôle Chuuya.

-Que tu m'aides à les trouver de sorte à ce que tous survivent, évidemment~

-Quelle est ma garantie dans cette histoire ? Et même si je le faisais, ils finiraient simplement leur vie à croupir ici. Je refuse de choisir pour eux, répondit catégoriquement le rouquin.

-Qui a dit qu'ils seraient incarcérés ? demanda malicieusement le brun, son sourire ne cessant de s'étirer.

-Tu sais très bien que c'est ce qui les attend tous si... Attends... Tu as une autre idée derrière la tête.

-Si tu pouvais détruire ces vies si parfaites et si bien rythmées par ce système, lui-même considéré comme parfait, pour rendre le monde un peu plus beau, le ferais-tu ? » demanda énigmatiquement Dazai.

Chuuya le connaissait suffisamment pour savoir qu'il mijotait quelque chose. Il ne savait pas quoi, mais ce serait toujours plus intéressant que de finir ses jours ici. Il voulait voir ce que le brun avait prévu.

« Tu sais, même si je n'ai pas repris contact avec toi, j'ai écouté absolument toutes tes chansons. Aucune n'égale ''Darkness my sorrow'', dit malicieusement Dazai.

-Dans ce cas, aide-moi à sortir tous mes compagnons de cette situation merdique, et peut-être qu'on pourra réfléchir à donner un petit concert privé. De quoi embellir encore ce monde »

Ils restèrent tous les deux plongés dans les yeux l'un de l'autre. L'accord était scellé. Chuuya deviendrait un exécuteur à la solde de la sécurité publique, pour le moment en tout cas.

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