Chapitre 21

Bonsoir, bonsoir.

Désolé pour le retard ! Mon bras a du mal à s'en remettre 🙄.
Petit chapitre avec 🍋 .

Bonne lecture 💜

----

Je me réveillai doucement et me rappelai joyeusement que je n'étais pas seul. Le corps chaud de Christopher était collé au mien. Mon bras était légèrement engourdi mais j'aimais cette sensation. Celle d'un chasseur vulnérable perdu dans les bras du grand méchant loup. Les quelques heures de repos qu'il s'était octroyées avaient été ternies par des songes sombres, si j'en croyais les spasmes et les gémissements qui l'avaient pris. À cause d'eux, j'avais été tiré de mon sommeil plusieurs fois, j'avais pu alors lui murmurer des paroles réconfortantes telles que : « Tu me réveilles encore une fois et tu le regretteras. » ou « Heureusement que tu es toi. D'autres auraient déjà été expulsés de chez moi. ». Elles réussissaient à le calmer momentanément. Et je savourai, ensuite, le calme qui m'était donné à ses côtés.

Il était dix heures trois quand je sentis ses paupières papillonner sur mon torse. Il releva difficilement la tête pour me regarder, eut un léger sourire avant de se réinstaller contre moi.

- Salut Peter, murmura-t-il.

- Bonjour Christopher.

- Ça m'a fait du bien. Mes démons m'ont presque laissé tranquille.

- Être proche d'un sociopathe pour en chasser d'autres. C'est une bonne tactique, bravo Argent.

- Heureusement que je suis tombé sur toi alors.

- Je ne peux que te conforter dans ces propos.

Il ricana et se laissa tomber sur le dos, les yeux droit devant lui, dans le vague.

- Tu as beaucoup bougé, repris-je.

- Ah ? Au moins, moi, je ne te réveille pas en hurlant et en immergeant les draps de sang.

- C'est un détail. Tu as fait des cauchemars ?

- Mmh.

- Christopher, tu peux m'en parler tu sais ? Je t'écoute... Souvent. Plus que la plupart des gens. C'est déjà énorme.

- Merci pour la précision. Et bien, je... Je me battais contre les Onis... Scott est arrivé, il s'est bien défendu mais, il a fini par... Encore un gosse que je n'ai pas réussi à sauver...

- Tu te mets trop la pression pour une bande d'ados attardés.

- Je savais que tu ne comprendrais pas.

- Scott a été mordu par le plus puissant des loups et il s'est avéré être un véritable alpha. Tu n'as pas à t'en faire pour lui, il est fort et il a une grande meute. Il est le dernier pour qui je m'inquièterai. Et... Tu sous-estimes grandement ta force. Tu es Christopher Argent, ton nom raisonne comme un avertissement chez nous. Tu n'échoues jamais, quand tu as quelque chose en tête, rien ne peut t'arrêter. Tu l'aurais secouru, je le sais.

- Je n'ai pas réussi à la sauver, elle.

- Ce n'est pas de ton fait. Tu étais... Es un bon père. Elle avait du caractère, elle tenait de toi là dessus. Sans toi, elle n'aurait pas été si bien préparée. Non, Christopher, tu as fait exactement ce qu'il fallait. Ce qu'il s'est passé ce soir-là est tragique. Mais je t'assure que ta culpabilité n'est pas justifiée.

- Alors pourquoi est-ce qu'elle me dévore ?

- Parce tu as perdu l'être qui comptait le plus pour toi. La douleur que tu ressens est sans fond. Tu blâmes la seule personne que tu as sous la main. Seulement, maintenant, je suis là pour te rappeler que tu n'es pas responsable du destin des autres.

- Tu es vraiment...

- Intelligent ? Exceptionnel ? Merveilleux ? Parfait ?

- Doué pour dire exactement ce qu'on a envie d'entendre.

- Ah... Ce n'est pas totalement ce que j'avais en tête... Mais c'est déjà pas mal.

Il ricana, c'était ce rire que je voulais entendre. Je me levai pour préparer le petit déjeuner. Bacon, pancakes et jus de fruits, de quoi lui remplir l'estomac. Il mangea avec appétit.

- Je vais prendre une douche, il faut absolument que je rende propre mon corps d'Apollon, blaguai-je. J'ai un certain standing à respecter.

- J'aime ta modestie.

- Un jour, tu finiras par aimer chaque parcelle de mon être. Je t'ai dit à quel point j'étais éblouissant ?

- Cours toujours.

- Je suis déçu, Christopher. J'ai le cœur en lambeau à cause de toi.

- Si tu continues, c'est ton corps que je vais abîmer.

- Si c'est une menace c'est raté, ça me donne des idées perverses.

- Peter...

- Bien, maintenant que tu es exaspéré, je vais me laver.

- Attends... Je vais venir avec toi. Je suis sale aussi.

Il me suivit jusqu'à la salle de bain en silence, nous nous dévêtîmes et nous rentrions dans la douche. Je fis jaillir le jet d'eau chaude et il alla en dessous. J'observais le spectacle avec attention, l'eau qui coulait sur ses épaules, sur ses bras, sur son torse... J'avalai ma salive, il me torturait sans s'en rendre compte. Ce fut pire quand il commença à se badigeonner le corps de gel douche. Ses muscles se contractaient sous ses mouvements, j'avais envie de mordre dedans. Sa main se perdit dans le creux de ses reins pour masser les parties de son corps endolories, mes yeux se perdirent un instant sur son postérieur.

- Remonte tes yeux, Peter.

- Hein ? Ah oui, bredouillai-je. Tu as mal ?

- Ça tire de passer des heures assis.

- Mon chasseur est un homme d'action. Rester immobile ce n'est pas fait pour toi.

« Mon » ça m'avait échappé, mes mots avaient franchi mes lèvres sans que je ne puisse les retenir. Il me regarda, un air mystérieux sur le visage que je n'arrivais pas à déchiffrer. Il sourit et me tendit le savon avant de se reculer, me laissant ainsi la place. Je m'avançai et profitai de la puissance du liquide transparent qui s'abattait sur moi. Je commençai à faire mousser le produit sur ma peau, quand je sentis ses mains se poser sur moi. J'en frissonnai, son contact était électrisant. Je les suivais des yeux, elles se baladaient comme si elles connaissaient parfaitement le moindre de mes reliefs musculaires. Rapidement, elles glissèrent sur mon intimité qui était déjà bien tendue par la situation.

- Christopher, laissai-je échapper dans un murmure expiré.

- Je suis là cette fois, pas besoin de détruire un mur.

Je grognai, mélange entre plaisir et orgueil mis à mal. J'aurais peut-être dû me taire concernant ce « petit accident ». Ses caresses devinrent plus confiantes, alternant entre lenteur et vitesse, me frustrant dès que je me rapprochai de l'extase. Il jouait avec moi et ça m'excitait encore plus.

- Alors, comme ça, tu n'as pas résisté bien longtemps, trois jours Peter, me susurra-t-il à l'oreille.

- Je te l'ai déjà dit... Ton corps est ma nouvelle obsession...

- C'est plaisant à entendre. Raconte-moi ce qu'il s'est passé ici.

- Chris...

- Je veux tout savoir, souffla-t-il en continuant ses effleurements.

- Tu... Tu vas me rendre dingue.

- Je t'écoute.

Je lui expliquai ce que j'avais imaginé, lui, son corps, la position. Plus j'avançais dans mon récit, plus ça devenait dur de me retenir. Derrière moi, je sentais son souffle s'accélérer. La situation devait aussi lui plaire. Quand enfin, je terminai ma dernière phrase, il embrassa ma nuque.

- Intéressant, chuchota-t-il. J'aime occuper toutes tes pensées au point que tu en perdes la raison. Parce que tu vois, moi, ton corps je l'ai parcouru une centaine de fois dans mes rêves.

- Christopher, je... Ne vais pas arriver à...

- Faut bien que je me fasse pardonner. Pauvre douche.

Sa chaleur, ses mains, ses expirations langoureuses, son ton assuré, sa bouche contre mon épaule. Je n'en pouvais plus. Mon cerveau s'embruma, je fermai les yeux et laissai la jouissance m'envahir. C'était plaisant, bien plus que lorsque j'étais seul. Il exerçait un pouvoir sur moi qui dépassait l'entendement, dès que c'était lui qui me touchait, c'était renversant. Il ricana et relâcha sa prise. Je lui décochai un regard reconnaissant, il avait un sourire satisfait et s'adossa contre le mur. Je finissais de me laver, puis nous sortions de la douche. Il avait enroulé une serviette autour de sa taille, quelques gouttes tombait de sa barbe et s'écoulait le long de son thorax. Il semblait se contenter de notre petit échange. Moi pas. Forcément, avoir comblé une partie de mes pulsions me satisfaisait grandement mais j'aurais aimé que ce soit partagé. Une autre fois, je devais me préparer pour ma journée de travail.

- Tu peux me dépanner s'il te plaît ? Reclama-t-il. Je n'ai pas envie de remettre mes affaires de la veille...

- Tout ça pour voler les miennes et avoir mon odeur sur toi... Ah Christopher, cache mieux tes sentiments, on comprend tout de suite que tu es tombé sous mon charme.

- Faut que je bosse mon talent d'acteur alors ! Non, plus sérieusement, je viens de me laver et remettre des vêtements sales ne me plaît pas.

- Tu es trop sérieux. Viens.

Nous nous rendions dans ma chambre, j'ouvris les placards de ma penderie. Nous avions à peu près la même physiologie, si ce n'était que j'étais plus musclé.

- Choisis ce que tu veux. Fais comme chez toi.

- Merci.

Il fouilla un instant, son choix se tourna vers un t-shirt noir et un jean basique. De tous les habits hors de prix que j'avais, c'était les moins onéreux qu'il préférait. Il était comme ça, Chris, simple et modeste. Tout mon contraire. Pour ma part, je partais encore sur un costume trois pièces. Les combats continuaient et il fallait être irréprochable. Avec des gestes lents et précis, j'avais enfilé mon sous-vêtement, mon pantalon et ma chemise. Pour finaliser ma tenue, j'attachai une cravate en soie bordeaux. Je me tournai vers Chris, un sourire vainqueur sur le visage.

- Alors ? Je suis beau comment ?

Il rigola, leva les yeux au ciel et se rapprocha de moi.

- Peter, si tu veux te vanter, fais au moins en sorte que ton nœud de cravate soit droit.

- Je l'ai fait exprès pour que tu viennes près de moi. Tout cela fait partie de mon plan machiavélique.

- Mmh.

Il posa ses doigts autour de mon cou, réajusta mon col et me regarda dans les yeux. Les siens étaient brillants, animés par une lueur que je connaissais bien.

- Chris...

Il baissa la tête pour se concentrer sur ma cravate. Mais au lieu de la resserrer, il me libéra d'elle. Elle glissa à terre et mes boutons sautèrent un à un. J'avais maintenant la chemise ouverte, il déposa sa main sur mon torse et releva son visage.

- Je préfère la version longue, marmonna-t-il.

- Je la revendique alors. Christopher.

- Tu as déjà entendu quelqu'un m'appeler comme ça, dernièrement ?

- Oui.

- Qui ?

- Un homme qui va le regretter amèrement, tu peux me croire.

Le coin gauche de ses lèvres se releva et il les rapprocha des miennes. Il combla l'espace qui nous séparait. Il m'embrassait avec force, ses paumes me maintenaient les hanches. Je lui caressai la joue, il gémit et, sans détacher nos bouches, il m'emmena doucement vers le lit. Je me retrouvai assis à son bord, lui penché sur moi. Nos langues ne se quittaient plus, trop heureuses de se retrouver. Il monta sur moi à califourchon. Je relevai son haut, nous nous décollions juste le temps de l'enlever. Notre échange était passionnel, animal, je luttais férocement pour ne pas laisser sortir mes griffes. Je ressentais toute son excitation et sa frustration, j'en voulais plus. J'avais faim de lui, de son corps. Il me poussa en arrière, je tombai contre le matelas. Pendant quelques secondes, ses yeux sondaient mon torse.

- Peter, je... J'ai envie de toi, prononça-t-il avec une voix grave.

Ce n'était pas comme d'habitude, derrière cette phrase se cachait un tout autre questionnement. J'avais deviné ce qu'il entendait par là et j'aimais cette nouvelle prise de pouvoir, bien que cela était nouveau pour moi.

- Tu veux me dévorer, Argent ?

Il sourit, son doigt rêche suivait les courbes de mes muscles, ce petit effleurement me brûlait de l'intérieur. Toute sa fierté se lisait sur son visage. Il était si sensuel quand sa confiance prenait le dessus. Il se baissa, attrapa mes poignets pour les mettre au-dessus de ma tête. Il se rapprocha de mes lèvres et tout bas, dans un souffle à peine perceptible, il murmura :

- Plus que tout au monde.

Il m'embrassa de nouveau fougueusement. Je ne pus répondre à cette phrase qui avait déclenché un tas de questions en moi. L'espace d'un instant, mon cœur s'était emballé, j'aurais aimé qu'elle soit la réponse aux sentiments qu'il m'inspirait. Il se rapprochait dangereusement de mes limites, celles que j'avais posées pour ne pas espérer futilement. Il libéra enfin mes lèvres pour que les siennes puissent effleurer ma peau. Sa main qui me maintenait se crispait à chaque fois qu'un de mes soupirs voluptueux se faisait entendre. Il m'était impossible de les retenir, ses frôlements déclenchaient un brasier si intense que j'avais l'impression de ne vivre que pour ce moment.

- Tu es sensible, remarqua-t-il.

- C'est une première pour moi, me laisser aller de la sorte n'est pas dans mes habitudes, vois-tu.

- Tu veux dire que...

- Ouais, rougis-je. Cette partie de moi n'a jamais été explorée. Jamais de cette façon.

- Tu es sur de toi ? Sinon, on peut faire comme d'habitude, ça me va aussi.

- Qui serai-je pour détourner un Argent de son but.

Il reprit son exploration, il me mordit le flanc gauche, une décharge mélangeant légère douleur et soif libidinale apparue au creux de mes reins. J'expirai un « Christopher » avide. Ses pulsations cardiaques s'accélérèrent encore, il me lâcha, se redressa et ôta frénétiquement les bouts de tissu qui nous séparaient. Ses pupilles luisaient d'un appétit insatiable, et c'était moi, du moins mon corps, qui en était à l'origine.

- Tu es beau Peter, avoua-t-il.

- Je sais. On ne résiste pas longtemps à mon physique.

- Plus tu te vantes, plus j'ai envie de te faire ravaler ta suffisance.

- Tu vas avoir du boulot.

- On verra quand je vais venir t'arracher des cris de satisfaction.

- Et c'est moi qui déborde de confiance ?

- J'aime voir ce visage condescendant submergé par le plaisir. J'ai imaginé tellement de fois être celui qui t'en procure...

-... Je comprends ton succès auprès des femmes si tu leur parles comme ça...

- C'est à toi que je pense actuellement.

Sa voix douce envahissait l'espace de ma chambre, elle comblait un silence pesant. J'aimais l'entendre. Je fermais les yeux pour profiter de ce moment enivrant. Je sentais ses mains et ses lèvres un peu trop expertes me couvrir de gestes tendres. Le « lâcher-prise » me terrifiait, il mettait à mal mon désir de contrôle, ce que j'avais forgé pour me protéger. Pour Chris, pour lui, j'allais franchir ce pas. Je sentis son poids s'étendre sur moi et son sexe se frotter contre mon intimité.

-Je vais entrer, arrête-moi si jamais tu...

-Tu parles trop.

Il appuya délicatement avec son bassin. Une légère douleur me fit grimacer, il s'arrêta et posa sa paume sur ma joue.

-Regarde-moi Peter.

J'ouvris les paupières et je me perdis dans l'infinie de ses yeux clairs. Derrière le bleu de ses iris, il exprimait de la confiance et une douceur démesurée. Il dissipa mes craintes et je me détendis, il augmenta la pression, et s'enfonça encore. Il mordit sa lèvre inférieure. Alors, même dans ces conditions, il était toujours l'incarnation de l'érotisme. La douleur s'évanouit et une vague de chaleur se propagea dans mon ventre. Il commença à bouger, je ressentais chaque vas-et-viens comme un besoin assouvit. Chris posa son front contre le mien et je le serrais dans mes bras.

- Ça te fait du bien ? Demanda-t-il.

- Tu es doué.

- Attends, ce n'est que le début. Je n'ai pas prévu de te lâcher tout de suite, maintenant que j'ai réussi à t'attraper.

Il sourit et ses mouvements devinrent plus profonds. Les frottements qu'il me procurait me projetaient encore un peu plus loin dans le plaisir. Instinctivement, mon corps ondulait sous Chris, j'en voulais plus. C'était devenu une nécessité.

- J'aime, Christopher, haletai-je. C'est... Étonnamment bon.

- J'avais peur que tu détestes ça... Ton corps est brûlant, j'ai l'impression de fondre en toi. Peter, à tes côtés, j'ai l'impression de revivre... Je ne vais plus me retenir, maintenant.

Ses coups de reins s'intensifièrent, il allait plus vite, plus fort mais toujours avec cette bienveillance caractéristique. Cet aspect qui me donnait l'impression d'être le seul dans son monde. Je gémissais, exprimant pleinement les sensations d'extase que je ressentais. Mon désir me submergeait, mes pensées n'étaient plus que tournées vers Chris qui me pénétrait, Chris et son regard aimant, Chris et sa bouche tremblantes, Chris et ses phéromones, Chris tout simplement. Puis, soudainement, mon esprit s'envola loin de la réalité, le creux de mon dos se cambra et un orgasme puissant m'emporta.

- Peter, grogna-t-il. Je t'ai eu.

Il saisit ma bouche vigoureusement et ses muscles se contractèrent jusqu'à ce qu'il m'emplît entièrement de lui. Sa respiration était haletante et son cœur semblait prêt à exploser. Il se laissa tomber sur moi et resta un moment silencieux à reprendre son souffle. Je lui caressais tendrement le dos. Il passa son nez dans mon cou et sa bouche s'étira.

- Merci, reprit-il la voix cassée.

- C'est moi qui devrait te remercier. C'est la première fois que je suis celui qui reçoit et ça me plait énormément.

- Tu m'as ouvert à d'autres horizons, moi aussi. Un échange équivalent.

- Vu comme ça... Et bien, c'est un autre monde qui s'offre à moi, merci pour ça.

- Hm... Tu... Tu penses expérimenter ça avec d'autres hommes ? Enfin je veux dire, comme tu ne connaissais pas, tu as peut-être envie de... Enfin tu vois.

- Tu as peur ? Ricanai-je.

- Non, non... Je demandais juste, par curiosité.

- Je n'ai confiance qu'en toi. Je n'ai besoin de personne d'autre... En ce moment.

- D'accord.

- Et je ne laisserai personne prendre ce qui est à moi. Tu es prévenu.

- Sociopathe et possessif.

- Tu le savais. Bon ! On est parti pour reprendre une douche, je crois bien.

- Tu as raison... Laisse moi juste quelques minutes... Le temps que je me calme.

- On va devoir recommencer plus souvent pour diminuer ton temps de récupération.

Il rit et hocha la tête. Sa barbe me chatouilla, je tournai ma tête vers lui, releva son menton et nous échangions un baiser affectueux.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top