Chapitre 11
Bonsoir !
Bon... Il est est un peu tard mais techniquement, on est encore mercredi, donc je n'ai pas de retard (une bonne partie de mon chapitre a été effacé, j'ai dû le retravailler un peu plus.).
Je vous souhaite, tout de même, une bonne lecture. J'espère qu'il vous plaira !
Bonne soirée, faites attention à vous 💜.
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Nous étions toujours l'un à côté de l'autre, un silence s'était installé entre nous. Nous n'avions pas besoin de dialoguer, cela m'allait très bien. Son calme était reposant. Il avait la capacité d'apporter de la quiétude rien que par sa présence, sans doute grâce à son apparence sereine. Ironique d'ailleurs, quand on savait à quel point il était torturé intérieurement. C'était sûrement la raison pour laquelle les autres ne remarquaient pas sa détresse. Si seulement l'un d'entre eux pouvait s'attarder, ne serait-ce que quelques minutes, devant le vide qui l'envahissait depuis dix ans, peut-être qu'il se sentirait moins seul. En dernier recours, c'était moi qui lui servait de bouée de secours. Cela m'arrangeait dans un sens, je devenais sa seule source de réconfort et je pouvais, donc, rester à ses côtés. Ce n'était pas la meilleure des relations mais j'en étais satisfait.
- Et bien, je pensais que tu avais des choses à faire Peter, remarqua Christopher Argent un sourire aux lèvres.
- C’est n’est pas si important.
- Tant mieux… Tu veux rester dormir ici ? Il est dix-neuf heures.
- Au point où on en est…
- Super ! J’en suis heureux, je me voyais mal rester seul après… Enfin tu vois.
- Après qu’on ai sauvagement fait l’amour sur la table de ton salon ?
- Ouais, voilà.
Sa pulsation cardiaque s’était accélérée et il se gratta la nuque. Il était gêné. J'aimais le mettre dans cet état. Oserais-je le taquiner encore un peu ? Bien évidemment.
- D’ailleurs, je tiens à dire que, pour une première fois, tu manies étrangement bien l’art de la fellation.
- T’es vraiment… Et qui te dit que j’étais novice hein ?
Mon sang ne fit qu’un tour, quelqu’un d’autre avait eu la première fois de Christopher ? Une autre personne avait pu voir ses yeux larmoyants et ses lèvres rosées quand il passait à l’action ? Je fus criblé d’images parasites, des mains qui se posaient sur son corps, des oreilles qui captaient ses soupirs et même, peut-être, des mots doux qu’il avait pu susurrer à d’autres que moi. J’enrageai. Bien sûr, il avait eu plusieurs histoires, ça, je pouvais le concevoir, nous étions des hommes d'âge mûr. Mais, je pensais au moins pouvoir me vanter d'être son premier et sûrement son unique amant. Je me rappelai douloureusement de la sensation que j'avais ressenti plus tôt. Et si ce n'était pas de moi dont son corps se souvenait ?
- Qui ? Grondai-je.
- Oh la, calme-toi et range tes griffes, je tiens à mon mobilier, railla-t-il.
- Ça fait longtemps que je n'ai pas enlever la vie à quelqu'un, ça pourrait s'arranger. Je dois bien avouer que ça me manque un peu. Alors Argent, dis moi qui.
- J'ai vécu des choses de mon côté aussi hein. Je te trouve bien possessif, heureusement que je ne suis pas comme toi…
- Tu es le gentil et moi le méchant, tout le monde le sait. Qui ?
- Ça t'intéresse tant que ça ?
- Oui.
- Et pourquoi ça ?
- Je suis très curieux, d'où mon intarissable culture générale.
- Et ta modestie sans limite.
- Ne change pas de sujet.
- Détends-toi Peter. Je rigolais, tu as vu juste. C'était bien ma première.
Je tournais la tête vers lui, il avait un sourire fier, heureux de m'avoir dupé. Mon ego en avait pris un coup. J’aurais dû être plus attentif à ses mimiques, quand il mentait, il avait tendance à tourner le regard vers la droite. C'était léger, un quart de seconde à peine, il fallait le regarder attentivement pour s'en rendre compte. Personne ne semblait l'avoir remarqué, je le gardai précieusement pour moi, me sentant ainsi plus proche de lui que jamais. Mais à cet instant, j'avais laissé mes émotions me dominer comme un gosse. Je n’allais pas en rester là, on ne se moque pas d’un Hale sans en payer le prix. Je me levai et allai me planter devant lui. Je posai mes mains sur les accoudoirs et je me penchai sur lui, faisant ressortir le bleu de mes yeux. Il voulait jouer, bien, je ne le décevrai pas.
- Fais attention à toi, chasseur. Je te trouve bien confiant, n’oublie pas qui je suis.
- Je n’ai pas peur de toi.
- Peut-être que tu devrais.
- Et pourquoi ?
- Je suis un psychopathe, paraît-il.
- Ils se trompent, et quand bien même, ça ne me dérange pas. Essaye encore.
- Tu me cherches… Pourquoi tu devrais te méfier de moi ? Réfléchis un peu. Parce que plus je te goûte, plus j’ai envie que tu m’appartiennes entièrement. Et tu me connais, je suis prêt à tout pour atteindre mon but.
- Tu vois, mon cher Peter, ce qui me différencie de tes conquêtes habituelles c’est que je sais me défendre, j’attends un échange équivalent dans notre relation. Je ne me fais pas avoir par tes belles paroles.
- Relation ? Tiquai-je un sourire satisfait aux lèvres.
- Oui.
Il me fixait, il n'avait pas sourciller. Je me perdais dans l'immensité bleutée de ses iris. Il y avait cette petite étincelle, ce côté buté et récalcitrant qui m'avait charmé. Cependant, derrière ce regard décidé, je captai un petit détail qui, jusqu'à lors, m'était inconnu. De la compassion. Non, plutôt de la douceur, de la tendresse. Que lui puisse avoir, à mon égard, ce genre de lueur était tout bonnement inespéré. Je savais qu'il m'appréciait, cependant à quel point ses sentiments étaient profonds, ça je n'en avais aucune idée. Je n'avais jamais été très pertinent dès que je devais interpréter ce que l'on pensait de moi. Ou plutôt si, j'étais celui qu'on détestait, c'était plutôt simple. Les marques d'affection réciproques étaient rares, presque inexistantes.
- Christopher ne joue pas à ça avec moi, grognai-je en me redressant. Tu risques de perdre bien plus que tu ne le penses.
- Je crois, qu’au contraire, tu es celui qui a tout à perdre.
Il se releva et, comme pour clore cette discussion, il se dirigea vers son congélateur pour y sortir deux pizzas.
- Désolé, je n’ai pas le temps de cuisiner en ce moment, reprit-il.
- Tu m'as habitué à mieux.
Il me remercia de cette si belle remarque en riant. Je souriai devant sa mine réjouie. C’était plaisant de le voir si détendu. Nous nous installions devant notre repas réchauffé et nous parlions de sujets moins intimes tel que : les rondes qu’il avait décidé d’effectuer dans Beacon Hills avec « ses gars », de la première victime qui paraissait étrangère à tout ça, de Scott ainsi que de sa bonté exaspérante que Christopher appréciait grandement, et enfin, d’Aleks. Il avait une expression bienveillante et compréhensive en parlant de lui. Il était vrai qu’une confiance et une affection mutuelle s’étaient vite installées entre les deux hommes. Je pouvais comprendre Chris, le blondinet avait quelque chose, il était assez facile d’accès. Mais, je restais sur mes gardes, je connaissais la nature humaine et ses déviances. J’avais vu beaucoup trop d’hommes et de femmes aux sourires angéliques qui cachaient une profonde méchanceté. On pouvait aussi dire que j'en faisais partie, donc j'étais aux premières loges pour débusquer ce genre de comportement.
- Tu l'aimes bien, hein ? Lui demandai-je.
- Oui, il est gentil.
- Sûrement.
- Je sais que tu te méfies mais… Donne-lui une chance.
- Nous verrons bien.
- Déjà tu te rappelles de son prénom !
- Oui, il n’est pas aussi inintéressant que je l’imaginais.
- Oh ? Miracle ! Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ?
- Il a du répondant, il n’est pas aussi insipide que McCall.
- C’est vrai qu’il a une bonne répartie…
- Et il est intelligent.
- Au final, il te ressemble un peu.
- C'est pour ça que tu l'apprécies autant ? Tu me vois en lui ? Intéressant.
- Tss… Bon ! Me coupa-t-il, c’est pas tout ça mais il se fait tard. Où… veux tu dormir… ?
- Tu me poses vraiment la question ?
- Et bien…
- J'ose espérer que tu ne penses pas sérieusement à me relayer dans la chambre d'amis.
- Pour être totalement honnête…
- Chris, grognai-je.
- Je rigole, je rigole, ce que tu peux être susceptible ce soir !
Susceptible ? Non. À fleur de peau, il y avait la senteur du blondinet partout à l'étage. Un parfum floral de savon, je détestais ça, il cachait celle de Chris. En plus, je n'avais pas oublié notre conversation. Il était clair que j'avais raté ma mission de « Je ne t'approche pas pour te protéger de moi. ». Malgré tous mes efforts, je capitulai encore et encore, je ne me pensais pas si faible. Christopher avait même, plus ou moins, accepté mes élans possessifs. C'était, du moins, ce que j'avais compris. Ou peut-être, était-ce ce à quoi je me raccrochais. Le doux espoir d'être accepté par quelqu'un, par lui. J'avais conscience de me bercer d'illusions, qu'est-ce qu'un chasseur de son rang pouvait trouver à un vieux loup au yeux bleutés, vestiges des vies innocentes que j'avais prises.
Christopher me laissa seul dans la chambre le temps de se doucher. Il m'avait préalablement déposé des affaires à lui sur le lit. Je les enfilai puis me plongeai dans la couette. Il y avait son odeur partout, la poudre, son shampoing, le whisky. C'était un mélange amer qui venait me plonger dans un océan de sentiments refoulés. Je pouvais presque sentir sa chaleur à côté de moi, du moins, je l'imaginai sans peine. Je visualisais parfaitement son corps contre le mien, je percevais la douceur de sa peau et la dureté de sa barbe, j'entendais déjà son rythme cardiaque s'accélérer dès que je le taquinais. Apaisé par mes rêveries, je somnolais, immergé dans une vague de bien-être. C'était rare, je pouvais compter sur les doigts de la main les moments où j'avais la possibilité d'être aussi détendu. Juste profiter du moment présent. J'allais glisser dans un sommeil profond lorsque le bruit de la porte m'extirpa de mon état. Je relevai doucement la tête pour apercevoir une silhouette se muer dans l'obscurité.
- Christopher, tu es là, enfin, laissai-je échapper avec un large sourire.
- Quel accueil ! Tu ne dors pas ?
- J'allais sombrer et puis tu m'as ébloui par ta présence.
- Tu es exaspérant.
- Romantique ?
- Ça l'est quand c'est sincère !
- Ah ? Mais peut-être que je le suis.
- Bien sûr. Allez, bonne nuit Peter.
- Toi aussi.
Il s'allongea sur le lit, dos à moi. Dans la pénombre, je distinguais parfaitement le contour de sa nuque qui dépassait de la couverture. Sans que je ne puisse le retenir, mon doigt se balada le long de celle-ci.
- Pourquoi tu ne me repousses pas ? Murmurai-je.
- De ? Soupira-t-il en frissonnant.
- Je t'ai montré une partie de moi que les gens fuient habituellement, mais toi, non. Tu m'y a presque autorisé.
- Tu ne m'impressionnes pas.
- Tu es bien présomptueux…
- Tu peux parler.
- Je ne déteste pas ça chez toi.
Il se retourna pour me faire face, il avait les yeux perçants. Il paraissait sonder mon esprit à la recherche de réponses introuvables. Il resta immobile pendant de longues secondes, puis, il souffla en guise d'abandon.
- Tu ferais mieux de dormir, tu commences à raconter des conneries, siffla-t-il.
- Bon, je vois que mes élans passionnés ne t'intéressent pas. C'est dommage !
- Essaye ça avec d'autres.
- Et si je n'en ai pas envie ?
- Oublie moi.
- Impossible !
- Tu es Peter Hale, tu changes vite d'avis. D'ici trois jours je n'existerai peut-être plus.
- Tu manques cruellement d'humour.
- Et toi d'humanité.
- Ce n'est pas nouveau ça ! Et là encore, tu m'acceptes.
- Je dois être sacrément influençable…
- Non. Tu es tout le contraire.
- Ah, tu crois, chuchota-t-il en fermant les yeux.
- Tu as tellement confiance en moi que tu te montres dans tes états les plus vulnérables. Je pourrais largement en profiter tu sais ?
- ... J'ai mon semi-automatique… Dans la table de chevet…
- C'est assez dissuasif effectivement.
- ... Pas envie de l'utiliser contre toi.
- Tu t'endors ?
- Non… Peut-être…
- Dors bien, Christopher. Rêve de moi.
- Ouais… Comme souvent…
- De beaux rêves ?
- Ça dépend…
- Ça ne m'étonne pas ! Moi, quand je rêve de toi, en général, ça finit toujours de la même façon, un peu comme cet après-midi…
- Forcément…
Je m'installai sur le dos en souriant. Alors comme ça, j'étais dans ses songes. Pas forcément en bien, certes, mais une part de son esprit m'appartenait. J'aimais ça, j'avais un peu de lui. Je me surprenais à ressentir un peu de bonheur. La culpabilité et la douleur n'enserraient plus totalement mon ventre. Je pouvais de nouveau respirer. J'entendis, à mes côtés, un mouvement qui me coupa dans mes contemplations sentimentales. Chris s'était rapproché de moi, il avait posé sa tête sur mon épaule. Surpris, je tournai la tête vers lui.
- J'ai froid, susurra-t-il un doux sourire collé aux lèvres.
- Il… Il fait au moins vingt-deux degrés dans la pièce et il y a une couverture. Tu n’as pas froid Christopher. Trouve autre chose.
- Tu t'en rappelles…
- Bien évidemment. Viens.
J'ouvris mes mains et il se blottit contre moi. Sa barbe me chatouillait le torse, sa chaleur se confondit avec la mienne, je respirais profondément l'odeur qui se dégageait de lui. Mon cœur s'accélérera et chaque partie de mon corps à son contact semblait hypersensible. Par un effort surhumain, je réussis à me calmer. Fatigué de cette longue journée, je quittai les bras de mon amant pour me perdre dans ceux de Morphée.
J'étais dans les bois, le manoir de ma famille était encore debout. Il avait son éclat d'antan. Je voyais mes neveux et nièces s'amuser naïvement sous le regard bienveillant de Talia. Je n'étais qu'un observateur invisible. J'avais envie de les rejoindre mais cela m'était impossible. Derek avait encore cette lueur innocente dans le regard, il était avec ses sœurs. C'était une vision aussi attendrissante qu'irréaliste. Puis, les images se brouillèrent pour laisser place à la pénombre. C'était ce soir-là, j'avais avancé de plusieurs années. Je l'avais déjà vécu des milliers de fois, l'étincelle, le feu, les cris, l'odeur de la chair calcinée, la peur et surtout, je ressentais toujours cette douleur, celle des flammes qui me léchaient le visage. Cette sensation de ma peau fondant sous le brasier me hantait. Je ne l'oublierai sûrement jamais. Elle avait été à l'origine de cette rage sans fin qui s'était emparé de moi. Enfin, détruit par ma souffrance, je m'effondrai à terre, signant ainsi, la fin de mon calvaire nocturne.
Je me réveillais en ouvrant lentement les yeux, la chambre était encore plongée dans le noir. Je mis quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Avalant ma salive, je me remémorai mon cauchemar. J'aurais tout donné pour retourner à l'époque de l'incendie pour égorger moi-même Kate Argent. Peu importe les conséquences, même si je devais me mettre Derek et Christopher à dos. J'expirai, conscient que ce passé ne changerait jamais. Il ne servait à rien de le ressasser continuellement. Il fallait absolument que je me concentre sur le présent.
D'ailleurs, il devait encore être tôt. J'avais toujours le corps de Chris collé au mien. À sa respiration profonde je concluai qu'il était encore dans un sommeil profond. Ne voulant pas le réveiller, je me contorsionnai pour réussir à prendre mon téléphone sur la table de chevet. Il affichait trois heures trente sept du matin et deux messages non lus. Peu convaincu, j'en verifiai tout de même leurs destinataires.
« Peter ! J’espère que ça se passe bien pour toi. Ça m’a fait bizarre de te croiser chez Mr Argent, il y avait une ambiance particulière. Ça te dit qu’on se voit bientôt ? Bonne soirée à toi. » - Reçu de Délia.
« Tu me manques. » - Reçu de Délia.
Je soufflai, c’était la dernière personne dont je voulais entendre parler. J’étais dans ma bulle romantique. Grâce à cela, je pouvais me conforter dans la proximité que j’entretenais avec Christopher. Aussi, avec ses messages, elle venait détruire ce petit havre de paix. Il était clair qu’elle était devenue une source d’ennuis. Un obstacle que je devais écarter. Je devais prendre les mesures nécessaires. Je m'en occuperai bientôt. Ça avait été une belle histoire.
- T’es réveillé ? Marmonna mon voisin.
- Ouais…
- Il est quelle heure ?
- Trois heures quarante.
- Et déjà sur ton téléphone ? En fin de compte, tu te fais tout le temps déranger la nuit.
- C’est rien d’important, je répondrai plus tard.
- Mmh.
- Par contre j’ai un gros problème.
- Qu’est ce qu'il t'arrive ?
- J’ai une terrible envie de t’embrasser.
Il sourit, je lui caressai doucement la joue, il tendit son visage et je comblai l'espace nous séparant. Ses lèvres étaient fraîches, comme si elles n'attendaient qu'à être réchauffées par les miennes. Le baiser fut long et tendre, je n'avais pas l'habitude de ces démonstrations affectives, mais, avec lui, c'était naturel. Je devenais plus sentimental, trop peut-être. Toutefois, l'imaginer seul entre ces murs à ressasser un passé incroyablement douloureux me désespérait. J'en crevais intérieurement. Lorsqu'il se retrouvait face à lui-même, ce magnifique visage était sûrement déformé par une tristesse infinie. Et pourtant, il était tellement plus beau avec son large sourire et ses yeux pétillants. Si je pouvais lui apporter ne serait-ce qu'une illusion de réconfort, ce n'était pas si mal après tout. S'il devait exprimer sa mélancolie, je serais là pour le consoler, dorénavant. C'était perturbant, plus je prenais conscience de mon amour, plus je découvrais sa profondeur. Que je puisse, un jour, ressentir ça, n'était pas une chose envisageable. Pendant longtemps, j'avais été Peter Hale, cet être froid et dénué d'émotion. Maintenant, je ne pensais qu'à entendre son rire et sentir son odeur de poudre, qui, par le passé, me répugnait. J'avais, sans aucun doute, déjà perdu contre Christopher Argent.
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