Chap 35 : Vendredi 19 décembre 2014

1 mois plus tard

******HENRI*****

Je suis nerveux, je ne sais pas si Emma sera présente ou pas à la fête. J'espère que oui mais je le redoute aussi.
Si elle est là je me suis promis de ne pas lui parler, de soigneusement l'éviter pendant la soirée. D'ailleurs je ferai acte de présence parce que je n'ai pas le choix, mais dès que je pourrai m'éclipser je le ferai.

La soirée se déroule dans le salon de l'Impératrice, un des salons privés de l'hôtel Beaurivage. Nous avons une vue imprenable sur le Lac Léman et le Mont-Blanc, qu'on pouvait admirer de la terrasse du restaurant le Chat Botté, restaurant gastronomique attenant au salon.
C'est le chef étoilé Dominique Gauthier 18/20 au Gault et Millau qui est en charge de notre buffet, autant vous dire que nous allons régaler nos papilles et celles de nos invités. Je suis certain qu'Emma sera séduite par ce buffet. Enfin si elle vient bien sûr.

Il est 19h20 quand je la vois entrer. Elle est vêtue d'une longue robe de soirée rouge, taille empire, tout en mousseline. Ses cheveux sont coiffés en une queue de cheval basse sur le côté gauche. Une pochette noire sous le bras et elle arrive seule finalement. Le pot de colle est déjà présent mais à peine l'entrée d'Emma effectuée, il est déjà à ses côtés. Il m'insupporte vraiment. Je préfère faire fi de cet homme pour me concentrer sur Emma.

Elle est à tout simplement à couper le souffle. Sa peau brille de milles éclats sous la lumière des grands lustres, suspendus haut au plafond. Plusieurs regards se sont tournés vers elle, des regards qui éveillent en moi un sentiment de possession.

J'aimerais qu'elle soit à mon bras, j'aimerais que les personnes présentes sachent qu'elle est à moi et que je suis le chanceux qui a ravi son cœur : Mlle Scott ne laisse personne indifférent.

Arthur Levy s'approche d'elle, à son tour. Elle lui sourit et pose même une main sur son avant bras en se penchant vers lui, ce geste anodin me pique au cœur... peut-être parce que de la part d'Emma, qui tient à garder une distance avec ses collaborateurs, ça n'a rien d'anodin ? Il éclate de rire avant de se pencher à son tour et lui dire quelque chose qui l'a fait elle aussi rire. Que peuvent-ils bien se dire ? Et qu'est-ce qui se passe entre eux surtout ? Probablement rien. Je deviens parano.

Je reste à l'écart, je sais qu'elle ne prendra même pas la peine de me saluer, elle fera tout pour m'éviter et vu le nombre de personne présentes, elle peut très bien y arriver. De toute façon qu'est-ce que ça peut bien me faire, je n'ai pas l'intention de lui parler moi non plus. Je me tiens loin de Mlle Scott ce soir, pas besoin de vivre de drame. Elle me déteste je crois que c'est assez clair, je ne suis pas maso au point de vouloir le vérifier encore.

Je sais que je devrais me mélanger à la foule, parler aux différentes personnes présentes, ces fêtes sont comme une réunion d'affaires et y rester silencieux n'est pas très bon, mais je reste là, dans mon coin à l'observer comme un fou qui voudrait la kidnapper... Tiens, ça pourrait être bien de kidnapper Mlle Scott-Hallyway, pour la forcer à m'écouter... à me parler.

Il est 23h15, je me suis tenu à ce que j'ai dit, je n'ai pas parlé à Emma. Je me suis tenu loin d'elle mais je n'ai pas pu me contraindre à quitter la fête non plus, comme je pensais le faire. Nos regards ne se sont même jamais croisés dans la soirée. Un exploit quand on y pense.
Elle va probablement pas tarder à partir et je sais que dimanche elle s'envole pour le Canada.

Elle se lève et se dirige vers les portes fenêtres qui donnent sur la terrasse. Elle a chaud probablement et souhaite prendre l'air. Le pot de colle se lève lui aussi mais elle se penche pour lui dire quelque chose et il se rassoit. A cet instant précis, mes bonnes résolutions volent en éclats. Je ne peux pas la laisser partir de cette soirée, de Genève, sans lui parler. Non je ne peux pas. Je sors à mon tour par une autre porte, elle regarde au loin plongée dans ses pensées. Je m'approche doucement, comme on le ferait d'une biche blessée qu'on ne veut pas effrayer.

- Emma ?

Je m'attends à ce qu'elle me reprenne mais elle n'en fait rien.
Elle se retourne vers moi, aucun sourire, regard impassible. Me déteste t-elle vraiment ?

- J'aimerais vous parler.

- Je...je ne crois pas que ça soit l'endroit pour cela Mr McEverty. Je n'ai pas grand-chose à vous dire de plus...

Elle a marqué un petit temps d'hésitation et à l'air moins en colère que d'habitude. Je dois en profiter. Ça ne va pas être facile de lui parler, mais je ne lâcherai pas le morceau. Elle doit savoir ! Après je sortirai définitivement de sa vie si c'est ce qu'elle veut.

- Ce n'est pas grave, c'est moi qui dois parler de toute façon, je vous demande juste de m'écouter s'il vous plait. Emma... Je suis sincèrement désolé, je suis un imbécile et vous avez toute les raisons du monde de m'en vouloir. Laissez-moi tout de même espérer que pendant cette période de fêtes les miracles sont possibles et que nous puissions reprendre des relations cordiales vous et moi.

- Je...

- Emma, je suis conscient que je vous ai blessée et je vous demande pardon, car là n'était pas mon intention. J'ai été pris dans un imbroglio...

- Je comprends tout à fait réplique t-elle avec sarcasmes... Une blonde, une brune !!! y'a vraiment de quoi perdre la tête et ça j'imagine que ça n'est qu'une partie du problème. Alors moi qui arrive dans le paysages ça fait désordre. Peut-être que si j'avais été une autre fille j'aurais moi aussi fait partie de ces femmes « satellitant » autour de vous... lâche t-elle narquoise, dans un rire sans joie avant de reprendre : Je ne supporte pas les hommes de votre acabit Mr McEverty, les hommes qui parce qu'ils ont toutes les femmes à leur pieds se permettent de les flouer, ne les respectent pas. Vous êtes un goujat et vous ne méritez vraiment pas que je vous accorde le moindre crédit.

- Pour quelqu'un qui ne voulait pas parler je vous trouve assez volubile, ne pus-je me retenir de lui dire assez durement à mon tour.

Elle prend tout de suite la mouche et tourne les talons, je m'empresse de la retenir par le bras. Elle se dégage de mon emprise comme si elle avait été brûlée par le feu. Ce geste me pince le cœur, mais je ne dois pas me laisser distraire, je dois tout lui dire et je dois le faire ce soir. Tant pis si elle ne veut pas l'entendre, tant pis si ça ne sert à rien, je ne veux pas que l'année se termine sans qu'elle ne le sache...

- Emma s'il vous plait... je suis désolé pour ma remarque.

- Vous êtes souvent désolé Mr McEverty et votre remarque est digne de vous.

- Emma me prenez-vous donc pour un monstre ?

- Vous êtes ce que vous êtes, je n'ai pas à m'en soucier... la blonde ou la brune vos mannequins, c'est d'elles que vous devriez obtenir l'approbation.

- La brune ? Mais vous parlez de qui bon sang ?

- Désolée je n'ai pas eu le déplaisir de lui être présentée.

Elle voit mon air interrogateur et poursuit.

- Ne me dites pas que vous ne vous en souvenez même pas ? Elle était chez vous quand je suis passée la semaine où je suis revenue de Cornwall !!

Je ne peux réprimer un sourire en comprenant que la brune dont elle parle n'est autre que Mary, ma sœur, tout comme je ne peux empêcher ce sourire de s'élargir en voyant sa tête.

- Vous trouvez que la brune ressemble à un mannequin ? Je suis certaine que ça lui fera très plaisir quand je le lui dirai rajoutai-je taquin.

- Oh !!! Vous... vous... bégaye t-elle.

Et là j'éclate de rire, je la vois s'empourprer et je trouve ça charmant, ses yeux brillent de colère comme des éclairs. Là tout de suite j'ai envie de l'embrasser. Mais clarifions d'abord tout cela.

- Emma la brune dont vous parlez, celle qui était chez moi, c'est Mary. Ma sœur. Elle était en visite cette semaine là.

Elle ouvre la bouche de surprise. Je crois bien que je viens de clouer le bec à Mlle Scott-Hallyway !! Elle me regarde plisse les yeux et tourne les talons, elle vient de comprendre son erreur.

Je me précipite pour l'attraper.

- Ohhh nonnn Emma, vous n'allez pas vous échapper comme ça ! lui dis-je en lui attrapant le bras.

Elle ne se dégage pas cette fois, elle garde la tête baissée, honteuse d'avoir cru que Mary était une de mes maitresses car c'est bien ce qu'elle pense de moi... que je fais collection des femmes et sur le coup ça me vexe.

- Vous n'avez rien à me dire lui dis-je ?

Bravarde elle relève la tête et me fixe de son regard couleur miel.

- Je me suis trompée certes, mais avouez que...

- ... Non je n'avoue rien du tout parce qu'il n'y a rien à avouer. Vous vous êtes forgée une image de moi qui est fausse, car basée sur une fausse information... la moindre des choses seraient de me présenter vos excuses la défié-je du regard.

- Je.. je n'ai pas à m'excuser pour ça.

- Ah oui ? Vraiment ? Vous m'accusez sans avoir de preuve...

- ...Je ne vous accuse pas... Je dis ce que j'ai vu c'est tout.

- Mais ce que vous avez vu est faux, du moins l'interprétation que vous en avez fait, celui qui me donne le rôle du monstre que vous désirez tant me voir endosser !!!

Le ton monte entre nous, heureusement que nous sommes seuls sur cette terrasse, nous aurions bien du mal à expliquer à nos collègues la scène qui est entrain de se dérouler là.

- Je n'ai rien vu ? C'est vous qui le dites... Et je ne l'apprends que ce soir...

- Si vous ne vous étiez pas enfuie comme une voleuse ce soir là, ou refuser systématiquement de m'écouter, j'aurais peut-être pu vous le dire...

- Ça me paraissait bien assez clair...

- Et maintenant que vous savez que vous vous êtes trompée, vous n'avez même pas la décence de vous taire ou de présenter vos excuses ?

- Non je...

- Emma qu'est ce que vous pouvez être agaçante et têtue !!!

Je crois que je viens de lui clouer le bec... pour la seconde fois de la soirée.

Elle ne rajoute plus rien. Elle est en colère et moi aussi. Nos respirations sont haletantes, nos poitrines se soulèvent en rythme. Emma est terriblement sexy quand elle est en colère. En fait je trouve Mlle Scott-Hallyway, terriblement sexy en toute circonstance. Ses yeux sont de feu, de la lave incandescente et je ne peux pas résister.

Je fonds sur elle, lui emprisonne le visage de mes mains. Mes lèvres se pressent contre les siennes, durement, sauvagement... essayant de me frayer un chemin à travers les siennes à la recherche de sa langue. Je la sens résister un moment, ses mains sur mes bras tentent de me repousser, avant de finalement céder et me laisser libre accès à sa bouche. Ma langue titille, caresse et goute la sienne. Ses lèvres sont comme je l'imaginais, douces, chaude, charnues à souhait, au souvenir des deux fois que sa lèvre inférieure fut fendue à cause de moi, je ne peux m'empêcher de l'aspirer plus fort, de la mordre légèrement ce qui lui tire un gémissement et qui agît directement sur mon bas ventre avant de provoquer mon propre gémissement et un sentiment de possessivité m'étreignant le cœur.
Elle est sucrée, son parfum me chatouille les narines. Je n'ai jamais été aussi proche d'elle et je m'enivre de cette senteur, de son contact.

Je m'éloigne d'un coup d'elle. Ce baiser nous laisse haletants, déboussolés. Nous tâchons tant bien que mal de reprendre nos esprits !!
Emma me regarde. Porte les doigts sur sa bouche, baisse la tête et s'en va.

Cette fois je ne cherche pas à la retenir... Je ne saurai pas quoi lui dire.
J'avais tout fait pour m'éloigner d'elle et voilà que je venais de l'embrasser comme je ne l'avais jamais fait avec aucune autre femme !!

Je regarde la porte par laquelle elle est rentrée. Je dois me calmer, faire redescendre la pression, éteindre le feu qui s'est allumé en moi avant de pouvoir rentrer à mon tour ! Mon sang n'est que lave en fusion, brûlant de désir pour Mlle Scott-Hallyway.

*******EMMA*******

J'ai les joues en feu, je crois que mon corps tout entier est pris de combustion. J'ai attrapé ma pochette en passant devant ma table et me dirige vers les toilettes des femmes. Je n'ai jamais éprouvé un tel camaïeu de sentiments : Henri vient de m'embrasser et mon Dieu j'ai aimé ça, j'ai adoré même mais je sais aussi que je déteste l'état dans lequel cet homme m'a plongée depuis quelques mois.

Des réminiscences de mon rêve m'envahissent.. Les sensations sont plus fortes, plus intenses encore qu'avec mon rêve et Dieu seul sait qu'elles l'étaient déjà.
Je me regarde dans le miroir et je ne me reconnais pas... Un seul baiser peut-il à ce point vous donner l'impression d'être une autre ?

Je m'étais promis de me laisser approcher et d'accepter de l'écouter s'il venait me parler au cours de la soirée. Et pourtant j'ai quand même eu le reflexe de vouloir m'enfuir. J'ai montré les dents. Encore une fois, car ma rancœur est tenace. Je n'arrivais pas à me départir de ma colère, même si je la savais moins légitime. Alors même si j'ai d'abord tenté de le repousser, comme toujours, je voulais aussi connaitre le fin mot de l'histoire et je l'ai su : La Brune est sa sœur. J'ai cru mourir de honte quand j'ai compris mon erreur.

Déjà j'ai besoin d'une sérieuse retouche pour mon rouge à lèvres. Henri en a gardé la moitié sur ses lèvres. J'espère qu'il y pensera. Si on le voit tout le monde comprendra. Mon rouge à lèvre est très spécial c'est comme si j'avais laissé un peu de moi sur sa bouche. De moi sur sa bouche. A cette simple pensée, une multitude de papillon prennent leur envol dans mon ventre tourbillonnant ça et là, virevoltant, plongeant et s'élevant en looping avant.

Toute la soirée j'avais réussi à l'éviter, à ne pas le regarder une seule fois. Ça n'avait pas été simple de résister à l'envie de le chercher des yeux. Il était la plupart du temps hors de ma vue ce qui m'avait grandement facilité la tâche. Mais quand je suis sortie prendre un peu l'air sur la terrasse il m'a suivie et toutes mes certitudes ont volé en éclats.

Cette brune est donc sa sœur ? Il n'avait jamais eu qu'une femme dans l'histoire, la blonde ? Celle avec qui je l'avais vu au bar et quelques mois plus tard à Torgon ? Il est vrai que vu comme ça, je peux difficilement dire de lui que c'est un coureur.

Mais il n'est pas innocent pour autant : Je n'avais pas rêvé, il m'envoyait bien des signaux alors qu'il n'était pas libre.
Je me suis peut-être trompée sur le lien entre la brune et lui mais pas sur le reste. Je ne dois pas me laisser avoir par un baiser, aussi bon et intense qu'il a pu être. Je ne peux pas tomber dans le panneau comme la plupart des ces femmes n'est-ce pas ?

Je l'ai écouté. J'ai entendu ce qu'il avait à dire ? Et que dois-je faire maintenant ?

« Oublier et passer à autre chose !
- Pardon ?
- Lui donner une chance...
- De me faire souffrir ?
- Balivernes ! Cet homme ne te fera pas plus souffrir qu'il ne tuera quelqu'un... sauf si c'est pour te défendre, comme un pieux chevalier...
- Tu débloques ma parole.
- Non. Je veux juste que tu prennes conscience qu'Henri n'est pas un mauvais bougre. Et je suis certaine que tu as envie que ce rêve se réalise. Bon ok ce n'est pas demain la veille mais bon, on saura être patientes. Mais il faut commencer là, sinon on n'est pas arrivé.»

Je pars dans deux jours pour le temps des fêtes. Deux semaines loin de Genève. Deux semaines pour réfléchir. Je vais sortir de ces toilettes la tête haute, prendre congés de tout le monde et rentrer chez moi.

Je me dirige vers Patrick et Arthur et ce dernier plisse les yeux en me voyant avancer vers eux. Mince est-ce que ça se voit tant que ça ? J'ai l'impression que c'est écrit en lettre de feu sur mon front : Emma vient d'embrasser Henri... et elle a adoré ça !!!

- Tout va bien Mlle Scott-Hallyway ?

- Oui oui, Mr Lévy, tout va bien.

Je prends une coupe de champagne du plateau d'un serveur qui passe par là, mon regard balayant rapidement la salle, mais je ne le vois nulle part. Il n'est plus dans le coin où il s'était tenu une bonne partie de la soirée, ni au buffet, ni dans aucun des groupes qui parlait ici et là... Où pouvait-il bien être ?

- Je crois qu'il est parti me lance Arthur Levy sur le ton de la confidence.

- Pardon ? Vous parlez de qui lui dis-je sans trop de conviction. Très crédible pour une avocate hein ?

- D'Henri... c'est bien lui que vous cherchez du regard non ?

Je rougis d'avoir été prise en flag.... Mon Dieu, si Arthur s'en est rendue compte est-ce que d'autres aussi l'ont vu ? Et comme s'il avait lu dans mes pensées il rajoute rapidement.

- Ne vous inquiétez pas, personne n'y a rien vu, même pas moi... enfin jusqu'à ce que je vois votre rouge à lèvres sur les siennes de lèvres... rassurez-vous je lui en ai fait la remarque avant que quelqu'un d'autres s'en rende compte me dit-t-il avec un clin d'œil.

- Je... je suis désolée Arthur.

- Ne le soyez pas, Emma. J'aurai dû m'en douter. Vous formez un beau couple tout les deux.

Nous avions pris l'habitude de nous appelez par nos prénoms quand nous étions seuls, chose que j'avais longtemps refusé à Henri. Je prétextais les rapports professionnels mais cela ne me posait pas de problème auparavant. En fait dès le début, je crois que j'ai voulu me protéger d'Henri... il m'avait fait de l'effet dès le parc, même si je le refoulais, je me mentais à moi-même : Henri n'a jamais été qu'une simple relation d'affaires et il ne pourra jamais l'être... c'était bien plus profond que ça, plus que je ne pouvais l'imaginer ou que je ne souhaitais l'imaginer.

- Nous ne sommes pas un couple Arthur, nous ne sommes pas un couple.

« Pas encore, pas encore mais l'avenir s'écrit jour après jour n'est-ce pas ? »

******* Je suis toute émue... leur premier baiser ❤❤
Bon les mauvaises langues que j'ai comme lectrices vont dire "Enfin... ce n'est pas trop tôt " et moi je leur dit Chuttt Vilaine !!!

"Tout vient à point à qui sait attendre" 😉

Alors quand pensez-vous et qu'en a pensé Emma et Henri d'après vous ?

Allez laissons les se remettre de leurs émotions.

D'ici quelques heures je mettrai le dernier flashback... ouvrez grand les yeux... une info s'y cache 😎😎😎 Mode détective activé



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