Chap 34 : Mercredi 12 novembre 2014
1 mois plus tard
*******EMMA*******
Je n’en peux plus de cette situation. Je n’ai jamais pu le sortir une seule fois de ma tête et je suis fatiguée de lutter. Tout mes beaux discours, mes belles résolutions ne sont rien devant le feu qui m’embrase dès que je pense à Henri. Et même si, je lui ai demandé, il y a plusieurs mois déjà, de ne plus chercher à me rencontrer, je veux le voir, je dois le voir. Alors je fais la seule chose qui me parait indispensable à faire : Aller le voir. Sans perdre une minute.
Pendant le trajet qui me conduit jusqu’à chez lui, je me perds dans mes souvenirs et ceux-ci me conforte dans mon choix.
Henri m’ouvre la porte, simplement vêtu d’un pantalon de jogging gris, pantalon bien trop bas sur ses hanches. Je déglutis en le voyant. Son torse glabre, ses abdominaux parfaitement dessinés, une fine ligne de duvet partant juste sous son nombril et se perdant sous l’élastique de son bas de jogging et bien sûr le triangle de signalisation pointant vers son sexe. Tout était une invitation à la luxure.
- Emma ? Que faites-vous ici ?
Il a l’air surpris, mais on le serait à moins vu comment je n’ai pas arrêté de le rabrouer.
- Je ne sais pas dis-je sincèrement… Je ne savais pas pourquoi j’avais pris ma voiture pour me rendre chez Henri, quelque chose m’y poussait, une force invisible, une envie irrépressible.
Je suis toujours sur le pas de sa porte. Le regard, après avoir balayé son corps, se fixant sur l’entrejambe d’Henri. Je crois qu’il ne porte pas de caleçon. Cette seule pensée déclenche en moi une décharge qui se répand dans mon corps tout entier. Je me passe la langue sur mes lèvres devenues sèches, avant d’attraper un coin de ma lèvre inférieur avec les dents pour bloquer le soupir qui menaçait de les franchir.
Peine perdue. Un léger sourire se dessine, alors sur les lèvres d’Henri. Il s’efface pour me laisser entrer mais comme je ne fais rien d’autre que fixer son entrejambe, il me prend le bras pour m’y inviter.
Son contact me fait réagir, me sortant de mes pensées qui n’avaient rien de catholique – pour reprendre l’expression consacrée – et j’entre dans son antre.
Je suis déjà venue ici, mais les circonstances étaient bien différentes. Là j’ai l’impression de rentrer dans un lieu interdit. La tanière d’un prédateur et je suis la proie qui se jette délibérément dans la gueule du loup.
- Emma que faites vous là reprend t-il
- Je… je suis venue vous voir, me décidai-je à répondre, redressant la tête pour fixer ses prunelles d’acier.
- Et pourquoi faire ?
J’ai toujours autant de mal à me concentrer quand il est si proche de moi. Henri se rapproche, ses yeux plongés dans les miens. Regard hypnotique. Je recule au fur et à mesure qu’il avance, incapable d’accepter notre proximité si chargée en électricité.
- Emma… pourquoi êtes vous là répète t-il
Oui… qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi avoir pris cette décision qui pourrait être lourde de conséquences ?
- Je… je ne sais pas Henri, je ne sais plus…
- Vous avez pris votre voiture et êtes venue ici sans savoir ?
Mes yeux quittent les siens pour s’attacher à nouveau à son entrejambe dont la physionomie avait changé, depuis mon arrivée. Son sexe commençait à pointer vers moi. Il avait l’air… conséquent alors qu’il n’était qu’au début de son processus de transformation. Un petit rire ou devrais-je dire, gloussement nerveux m’échappe. Ridicule.
- Je crois que… je crois que j’ai… j’ai envie de vous, finis-je par lui avouer, étonnée de mon propre aveux.
Ses yeux s’assombrissent, tellement ses pupilles se dilatent à mon annonce. Ils finissent par devenir d’un noir profond, juste cerclés du bleu acier qui prédomine habituellement. Il lève un sourcil curieux avant de continuer. Sa progression à pas de loup ne s’étant jamais arrêtée.
- Vous en êtes sûr Emma ? Parce que si je commence à vous toucher, je ne garantie pas de pouvoir m’arrêter avant de vous avoir entièrement faite mienne.
Je ne peux empêcher un gémissement de monter en moi… à ces quelques mots. Des vaguelettes de plaisir, s’amoncellent, léchant les parois intimes de ma personne.
- Je vais vous prendre doucement pour commencer et très fort ensuite, je vais passer ma langue sur chaque centimètre carré de votre peau. Je veux découvrir votre goût, vous savourer. Je veux vous boire. Je veux vous entendre gémir et crier mon nom….
Je déglutis péniblement. Mes jambes ont du mal à me supporter, Henri doit s’en rendre compte car il passe son bras droit autour de ma taille pour me soutenir, faisant jouer ses muscles, que je ne peux qu’admirer. Il prend ma main droite, l’embrasse avant de la porter sur son érection.
- Vous sentez combien vous me faites de l’effet Emma ? Vous sentez combien je suis dur.
Il se détache légèrement de moi, ma main toujours dans la sienne, me tire pour que je le suive ce que je fais docilement.
- La cuisine ? dis-je simplement me rendant compte où nos pas nous mènent.
- Oui Emma. La cuisine pour commencer, parce que je rêve de vous voir sur ce bar, les jambes écartées, depuis notre dîner ici même… Mais je compte bien vous faire visiter chaque pièce de cette maison. Une visite toute particulière.
La promesse contenue dans cette dernière phrase déclenche des décharges électriques dans mon corps. Les vaguelettes menaçant de devenir des lames de fond, prêtent à tout dévaster sur leurs passages.
Il me fait assoir sur le bar, enlève mes chaussures, avant d’écraser ma bouche de la sienne, forçant ainsi mes lèvres à s’entrouvrirent pour accueillir sa langue. Rien de brutal, juste la volonté farouche de me soumettre à lui. Gentiment. Elle est agile, cette langue, douce et puissante à la fois. Elle a un goût de menthe, très agréable pour mes papilles en éveil.
Là encore, mon corps mu par sa propre volonté et fort de sa propre voix, gémit doucement et se cambre entre ses mains expertes. Il aspire chacun de mes souffles, chaque gémissement, chaque râle. Il a les mains sur mes hanches, sa respiration se fait, tout comme la mienne, plus forte, plus rapprochée… erratique, extatique.
Il lâche mes hanches pour prendre mon visage en coupe murmurant les mots qui me font chavirer. Encore un peu plus. Je ne sortirai pas indemne de là. J’en suis consciente et pleinement consentante.
- Si vous ne m’arrêtez pas dans les cinq secondes, il sera trop tard…
- Je ne souhaite pas que vous vous arrêtiez Henri… au contraire !!
Un sourire carnassier sur le visage, probablement le même qu’a eu le grand méchant loup, l’espoir encore vivace d’attraper le petit chaperon rouge, se dessine sur ses lèvres appétissantes, attirantes et sensuellement dévastatrices pour mes sens. Il me fait avancer les fesses au bord du bar, écarte mes cuisses et passe un doigt curieux sur mon intimité.
- Emma, vous êtes trempée…
Je sens une chaleur monter à mes joues en entendant ces mots et j’ai le reflexe de vouloir fermer les jambes, mais il m’en empêche, les mains fermement posées sur mes genoux.
- Non Emma, ne me fermez pas la porte. Trop longtemps que j’attends cela…Vous êtes sacrément bandante comme ça vous savez ?
Il baisse la tête entre mes cuisses, s’approche et hume très fort mon intimité. Mon Dieu que ce geste est érotique, une vague de désir, encore une, m’envahit.
- Vous sentez bon Emma. J’aime l’odeur de votre intimité, j’aime l’odeur de votre désir pour moi.
Il glisse les doigts sous l’élastique de mon boxer en dentelle noire au niveau de mes hanches pour me l’enlever, je l’y aide en prenant appui sur mes mains pour me soulever. Henri sans me quitter des yeux le fait glisser le long de mes jambes, il le porte à son nez et le respire. Aussi fort qu’il l’a fait pour mon intimité tantôt, ses yeux toujours plongés dans les miens. Un érotisme fou emplit la pièce, je suis excitée comme jamais je ne l’ai été de ma vie.
Henri attrape le tabouret du bar, s’y installe, juste là, entre mes cuisses. Il souffle doucement sur mon intimité – une délicieuse sensation me parcoure l’échine – juste avant de plonger en sur moi, pour y déposer un baiser sauvage et sonore, m’arrachant un cri de surprise.
Il pose ensuite mes pieds sur ses épaules ce qui à pour effet de m’écarter d’avantage. Offerte à ses désirs. Complètement indécent. Ses mains s’arriment fermement à mes fesses pour que je reste, près du bord, plaquée à sa bouche. Je n’ai d’autre choix que de poser mes mains sur le plan de travail derrière moi pour garder l’équilibre. La tête renversée en arrière, je tâche d’aspirer un maximum d’air et de contenir le plaisir qui m’envahit, n’hésitant pas à m’agripper à ses cheveux pour garder l’équilibre, quand je me redresse, sous l’assaut intrépide de sa bouche curieuse, inquisitrice.
Je sens sa langue tourner autour de mon bourgeon d’amour, s’enfoncer en moi, dessiner les replis de mes lèvres intimes, goutant et suçant le suc de mon plaisir et recommencer son manège. Il attrape ma chair avec ses lèvres, les pince légèrement. Je sens monter les vagues successives de mon plaisir, c’est un tsunami qui s’apprêtent à déferler sur moi et dans un sursaut j’agrippe les cheveux d’Henri des deux mains ce qui le fait émettre un son guttural délicieusement mélodieux à mes oreilles. Il lève la tête vers moi, les lèvres brillantes de mon excitation, se passe une langue gourmande sur les lèvres, se régalant de mon suc.
- Vous avez vraiment très bon goût Mlle Scott.
- Alors surtout ne vous arrêtez pas Mr McEverty répondis-je dans un souffle.
Il replonge sa langue, moi m’accrochant toujours à ses cheveux, ma bouche s’assèche, mon corps entier brûle de désir, je veux le sentir partout sur moi et surtout en moi. Sa langue est un régal mais c’est une autre partie de son corps que je souhaite recevoir en moi, très vite. L’impatience fait bouillir mon sang dans mes veines. Je vais m’embraser, me consumer de désir et de plaisir. Mon ventre se contracte, à m’en faire mal, sous l’assaut divin d’Henri. Mon Dieu qu’il arrête ce délicieux supplice et qu’il me prenne sans plus attendre, qu’il me fasse sienne dans la seconde.
Bip…bip…bip…bip…bip…
- Nonnnnnnnn !!!!!!
Je tape rageusement sur mon réveil… Bordel… pourquoi il a fallu qu’il sonne à ce moment là ce réveil à la con ?
J’étais tellement bien là où j’étais et j’aurais tellement, tellement voulu vivre ça jusqu’au bout, imaginer ce que ça ferait d’être dans les bras d’Henri, de sentir ses mains, sa bouche partout sur moi.
La moiteur entre mes cuisses me renseigne sur ma satisfaction, combien j’ai effectivement aimé ce rêve. Je gémis et cette fois c’est de frustration…
Je venais de faire mon premier rêve érotique… j’en étais toute chamboulée… et bien sûr l’autre protagoniste de ce rêve n’était autre que lui : Henri McEverty.
Je suis incapable de me lever du lit. J’ai l’impression que mon corps à réellement subit ses assauts. Une douce langueur s’invite dans mes membres et une brume légère envahit mon cerveau, court-circuitant toutes pensées cohérentes ou rationnelles sur ce que je viens de vivre. Je m’abîme encore de longues minutes dans la contemplation de mon plafond, qui devient l’écran géant sur lequel est diffusé mon rêve. Un sourire béat, d’extase pure, affiché sur mon visage. Et si je fermais les yeux, si je me rendormais, peut-être que je pourrais reprendre là où nous en étions ? Moi assise sur le bar, les cuisses largement écartées, et Henri perché sur le tabouret, la tête entre mes jambes. Je rougis de vouloir le vivre alors que je suis complètement éveillée. Sans l’excuse de mon inconscient, ivre de liberté, qui s’arrogent des droits que mon cerveau refuse.
Bip… bip… bip…bip…bip…bip…
Dix minutes déjà. Rien. Il faut se rendre à l’évidence. Cela ne sert à rien d’essayer. Morphée ne veux plus de moi et mon rêve, s’éloigne sur le dos d’un cheval pris dans une horde sauvage, lancé à grand galop. Loin de moi, me remplissant je dois bien l’avouer, d’une certaine tristesse.
Mieux vaux que je me prépare à aller au bureau. Il ne sert à rien de traîner dans l’espoir de replonger. Ce midi je déjeune avec les filles et ce soir j’ai mon entrainement d’escrime. J’ai repris en septembre. Avoir ma voiture rendait les choses un peu plus faciles pour mes déplacements.
**********
- Un déjeuner entre filles, ça faisait longtemps clame Olly.
- Ben nous on n’a pas arrêté, c’est toi qui n’avait plus le temps lui rétorque gentiment Paola.
Je suis plongée dans mes pensées, j’ai eu du mal toute la journée à me concentrer. Ce rêve s’accrochant désespérément à mon esprit. Si certain ne se souviennent jamais de leurs rêves, moi j’ai cette chance. Par contre aujourd’hui clairement j’ai envie de dire que c’est plutot de la malchance.
« Menteuse ! Décidément jeune fille, vous filez un mauvais coton à mentir ainsi.
- Je ne file rien du tout. J’aurais voulu ne jamais vivre cela… parce que j’ai mal maintenant…
- Mal ?
- Oui mal. Me dire que ça n’arrivera jamais. L’avoir vécu seulement en rêve et que ce rêve s’inscrive en moi pour toujours, comme une étape ratée de ma vie. C’est cruel !
- Ce qui est cruel c’est de ne pas être totalement honnête avec soi-même. Et de se cacher derrières des fadaises. Reconnaît lui son honnêteté à lui au moins.
- Son honnêteté ?
- Oui. Tout à fait. Il s’est laissé emporter par quelque chose d’inconnu et pris de panique il a fait marche arrière…
- Alors qu’est-ce qu’il y a d’honnête là-dedans ?
- Je ne sais pas. Le fait qu’il l’ait avoué peut-être ? Faute avouée à moitié pardonnée non ? Et pis en fait je l’aime bien moi Henri.
- Non mais c’est du n’importe quoi ! Tu n’es pas sensée me soutenir et être de mon côté ? La voix de ma raison ?
- Oui c’est vrai. Mais tu es sacrément têtue donc à la guerre comme à la guerre…
- Mais…
- Mais rien du tout, jeune fille. Il faudrait commencer par laisser cette colère derrière toi et aller le voir. Dans un premier temps par contre, il serait judicieux d’éviter de reproduire la scène du bar. La cuisine est donc proscrite !! »
Je sens poindre à l’horizon, un relent d’excitation, que j’étouffe en ayant le reflexe de croiser les jambes, en repensant au bar. Je crois que je ne verrai jamais plus un bar de la même façon maintenant.
- Emma t’es avec nous ?
- Désolée les filles j’étais perdue dans mes pensées
- Oui on a vu !! Me dit Paola
- Qu’est ce qui ne va pas ? le boulot ? Demande Olly.
- J’ai rêvé d’Henri cette nuit… un rêve assez troublant…
Le silence se fait après ma révélation. Je crois que ni Olly, ni Paola ne s’attendent à ce que je parle spontanément d’Henri. En général il faut me tirer les vers du nez. Sujet épineux qu’elles n’abordent plus depuis quelques mois.
- Troublant comment ? s’intéresse Olly.
- Comme peut l’être un rêve érotique.
- Nonnnnnn ! cria Paola !!!! T’as le droit de faire des rêves érotiques ?
Je la fusille du regard devant la débilité de sa question – comme si on pouvait contrôler son subconscient – mais aussi et surtout de la gêne que cela fait naître en moi.
- Vas-y crie plus fort… je crois que la table du fond n’a pas entendu la sermonnai-je, le joues chaudes de honte.
- Oups désolée !!
- Tu veux nous le raconter ou c’est trop intime ? Demande Olly amusée
Si j’étais blanche, je crois que je serais actuellement rouge tomate, tellement je sentais mon visage brûlant. Je ne pourrais jamais raconter ça et là juste a en parler je sentais la moiteur renaitre dans mon intimité. Dieu merci les filles n’insistent pas.
- Emma l’as-tu revu depuis Torgon ?
- Vite fait, lors d’une réunion le mois dernier.
- Et ?
- Et rien Paola. C’était une réunion de travail.
Elle darde sur moi, un regard où se lit le désespoir qui l’habite fasse à cette situation. Depuis le temps elle devait se douter que je ne réagirai jamais comme elle face à une situation où le sexe opposé est impliqué. Olly est restée silencieuse quant à elle.
- Ok, ok !! Bon moi j’ai des nouvelles pour vous. J’ai rencontré un mec, y’a deux semaines claironne fièrement Paola.
- Oh ! Et tu as pu attendre aussi longtemps avant de nous le dire ? plaisante Olly.
- Ben je vous le dis là…
Paola nous raconte dans le menu détail sa rencontre avec un certain Sergeï dans une soirée privée sur les hauteurs de Cologny dans une grande villa huppée. Ils se sont revus plusieurs fois depuis et Paola a l’air toute heureux. On la félicite et on lui dit combien on a hâte de rencontrer son Sergeï.
On parle de nos projets pour les fêtes de fin d’années, Je ne serai pas là pour le premier Noël de ma petite Ellie mais je dois rentrer à Cornwall. Noël est mon moment préféré de l’année et celui de l’année dernière avait été bien triste, nous avions besoin de nous reconstruire autour de cette fête, maintenant que j’avais compris que ma famille existait toujours, même si nos parents étaient décédés.
Avant de nous séparer je leur rappelle que je pars pour deux semaines mais par contre je préfère passer sous silence la fête de fin d’année à la banque d’Henri. Je ne suis pas certaine de pouvoir m’y rendre de toute façon. Elle a lieu la fin de semaine de mon départ pour Cornwall et j’aurais sûrement un million de choses à faire.
Pourtant notre rencontre du mois dernier m’a laissé un goût d’inachevé ce rêve en est une preuve plus que tangible.
« Et tu n’arrêtes pas de le repousser alors que tu sais très bien que c’est inutile
- Mais il n’est pas celui que je croyais qu’il était….
- Balivernes !! Tu sais exactement qui il est maintenant et pourtant tu le désires non ?
- NON… je ne le désire pas.
- Encore un mensonge !? Attention pente glissante !!
- Je… je ne mens pas.
- Emma ?
- Ok. Peut-être un peu. Mais ce n’est pas vraiment du désir… c’est juste une pulsion qui me porte vers lui…
- Ça jeune fille, ça s’appelle du désir…et crois moi que je m’y connais !!
- Quand je suis avec lui j’ai envie de le frapper et de l’embrasser en même temps. C’est vrai, je le reconnais, je suis en colère. Mais je n’arrive pas à me séparer de ma colère, c’est plus fort que moi.
- C’est juste un rempart, ton moyen de défense contre l’inéluctable. Tu veux cet homme mais tu as peur… peur qu’il ne puisse pas respecter ce que tu es, ce que tu veux…
- … »
Encore une fois ma conscience a raison. Jamais auparavant je n’avais fait ce genre de rêve. Il m’a paru tellement réel, qu’il s’est inscrit en moi en lettres de feu. J’ai senti les contractions de mon ventre à mon réveil et croyez moi que ça n’avait rien à voir avec des douleurs menstruelles. Mon corps avait réellement ressenti ce désir et vécu ce plaisir.
Je dois parler à Nick. Lui seul sera en mesure de m’aider à comprendre tout cela. Je ne peux pas faire confiance à ma conscience on dirait… même elle, rend les armes devant Mr McEverty
Mon Dieu mais que va-t-il advenir de moi ? Henri est un danger pour ma stabilité et j’ai peur de succomber à son charme et de ne plus être en mesure de me contrôler en sa présence. J’ai senti ses mains me parcourir et chauffer à blanc ma peau. J’ai senti son souffle dans mon cou, sur mon visage. J’ai senti ses lèvres sur les miennes. Et j’ai vu ses yeux, la profondeur du désir qu’il a pour moi. Est-ce réel tout cela ?
Et le plus important… en l’état actuel des choses puis-je sincèrement penser un seul instant dire oui à Dennys ?
******* Surprise... un chapitre en semaine 😊
Je dois accélérer la publication si je veux pouvoir finir pour le 31 juillet.
Les chapitres risquent, du coup d'être plus long.
N'oubliez pas la petite 🌟 signe que vous avez aimé.
A très vite mes p'tits 🐬
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