Chapitre 5: Amies ou ennemies ? (Partie 2)
...
_Tu es prête?
_Oui.
_Alors... j'y vais ! »
Il commence alors à mettre ses mains sur ma jambe droite et à réciter une incantation si vite, que j'en perds le fil. De ses mains jaillit de la lumière verte qui se dirige droit vers mes blessures. La douleur m'envahit d'un coup et je serre des dents pour me retenir de crier, ce qui est impossible. Je pousse un cri si fort qu'Alice se bouche les oreilles et Mike essaye de rester concentrer. Après quelques minutes de souffrance, il retire ses mains dans un soupir et baisse la tête.
« Je suis désolé de t'avoir fait mal pour rien Mégane, mais ma magie, qui est pourtant puissante, n'arrive pas à guérir tes blessures. Normalement, j'arrive à réparer des os cassés ou même à faire cicatriser des égratignures ou des brulures. Et là, c'est comme si je me heurte à un mur de protection. Ou étais-tu quand tu t'as-fais ça ?
_J'étais au pied d'un arbre.
_Sans blagues !! Mais il ressemblait à quoi exactement ??
_Il avait le tronc noir, le feuillage comme le nuit et il était un peu déraciné. On aurait dit que ses racines sortaient de terre pour te faire tomber. A un moment, j'ai même cru qu'elles s'étaient enroulées autour de ma cheville.
_Et il y avait autre chose qui te semblaient suspect ? demande-t-il d'un air inquiet.
_Heu, il y avait plus de végétation, il faisait sombre et il n'y avait plus aucun bruit. Pas un oiseau. Pourquoi ?
_Et bien, il semblerait que tu étais dans la forêt maléfique. Tous ceux qui s'y aventurent, n'en revienne jamais. Ce qui est étonnant, c'est que seul toi et Alex en soit ressortis vivant!
_Mais pourquoi « forêt maléfique »?
_C'est là qu'une personne qui avait mal tourné s'est réfugiée. Elle a levé une armée en créant toute sorte de créatures diaboliques: zombies, trolls, géants... Et parmi cette armée, elle a recruté des gobelins, des vampires, des loups garous, des serpents géants et bref, toutes les créatures que tu ne voudrais pas croiser.
_Alors, comment se fait-il qu'il y a des vampires et des loups garous ici si ils étaient redoutés par le peuple ?
_Nous sommes ici, car certains d'entre nous ne voulaient pas suivre cette femme, répond Alice.
_Ah... Sinon, quel était son nom ?
_Je ne sais plus ! dit Mike précipitamment.
_Ok... Maintenant, je peux rejoindre Alex ?
_Non, tu n'es pas encore en état de marcher, soupire Alice.
_S'il vous plaît ?
_Non.
_Please ?
_No!
_Please! Please! Please! Please! Please!
_Ok, Ok! Ça va, tu vas aller les voir.
_Oui!!!!!»
Ils m'aident donc à me lever du lit. Une fois debout, je me rends compte que ma jambe droite n'est pas vraiment belle à voir. J'essaie de la cacher avec me chemise de nuit, mais celle-ci est trop courte. Je me courbe un peu plus en m'appuyant sur ma jambe et là, ma cheville se tord! Je ne laisse rien paraître de peur qu'ils me revoient dans le lit et me condamne à y rester le restant de mes jours (j'exagère un peu). En voyant mon gène, le loup-garou m'apporte une autre tenue et m'accompagne derrière un drap; L'elfe était prêt à nous suivre, et heureusement, un seul regard de ma part me suffit à lui faire comprendre qu'il n'a pas intérêt s'il tient à sa vie. Il pousse un grognement et part nous attendre dans le couloir.
Après 15 min (je suis une fille donc j'ai besoins de temps et j'ai un handicap), je réapparais vêtue d'un slim bleu nuit, d'un débardeur noir avec par-dessus un chemisier blanc transparent et coiffée d'une tresse qui part sur mon épaule. Je rougis à la manière dont me regarde Mike. Cependant, je ne peux pas lui en vouloir puisque c'est un pervers. Il me prend par l'autre bras pour me laisser m'appuyer sur lui et nous descendons les escaliers, lentement mais sûrement.
Arrivés en bas, je n'entends rien. Rien de rien. A croire que je suis dans un bâtiment fantôme. Je pousse la porte et vois tous les chefs des Gardes appuyés sur les murs, un peu partout en fait. J'ai à peine le temps de dire un mot que déjà, les cris de joie fusent de tous les coins!
« Mégane!!! Tu nous as tellement manqué! se précipite Ariane, suivit des autres.
_On ne pensait plus jamais te revoir! renchérit Navu.
_On est si heureux de te retrouver! s'exclame Korru.
_Si tu savais à quel point on n'en pouvait plus d'attendre de tes nouvelles! répond Ira.
_Tu nous a trop manqué pendant ces deux jours! Me lance Markus. »
Je suis maintenant entourée de tous, mais deux personnes ne se sont pas encore exprimées: Hélène et Alex. D'un coup, de puissants bras m'enlacent pas derrière. Je me retourne et mon cœur s'arrête de battre pendant un instant. Il est là, près de moi. Son visage si près du mien... Je le regarde dans ses yeux d'argents et y aperçois mon reflet. Mes traits sont si bien dessinés... Il me fixe à son tour. Depuis combien de temps ai-je rêvé de ce moment? Trop longtemps.
« Bon Alex. Je ne voudrai pas être dérangeant, mais là, on dirait que tu es prêt à l'embrasser ou à la dévorer, et c'est un peu gênant pour nous tu vois, se moque Mike.
_Désolé. »
Mon rêve s'envole. Je pensais seulement que c'était Alexandre, il lui ressemble tellement... Comment peuvent-ils se ressembler à ce point? C'est complètement impossible, à moins qu'ils soient jumeaux et à ma connaissance, ni l'un ni l'autre n'en a. Je soupire intérieurement, déçu (je dois l'avouer) de ne pas être à ses côtés.
« Je voulais simplement faire peur à Meg et lui dire quelque chose.
_Et quoi? s'impatiente Korru.
_Je voulais dire que j'étais heureux de te revoir parmi nous. J'avais peur que tu ne survives pas aux attaques de ces créatures. Leurs pouvoirs sont si puissants, qu'une seule blessure peut tuer un humain. Mais tu es plus forte que n'importe qui. Ce qui fait de toi une personne unique au monde.
_Merci, dis-je en baissant la tête. Je ne savais pas que vous teniez à moi à ce point.
_C'est normal, sourit Navu. J'y pense! UNE personne n'est pas encore venue te parler. »
Toutes les têtes se tournent vers Hélène, qui est à l'arrière. Elle regarde le sol comme un enfant qui vient de se faire sévèrement punir. Elle, LA chef des Gardes est maintenant une personne qui s'abaisse devant ses « chevaliers ».
« Je crois qu'on va vous laisser parler toutes les deux. Vous avez des choses à vous dire, dit Ira en fusillant sa chef du regard.
_Si jamais tu as besoins de moi, chuchote Alex, je suis à côté.
_D'accord.
_Aller, courage. »
Et ils quittent tous la pièce, me laissant seule avec elle. Aucune de nous n'ose prendre la parole la première. De toute façon, je n'ai aucune envie de lui parler. J'ai été humiliée et j'ai failli mourir par sa faute. Qu'elle ne s'attende pas à un peu de gentillesse venant de ma part.
"Écoute Mégane, je sais que j'ai été dure avec toi et je m'en veux. Je n'aurai jamais dû réagir comme je l'ai fais. Je ne pensais pas que ça te blesserai autant.
_Tu ne pensais pas qu'en me traitant comme ton chien tu me blesserais? Qui aime qu'on le traite ainsi??
_Je sais ce que tu ressent, et je te comprends.
_Toi? ricanai-je. Tu n'as aucune émotion.
_Si j'en ai. Et si je peux me permettre, toi aussi tu ne sais rien de moi.
_Je sais juste que tu es diabolique, cruelle et que tu n'aimes personne. Pour moi, c'est une définition parfaite.
_Non! Ce n'est qu'une partie de moi. Avant, je n'étais pas comme ça.
_Perso, j'en doute fort.
_Arrête s'il te plaît!"
Elle saisit mon bras, et là, la chose la plus imprenable se produit: je vois son passé!!
Tout commence dans la journée, dans un collège... Je suis au fond de la classe, cachée sous la capuche de mon sweet trop large, avec mes écouteurs. C'est le seul moyen d'échapper aux insultes des autres et de leurs réflexions dès qu'ils m'aperçoivent. Il faut dire que je ne suis pas très appréciée de tout le monde. Je me fais ridiculisée à tout moment. A force, cela devient une habitude. Ils m'insultent de sorcière, de diable ou même de Satan. Tout ça parce que je suis différente d'eux. Je fais tomber des météorites, fais briser des fenêtres, fais trembler les murs et j'en passe. Au départ, je croyais juste que ce n'était que le pur hasard quand ça se produisait au moment où j'étais dans les parages. Mais au bout d'un moment, j'en était certaine: elles se produisaient par ma faute. Quand je suis en colère, vexée ou que quelqu'un s'en prend à moi, je me mets dans un état indescriptible. La dernière fois, j'ai envoyé une personne à l'hôpital, et il l'avait cherché! Il avait essayé de me ligoter pour ensuite me suspendre dans un arbre. Alors pour me défendre, j'ai pensé à un éclair qui venait s'abattre entre mon agresseur et moi,et ça s'est produit, sauf que l'éclair ses abattu trop près de lui et du coup, il a reçu une légère décharge.J'ai alors couru aussi loin que possible de sa bande pour aller me réfugier ailleurs. Bref... tout ça pour dire que je ne suis pas humaine et que je n'ai aucune place dans ce monde. La sonnerie retentit et je me dirige alors vers la sortit du bâtiment.
Quand je passe la grille, des élèves m'attendent, postés près de mon vélo.
« Qu'est-ce que vous voulez? Demandai-je.
_Oh rien, répond une fille, juste envie de te parler.
_Me parler de quoi?
_Je sais pas, de ta famille peut-être?
_Je vous interdit de parler de ma famille et encore moins de l'insulter! m'écriai-je.
_Et qui nous en empêchera? demande un garçon.
_Moi!
_Toi? Après tout, tu ne sais rien faire, mis à part semer la pagaille et essayer de nous tuer sorcière.
_Oui, c'est vrai. réplique une autre fille. Tu as voulu tuer mon chéri, donc on va commencer par s'en prendre à... ton chat. Puisque c'est ton seul ami ici, on va te faire souffrir en le battant comme tu nous fais souffrir.
_Non! Pas lui!
_Trop tard. Fallait y réfléchir deux fois avant de faire n'importe quoi. »
Ils sortent alors une caméra de leur sac et me montre une vidéo. Mais pas une vidéo ordinaire, celle où mon chat meurt, battu à coups de bâtons et de coups de pieds. Seulement, je n'avais pas remarqué que celui qui faisait ça, n'était autre que mon nouveau voisin. Lui qui est arrivé il y a à peine trios jours, s'amuse à torturer un pauvre chat. En plus, il savait qu'il m'appartenait!
« Tu vois, même les personnes que l'on croit les plus gentilles n'hésitent pas à s'en prendre aux amis de leurs ennemi.
_Et tu n'as pas vu le meilleure, rigole un garçon.
_Quoi?????
_Regarde."
Moi qui croyais que mon voisin avait fait ça juste pour le fun, et bien, je me suis trompée. Ma sœur, qui avait entendu les cris de mon chat, était sortie voir ce qu'il se passait et là, il lui a sauté dessus! Elle s'est débattue mais il l'a pris pour l'enfermer dans une poubelle avec un cadenas! C'est vraiment atroce à voir.
"Arrêtez! Pourquoi vous vous en prenez à ma famille?
_Tu n'as toujours pas compris? On fait tout ça en espérant que tu partes dans ton monde d'origine: en Enfers! Ta place n'est pas parmi nous. Tu n'es pas d'origine terrienne et tu ne le sera jamais!
_Retourne d'où tu viens!
_Dégage!"
Je suis au bord des larmes. C'est la première fois qu'on me traite ainsi. Jamais je n'ai connu pire moment de toute ma vie. Je pars en courant, me réfugier je ne sais où, en espérant m'éloigner le plus possible de ces monstres. Ils ont raison, je ne suis pas humaine. Je ne suis qu'une pauvre fille de Satan, un démon venu tourmenter la vie des vivants. Mes larmes me bloquent la vue et je m'en fous! Tout ce que je veux, c'est mourir pour avoir la conscience en paix une fois pour toute.
Je me dirige inconsciemment vers le parc, toujours a la même vitesse. Je le traverse et m'arrête au pied d'un arbre. Je m'appuie contre son tronc pour reprendre mon souffle et en profite pour admirer la beauté de la nature. Plus jamais, et j'en fais la promesse, je ne me laisserai abattre de la sorte. Je ne pleurerai plus, je ne me laisserai plus faire et je me défendrai. Je ne montrerai plus aucune faiblesse et serai intransigeante. Plus personne ne me prendra par les émotions, je le jure. Je sèche mes dernières larmes. Je suis prête à rentrer chez moi, quand quelque chose attire mon intension: dans toute cette verdure, il y a un cercle d'herbe plus clair que le reste entouré de delphinium (fleurs bleues). Je vais alors voir de plus près et me penche au-dessus. Malheureusement, ce coin-ci étant mouillé, je glisse et tombe dedans. Tout autour de moi n'est qu'un trou noir sans fin. Est-ce les Enfers? Le royaume de Satan? J'atterris lourdement sur mon dos, le souffle coupé. Là où je suis, les arbres sont roses, violets, bleus (de toutes les couleurs), les fleurs sont multicolores, les animaux sont très bizarres et le ciel est d'un bleu... Je me relève difficilement. Mais dans quel monde suis-je tombée? pour être certaine que je ne suis pas aux Enfers, je me dirige vers un sentier qui je suit.
Après quelques minutes de marche, j'aperçois un immense bâtiment blanc. Je n'en crois pas mes yeux. On dirai un conte de fées! Je toque à la porte géante, et un jeune garçon (environ un peu plus âgé que moi) m'ouvre.
"Qui es-tu?
_Je m'appelle Hélène et j'ai 14 ans. J'ai atterri ici par erreur et je me demandai quel est cet endroit.
_Tu es à Elésia: c'est un monde que tous les êtres magiques fréquentent. Et moi, c'est Alex. Comment es-tu venue jusqu'ici?"
Et je me mets alors à tout lui raconter, dans les moindres détails. Pendant que je lui parle, il me fait entrer et nous nous dirigeons vers une grande salle qui doit être un hall.
"Donc si j'ai bien compris, tu as des pouvoirs magiques?
_Oui. Et je ne sais pas d'où ils me viennent.
_Ne t'inquiète pas, me dit-il, tu n'as rien à craindre ici. Tu seras en sûreté, je te le promets."
Et c'est comme ça que nous sommes devenus les meilleures amies.
J'en reste bouche-bée. Je ne savais pas qu'elle avait autant souffert. Cela explique son attitude plutôt méchante envers les étrangers. Elles les déteste car elle se souvient de ce que son voisin à fait.
"Je suis désolée pour toi, déclarai-je.
_Pourquoi?
_J'ai pu voir ton passé à travers notre touché.
_Mais c'est, c'est impossible! Ça fait à peine 1 seconde qu'on est en contact!
_Je sais que c'est hallucinant, mais ça doit faire partie de mes pouvoirs. Je ne savais pas qui tu avais eu la vie dure. Pas à ce point.
_Voilà ce qui arrive aux personnes comme moi qui n'ont aucune place parmi les humains.
_Alors pourquoi m'avoir traiter comme ça si tu sais ce que ça fait?
_Parce que... J'ai toujours eu peur des étranger, quoiqu'il se passe. Ils ont beau être gentils avec moi, j'ai toujours la phobie des nouveaux venus. Je me méfie d'eux à chaque instant.
_Je te comprends. J'aurai réagi de la même façon que toi. Mais puisque maintenant on se fait presque confiance, est-ce que l'on pourrai devenir amies? Je me sens un peu seule, malgré la compagnie des garçons. Il me faudrait une personne avec qui je partage mes sentiments, mes pensées et qui me conseille sur la manière de vivre ici. Et tant que j'y pense, je suis désolée d'avoir réagi violemment avec toi.
_J'accepte tes excuses et je serai très heureuse moi aussi de devenir ton amie. Je dois dire que j'en ai vraiment besoins en ce moment. En plus, toi et moi avons un passé commun qui nous rapproche. Et je te promets de te faire confiance et de t'aider dans n'importe quel moment.
_Merci, soufflai-je."
Et on se sert dans les bras. Après ça, elle m'aide à marcher vers ma chambre.
Quand j'ouvre ma porte, je découvre une autre chambre: les murs ont été repeints en cyan, le sol est recouvert d'un grand tapis blanc, les draps du lit sont cyan également, les rideaux sont rouge pâles, et il y a même des étagères avec mes livres qui y sont rangés.
"Mais, comment avez-vous fait ça en si peux de temps?
_N'oublie pas que nous sommes des êtres magiques, me dit-elle avec un clin d'œil. Tu aimes?
_Si j'aime? Je n'aime pas, j'ADORE! C'est magnifique.
_Et tu as ta propre salle de bains.
_C'est pas vrai?"
Je me dirige clopin-clopant vers la pièce et découvre une salle entièrement faite de marbre et de cristal. Je reste éblouie par cette beauté qui s'offre à moi.
"Bienvenu dans notre monde, sourit-elle. Et se n'est pas fini.
_?
_Viens voir."
Je le suis et elle me montre ma table de chevet. Je m'approche lentement et là, je vois mon portable. Je le prends et contre toute attente, il s'allume.
"Comment avez-vous fait pour le recharger?
_C'est grâce à moi. Comme je suis la seule à connaître le téléphone, j'ai appris moi-même à le recharger. Moi aussi j'en ai un tu sais.
_Oh merci! Merci beaucoup! Je ne sais pas comment vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi.
_C'est bien normal. Entre nous, tu es une personne exceptionnelle et tu as le droit d'avoir le plus grand confort.
_Merci, mais je ne crois pas que je sois aussi exceptionnelle que ça.
_Bien sûr que si. Et tu découvrira plus tard pourquoi.
_Merci. Vous êtes les meilleurs amis qu'on puisse imaginer."
Elle s'assoit avec moi sur le lit, et on commence à parler de tout et de rien, comme le font les personnes de notre âge. Maintenant, je suis certaine d'une chose: je ne veux plus retourner sur Terre, je veux rester ici, avec mes amis. pour une fois dans ma vie, je me sens libre de faire ce qu'il me plaît, et je peux enfin mener une vie tranquille, enfin, je crois...
Coucou!! Alors, la deuxième partie de mon chapitre vous a-t-elle plût? J'espère que oui ^^. Désormais, vous savez la sombre histoire qu'Hélène a eut avant de découvrir le merveilleux monde dans lequel elle est tombée. Et que dites-vous de son amitié avec notre chère Mégane? Dites-moi ce que vous en pensez. ^^ Bisous.
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