Leur professeur était parti depuis longtemps et lui était toujours là.... Nous, nous devions attendre le gardien qui nous ramènerait à notre cabane. C'est alors que le garçon a ouvert la porte en nous disant dans un français parfait : "Sortez !". On la regardé totalement héberluées....
"Les gardiens ont mis des serpents dans la pelouse,  je vais vous expliquer comment les éviter." Ajoute-t-il.
Les autres filles s'enfuient tour à tour. J'essaie, mais cette après midi ma encore plus épuisée que les autres. Je m'effondre sur le sol, je commence à me relever quand des bras puissants me soulèvent. Immédiatement, je me crispe.
"Ne bouges pas. Je ne vais pas te faire de mal." Me dit-il.
Il m'a soulevée et portée comme on le fait avec un petit enfant. On s'éloignait du camp....
"J'ai entendu quand tu as raconté ton histoire à ton amie, ton père, la dénonciation, la mort de ton loger....
- Il était plus qu'un "logeur" pour moi. Il est un ami de ma famille. Grâce à lui j'ai échappé à trois mois de camp supplémentaires ! Le rembarrais-je."
Il a dû être vexé puisqu'il n'a pas ouvert la bouche pendant quelques temps.
"Pourquoi tu voulais que je te tue ?
- C'était mieux pour moi de mourir plutôt que de continuer à vivre comme ça.
- Tes genoux..... Ils ont explosés.
- Au moins ce n'est pas infecté ça va." Il a refusé de me poser et de me laisser marcher. Il s'est dirigé vers une maison un peu à l'écart du village. Il a monté l'escalier très raide et a poussé la porte....