Chapitre 5. ✅

Salut à tous ! Me revoilà encore pour ce chapitre 5. J'ai tellement hâte de pouvoir l'écrire. Je tiens à vous dire un grand merci pour ces 576 vues en 4 parties. C'est énorme ! Merci ! Même chose pour les votes ! Bon, c'est parti pour ce chapitre. Bonne lecture ❤️
N'hésitez pas à commenter.

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Bientôt 2h que je tournais en rond dans la chambre à rester enfermée. Ce n'était pas, bien évidemment, ma chambre vu que j'allais partir. Mais la question était: comment allais-je y arriver ? Je n'en avais aucune idée. Mais. Quand j'étais plus jeune, je regardais des films d'horreur, des films de vampire, plus précisément et j'observais l'héroïne et ce qu'elle faisait pour s'échapper du vampire. Mais JAMAIS je ne m'étais imaginée que cela m'aiderait ! J'allais mettre le plan à exécution ! Merci, Maya Wittman ! (Nom de l'héroïne: inventé)

Je commençais par regarder d'abord où j'étais. Heureusement que je n'étais pas attachée, cette fois. Je regardais autour de moi. Un lit, une petite table, des chaises, un canapé, un grand lustre, salle de bain juste à côté.. et une fenêtre ! Une grande fenêtre tout au fond.

Je les ouvrait et là... le choc.

Je posa ma main devant ma bouche. J'étais dans un château ! Oh. Mon. Dieu. Cette fois, j'étais dans le pétrin. En plus de cela, je ne saurais dire combien de mètres nous séparait le sol et moi vu que je ne le voyais même pas ! Si je sautais, je serai morte à coup sûr ! J'étais où là ?

Donc, c'était le pétrin assuré ! Je n'avais clairement aucune chance de m'enfuir. Et ils étaient sûrement plusieurs à y vivre, voir même des centaines ! Je n'avais pas de mots. Je frappa le mur avec mon pieds droit.

- Bordel ! Comment je vais faire !? M'exclamais-je.

J'étais furax. Que voulait-il, bon sang !?

Il allait m'enfermer pour le restant de ma vie ?! Cette fois, je ne tenais plus. Je fonçais vers la porte et tourna la poignée. Je savais qu'elle était fermée à clé mais il devait y avoir un moyen...!

Soudain, une idée me parvenait. Mais oui ! Pourquoi n'avais-je pas pensé plus tôt ? Je pris une épingle de mes cheveux attachés et l'inséra au trou.

Après quelques minutes d'acharnement, je réussissais à ouvrir la porte et je partis en courant dans le fameux..... couloir.

Mais, c'était un vrai labyrinthe ! Quel chemin prendre !? J'hésitais longuement avant de faire mon choix. Bon, j'allais prendre celui-là. Je désigna une porte, à fond à gauche et je m'empressais de l'ouvrir. Ce que je voyais m'horrifie, j'ouvre grand les yeux, je déglutis difficilement.

Un homme buvant le sang d'une femme qui était entrain d'agoniser. Il lui vida de son sang. Je ne bougea pas, j'étais comme pétrifiée. Quel horreur ! Comment peut-on faire ça ? Une fois rassasié, il se tourna vers moi, laissant la femme probablement morte rejoindre le sol. Je ferma la porte et cours comme une furie. Je fonça tout droit, sans m'arrêter et je me forçais à ne pas regarder derrière moi.

Je vis soudainement une ombre. Oh merde. C'était lui ! Le buveur de sang !

- Salut beauté, je peux t'aider ? Fit la voix.

La manière dont il avait prononcé cette phrase me dégoûtais. C'était comme la voix d'un prédateur se préparant à manger un bon repas. Il se lécha les lèvres tout en s'approchant de moi. Je recula doucement jusqu'à ce que je percuta un mur. Il se rapprocha dangereusement de moi. Et merde ! Qu'est-ce qu'il allait me faire ? Il allait boire mon sang, c'était évident !

- Tu t'es perdue, petite ? Je peux retrouver ton chemin, si tu veux.... Lança-t-il d'une voix qui se veut prédatrice.

Je ferma les yeux. Pitié... je ne voulais pas mourir. Je voulais vivre. Je regarda mon cou recouvert de pansements. Allais-je subir ça ? La douleur faisait atrocement mal. Je n'avais pas envie qu'il me fasse une deuxième morsure... l'homme en face de moi regarda mon cou et souria, montrant toutes ses dents. Ainsi qu'à ses canines que j'arrivais à distinguer. Au fur et à mesure qu'il se rapprocha de moi, j'aperçus une lueur rouge dans ses prunelles. Oh mon dieu.

- Alors comme ça, on t'a déjà mordue ? Quelle dommage, j'aurai voulu être le premier... mais ce n'est pas grave. On t'as mordu sur le côté gauche, mais qu'en est-il du côté droit ... laisse moi faire...
Fit-il en s'apprêtant à me mordre, laissant voir ses canines déjà bien sortis.

Par peur, je ne disais rien, pas un mot. Je ferma les yeux et attendis mon sort. Je sentais son souffle tout près de moi. J-Je vous en supplie, pas ça... je ne voulais pas encore le subir, ce n'était pas supportable ! Je n'arrivais pas à produire ne serait-ce qu'un son, j'avais l'impression que mes cordes vocales m'avaient lâché.

Une goutte de transpiration coula le long de ma joue. Aidez moi, quelqu'un...

Je sentis son souffle sur mon cou... lorsque soudain, j'entendais une voix forte et imposante qui me fit sortir de l'emprise de ce vampire.

- Marco ! Cria la voix.

Le vampire et moi, nous nous retournions et aperçûmes une chevelure noir aux yeux bleus/noisettes. Matthew ! Le vampire se détacha rapidement de moi et se mit à genoux devant lui.

- M-maître ! Je.. je... Suffoqua-t-il.

Je regarda la scène, les yeux ronds. Quoi ? Il avait vraiment peur de lui ? Il l'avait appeler « maître » alors j'imaginais qu'il avait vraiment peur de lui !

- Dégage. Et ne t'avises pas de recommencer. Fit-il d'une voix dur et ferme.

'Marco' prit peur et partit directement de mon champ de vision. Je mis une main sur mon cœur pour calmer ma respiration. Que venait-il de se passer ? C'était pas possible ! Il allait me mordre et... Matthew le fit partir en moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire.. serait-il que Matthew était respecté ? C'était peut être le chef, ici ? Genre qu'on voyait tous dans les films. Celui qui se croyait supérieur à tous et celui qui dictait sa loi, comme bon lui semblait ?

Je me retrouva seule à seul avec Matthew. Celui-ci me regarda sévèrement. Je déglutis péniblement.

- Que faisais-tu ici ? C'est dangereux pour toi de sortir de ta chambre. D'ailleurs, comment as-tu réussi à y sortir ? Je t'écoute.
M'interrogea-t-il en croisant des bras.

J'étais officiellement dans la merde. J'ignorais comment j'allais faire pour me sortir de là. Je pouvais dire qu'il avait raison. J'aurais pu y laisser ma peau dans ce... château. Je ne m'imaginais pas me retrouver dans cette situation. Tout ce que je voulais, c'était de me tirer de cet enfer. Autant tout lui dire. Ça ne servirait à rien de lui mentir.

- Exactement. Répondit celui-ci.

(Quoi !) Comment pouvait-il lire dans mes pensées ?

Ah, bien sûr ! C'était un vampire... forcément. Il a des dons de télépathie. Mais c'était la dernière fois qu'il pouvait l'utiliser sur moi. J'allais le lui dire, de toute façon.

— J'ai utilisé une épingle à cheveux dans la serrure de la porte pour sortir de la chambre. En sortant, j'ai ouvert une porte du couloir et j'ai découvert un homme du nom de Marco, je crois, boire le sang d'une femme. J'ai paniqué et j'ai couru le plus loin possible mais il m'a déjà rattrapée. Il a voulu boire de mon sang et me laisser pour morte, je présume... Dis-je en me contenant pour ne pas pleurer.

Je serra du poing. Pourquoi, pourquoi m'avait-on entraînée là-dedans ?!

— J'en ai marre ! Ça fait déjà 1 jour que tu m'a kidnappé que j'en peux déjà plus ! Laisse moi partir ainsi que ma famille, bordel ! C'est trop demandé ?! On vivait une vie normale avant tout ceci, ma vie a changé radicalement à cause de toi. J'aimais ma vie d'avant ! Sans parler de vous, créatures obscures qui s'abreuvent du sang des gens innocents ! Vous êtes des monstres. Vous n'avez pas honte !? Finissais-je par dire.

Je réalisa ce que j'avais dit: j'avais tout dit. J'ai parlé de mon ressenti en arrivant ici ainsi que mon opinion sur les vampires. J'avais tout déballé.

Je regarda en face de moi. L'expression qu'il avait sur le visage était terrible. Mon sang se glaça. J'avais trouvé le courage pour tout lui annoncer. Je n'avais pas peur de lui.

- Ah oui ? C'est ce que tu penses, alors. Lâcha-t-il.

J'opina de la tête.

À un battement de cils, je me retrouva dans la fameuse pièce qui s'avérait être la chambre.
Je regarda autour de moi et le vis devant moi, bras croisés comme si il attendait son dû.

- Tu dirais quoi  si je te disais que j'ai tué ta famille ? Poursuivait-il en me scandant du regard.

Et là, le choc. ....Il avait fait quoi ? Je ne pouvais pas y croire. S'il vous plaît, dites moi que c'était un cauchemar ! Je mis ma main devant ma bouche et agonisait comme si je m'apprêtais à mourrir. Non ! Je ne pouvais pas y croire. Je pleurais laissant passer beaucoup beaucoup de larmes. Pas ma famille...non. Elle n'avait rien fait pour mériter ça. Soudainement, je sentis une chaleur bouillir de l'intérieur.

- Tu...Tu as fait quoi ? Répondis-je en levant les yeux vers lui, un regard plein de haine.

- La chose se fâche... j'ai touché un point sensible, on dirait ? Dit-il dans un sourire mesquin.

- Tu vas me le payer !! M'exclamais-je en me redressant.

- Fait de beaux rêves... Souffla-t-il en se rapprochant de la porte.

- Que... Pourquoi ? ... Pourquoi les as-tu tués ? Qu'est que ça allait changé dans ta vie le fait qu'ils soit mort....?

Il me regarda longuement avant de saisir la poignée de la porte et de sortir de la pièce.

Je me laissa aller rejoindre le sol et étouffa.
Je continua à pleurer de plus belle et me recroquevilla. Pourquoi ? Pourquoi ?

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Allongée sur le lit, les bras ballots, je repensais à la scène, encore et encore avant d'entendre le bruit d'une porte.
Je fis alors semblant de dormir et une voix féminine fit son apparition:

- Karen, c'est ça ?

Je déplaçais le coussin à côté de moi et me retourna. Une belle jeune femme aux longs cheveux brun et aux yeux vert émeraude se présenta face à moi tenant un plateau entre les mains. Je la reluque du regard avant de m'adresser à elle.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Dit-je en reniflant.

- Je suis ici pour vous donner ce plateaux-repas de la part du maître Matthew. Répondit-elle.

- Dites-lui qu'il aille se faire voir. Je ne mangerai pas. Fit-je en me retournant.

- Vous ne devriez pas parler de maître Matthew ainsi. Tenez, vous  devez prendre des forces. S'il vous plaît, retournez vous. Dit-elle me tenant le plateau.

- À quoi ça va me servir si je vais bientôt mourrir ? Rétorquais-je.

Je me retourna encore une fois et pris ce fichu plateaux-repas et le fourra dans ma bouche, j'étais vraiment affamée. Je n'avais pas mangé depuis hier. Je pris une autre bouchée de pain rempli de sauce et l'avala  goulûment. La femme, debout en face de moi, me regarda en souriant et pris le plateau désormais vide à côté de moi et me lança une dernière phrase avant de partir je ne sais où. Mais avant, je la remercie pour la nourriture.

- Merci.

Elle hoche la tête et me souria.

- Vous n'allez pas mourrir, il vous veut vivante, ne vous inquiétez pas. Et au fait,je m'appelle Heidi. Fit-elle en me lançant un clin d'œil.

Elle referma la porte doucement et partit pendant que je la regardais, éberluée.







À suivre ;)

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