" Cher Fred,

Je t'écris cette lettre depuis les côtes bretonnes où le début de mes vacances se déroulent pour le mieux. Passer du temps en compagnie de mes parents est l'une des choses les plus agréables dans ma vie, moi qui ne les voit désormais plus que durant cette pause de deux mois.

Chaque journée est consacrée à la découverte d'un monument, musée, château ou paysage de cette région. Nous parcourons toute la Bretagne de long en large et c'est un endroit magnifique.

J'ai fait une pause sur tout. La preuve, j'ai laissé ma baguette en Angleterre ! Je me suis promis de ne pas faire de magie durant cette période afin de redevenir la petite Moldue que j'étais avant de basculer dans ce monde qui est désormais le mien. Après, personne ne peux m'empêcher de lire La Gazette du Sorcier, unique journal quotidien qui me permet de garder un œil sur l'avancée de la communauté magique. Même mes parents se sont mis à la lire, afin de voir l'avancement du Mage Noir, où tout ce qui pourrait nuire à notre communauté.

Evidemment, on ne me change pas, dans ma valise se trouvait plus de livres que de vêtements ! Les minces fois où nous sommes restés dans le gîte où nous logons sont consacrées à la lecture de ces nouveaux ouvrages, qui n'attendent que mes yeux pour être dévorés.

En ce moment, nous logons en Côte d'Armor, un des départements de cette région. Et hier nous avons visité ce qui semblerait être la forêt de Brocéliande, berceau de nombreuses légendes arthuriennes. Selon la légende, c'était la où vivait Merlin, Morgane ou encore Viviane. Cependant, personne ne sait si il s'agit de la véritable situation de la forêt, étant donné que les écrits ne situent pas l'emplacement exact de la forêt. Quand certains pensent qu'elle se trouve ici, d'autres affirment qu'elle est dans notre bonne vieille Angleterre.

Mais soit ! Je divague à parler de légendes et je m'en excuse. Je n'arrive quand même pas à croire que dans moins de deux semaines, je serais chez toi.

Tu me manques horriblement, j'espère que c'est de même pour toi haha ! C'est juste, que, disons que durant cette pause (j'appelle mes vacances une pause, j'espère que tu ne le prendras pas mal), j'ai eu le temps de mettre carte sur tables avec mes émotions. Et je me suis vraiment rendue compte que durant cette pause, je me suis remise en question, et j'aurais vraiment aimé que tu sois a mes côtés. Ne pense pas que je suis le genre de fille à la Lavande Brown: niaise avec les garçons. C'est juste que cette, nous pouvons appelé cela comme ça, distance, me fait souffrir et j'attends avec joie le moment où je passerais le pas du Terrier, et j'espère que tu m'attendras. Normalement, si tout se passe bien je devrais y être le 25 juillet, peu avant l'anniversaire de Harry.

Alors, jusqu'au peu de temps qu'il reste et qui nous sépare, je t'embrasse et t'aime énormément.

Affectueusement,
Hermione."

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"Ma douce Hermione,

J'ai bien réceptionné ta lettre et je suis heureux de savoir que même si nous ne sommes pas dans le même pays, tu continues tout de même à penser à moi.

Pour ma part, tout se porte pour le mieux. Notre boutique marche du feu de dieu, nous avons du engager une assistante ! Tu verrais, nous nous sommes achetés des nouveaux costumes, encore plus beaux que ceux que nous portions le jour où vous reveniez de Poudlard. C'est fou ce qu'un costume peut me rendre encore plus séduisant, chose que je ne croyais possible (je le vaux bien ma chère).

Je ne vais pas te cacher que de nombreuses jeunes filles me font la cour mais soyons clair, aucune d'entre elles ne t'arrive y a la cheville Hermi-Jolie. La plupart sont bien souvent sans neurones, chose dont je suis certains que tu as en certain nombre.

Je ne suis même pas surpris que même en vacances, tu ne te coupes pas totalement du Monde Magique. Je t'avoue que cette année m'effraie. Voldemort gagne de plus en plus de terrains et ses armées s'agrandissent tout de même. J'espère que ni toi, ni Ron ou Harry ne seront mêlé à cette histoire, trois adolescent de 17 ans ne font pas le poids par rapport à ses fous alliés.

Tu vas sûrement être surprise mais j'ai l'impression que de se gérer seul, moi et George, d'avoir notre affaire et d'être devenu indépendant nous réussissent. Je me sens plus mature, même mes blagues le sont maintenant. Bien entendu, je reste le premier à faire des blagues absurdes mais tu sais bien que l'on ne me changera pas. C'est dans mon sang et dans mes gènes.

Et même si cela fait très garçon fleur bleue (ce qui, nous n'allons pas mentir, n'est en aucun cas mon cas), j'ai hâte de retrouver ce rat de bibliothèque aux cheveux bruns que j'aime tant (et j'entends par là toi, et pas ce sale Théodore Nott). Nos baisers me manquent. Alors, tache de ramener tes jolies petites fesses sur le territoire anglais plus vite que prévu !

Avec tout mon amour et tout le charme naturel que je dégage.

Fred.»

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Une dernière pensée. Un baiser final. Une dernière embrassade.

"Avant de plonger dans l'inconnu, succombons une dernière fois à ce vice qu'est de sentir tes lèvres contre les miennes. Je ne sais guère ce que l'avenir nous réservera ; je ne peux imaginer ce que sera le monde, maintenant que Voldemort est de retour. Je ne sais même plus si j'attendrais un jour la majorité, si je fonderais une famille, une famille soudée comme l'est les Weasley, malgré leur différence et leurs opinions.

Plongeons dans cet inconnu opaque, qui ne laisse apercevoir que des débris sans grande saveur. Je ne sais pas si nous ressortirons fort et vaillant de cette guerre imminente. Je ne sais pas si l'ennemi gagnera et si nous serons réduit en poussière. Je n'imagine pas ce que seras les gens de ma condition. Dans quel horreur ils seront plongés.

Seulement, avant le vide et la mort certaine, je souhaite m'adonner une dernière fois à toi. Tes baisers audacieux comme l'étaient les premiers dans les corridors, ceux plus doux mais langoureux adressés dans la salle sur demande. Et même les brefs, ceux qui ne resteront pas gravés mais qui ont tout de même leur importance.

Sans doute serais-je obligé d'abandonner ma famille, pour fuir avec les autres, je ne sais plus.

Mais une fois est claire. Le mal est là. Et sans doute bien plus présent qu'il ne l'à jamais été.

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Hello ! Voici le prologue du second tome, je sais que j'ai été très longue pour le sortir mais entre la reprise des cours (je suis rentrée en seconde), donc le manque de temps et le manque monstrueux d'inspiration j'avoue que je n'avais plus envie d'écrire. Mais breeef, le prologue est la et j'espère qu'il vous plaira :)