Chapitre 13 :

Étant donné l'heure tardive, le couvre-feu était ordonné. Il n'y avait alors plus personne dans les couloirs et tandis que Hermione se dirigea vers les escaliers, Fred la retint par le bras.

« Fred, tu ne crois pas que nous sommes déjà trop en retard ? Dépêche-toi si Rusard ou un professeur nous surprend, on va en prendre pour notre grade. lui prévint Hermione.

- Je t'ai préparé une surprise. déclara Fred, après avoir remis une des mèches de Hermione derrière son oreille.

- U-Une surprise ? C'est à dire ? demanda-t-elle a Fred, les sourcils froncés

- Si je te le dis ca ne sera plus une surprise voyons ! Tu me fais confiance ou pas ?

- Évidemment que je te fais confiance. acquiesça Hermione tout en lui donnant un baiser sur le joue.

- Et bien qu'attendons-nous ?!»

Fred lui attrapa l'avant-bras et tous les deux marchèrent à travers les escaliers. Arrivés au septième étage, Fred se dépêcha alors de traîner Hermione. Ils marchèrent encore une cinquantaine de mètres puis Fred de pointa devant un mur vierge. Une porte en bois ornée de fioritures se mit alors à apparaître. Fred s'avança alors pour pousser la porte et il pénétra dans la salle sur demande. Hermione sur ses talons ne mit pas longtemps à y rentrer à son tour avant d'être stupéfaite. Une réplique du Terrier était apparue comme par magie, de la maison jusqu'au petit étang en passant par le cabinet d'objets moldus tenu par Arthur Weasley. Elle resta stupéfaite durant plusieurs minutes. Fred la regarda, amusé, et lui dit avant de lui adresser un baiser sur le jour.

« Ça te plaît ?

- Il faudrait être difficile pour que cela ne me plaise pas. C'est merveilleux !

- Je n'en attendais pas moins venant de toi Hermijolie. Et encore, ce n'est pas tout.»

Il attrapa la main de Hermione et la traîna dans le jardin, sous le ciel étoilé. Après une vingtaine de minutes de marchés, le couple se retrouva devant un vieux chêne, agrémenté d'une ancienne cabane en bois, chinée dans des branches.

« Regarde, c'est une cabane que papa nous avait fait. Ron avait trois à l'époque et je m'en souviendrai comme si c'était hier, un jour où nous étions en train de jouer dans la cabane, une petite araignée s'est pointée juste devant lui. Il a hurlé et est tombé de la cabane. Depuis ce jour, il a une cicatrice sur la fesse gauche ! argumenta Fred, les mains sur les côtes, tordu de rire.

- Il ne nous ne l'avait jamais raconté celle-là ! s'exclama Hermione avec le fameux rire qui charmait Fred

- On monte ? Je sais qu'elle ne doit pas être en très bon état mais on peut toujours essayer. proposa Fred en tendant sa main vers celle d'Hermione

- Sérieusement ? Elle m'a l'air dans un piteux état si tu veux mon avis.

- Ne t'en fais pas pour ça ! il sortit sa baguette et la tendit vers la cabane, Accio échelle ! soudain une échelle en bois et en corde apparût devant eux, menant vers la cabane. Prête ? interrogea-t-il a l'attention de Hermione.

- Puisque je n'ai pas d'autre choix..»

Elle prit la main que lui tendait Fred, un sourire collé aux lèvres. Une fois tout les deux sur l'échelle, celle-ci remonta comme par magie.

« Papa l'a enchanté pour que l'on ne tombe pas quand on monte ou quand on descend de la cabane.

- Je vois..»

Les deux adolescents se trouvaient alors à l'intérieur de la cabane. Fred regarda avec candeur l'émerveillement de sa copine au fil et à mesure qu'elle découvrait tous les jouets posés sur le sol, comme si cela faisait des années qu'ils étaient disposés ainsi. Au bout d'un moment, tout deux s'étaient enlacés et regardait par delà-la le trou dans le mur qui servait de fenêtre. Ils regardaient le ciel étoilé et au loin était dessinée la silhouette du Terrier. Les minutes défilèrent et aucun des deux n'osait prononcer un mot, par peur de briser ce moment. Hermione reprit soudain contenance, gigota parmi les bras de Fred pour se retourner face à face de Fred et le fixa des yeux.

« Fred.. Même si je ne voudrais au rien du monde briser ce moment magique, il commence à se faire vraiment tard. Je ne voudrais pas m'attirer de problèmes..

- Hum je comprends. Allons-y.»

Il descendirent de la cabane et quittèrent la salle sur demande en un rien de temps. Hermione passa quelques regards par ci par là à sa cicatrice, toujours bien ancrée dans sa peau. Instinctivement, elle frotta son doigts contre cette dernière comme pour la faire disparaître, en vain. Ils entrèrent tous les deux dans la salle sur demande, Fred déposa un baiser sur la tempe de Hermione et ils filèrent dans leur dortoir respectif.

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Plusieurs mois passèrent comme un éclair selon Hermione et sans crier gare, nous étions déjà au mois de Mai. Hermione vivait un rêve éveillé avec Fred et elle lui en fut tant reconnaissante pour cela. Ils se rendirent souvent dans la salle sur demande, retournèrent presque à chaque fois dans la petit bicoque qui servait de cabane et il discutèrent durant des heures. Cependant, les jours passèrent et Hermione trouvait que Fred était distant avec elle. Cela ne lui annonçait rien qui vaille. Elle demanda à Ginny qu'elle considérait comme sa meilleure amie si quelque chose tracassait Fred. Elle lui répondit à la négative et Hermione ne put s'empêcher de s'imaginer des millions de scénarios possibles. Cela arrivait même à la déconcentrer durant les cours. Durant leur cours d'histoire de la magie, Harry et Ron qui, comme d'habitude somnolaient sur leur chaise, recopiaient toujours les notes de Hermione à la fin de chaque cours. Or la fin de ce double cours arriva et lorsque les deux adolescents tendirent leur main vers le parchemin de Hermione, ils furent bien surpris de ne voir inscrit que quelques vagues mots sans grande importance. Hermione, confuse sentit ses joues cramoisies et acheva ses notes en deux temps trois mouvement. Lorsqu'ils sortirent tout trois du cours, Hermione se sépara des deux garçons afin de se rendre au panneau d'affichage. Elle y vit inscrit plusieurs annonces. Des règles stupides de Rusard aux recherches d'assistant pour les jumeaux Weasley en passant par les prochaines sorties à Pré-Au-Lard. Cette même information attira l'œil de la lionne. Elle s'approcha en direction de ce même panneau et aperçut la date de la prochaine sortie. Le samedi prochain. Elle sortit un carnet qu'elle avait elle même ensorcelé pour qu'il lui rappelle tout ce qu'elle avait noté dans celui-ci. Elle referma son carnet et se rendit à la bibliothèque, étant donné que ses deux meilleurs amis avait cours de divination, cours qu'elle avait arrêté de suivre durant sa troisième année. Elle salua Madame Pince, la bibliothécaire, et s'installa à sa place habituelle tout en commençant ses devoirs. Les BUSEs approchaient et jamais encore elle n'avait été aussi stressée face à ses examens, surtout avec Ombrage aux aguets. Elle ouvrit alors son livre de sortilège et se mit au travail.

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Le reste de la journée se passa tranquillement pour Fred. Il comptait désormais les jours avant son départ et cela le rendait nerveux. Il ne savait pas sur quel pied danser. D'un côté, il voulait informer Hermione mais de l'autre il voulait ne rien lui dire, pour ne pas l'attrister. Et même si il essayait de faire comme si de rien était, sans s'en rendre compte il s'éloignait de Hermione. Le soir vint pointer le bout de son nez et Fred décida encore une fois de sauter le repas. Il s'installa confortablement dans son lit lorsque le petit hibou de Ron, Coquecigru toqua à la fenêtre. Il s'approcha lentement, donna du miam-hibou à l'oiseau et prit la lettre dans ses mains. Il reconnu automatiquement la petite écriture italique et soigneusement disposée de la lettre. Il ouvrit cette dernière, la déplia et tomba sur son lit lorsqu'il lut la réponse.

"Il faut que nous parlions."

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