Staring at the Sun
Alors que je me réveille doucement avec les rayons du soleil qui me caresse maladroitement le visage, je cherche à côté de moi mais tu n'es pas là.
J'ouvre les yeux, la froideur s'emparant de mon coeur. J'ai laisser la fenêtre ouverte pour que tu puise rentrer si il t'en prends l'envie. J'aurais aimé que tu revienne, juste quelque minutes, pour que je puisse te serrer dans mes bras. Te sentir près de moi. Encore.
Je me réveille seul...
Alors je fixe cette fenêtre. Dans l'espoir de te voir la franchir.
Le soleil vient à peine de se lever, il est très tôt, le ciel se noie dans les couleur chaudes de celui-ci. Ce doux mélange de couleur qui te fascinait tellement quand tu étais là... Nous avions prit l'habitude d'observer ce spectacle ensemble.
Je regarde le soleil... Ce soleil qui m'a réveillé avec douceur de sa lumière. Ce soleil qui se réveillait en même temps que moi et allait illuminé ma journée.
Finalement ce soleil c'était toi. Tout comme lui il n'y en a pas deux comme toi.
Alors je me levais péniblement et lui souriais, comme si c'était toi, comme quelque part dans ce monde toi aussi tu faisais la même chose.
Peut-être qu'en le regardant tu pensais à moi aussi ?
Je m'approchais lentement de la fenêtre et m'y appuya en souriant incontrôlablement à cette pensée.
Quand tout cela sera finit, nous nous retrouverons. Et tout les matins je me réveillerait en sentant ta douce caresse sur mon visage. Et je te prendrais dans mes bras. Tu te retournerai pour regarder le soleil se lever par la fenêtre. Et nous resterions ici des heures. Comme si rien d'autre ne comptais.
En attendant ce jour je regarde le soleil. Je le regarde en pensant à toi. En pensant à ce que tu fais, ce que tu pense. En imaginant que j'occupe tes pensées.
Je ferme les yeux, prenant une grande respiration. Lorsque je les rouvre, à la chaleur d'un rayon de soleil qui caresse ma joue, je murmure, pour moi même :
-- Bonjour mon soleil.
Mon coeur se gonfle. Je sais que quelque part tu fais la même chose. Une larme roula sur ma joue et vint s'écraser sur la fenêtre.
Le rituel du matin.
Je ne me doutais pas que quelque part, là haut, perché sur un nuage, tu avais arrêté ce que tu faisais pour m'écouter. Une larme coula sur ta joue, et vint s'écraser sur la fenêtre, à côté de la mienne. Pourtant tu souris. Un sourire sincère que tu n'offre qu'à moi, quand les autres ne le vois pas.
-- Bonjour Dean.
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