Chapitre 21. Guérir





- J'ai une idée. Me lance Noam en rentrant à la maison cet après-midi là.

Nous sommes vendredi, et je viens de servir son goûter à Angel dans la cuisine. Je lis un livre dans le salon, mais j'ignore de quoi il parle tant je suis distraite. J'ai attendu le retour de mon employeur durant des heures, et je n'ai pas été productive du tout. Je suis trop volage, depuis hier, même la petite l'a constaté. Je suis impuissante à juguler mon sentiment d'avidité le concernant.

Noam s'installe sur le canapé près de moi et retire l'ouvrage de mes mains frémissantes. Il esquisse un sourire en le saisissant et me taquine gentiment.

- J'ai toujours trouvé l'histoire plus passionante quand on la lit à l'envers.

Je m'empourpre aussitôt et me détourne pour masquer mon embarras grandissant et mon air ahuri. Seulement, je ne peux demeurer sans le regarder trop longtemps, alors je me ravise et reviens à ma posture nonchalante initiale, comme si de rien n'était.

Il est vêtu d'une chemise bleue dont les premiers boutons sont ouverts, dévoilant la peau basanée de son torse et les muscles noueux qui roulent dessous. Il a les jambes croisées, mais le pantalon qu'il porte ne laisse que peu de place à l'imagination, sculptant le moindre creux, le moindre renflement de ses cuisses, de ses genoux...

- Hé oh! m'interpelle-t-il, ses yeux violets étincelants d'amusement derrière une mèche châtain rabattue sur son front.

Il fronce son nez, plisse les paupières et me dédie deux merveilleuses fossettes. Il est irrésistible. Je sursaute, ramenée à la réalité par le grain soyeux de son timbre, et me redresse pour me donner une contenance.

- Tu as dit que tu avais une idée? je reprends, chevrotant sur les derniers mots, en devenant d'un écarlate soutenu.

Je ne peux plus lui adresser une parole sans bredouiller. C'est furieusement gênant.

Il toussotte, semble se concentrer pour redevenir sérieux. À cet instant, Angel jaillit dans la pièce éclairée et lui bondit sur les genoux. Elle est tellement vive et exubérante parfois, que cela en est perturbant. Elle ne s'apaise jamais. Cette fois, cependant, Noam l'accueille sévèrement.

- Salut. Tu sais, Angel, quand deux adultes discutent, tu ne les coupes pas comme ça. Excuse toi.

- Pardon. Optempère l'enfant, affichant une mine coupable charmante.

Je tends la main pour caresser sa joue de velours. Je suis flattée que Noam me considère à son image, mûre et mature. Adulte... Seulement, je ne peux supporter la peine de ma protégée, j'interviens donc en sa faveur.

- Il a raison, mais... Enfin bon, ce n'est rien, little bird.

Elle se détend. Noam me sonde une seconde, dans un silence lourd, avant d'hausser les épaules, résigné, pour conclure cette parenthèse.

- Ton idée? j'insiste, soulagée qu'il ne m'en veuille pas de ma médiation.

- On va voir tes parents, Lys.

- Quoi? Je m'interloque, m'échinant à sauvegarder ma façade de calme apparent.

Je suis indignée par son audace. Comment ose-t-il se montrer si direct, si virulent? Il n'a rien compris à ce que je lui ai raconté, visiblement. J'éprouve soudain l'irrésistible envie de le giffler. Je me contente cependant de le fusiller du regard, je n'ai jamais été violente...

- Tu dois leur parler. Tu dois avancer. Renchérit Noam, fier de lui, employant une intonnation suave.

Il croit pouvoir me convaincre en incarnant l'avocat du diable? Il me pense si maléable? Je me sens trahie, déçue, et plus que tout, désemparée. Je ne conçois pas qu'il ait pu nourrir de telles pensées, qu'il ait pu imaginer un tel projet en se figurant que je le suivrais sans protester. Il était mon allié, du moins, c'est ce que je me disais. Je me prépare à fuir dans mon entre, mon refuge, ma chambre, lorsqu'il attrape résolument ma main. Se faisant, je la lui abandonne sans immédiatement y songer.

Puis, la chaleur de ses doigts me cloue sur mon siège, et le magnétisme de ses prunelles m'empêche d'ouvrir la bouche. Il m'hypnotise littéralement, à sa dangereuse habitude. Je n'arrive plus à me rappeler pour quelles raisons je lui en veux.

- Lys, pour commencer à dessiner ta propre vie, il faut prendre une feuille vierge et jeter ton brouillon à la poubelle. Te débarrasser de ce qui entrave ta liberté et ton cœur. C'est indispensable. Tu dois parler à tes parents, Amaryllis.

- Tu n'es pas mon psy! Je m'enflamme, me contraignant à le lâcher, les mâchoires crispées par la déconvenue et le dépit qu'il a causé dans mon esprit.

Il acquiesse, posément. Son caractère imperturbable a tendance à accroître la part ombrageuse et lunatique qui sommeille dans ma poitrine. Il paraît ne pouvoir être ébranlé par rien, garde toujours la maîtrise de lui-même.

- Mais je suis ton ami.

Le trouble s'accentue dans ma tête. La confusion s'empare de moi. Je me rends compte avec un temps de retard et un petit élan de joie que la relation que nous entretenons n'est plus du tout professionnelle.

- J'ai peur. J'avoue alors à voix faible, la gorge étroitement serrée comme si une boule de bowling l'obstruait.

Je dis la vérité. Je crains de devoir faire face à ceux qui m'ont banni, rejetté, renié malgré le lien filial qui m'unissait à eux. Cela me ferait trop mal, et personne n'aime volontairement souffrir, à ma connaissance, sauf exceptions. Dont je ne fais pas partie, apparemment.

- Je sais. Mais... Tu me fais confiance, Am?

J'opine lentement, réalisant peu à peu ce que sa question implique. Angel est immobile dans ses bras et me scrute avec une perplexité teintée d'ignorance. Elle tend l'oreille mais ne comprend rien et commence à s'agiter nerveusement.

Je poursuis donc en espérant obtenir une raison valable qui aboutirait à l'échec de ce projet saugrenu.

- Elsa?

- Chez une amie pour la soirée. Elle m'a dit qu'elle avait besoin de détente entre filles après sa journée. Et qu'elle ne supportait plus l'ambiance qui règne à la maison. Autrement dit, elle va se saouler jusqu'à me prendre pour son ancien dentiste et confondre le paillasson avec son oreiller.

L'amusement perce dans son timbre, brièvement, pour masquer une souffrance plus profonde. Même si l'image d'Elsa enfouissant sa figure dans les épis du paillasson est cocasse, je ne me laisse pas détourner si aisément de mon but final pour autant, à savoir éprouver tous les arguments possibles et imaginables pour faire renoncer Noam à son entreprise délirante. Tout en sachant pertinemment que mon initiative est vaine et qu'il est indispensable que j'optempère à sa requête.

- Angel?

- Avec nous. Je resterai dans la voiture pour la garder.

- Il est tard.

- Dix-sept heures.

- Tu es sûr?

- Non.

- Non?

- J'en suis certain.

- De l'heure?

- Je suis certain que tu dois y aller, Amaryllis.

***

Je ne parviens pas à croire que je suis revenue à mon point de départ si promptement. En montant dans la jolie berline gris métallisé de Noam, j'étais encore amorphe et choquée, mais maintenant que nous sommes arrivés à moins de dix mètres de la maison familiale, l'angoisse me gagne, les doutes m'assaillent, les souvenirs me submergent. Cela fait environ dix mois que je n'ai pas rendu visite à ma mère et à mon père. Une veine bat à mes tempes, je suis assourdie par ma propre panique. Angel est assise à l'arrière dans son siège auto et bavarde seule sur tout et rien, absorbant tout ce qu'elle aperçoit par la fenêtre, se délectant de ce qui nous environne. Noam a suivi mes recommandations pour rejoindre notre destination sans mal, et il n'a pas dit un mot. Je n'ai pas trop hésité sur le chemin à prendre, je me le représente souvent dans ma tête, la nuit. Il est resté stoïque et convaincu de son fait. J'ai conscience qu'il agit dans mon intérêt, en tout cas selon lui. Toutefois, son idée n'est pas forcément bonne. Je lui suis reconnaissante des efforts qu'il fait pour moi, seulement, il aurait pu s'en abstenir, cette fois. En tout cas, on ne peut lui reprocher son esprit d'initiative et la gentillesse dont il fait preuve, constamment.

- Amaryllis. Tu te rappelles de ce que je t'ai dit, la nuit de ton cauchemar. S'enquit paisiblement le jeune homme en m'attrapant le poignet.

La sueur perle dans ma nuque. J'espère qu'il n'a pas remarqué que je transpirais si abondamment. Je soupire et fouille ma mémoire sans trop d'enthousiasme.

- Beaucoup de choses. Je maugrée, et ma maussaderie est clairement décelable.

- Je t'ai dit que tout irait bien.

Je ne rétorque rien. Je sais qu'il ment, mais est-ce si répréhensible, à cet instant précis?

Affronter mon passé entâche mon présent. Est-ce irrémédiable?

***

La maison est de plein-pied, imposante et massive. Le toit est plat et les fenêtres dissimulées derrière d'épais rideaux pâles. Le silence règne aux alentours. Je m'approche à pas lents de la porte, me rassurant mentalement. Ça va aller, ça va aller, ça va aller.

Je jauge fréquemment la distance qui me sépare de Noam dans son véhicule pour évaluer les risques que je cours si jamais... Si jamais quoi? Après tout, ce sont mes parents, n'est-ce pas?

Je rejoins le seuil, me raidis et tambourine à la porte d'un geste ferme, néanmoins tremblante à l'intérieur. Je prie de tout cœur pour que personne n'aille ouvrir. Ils sont à la retraite, mais ils pourraient... être n'importe où... N'importe où...

Seulement, pour contrarier mes adjurations mentales, ils sont bien présents, l'écho d'une voix me parvient de derrière le battant et je trépigne de fébrilité, éperdue.

- Amaryllis?

Ma mère me fait face dans l'entrebaillement de l'huis qu'elle a fait pivoté vers elle, son visage me rappelant douloureusement ma propre apparence. Ses joues sont creuses, son teint crayeux, ses cheveux caramel strictement attachés dans un chignon sévère. Elle ne porte pas ses lunettes, et j'aperçois des cernes violets ombrant son regard gris-bleu. Je suis son portrait craché, en moins jolie. Elle ouvre la bouche, sidérée, et me considère en faisant la grimace. Je n'ose pas imaginer ce qu'elle doit penser de mon accoutrement sommaire, un pantalon et un pull obtenus dans une fripperie, hagarde et dépenaillée. C'est surprenant qu'elle ait d'ailleurs pu me reconnaître, tant ma garde robe a changé depuis lors.

- Je... Je peux entrer? Je l'implore presque, et son observation minutieuse suscite une honte machinale et un mouvement de recul instinctif de ma part.

Ma mère plisse méchamment le front, ce qui raffermit les angles de sa figure longiligne, mécontente, et hausse dédaigneusement une épaule. Elle déclare ensuite froidement, se délectant de mon malaise, sans accéder à mon voeu pourtant très simple:

- Et où est donc l'enfant? Déjà mis de côté? Où tu l'as laissé?

Je tressaille comme si j'avais reçu un coup de poignard dans le cœur, ce qui est le cas, d'une certaine façon, et recule d'un pas chancelant. Je ne sais pas quoi objecter, désormais. Bien sûr, elle n'est au courant de rien, et je doute qu'elle est cherchée à se renseigner, au contraire. Suis-je sensée l'informer? Peut-elle concevoir à quel point elle m'a blessé? J'essaie d'obliquer dans la direction d'un autre sujet de conversation, tout en doutant fortement que ma manoeuvre de diversion peu subtile soit passé inaperçue.

- Je peux entrer, maman?

- Non. Tu n'es pas la bienvenue. Proclame-t-elle sans sciller ni rougir de son attitude, et quelque chose se noue dans ma poitrine. Tu as ruiné ta vie, la nôtre, celle de ton déchet de copain, et si tu crois qu'il te suffit de venir frapper à notre porte pour que nous t'accueillons à bras ouverts, tu te leurres. Ce n'est pas si simple, ma chère.

Je me recroqueville sur moi-même. Cela me rappelle mon attitude soumise et docile d'autrefois. Je voudrais disparaître dans un gouffre sans fond. Ma mère paraît si pleine de rage, si dure, si cruelle. Son intransigeance m'empoisonne mais ne me surprend guère. Elle n'a nullement changé. Cela me dissuade définitivement de me faire des illusions à son propos. Il m'est impossible de lui tenir tête. Je ne parviens pas à croire qu'elle me traite ainsi en sachant que c'est elle qui m'a mis au monde. Je repense à l'assurance sereine de Noam, à ses grands yeux violets remplis d'espoir, lorsqu'il m'a fait part de son idée, et j'ai l'impression que je vais le décevoir à son tour.

C'est alors que mon père surgit derrière sa femme, la surplombant d'une tête. Il a le crâne dégarni, des traits grossiers mais un maintien arrogant, altier, qui lui confère une aura certaine d'autorité. Ses iris sont d'un cobalt saisissant, contrastant avec le laiteux de ses joues. On ne peut contester sa facilité à se montrer si charismatique même s'il n'a jamais été très séduisant physiquement. Moralement aussi, d'ailleurs, seulement personne n'en a vraissemblablement conscience.

Il fronce ses sourcils broussailleux et carre les épaules, attendant visiblement une explication à ma présence incongrue à l'entrée du domicile dont il m'a expulsé sans remords. Il m'intimide autant qu'auparavant, sinon davantage.

- Amaryllis allait justement partir, chéri. Prétexte ma mère en se tournant vers son mari pour lui sourire d'une manière terriblement feinte.

Il leur est coutumier de jouer la comédie, de faire semblant, de mimer le comportement d'un couple qui s'aime réellement, mais il m'est pénible de remarquer à quel point leur façon d'agir est prévisible, courbatue, engourdie. Et tellement automatique, de l'ordre du réflexe, même. Je me désole d'une hypocrîsie si pernicieuse, qui souille leurs cœurs sans qu'ils s'en aperçoivent.

- Le bébé est mort. Je lâche alors dans un souffle.

Mon annonce retentit comme un gla dans le silence de la ruedéserte. L'air se raréfie entre nous trois, même si les bourrasques de vent balaient farouchement nos visages, nous fouettent désagréablement les pommettes, rougissant notre peau. Je m'empresse de me détourner pour ne pas voir l'expression de triomphe qu'ils doivent afficher. Ils ont gagné. C'est atroce à confirmer, toutefois, ils ont toujours voulu que j'avorte, que rien ne se sache, que mon erreur n'apparaisse jamais aux yeux du monde. Je ne ressens plus de ressentiment, plus d'aigreur à leur encontre, je leur en ai déjà tellement voulu sans que rien n'en découle... Je m'interdis donc de ressentir la moindre animosité. J'attends.

Ma mère exhale un long soupir, mon père s'emprisonne dans le mutisme. J'étouffe une salve d'injures à leur intention, désirant de toutes mes forces de demeurer calme, mais ma langue fourmille de mots refoulés.

- Désolé. Marmonne finalement mon père, revêche, et il me suffit d'entendre cela pour exploser.

- Menteur. Vous n'êtes pas désolé, ni l'un ni l'autre. Vous n'êtes pas désolé! Vous vous réjouissez malgré votre mauvaise conscience, parce que vous êtes glacés, sans cœur et sans limites. Toi, papa, tu attaches plus d'importance à ta carrière politique éteinte qu'à ton épouse. Les apparences finissent par s'effriter, tu sais. Tu imposes, tu ordonnes et tu n'écoutes rien. Tu ne sais pas aimer, et on ne sait pas t'aimer en retoour. On te respecte parce que tu nous y contraint. Tu es imbus de toi-même, tu es écœurant. Toi, toi maman, tu es tellement superficielle que si la fin du monde éclatait tu ferais provision de miroirs jusqu'à pouvoir les entasser. Tu es belle, c'est évident, sauf qu'un jour ta peau flétrira, ta bouche tombera, tes rides creuseront tes paupières et ton front, ton dos se voûtera, ta voix faiblira, tes cheveux tomberont et tes dents jauniront, tous pourront voir à quel point tu es laide. Tu n'auras plus rien et ton mari te quittera. On te méprisera. Moi, je n'ai pas besoin de ça, je t'exècre déjà. Je vous haie, tous les deux. Vous auriez causé moins de mal en ne me donnant pas la vie. Vous n'assumez aucune de vos responsabilités. Vous êtes ternes et fades, et je remercie le sort qui m'a permis de quitter cette infame maison, et surtout, surtout, les infames personnes que vous incarnez. Vous ne me méritez pas. Vous vous persuadez que vous agissez pour mon bien, mais je ne suis pas une poupée que l'on peut modeler à sa guise. Vous avez gâché mon enfance, détruit ma jeunesse. Vous ne me comprenez pas. L'amour vous a déserté. C'est mon tour. J'ai la chance de pouvoir m'en sortir sans vous. J'ai la chance de pouvoir vous dire en face que vous êtes des vraies merdes. Des merdes, vous entendez! Des merdes!

Je crache les derniers mots dans un soulagement sans bornes, et un mélange de postillons, de sons et de haine pure s'extirpe de moi dans une vague libératrice.

- Des merdes! Je hurle encore et encore.

On m'attrape par la taille. On me tire en arrière. On m'étreint. Je me laisse faire. Le parfum de soleil et de force de Noam caresse mes narines. Je me délecte de la stupeur peinte sur les traits de mes géniteurs. Un fardeau s'envole de mes épaules.

Le fardeau de dix-huit ans de non-dits.

Nous grimpons dans la voiture et Angel nous reçoit en babillant joyeusement.

- Wouah, Am elle est trop forte. Moi, je leur aurais tiré la langue, na!

Noam ne démarre pas, il s'empare juste de ma main moîte, la presse une fois, délicatement, et me fixe attentivement.

- Merci. Je lui chuchote tendrement.

J'aimerais avoir le courage de poursuivre, de lui manifester l'infini de ma gratitude... La parole m'échappe. Je me contente de le considérer avec toute l'admiration qu'il m'inspire. Il hoche alors la tête, enclenche le moteur.

La porte de la maison familiale se referme lentement, à quelques mètres de là. La blessure à vif de mon âme meurtrie en fait autant. Se referme lentement. Cicatrise...


Salut à vous tous ! Je publie grave en avance, mais c'est parce que mes profs font grève aujourd'hui, alors j'en ai profité ! Je ne sais pas si je publierai le chapitre prochain vendredi comme prévu, il faudra me dire si ça fait trop, si c'est trop rapide dans l'enchaînement. Peut-être que ce chapitre ne vous a pas paru très important, mais pour moi, il est essentiel, d'où le titre ! J'attends vos opinions avec impatience ! Même négative d'ailleurs ! C'est ce que je préfère, autant vous avouer tout de suite que je suis bizarre ! MDR je vous fais des gros bisous !

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L'idée qui suit ne va pas forcément vous plaire. Mais... Pour ceux que ça intéresse, mais c'est vraiment facultatif, je vous ai copié ci-dessous la traduction des paroles de la chanson qui va avec ce chapitre, et qui est juste magnifique ! Mais c'est seulement si vous voulez la lire bien sûr ! Pour moi la musique c'est une passion, peut-être encore davantage que l'écriture, ceux qui me connaissent savent que je mets un temps fou à choisir la chanson que je vais associer à une nouvelle partie, parce que pour moi, c'est primordial ! Alors voilà... Ça ne plaira pas à tout le monde, sûrement, et ce n'est pas pour ajouter des mots à ma partie, juste pour vous faire profiter d'une musique que j'ai découvert et que j'apprécie. Si ça vous intéresse je pourrais le refaire, parce que je suis toujours en quête de nouvelles chansons à partager... Bisous encore une fois !


Turning page:
I've waited a hundred years J'ai attendu un millier d'années But I'd wait a million more for you Mais j'attendrai un million de plus pour toi Nothing prepared me for Rien ne m'a préparé What the privilege of being yours would do A ce que le privilège d'être tien allait faire If I had only felt the warmth within your touch Si seulement j'avais ressenti la chaleur à ton contact If I had only seen how you smile when you blush Si seulement j'avais vu ton sourire quand tu rougis Or how you curl your lip when you concentrate enough Ou comment ta lèvre se tord quand tu te concentres assez Well I would have known Bien, j'aurai su What I was living for all along Pour quoi je vivais What I've been living for Pour quoi j'avais vécu Your love is my turning page Ton amour est ma page qui se tourne Where only the sweetest words remain Où seuls les mots les plus doux demeurent Every kiss is a cursive line Chaque baisers est une ligne en italique Every touch is a redefining phrase Chaque contact est une phrase redéfinie I surrender who I've been for who you are J'abandonne qui j'étais pour qui tu es For nothing makes me stronger than your fragile heart Car rien ne me rend plus forte que ton cœur fragile If I had only felt how it feels to be yours Si seulement j'avais ressenti ce que c'était d'être tien Well I would have known Bien, j'aurai su What I was living for all along Pour quoi je vivais What I've been living for Pour quoi j'avais vécu Though we're tethered to the story we must tell Bien que nous sommes liés à l'histoire que nous devons raconter When I saw you, Lorsque je t'ai vue, Well I knew we'd tell it well Bien, j'ai su que nous allions bien la raconter With the whisper, Avec les murmures, We will tame the vicious scenes Nous allions dompter les scènes brutales Like a feather, Comme une plume, Bringing kingdoms to their knees Faisant tomber des royaumes à genoux ___________ La chanson a été écrite exclusivement pour le film Twillight 4 - Révélation première partie. Ryan O'Neal de Sleeping At Last l'a écrite du point de vue du personnage Edward pour le film The Twilight Saga: Breaking Down - Partie 1. La chanson apparaît deux fois dans le film, d'abord en instrumentale quand Bella marche dans l'allée à son mariage, puis plus tard dans une scène d'amour en lune de miel. Ryan a expliqué comment ça s'est fait: "Il y a environ six mois, j'en ai eu l'idée après avoir été un fan de la bande originale de la version précédente de Twilight, car ils ont toujours une musique incroyable, je me suis dit que ce ne serait pas absurde et fou si je venais à essayer d'écrire quelque chose pour ce film à venir. J'ai regardé les trois films àla suite pour la première fois et, après les avoir vus, j'ai essayé de faire un peu de travail pour comprendre ce qui allait se passer dans le prochain film et ce qui allait se développer dans les relations, je me suis assis et j'ai écrit ma première chanson pour un film. Environ une semaine après - je pense qu'il m'a fallu environ quatre ou cinq jours pour finaliser la chanson - je l'ai envoyée. Je n'ai eu aucun retour, et puis quelques mois après que j'ai eu cet appel incroyable où ils m'ont dit qu'elle figurait dans le montage final du film. Inutile de dire que ce fut une bonne journée."

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