Chapitre 2

Chère amie,

C'est Harry. Je suis au Ministère, comme toi, j'imagines. J'ai vu Ron. Complètement perdu. À mon avis, il ne supportera pas l'idée que tu le déteste. Peut importe ce qu'il peut s'être passé, je peut te garantir qu'il t'aimes. Et toi, l'aimes-tu seulement ?


Harry, jamais je pourrais le pardonner. Le fait qu'il ne sache pas pourquoi je suis en colère ( je peu te le dire à toi, je suis également triste, très triste ), le rend encore plus abjecte. Il a embrassé Lavande Brown, Harry. J'espère ne pas la croiser, je ne le supporterais pas. Ma tristesse te prouves mon amour pour lui, n'est-ce pas ? Tu a l'air de douter. Si tu es au Ministère, j'amenais te voir, ça ne te déranges pas ?


Viens-vite Hermione. Hermione Granger-Weasley. 


Hermione sortit de son bureau, la larme à l'oeil. Son secrétaire la regarda.

- Vous sortez, Madame Granger-Weasley ?

- J'ai toujours été Hermione Granger. Granger-Weasley est le nom de mes enfants. Pour l'instant. 

Elle accéléra. Le bureau d'Harry ne se trouvait pas loin. Elle atteint la porte aisément. Après-tout, ce n'était que quelques pas.

- C'est toi, Hermione ?

- Oui, bien sûr. Harry... 

Elle s'effondra en larmes dans les bras de son meilleur ami. Celui-ci la repoussa. 

- Je te jures qu'il y'a un malentendu. Je connais Ron.

- Moi aussi je croyais le connaître.

Un ange passa. Hermione leva les yeux vers Harry et rougit légèrement.

- Tu dis qu'il m'aimes... comment le sais-tu ?

- Je le sais tout simplement parce que je l'ai trouvé dans la rue, sous la pluie, pleurant toutes les larmes de son corps, que d'après ce que j'ai appris tu ne lui as pas montré, je ne sais pas pourquoi, mais qu'il l'a comprit. Vous avez tous les deux étés égocentriques à Poudlard, et visiblement tu l'es toujours. 

- Je sais qu'il ne m'aimes pas Harry. 

- Et comment le sais-tu ? 

- Je... je le sais, c'est tout.

- Tu le sais. C'est tout. Dégages Hermione. Je n'ai pas envie de te voir en fait. 

- Mais...

- Je ne veux pas te parler. 

- Harry ! 

- Je suis désolé... je pense que j'ai très mal vécu vos disputes, à Poudlard. Tu as sans doute raison en fin de compte... tu as toujours raison. 

Il s'avança et prit son amie dans ses bras. Il devait faire un effort considérable pour la soutenir, tant elle était épuisée. Ainsi, pensa Harry Potter, ses deux meilleurs amis allaient être détruits, simplement à cause de... de qui déjà ? Et lui qui ne pouvait strictement rien faire.

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