*chapitre 6* -Commencement

Forcé de constater que je ne vais donc pas revoir Becky avant mon départ.

J'ai n'ais pourtant jamais eu autant de question à lui poser que cette nuit. Pourrais-je tout de même, lui faire mes adieux? J'en doute car, je sais que notre départ va s'effectuer dès le lendemain à l'aube.

Je n'ais que le temps de pousser un soupir de déception, qu'on entre à nouveau dans ma chambre.

Je me relève aussitôt, fort gêné d'être découverte dans une posture plus ou moins digne.

La femme inconnu entre et marche jusqu'à moi pour se présenter.

-Bonsoir comtesse, je me nomme Érina et je suis celle qui prendra soin de vous dès maintenant.

Elle me fixe et semble attendre quelques chose. Je me suis tellement habitué à avoir une relation de franche camaraderie avec ma camériste et surtout amie que je me rapelle à peine les convenances.

-Ey bien,Tournez vous que je puisse d'abord délacer cette robe. Me dit-elle a peine perturbée par mon manque de savoir vivre.

Je m'exécute aussitôt devant ça demande pour le moins autoritaire mais, je me permet tout de même de l'étudier du coin de l'oeil. Elle a une mine austère et sévère qui nous ôtes instantanément toute envie d'argumenter avec elle.

Sa robe noire boutonnée jusqu'au cou, avec des manches longues qui s'attachent aux poignet par des fermoires, en dit long sur son originalité. Ses long cheveux gris son retenue par un lourd chignon impeccable, d'où ne dépasse même pas l'ombre d'un cheveux.

Des rides autours de sa bouche prouvent qu'elle fait sans aucun doute la même moue qu'en cet instant précis: serrées et pincées sur un rictus de dégoût.
Ses sourcils finements taillés surplombes des yeux noir réprobateur qui me fixe avec condescendance pendant que je me dévêtis.

Elle ressemble aux frères à qui je devais, dès ma plus tendre enfance, confier mes péchés . Si bien-sûr, voler une pomme en cuisine en dehors de l'heure du dîner était un péché digne d'être confessé. Nous n'avions pas le choix de trouver quelques choses à confesser car le père Dubé, m'avait expliqué un jour, que de ne rien dire revenait à nous proclamer parfait et ça, la vanité, était un des pires péchés. J'avais en dehors de ça, toujours eu une conduite irréprochable dû a mon rang et a ma bonne éducation donc, je comettais de petits larcins car je ne voulais pas que dieu croit que je suis vaniteuse.

Une fois ma magnifique robe blanche gisant à même le sol, elle se décide à bouger et vient la prendre sans aucune délicatesse à l'égard d'un tissu de cette qualité.

-Maintenant, couchez-vous, le comte devrait arriver sous peu.

Son comportement à de quoi me surprendre, tout d'abord, elle me parle comme si j'étais une simple paysanne et elle la reine, mais des deux maux, je suis encore plus perturbé par le fait que je dois me mettre au lit complètement nue.

-Je bien ... Je... Vous avez oublié ma chemise de nuit ...Il serait inconvenant que je sois toute... Nue. J'essaie d'être cohérente mais le vif malaise que je ressent ne me permet plus d'être aussi volubile qu'à mon habitude.

-Laissez les convenances aux femmes non mariée, le compte vous veux dans cette tenu et il serait inconvenant (elle prit une voix enfantine pour m'imiter) de ne pas respecter les exigences de votre époux. Ne pensez-vous dont pas?

Puisque c'est à la demande implicite d'henry, je dois prendre sûr moi et obéir. Alors, ainsi soit-il. pensais-je.

Je ne peux qu'abdiquer devant cette femme qui de toute façon ne sortirait vraisemblablement pas, tant que je ne serais pas au lit et ça, dans mon plus simple appareil...

Je lève les draps de cotton frais et me glisse dessous, avant de les rabattrent jusqu'à mon menton devant l'oeil inquisiteur de cette femme.

Ce qui me semble seulement Quelques minutes, après le départ de la marâtre, Henry entre dans la pièce. Son regard éclairé d'une lueur qui m'est jusqu'à lors inconnu.

-Breena, ma femme! Entièrement dévêtue et déjà au lit. Que Dieu bénisse Érina. Il appuit son geste de ses deux bras qui pointent vers le ciel. Qu'elle femme remarquable dit-il en conclusion de ses louanges.

Il baissent les bras et s'avance vers moi d'un pas sûr.

-Je n'ai eu qu'une seule pensée en tête toute la soirée et c'est ce moment douce Breena.

Je le regarde Assis au pied du lit à enlever ses bottes et moi, muette comme une tombe à concentrer toutes mes forces afin de retenir ces tremblements de terreurs qui m'envahissent. Je n'ais à cet instant qu'une seule pensé qui tournicotte dans cesse dans ma tête, l'envie de prendre mes jambes à mon cou et de déguerpir le plus vite possible.

-Maintenant, levez-vous et montrez à votre mari comment vous allez vous occuper de lui. M'ordonne-t-il d'une voix empreint d'autorité en se levant a son tour. Il pose ses mains sur ses hanches et semble m'attendre.

Mon cœur bat à tout rompre. Je suis totalement nue devant un homme pour la première fois, les draps remontés jusqu'au cou et on me demande de me lever à la lumière et de déshabiller ce même homme. Que Dieu me vienne en aide...

-Allez ne soyez pas timide, je ne vous veut aucun mal. Je l'aurais sans doute cru, si sa voix ne c'était pas faîtes aussi pressante.

Je me lève donc, laissant le drap de cotton blanc qui me protège tel un bouclié, tomber à mes pieds. Malgré le sang qui afflue si fort à mes tempes que je sens mes oreilles qui bourdonnent, je l'entend clairement émettre un grognement de satisfaction.

-Vous êtes encore plus belle nue que dans vos grand apparat. Peut être ne vous permettrais-je jamais plus, de vous vêtir me souffle-t-il.

Puis, il part d'un gros rire bien gras.
Il avança alors vers moi avec de petits yeux qui semblent me détailler de la tête aux pieds. Je n'ais pas besoin de me pincer les joue cette fois car, mon visage s'empourpre tout naturellement à mesure que la gène me gagne...

Il s'approcha encore de moi et cette fois-ci, je peut sentir son odeur. Il dégage de fortes effluves d'alcool et avant même que je puisse comprendre ce qui arrive, il m'embrasse sans aucune douceur. Il prend dans sa main en coupe, un de mes seins qu'il porte à sa bouche sans aucune délicatesse. Je peux sentir son sexe durcir sur ma cuisse. Je ne parle pas et me laisse faire docilement. Même si je voulais participer activement, je ne saurais par quoi commencer.

- Mais allez! Déshabille moi! Il prend mes mains qui pendent lamentablement à mes hanches et les place sur son torse avant d'ajouter une insulte pire que tout ce qu'il aurait pu me dire.

-Je veux la certitude que tu es encore vierge avant de partir avec toi car, si il s'avère que ce n'est pas le cas, je te retourne à ton père immédiatement et fait annuler le mariage.

L'insulte me délis la langue instantanément.

-Monsieur! comment osez-vous insinuer que je ne sois plus pure? Je baisse le ton consciente tout à coup, que je m'adresse à celui qui a maintenant tout les droits sur moi.
«De croire le contraire est une offense à mon rang et à ma condition!»

Il me dévisage, je ne peux dire s'il est en colère ou même insulté. J'aurais dû retenir ma langue et me contenter de lui affirmer doucement que je n'ais jamais été seule avec un homme.

-Je compte bien le vérifier par moi même, de plus, votre condition exige que vous parliez à votre mari avec respect et ce, seulement quand ce dernier vous y autorise. Ais-je été assez clair Madame?

Je ne fait que hocher la tête en veillant à bien garder les yeux au sol. Je ne suis pas doué, car déjà mon mari semble être mécontent et cela ne fait que quelques heures que nous sommes unis.

-Maintenant, cessez de faire l'enfant et de me faire perdre mon temps. Déshabillez-moi!

Je m'exécute donc, mes doigts tremblent sur sa peau. Je compte dans ma tête pour essayer de ne pas penser à ce que je fait. Je ne veux pas le décevoir plus.

D'abord la chemise qui tombe au sol. Je n'ose pas regarder son torse duveteux tellement le malaise qui m'habite est foudroyant. Je continue, tant bien que mal avec une maladresse honteuse. Des heures après me semble-t-il, le pantalon glisse enfin le long de ses cuisses fermes pour finalement atteindre le sol dans un bruissement de tissu et de pièces.

je suis presque à genou devant lui à même le sol dure, afin d'enlever ce qui reste du dit pantalon. Je m'évertus encore à regarder au sol trop honteuse, pour croiser son regard. C'est alors qu'il prend mes mains, les arrêtants dans leurs gestes imprécis. Il me lève de manière plutôt rude et s'adresse de nouveau à moi d'un ton bourru.

-Va au lit, je vais poursuivre seul puisque, je n'ais pas toute la nuit. Maintenant, regarde et apprend!

Il se dévêtit complètement et se plante alors devant moi, nue comme un vers. Son membre toujours durcis par le désir. Je détourne les yeux gêné.

-Regarde moi! Crit-il.

Je lève les yeux vers lui à contrecoeur. Il sourit et émet un petit bruit rauque de gorge, les mains sur les hanches visiblement fier de son attribut masculin. Il me couche aussitôt sur le lit et embarque sur moi sans prévenir.

Je sens un cris de surprise monter dans ma gorge, mais je m'échine aussitôt à l'étouffer avant qu'Henry ne puisse l'entendre.

Il m'embrasse langoureusement, sa barbe qui me pique la peau en descendant le long de mon cou me laisse une désagréable sensation de brûlures.
Il massent mes seins avec beaucoup de force et peu de finesse, si bien que ça me fait mal.

L'espace d'un instant, je songe à lui en faire part, mais je me retiens car je me rappelle les conseils avisés de ma mère...

Il étant ses baisés jusqu'a mon entrecuisse puis, se recule et regarde mon sexe d'un air satisfait. J'ai à peine le temps de savourer le sourire qu'il daigne enfin poser sur moi que comble du déshonneur, il crache sur mon entre-jambe. Je ne peut retenir cette fois, le cri de surprise et de dégoût qui m'assaille.

Ma stupeur, semble avoir sur lui un effet des plus agréable puisqu'il rit, avant de pousser l'aberration à son summum.

- Une vierge effarouchée? C'est encore plus séduisant...Pourtant, vu le temps que nous avons perdu avec ton incapacité, nous ne feront pas plus de façon que ça. Tu es très sec et comme je n'ai ni l'envie ni le temps de mis attarder des heures durant, j'ai réglé le problème. Je n'aurais ainsi pas de mal à m'inserer.

Puis, ceci étant dit, il me pénétre d'un premier coup, bien trop profondément. Sans aucune douceur avec un instinct presque animal et sans un seul regard pour la petite chose que je suis.

Ce petit manège me sembla durer une éternité. Puis, sorti de nul part, une plainte retentit dans la pièce, brisant le silence. Je mis peut de temps à comprendre que c'étais moi.
Ça me fait terriblement mal et je me sais pas exactement quelle partie de mon corps souffre le plus entre mon corps, ma tête et mon âme.

C'est donc ça l'amour? Que peut-il y avoir de plaisant entre les cuisses d'un homme?

Il réitére le geste plusieurs fois jusqu'a ce que je le sente se cambrer et qu'un grognement sorte de sa bouche. Il se laisse choir a mes cotés.

-vous êtes aussi vierge et aussi bonne que vous en aviez l'air. Il me dit sans un regard.

J'ai envie de me cacher sous la couverture, et de pleurer mais je ne bronche pas. J'en suis tout simplement incapable.

Il se lève et se se vêtit aussitôt sa phrase finis. Il ne prend pas le temps de me jeter ne serais-ce qu'un bref regard, mais me lance tout de même une phrase une fois la porte ouverte.

-Sur ce délicieux moment, je vous quitte, j'ai des gens a rencontrer avant notre départ.

Puis il quitte enfin la pièce à mon grand soulagement. Malgré mon désir de vouloir être heureuse, je ne peux m'empêcher de me sentir humilié et d'avoir le cœur littéralement en miette.
Je viens de perdre tout ce qui me r'attachais encore officiellement à l'enfance. Je suis désormais une femme et cela ne me dit rien qui vaille.

Je m'endort tard cette nuit la en faisant mes adieux en pensée à Becky, ma mère, mon père, mon frères et même Perceval. Puis je m'endormis sur ma dernière larme...

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