Nous montons par les escaliers et nous nous retrouvons devant mes amis. En fait, j'étais en bas du château... J'aurais aimé de crier à l'aide, mais je n'avais pas eu la force... Je suis juste une fille faible...

Tout le monde se dirige vers moi et me fait un câlin. Je grimace de douleur. Mon ventre...

Moi: Les gens... Mon ex m'a encore donné des coups de pied dans le ventre.
Paul: Putain...
Antoine: Viens avec moi.

Je le suis. On monte par les escaliers et je dois vous dire que j'ai du mal ! Je n'ai jamais de chance...

On arrive devant la porte d'Antoine Griezmann et celui-ci ouvre la porte. Il me fait s'assoir sur le lit, tout doucement. Il se dirige rapidement vers la salle de bain et cherche de quoi soigner mon ventre. Il panique, ça se voit. Il revient avec des contons-tiges et une trousse de secours.

Je m'allonge sur le lit en grimaçant. Il ouvre la trousse et sors un rouleau de bandage et le reste. Je relève un peu mon pull. Il a les mains toutes tremblantes. Je pose une main sur son bras pour le calmer un peu. Il ne tourne pas la tête, il reste concentré sur ça.

Moi: Hé... Ça va. Je vais bien.

J'enlève ma main et me soigne.

Après avoir mis un gros bandage (ça va faire la 2ème fois que j'ai un gros bandage), Antoine range la boîte rouge.
Quand il était vers l'entrée, il se retourne et me dit :

Antoine: Je reviens. Je vais chercher Charlotte pour te surveiller. Je vais aux entraînements et quand j'ai fini, je viendrai vers toi.

Puis, il part en fermant la porte.

18h30

Actuellement, je suis dans le lit d'Antoine. Enfin, je suis allongée, mon corps est sous la couette. Comme Antoine l'avait dit, je resterai près de lui. Ça fait du bien que quelqu'un me surveille. Il y avait déjà Charlotte qui me surveille.
Cette dernière est juste assise au bord du lit en train de lire un magazine pour filles tandis je fixe le réveil de Griezmann. Ce dernier était aux entraînements. Je comprends tout à fait parce que demain, c'est le match Suisse/France.

Ma meilleure amie s'est beaucoup inquiétée pour moi. Elle m'a précisé qu'elle avait pleuré. Si elle serait à ma place, j'aurais fait la même chose.
D'ailleurs, elle a emmené ma valise ici.

Il y en avait d'autres aussi. Comme Paul, Dimitri, Olivier, Patrice, Hugo... Et surtout Antoine et papy.

Il y a eu un gros silence dans cette pièce.

Bref. Assez parlé. Je romps le silence.

Moi: Sinon... (Elle tourne la tête vers moi) Ça va avec Paul ?
Charlotte: Je lui ai pas reparlé depuis.
Moi: D'accord...

J'enlève la couverture et Charlotte s'enlève. J'essaye tant bien que mal de me lever.

Charlotte: Attends, je vais t'aider.

Elle s'exécute.

Moi: Merci. Merci pour ce que tu fais pour moi. Merci, sans toi, je ne sais pas ce que je ferai.
Charlotte: Les meilleures amies, c'est pour ça.

On se sourit. Je voulus faire un câlin mais je sais que je ne peux pas. Vous savez pourquoi...

Je me dirige vers l'armoire et prends des vêtements . J'avais juste envie de changer d'habits.
Bon, je prends mes vêtements et me dirige vers la salle de bain.

Je sors de la pièce et rejoint Charlotte. Je m'assois sur le lit à côté de Charlotte.

Charlotte: Viens.

Elle ouvre ses bras et je me réfugie là-dedans.

Moi: Pourquoi moi ? Pourquoi ça tombe toujours sur moi ? Pourquoi il me donne des coups de pied ?

Elle ne répond à aucune de mes questions. Je commence à pleurer. Ma meilleure amie me sert encore plus.

19h01

Charlotte m'a laissé toute seule dans la pièce. Car elle sait que les joueurs finissent leur entraînement vers 19h. Seulement aujourd'hui. Je sais qu'ils ont beaucoup travaillé, ils ont retardé. À cause de moi, en plus... Je ne voulais pas causer des problèmes, ici. Je ne voulais pas déranger les joueurs et mon papy.

Maintenant que je suis agressée par Théo Polty et trahie par Juline Hill, je ne fais plus confiance à personne. Dès que je rencontre une nouvelle personne, je ne lui fais pas confiance.
Certes, il y a que Charlotte, Chris (mon meilleure ami), mon papy, ma famille et les joueurs de l'équipe de France à qui je peux leur faire confiance. J'ai failli faire confiance à la rousse Juline. J'ai bien dit : failli.

La porte s'ouvre ce qui me fait sortir de mes pensées. Je me lève en même temps et découvre un Antoine tout mouillé.

Antoine: Je vais prendre une douche et tu fais ce que tu veux ici. Fais comme chez toi.

J'hoche la tête avec un petit sourire. Il partit dans la salle de bain et ferme la porte à clé.

Pendant ce temps, je pris mon portable et parcoure un peu sur les réseaux sociaux. Je vais un peu sur Instagram, Facebook, Twitter et SnapChat.

Quelques minutes plus tard, la porte de la salle de bain s'ouvre. Je me retourne. Euh... Comment dire ? Je remarque qu'Antoine est torse nu. Je reste concentrée sur ses yeux bleus azur.
Non ! Anna, ne regarde pas son torse nu !

Mais vas-y ! Regarde !

Ta gueule conscience ! Tu me mets dans une situation très gênante !

Tout à coup, je sens que j'ai chaud.

Moi: Il fait pas un peu chaud ?
Antoine: Tu rigoles ? Il pleut.

Merde.

Moi: Ah ouais.

Je retrousse les manches de mon pull. J'ai le cœur qui bat la chamade. Vous savez, si vous avez un amoureux (ou une amoureuse), et la personne dont vous aimez est juste à côté de vous ou pas très loin de vous, vous n'avez pas chaud et le cœur qui bat très fort ?
Et bah là, c'est pareil !

Je me retourne parce qu'il va mettre son boxer. Il me dit que je peux me retourner. Il est maintenant habillé, d'un simple T-Shirt rouge PUMA et d'un jogging gris de la même marque.

19h45

Antoine: Non, reste ici. Je vais chercher à manger et je reviens. Je vais apporter un plateau exprès pour nous 2. Je n'ai pas envie que tu souffres en descendant.

Puis, il part. Très protecteur, lui.

Quelques minutes plus tard...

Comme prévu, il avait emmené un plateau exprès pour nous 2. Il y avait 2 assiettes remplies de moules et un petit bol de frites, juste à côté. Miam. Et des serviettes ainsi que des couverts (on sait jamais).

Il pose sur nos genoux. Et on mange tranquillement tout en parlant et en rigolant. Je fais quand même attention à mon ventre à ne pas trop rigoler et à ne pas trop grossir...
On finit de manger et je vais me laver les mains. Pareil pour Griezmann.

Moi: Merci Antoine. J'aurais pu être morte si les policiers et toi ne serez pas venus.
Antoine: Je savais qu'il allait te tuer à 17h. Théo a appelé ce matin pour nous dire.
Moi: Ah...
Antoine: Dis, c'était quoi la tâche de sang qui était par terre, dans ta chambre ?

Flashback. Vendredi 17 juin 2016 à 23h21.

J'étais occupée à regarder des épisodes de la saison 2 de Games of Thrones. Je consultai qu'il était déjà tard. Je rangeais mon MacBook lorsque j'entendis un gros bruit. Ça provient de la salle de bain. Je me dirige vers cette pièce-là, il n'y avait rien. C'est sûrement un oiseau qui s'est écrasé contre la fenêtre. Bref. Je retourne vers mon lit. Je prends mon sac à main. Je voulus l'ouvrir sauf que, je me suis coupé le doigt. Une goutte de sang tombe par terre. Tout à coup, on m'assomme.

Fin du flashback.

Moi: Je voulais ouvrir mon sac à main mais, je me suis coupée le doigt.
Antoine: Ah ? Je croyais que... Enfin, tu vois.

Oui Antoine. Mais non. Heureusement. Je ne voulais pas mourir trop tôt.

Antoine: Anna... Il faut que je t'avoues un truc...
Moi: Vas-y, je t'écoute.
Antoine: En fait, je--

Du coup, la porte s'ouvre brusquement. C'était Paul et ses coéquipiers. Enfin, pas tous, il y avait tonton Patrice, Blaise, Dimitri, Hugo et Olivier.

Paul: Nous venons ici dans la chambre de Toitoine, pour nous amuser avec vous 2. Nous avons le droit ?

A l'entente du surnom "Toitoine", j'ai pouffé de rire. C'est quoi ce surnom ridicule ?!

Paul: Pourquoi tu rigoles ?
Moi: Parce que... Toitoine !!

Et je partis dans un fou rire ! Les autres gars -sauf Antoine bien-sûr- éclatent de rire aussi. Grizou fait le boudin. Oh, trop chou...

Moi: Ouh... Ça fait de rigoler. Aïe.
Antoine: Ça va ?
Moi: Je croyais que tu faisais le boudin.
Antoine: Euh... Et bah...
Moi: Et bah non. Bon ! On en était où ?
Paul: Attendez les gars... Venez, on va refaire notre scène.
Antoine & moi: Non ! Vous pouvez venir, c'est bon !

Choqués, on se regarde en même temps. Et on rigole. Ça commence bien...

Les gars rentrent et le dernier joueur, qui était Olivier, ferme la porte. Les mecs s'assoient par terre, à part Antoine. Tandis que moi, je suis assise sur le lit. Tout comme Antoine.

Nous sommes 8. C'est les 7 gars que j'aime le plus à Clairefontaine. Certes, il y a aussi Coman, Koscielny, Martial... Mais c'est vraiment Antoine, Blaise, Dimitri, Hugo, Olivier, Patrice et Paul, les gars que j'adore le plus. Ce dernier est mon meilleur ami.

(NDA : J'ai failli m'arrêter ici mais, comme je suis gentille, je continue !)

On parle de tout et de rien en racontant des blagues de merde.

Moi: J'ai une blague !
Tout le monde: On t'écoute.
Moi: Alors... C'est quoi le rapport entre un rat et un porc ?
Tout le monde: Euh...

Ils se regardent tous en se demandant : "C'est quoi la réponse ?"

Moi: Aucun rapport !
Tout le monde: Ahhhh....

Ce qu'ils sont cons. Mais je les aime quand même.

Paul: J'ai une blague ! J'ai une blague !
Olivier: Mon Dieu...
Paul: Alors : pourquoi le lapin est bleu ?

On se regarde, comme tout à l'heure.

Paul: Parce qu'on l'a peint.

Euh... On n'a pas compris.

Paul: Bah ? Vous devriez rigoler. C'était marrant, nan ?
Patrice: Mais en fait, on n'a pas compris.
Paul: Putain... Il est bleu parce qu'on l'a peint. Avec de la peinture. Avec un pinceau. Le verbe "peintre" ! Lapin et l'a peint.
Tout le monde: Ahhhh....

Et on rigole comme des cons. On n'avait pas compris, nous !

Hugo: Ça fait du bien que tu retrouves le sourire, Anna.
Olivier: Ouais.
Paul: Si jamais tu as un problème, viens m'en parler.
Blaise: Moi aussi, viens m'en parler.
Paul: Euh... Excuse-moi, mon cher Blaise, mais mini Deschamps, c'est ma meilleure amie. Et non pas la tienne. Donc, c'est moi qu'elle vienne m'en parler.
Antoine: Il y a aussi moi. Et Olivier. Et tonton Patrice. Et Hugo, bien-sûr.
Paul: Ah non non. C'est moi, c'est tout.
Hugo: Égoïste, va.
Paul: Je te demande pardon ?
Hugo: Ah non non, j'ai dit que tu étais très beau.
Paul: Tu trouves ?
Hugo: Ouais.
Paul: Alors, merci Hugo.

C'est une blague ? J'ai l'impression que je suis invisible.

Paul: Bref, on en était où ? Ah oui, donc Blaise, je te disais--
Moi: Hé ho ! Je suis là, hein !
Paul: Ah ouais, on t'avais pas vue.
Moi: Sans blague ?

Et on rigole encore une fois. Je sais qu'ils ont fait ça pour me redonner le sourire. N'empêche que ça a marché.

Après notre soirée, les 6, qui étaient rentrés, partent. Il ne reste plus que moi et Antoine.

Moi: Je vais me mettre en pyjama. Tu... Je vais aller à la salle de bain, je ne ferme pas la porte. C'est trop petit...
Antoine: Oui, je comprends.

Je pris mon pyjama qui était traîné dans ma valise. Et je vais à la salle de bain, me mettre en tenue pour dormir.

J'en ai plein de pyjama. J'en ai emmené au moins une quinzaine. Je me brosse les dents et j'attache mes cheveux en un chignon.

Je sors et Antoine entre à son tour. Je fis un rapide tour sur les réseaux sociaux et lorsque Griezmann sort de la pièce, j'éteins mon portable.

Moi: Tu sais, je peux dormir sur le fauteuil qui est là.
Antoine: Tututu. Je n'ai pas dit : "Tu dormiras sur le fauteuil" mais : "Tu dormiras avec moi".
Moi: Mais--
Antoine: Chut. Viens.

J'exécute sans dire un mot. Je m'allonge, délicatement, dans son lit. Il se pose juste à côté, à ma droite.

Moi: Tu voulais me dire quoi, tout à l'heure ?
Antoine: Rien, ça peut attendre. Bonne nuit, Anna.
Moi: Bonne nuit, Antoine...

Qu'est-ce qu'il voulait m'avouer, tout à l'heure ? Ça me stresse.

Il éteint la lumière de la lampe de chevet et il passe un bras autour de ma taille en faisant attention à mon ventre. Il me rapproche vers lui. J'hume son parfum. Ouah, mais comment il fait pour se sentir bon, lui ?! Aucune idée.

Je ne peux pas dormir sur le côté ni sur le ventre. Je dois dormir sur le dos. Ça va faire chaud...

Bref, on s'endort... 💤💤💤

🇨🇭

•Hey ! Comment allez-vous ? Moi, oui, super.

•Le chapitre 24 est arrivé ! 👏🏿 Alors, vous aimez ?

-Le début ?
-Le moment entre les meilleures amies ?
-Les moments entre Antoine et Anna ?
-Les blagues ? (Mdrr 😂😂)
-La fin ?

A votre avis, qu'est-ce que Antoine voulait avouer à Anna ?

Bon appétit !

2221 mots.