Chiron avaient décidé d'attendre deux semaines au cas où Percy soit seulement perdu comme Grover ou le cyclope.

Mais aucune nouvelles ne nous parvient.

Annabeth était dévastée, elle était presque dans le même état que Clarisse, sauf qu'elle ne pouvait pas se rattacher au faible espoir du retour de Dionysos comme Clar'.

Elle répété sans cesse, "Stupide Cervelle-d 'Algue, tu n'avais pas de plan c'est ça. Pourquoi t'ai-je fait confiance ?"

Toute la Colonie s'était réunie dans l'amphithéâtre.

Pendant une semaine, toute la Colonie participe à la conception de la cérémonie.

Les Héphaïstos ont fabriqué un bûcher sublime en forme de barque, des algues, des coraux, des coquillages sont gravés dans le bois sombre.

Les Aphrodite ont fait un magnifique linceul de soie verte avec un trident en files d'argent brodé au centre.

Les Dionysos ont écrit un long poème décrivant le courage de Percy, que les Apollon ont mis en musique.

Les Athéna ont soutenu Annabeth en organisant pour elle au côté de Chiron la cérémonie pendant qu'elle pleurait.

Les Hermès se sont contentés de prêter main forte quand c'était nécessaire.

Les Ares ont revêtu leurs plus belles armures, ils ont entouré le bûcher de leur lancés et épée, plantées dans le sol meuble de l'amphithéâtre.

Le cortège débute de la Grande Maison, où Chiron, suivi d'Annabeth qui portent le linceul et de tous les chefs de bungalow. Même Clarisse était là, arborant une armure en bronze peinte de noir, une cape et un casque aux plumes de la même couleur. Annabeth m'avait demandé de l'aider à porter le linceul.

Tous les demi-dieux se tiennent devant leur bungalow respectif. À chaque fois que le cortège passe devant un des bungalows, tous les sang-mêlé présent le rejoignent.

Chiron entre dans l'amphithéâtre, suivi par toute la Colonie. Il s'arrête devant le bûcher qu'il contourne. Tous les demi-dieux s'installèrent dans le calme le plus complet sur les gradins, sauf Annabeth et moi.

Nous rejoignons Chiron, et fessant face à l'assemblée, nous attendons que Chiron introduise la cérémonie en allumant le bûcher,

- Aujourd'hui, nous sommes tous ici réuni pour dire adieu à un grand héros. Aucun doute que si la Mort ne l'avait pas ravi aux vivants, il serait devenu l'un des plus grand héros que notre monde est connu. Nous avons tous espéré qu'il en soit autrement, mais malheureusement, nous devons nous rendre à la douloureuse évidence et considérer qu'il est mort. Après un si long silence, il est peu probable que nos prières soient exaucées. J'ai demandé à sa meilleure amie de lui rendre les derniers honneurs.

Annabeth ravala les larmes qu'elle a retenues depuis le début de la cérémonie. Je lui souris et la pousse légèrement vers le bûcher en lâchant le linceul. Elle dégluti avant de déposer la pièce de soie sur le bûcher.

Elle relève ensuite la tête vers l'assemblé toujours aussi muette, je vois les Apollon et les Aphrodite pleuré sans retenue, les plus jeunes Athéna, Dionysos et Hermès avaient aussi craqué. Les Ares ne se permettaient pas de pleurer, ils étaient sensé être des caïds.

Elle prend une grande inspiration et déclare,

- C'était sans doute l'ami le plus courageux que je n'ai jamais eu. Il-

Soudain, elle se fige en fixant un point vers les Héphaïstos et elle devient toute rouge d'un coup. Qu'est-ce qu- Merde ! Ce n'est pas vrai, Il-

- Il est là ! A-t-elle crié.

Presque tous se retournent vers les Héphaïstos, et des exclamations de surprise brisèrent le calme de la cérémonie.

Une foule de demi-dieux se regroupent autour de lui, lui tapant dans le dos avec de grandes exclamations.

Chiron se fraya un chemin jusqu'à lui, Annabeth dans son sillage.

- OÙ ÉTAIS-TU ? hurla-t-elle en se précipitant dans ses bras.

- Dommage, la journée commençait bien, soupira Clarisse à côté de moi.

Je lui donnais un petit coup de coude en lui souriant.

- Tu n'es pas possible. Avoue que tu es contente, ça aurait été trop dur de perdre l'un des rares à oser s'opposer à toi.

- Pfff... Même pas vrai, souffla-t-elle faussement vexé.

- En fait le monde t'aurais paru bien fade sans lui, continuais-je à la taquiner.

Elle me donne un coup de poing joueur.

- C'est juste qu'on lui ait organisé une cérémonie digne d'un grand héros pour rien... T'imagine le temps que les autres ont perdu cette semaine ?

- Tu changeras jamais, répondis-je faussement exaspéré.

~OoO~
Prochainement, le chapitre 24 - La bataille