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PDV Extérieur :
Bakugo Katsuki, 24 ans, vétérinaire réputé.
Voilà ce qu'est la vie d'un jeune homme assez grand, les cheveux blonds en pique et les yeux rouge sang.
Alors oui au premier abord, on ne le voit pas du tout vétérinaire mais en réalité, il adore les animaux.
Il est un vétérinaire réputé et il a un grand cabinet mais aucun salarié dedans.
Il n'a pas envie de « s'emmerder » avec ça.
Bref, aujourd'hui un nouveau jeudi du mois de juin commence et le blond se lève de son lit pour aller déjeuner.
Faisant sa routine matinale, il se prépare simplement.
Une fois fini, il prend sa voiture et pars pour son cabinet.
Il est à une vingtaine de minutes.
La musique assez forte, il roule tranquillement sur la nationale plutôt vide à cette heure.
Très peu de gens roule à 7h00 du matin.
Et ça lui plaît bien.
Une fois arriver, il gare sa voiture à un parking près du cabinet puis descendre.
Il prend ses affaires dans le coffre puis marche pour rentrer à l'intérieur du cabinet.
L'horloge indique 7h20.
Ça ouvre à 7h30, c'est parfait.
Il a le temps de tous désinfecter.
Et une fois tout ça fait, il enfile sa blouse blanche pour accueillir ses nouveaux venus du jour.
Car chaque jour qui passe, il ne sait jamais sur quoi il va tomber.
Entre les vaccinations, les radios et les opérations, rien n'est jamais pareil.
Et malgré son air renfrogné, il aime son métier.
Jusqu'à ce qu'un invité particulier lui rende visite en défonçant sa porte d'entrée.
Il se retourne énervé sachant déjà qui c'est.
??? : Kats s'il te plaît, j'ai besoin de toi !
Katsuki : Quoi encore Pikachu ?
Ce visiteur n'est autre que Kaminari Denki, un ami du lycée et un ami de sa bande, la Bakusquad.
Denki : Je suis sûr que mon lapin a une oreille cassée. Observe-le s'il te plaît !
Il lui pose grossièrement son lapin sur le comptoir.
Katsuki tente de garder son calme car cela ce produit au moins une fois par semaine.
Denki est très attaché à son lapin et dès que quelque chose ne va pas, il se précipite chez Katsuki.
Katsuki : Tu fais chier Pikachu. Ton lapin va très bien alors ne m'énerve pas et casse toi.
Denki : Tu l'as à peine regardé ! Ne fait pas semblant.
Le blond cendré souffle tentant de garder sa colère et observe brièvement le lapin.
Katsuki : Y'a rien Denki, alors maintenant dégage.
Denki : T'es sur ? Ha mon dieu merci. J'ai eu peur.
Et il quitte les lieux aussi vite qu'il est venu.
Katsuki se pince l'arête du nez et souffle un grand coup puis se reconcentre sur son travail.
•••••
La journée finie, il boucle toutes les affaires de son cabinet puis sort pour rejoindre sa voiture.
Il a hâte de rentrer chez lui pour rejoindre son canapé confortable.
Effectivement, la journée a été un peu longue.
Il ferme la porte de son cabinet puis se tourne en direction du parking.
Il passe une main dans ses cheveux les remettant en place.
Alors qu'il allait traverser la rue, un grognement vint à ses oreilles.
Il se tourne en direction d'une petite ruelle très peu fréquentée et noire par la soirée.
En fronçant les sourcils, il fut surpris d'y trouver...un loup ?
Oui, un loup se tenais dans la ruelle et il semblait perdu et effrayé.
On pouvait discerner qu'il portait une muselière.
On ne voyais pas à quoi il ressemblait mais on voyait clairement des perles vertes.
Katsuki était hypnotisé par ses yeux d'un vert émeraude.
Les pupilles reflétaient dans la ruelle.
Elles étaient magnifiques.
Et le blond était hypnotisé car il les avait déjà vu quelque part.
Et ça, il en était sûr.
C'est au bout de quelques minutes qu'il se donne une claque mentale et décide de s'approcher de la ruelle pour être d'une quelconque aide.
Mais le loup grogne de plus en plus et s'éloigne dans le noir jusqu'à disparaître.
Le blond hausse les épaules, mais reste déçu, et décide de continuer sa marche pour prendre sa voiture.
Il est tout de même assez perdu de la rencontre qu'il vient de faire.
Il entame la route en essayant de ne pas être distraire.
Ce qui est plutôt difficile mais il arrive rapidement chez lui.
Il descend de sa voiture puis rentre dans sa maison.
Une maison plutôt grande au faite.
Il enlève ses chaussures et pose ses affaires dans le couloir.
Il va dans sa cuisine pour aller prendre un bon verre d'eau frais.
Il faut dire que les journées sont un peu chaudes.
Il prend son verre avec lui et part dans son canapé puis allume sa télé.
Il s'installe confortablement, les pieds sur la table basse et souffle un bon coup laisser cette journée sortir de son esprit.
Mais il ne reste pas au calme longtemps puisque sa porte sonne.
Il grogne et se lève pour aller ouvrir.
Et qu'elle fut la surprise en ouvrant sa porte de tomber sur sa bande.
Juste avant ça, les présentations :
Mina Ashido, une jeune fille pleine d'énergie qui travaille dans un laboratoire.
Eijiro Kirishima, le meilleur ami de Katsuki qui lui aussi déborde de bonne humeur, travail en tant que serveur dans un bar.
Hanta Sero, assez blagueur qui travail en tant que barman dans le même bar qu'Eijiro.
Et puis Denki Kaminari, amoureux de son lapin au sens figuré et en recherche de travail.
C'était donc sa fameuse bande qui était devant la porte.
Eijiro : Salut mon vieux ! On peut entrer ?
Katsuki : Qu'est-ce que vous faites ici ?
Leurs têtes semblent se décomposer.
Eijiro : Bakubro, je t'ai envoyé un message pour te dire que ce soir on passait chez toi.
Il sort son téléphone de sa poche arrière et remarque effectivement, un message semble perdu sur son écran d'accueil.
Il souffle.
Katsuki : Je l'ai pas vue. J'ai eu une journée chargée par quelques guignols.
Il envoie des éclairs en direction de Denki.
Celui-ci se cache derrière Mina.
Denki : J'avais peur pour mon lapin !
Le blond souffle une énième fois et se décale pour laisser entrer les invités.
Qui d'ailleurs ne mette pas longtemps à entrer et se poser dans le salon sans gêne.
Katsuki part directement dans la cuisine pour prendre des bières.
Ils savent déjà ce qu'ils vont boire.
Et rapidement, ils en boivent quelques-unes racontant joyeusement chacun leur vie.
Katsuki participe peu et reste un peu en retrait comme d'habitude.
Tous se passe dans la bonne humeur, Sero part au toilette, Mina danse comme une folle.
Enfin c'est toujours comme ça.
Les anecdotes s'enchaînent et étrangement Sero n'est pas revenue.
Alors c'est Denki qui demande pour faire un peu d'humour.
Denki : Bro, t'es tombé dans le trou ?!
La bande rigole s'imaginant la scène, seulement, le jeune homme ne répond pas.
Ils arrêtent alors de rire pour porter leur regard en direction du couloir.
Katsuki décide alors de voir ce qu'il fait pour le trouver au milieu du couloir.
Le blond s'approche alors de lui.
Katsuki : Qu'est-ce qu'il y a ?
Hanta pointe un cadre juste devant lui.
Hanta : C'est toi la ?
Il regarde la cadre.
Katsuki : Oui c'est moi.
Le brun ricane discrètement, vient prendre délicatement le cadre entre ses doigts puis court en direction du salon.
Hanta : Les gars regarder ce que j'ai trouvé !
Il montra le cadre à tout le monde.
Hanta : C'est Katsuki petit.
Il se mit assis vers les autres puis ils regardèrent tous le cadres en rigolant.
Katsuki revient et s'assoir loin des autres.
Denki : T'étais mignon kat's.
Eijiro : Ouais, juste un peu moins viril.
Ils rigolèrent encore une fois commentant chaque parcelle du cadre.
Mina : Et dis-moi bakubabe, qui est le jeune homme à côté de toi ?
La respiration du blond se coupe et ses yeux s'écarquillent.
Voilà le sujet sensible de Katsuki.
Il n'en a jamais parlé à personne.
Il se penche vers eux prenant le cadre entre ses mains.
Sa bande d'amis bouge venant se mettre autour de Katsuki.
Celui-ci d'ailleurs bouge délicatement ses doigts sur le cadre.
Eijiro : Bakubro ?
Il souffle.
Katsuki : C'est...un ami d'enfance.
Denki : Et tu ne le vois plus ?
Katsuki : Je-
Il n'arrive pas à finir sa phrase, une boule formée dans sa gorge.
Ça fait quand même 8 ans mais ça reste au fond de lui.
Une larme coule sur sa joue mais il n'y fit rien.
Mina : Bakubabe, qu'est-ce qu'il y a ?
Étant derrière lui, elle lui ébouriffe les cheveux.
Katsuki : Il a...il a disparu.
Ils hoquetèrent sans trop faire de bruit.
C'est Mina la première qui passe ses bras autour du cou du blond et le sert dans ses bras.
Les garçons suivent le mouvement.
Et étrangement, le blond se laisse faire et accepte même le geste.
Mina : Depuis combien de temps bakubabe ?
Eijiro : Tu veux nous en parler ? Ça peut peut-être te libérer un peu.
Ils s'éloignent de Katsuki et celui-ci se lève, posant le cadre que la table basse puis passe à la cuisine prenant des bières.
Il dépose tout ça sur la table puis part chercher un album dans l'armoire.
Il s'installe sur le canapé et ouvre l'album en soupirant.
Il souffle et commence son récit.
Katsuki : Il s'appelle Izuku Midoriya et c'est un ami d'enfance. Nos mères se connaissent depuis le lycée alors vue qu'on avait quelques mois d'écart, on se connais depuis la naissance.
Il tourne les pages pour faire apparaître des photos de maternelle.
Katsuki : Il me suivait partout, tout le temps. Il était toujours de bonne humeur peu importe ce qui lui arrivais. On a toujours été dans la même classe jusqu'en troisième et il a toujours été coller à moi.
Des images de maternelle, primaire, collège, d'un camping...
Katsuki : On était toujours fourré ensemble mais il se faisait embêter au collège. C'était un mec faible pour tout le monde et combien de fois je l'ai retrouvé enfermer dans les casiers en pleurs ou même des méchancetés écrites sur sa table.
Son regard se perd dans le vide se remémorant dans sa tête les actes.
Katsuki : Jusqu'au jour où il a disparu. C'était une semaine après le brevet. On allait avoir nos résultats j'étais arrivé en retard ce jour-là. Nous n'avions pas été au collège ensemble comme à notre habitude.
Il souffle.
Katsuki : Et étrangement, quand je suis arrivé il n'était pas là. Alors j'ai pris ses résultats et j'ai couru chez lui. Et quand sa mère m'a ouvert la porte...elle été en larme.
Ses larmes à lui aussi perlent.
Katsuki : Elle m'a dit que le collège l'avait appelé pour signaler l'absence de Deku alors qu'il était parti le matin même. Et on savait très bien qu'il s'était fait kidnapper ou quelque chose du genre. Il ne ratait jamais une journée d'école, même avec une gastro.
Il s'essuie les yeux pour y voir plus claire.
Eijiro : Donc t'es en train de nous dire que ton pote est disparu depuis...7-8 ans ?!
Le blond hocha la tête.
Katsuki : Depuis 8 ans mais il est déclaré mort pour tout le monde. Même pour sa mère alors que, je suis sûr qu'il est encore en vie.
Denki : Comment ça ?
Katsuki : Je sais pas mais j'ai...j'ai l'impression qu'il est toujours là, en vie. Combien de fois j'ai rêvé de lui en l'entendant me supplier de l'aider.
Sero : C'est peut-être un signe.
Tout le monde releva les yeux vers le concerné.
Sero : Un signe qu'il est toujours en vie et qu'il t'attend. Qui sait ?
Katsuki hausse les épaules mais pourquoi pas.
Mina : Et ses parents, comment ils vont ?
Katsuki : Fort heureusement, sa mère a remonté la pente mais ça a été compliqué. Et je lui rends visite tous les vendredis.
Eijiro : Ah bon ?
Katsuki : Je me souviens un jour on rentrait du collège et je suis plus de quoi on parler. Mais il m'a dit, « s'il m'arrive quoi que ce soit, rend visite à ma mère tous les vendredis et offre lui des fleurs ».
Il sourit, se rappelant des paroles comme si elles avaient été prononcées hier.
Katsuki : J'avais pris cette phrase à la rigolade mais je l'ai tenue.
Denki : Du coup demain, tu vas aller la voir ?
Le blond fronce les sourcils.
Katsuki : Bah oui pourquoi ?
Voyant où veut en venir Denki, c'est Eijiro qui répond.
Eijiro : On peut venir avec toi ? J'avoue que cette histoire m'a un peu touché et j'ai envie de la rencontrer.
Denki : Exactement ce que je voulais dire !
Mina : Oui ça serait génial.
Sero : Pourquoi pas.
L'explosif souffle et sort son téléphone.
Katsuki : Je lui envoie un message, à elle de voir.
Et c'est ainsi que la soirée se termina, laissant un Katsuki assez bouleverser d'avoir viser son sac mais qui malgré tout, lui avait fait un bien fou.
•••••
Katsuki sortait tous juste du fleuriste habituel et se dirigeais maintenant vers le parc où il avait rendez-vous avec sa bande.
Inko, la mère du fameux Izuku et aussi la marraine de Katsuki, avait répondu positif concernant l'invitation.
Le blond arriva dans le parc et rejoins sa bande assit sur un banc.
Il les tchèqua un par un et tout le monde se mit en marche.
Mina : Elles sont belles les fleurs bakubabe.
Katsuki : Tu trouves ? T'es sûr qu'elles sont bien ?
Eijiro : Attend, t'es entrain de douter d'un bouquet de fleurs ?
Katsuki souffle parce que son pote n'a pas tort.
Katsuki : Oui je doute parce que je sais jamais si ça va lui plaire ou non. Je sais qu'elle n'est pas difficile mais je le fais pour Deku alors j'essaie un minimum de faire bien.
Mina posa une main sur son épaule et approcha sa tête du bouquet.
Mina : Elles sont jolies et elles sentent super bon alors je suis sûr que ça lui plaira. Et au faite, pourquoi tu l'appel « Deku » ?
Katsuki leva la tête au ciel et sourit d'un air nostalgique.
Katsuki : On avait des surnoms respectifs. Pour lui c'était Deku parce que son prénom s'écrit aussi comme ça et ça voulait dire « bon à rien » mais malgré tous, c'était affectif pour moi.
Eijiro : Et lui il t'appelait comment ? A mon avis tu devais avoir un surnom bien viril et-
Katsuki : Katchan.
Toute sa bande tourna les yeux vers lui.
Tous : Quoi ?!
Denki : Katchan ?! Mais-
Katsuki : Deku a toujours eu du mal à articuler petit alors dire mon prénom été quasiment impossible pour lui. Du coup on a créé Katchan pour moi.
Et c'est sur cette anecdote que la marche se termine.
Les cinq jeunes se trouvent devant un immeuble et c'est Katsuki qui entame la marche.
Quand il toque à la porte, une Inko toute souriant vient lui ouvrir ses bras.
Inko : Katsuki mon chéri, comment tu vas ?
Bien sûr, il répondit à son étreinte de la jeune femme.
Katsuki : Je vais bien et toi marraine ?
Il lui tendit les fleurs et discutèrent quelques minutes.
Katsuki : Au faite je te présente mes potes.
Chacun leur tour ils se présentèrent.
Inko : Enchantée à vous, je suis Inko Midoriya et je suis la marraine de Katsuki. Entrez donc je vais vous faire du thé.
Elle leur tourna le dos et partis rapidement à la cuisine.
Ils enlevèrent leurs chaussures et pénétrèrent dans la petite maison.
Jusqu'à ce que Katsuki se reçoive un corps derrière le crâne.
??? : Dis donc Katsuki, je veux bien que tu rendes visite à Inko mais tu pourrais venir nous voir avec ton père quand même !
Katsuki grogna, se tournant vers la jeune femme.
Katsuki : Déjà d'une la vieille tu ne me frappes pas et de deux si je viens pas c'est parce que j'ai pas envie de voir ta sale tête !
La jeune femme n'était autre que Mistuki, la mère de Katsuki.
Mitsuki : Espèce de fils ingrat, parles mieux.
Katsuki : Marraine, t'aurais pu me dire que la vieille était là !
Le gloussement d'Inko parvint au salon.
Katsuki présenta vaguement ses amis à sa mère mais sachant qu'ils étaient déjà venus chez lui au lycée, elle les connaissait déjà un peu.
L'après-midi passe sur quelques discussions joyeuses ou la bande fait connaissance avec Inko.
La bande est venu pour une chose précise mais aucuns n'ose engager la conversation sur le fameux « Izuku ».
Mitsuki décide de partir en fin d'après-midi laissant les jeunes et Inko dans le salon.
La verte se lève.
Inko : Est-ce que vous voulez encore du thé ou des gâteaux ?
Katsuki : Marraine t'embête pas-
Denki : Ho oui moi je veux bien, surtout vos gâteaux ! Ils sont super bon !
Inko leurs sourit et part en cuisine.
Mina qui était à côté de Katsuki sur le canapé, se penche légèrement vers lui pour lui chuchoter.
Mina : Bakubabe, est-ce que on peut lui parler d'Izuku ou c'est un sujet sensible pour elle ??
Katsuki : Pourquoi vous voulez en savoir plus ?
Mina : Je sais pas mais j'ai envie d'en savoir plus et je pense que les autres aussi.
Le blond souffle.
Katsuki : Vous pouvez lui en parler. Mais va la rejoindre et commence le sujet dans la cuisine. Je te fais confiance.
Mina hoche la tête.
Elle se lève et part dans la cuisine.
Elle ferme précieusement la porte.
Mina : Dites-moi madame-
Inko : Appelle moi Inko Mina ! J'ai l'impression d'avoir 70 ans !
Mina ricane.
Mina : D'accord. En fait hier Katsuki nous a parler d'un sujet. Plus particulièrement de votre fils.
Le vert s'arrête dans ses gestes et se retourne.
Inko : Ah bon ? Et de quoi il vous a parlé ?
Mina : Ça ne vous dérange pas qu'on en parle ?
Inko lui sourit.
Inko : Non ça me fait plaisir qu'on parle encore de lui aujourd'hui.
Sur ce, Mina à entamer une conversation avec Inko pour en savoir un peu plus sur Izuku.
Pour Inko, il était clair que son fils était mort.
Les deux filles reviennent au salon et la conversation continue avec les garçons.
Et quand vient l'heure de partir, la bande disent au revoir à la jeune femme et quitte les lieux.
Sur le chemin, Katsuki rejoint discrètement Mina.
Katsuki : Elle ta dit quoi ?
Mina : Le sujet ne la dérange pas au contraire, ça lui fait plaisir qu'on parle de son fils aujourd'hui.
Le blond hoche la tête.
Mina : Mais pour elle c'est sûr, son fils est mort.
Katsuki : D'accord. Merci d'avoir parlé avec elle, je pense que ça lui a fait du bien.
La rose ébouriffe les cheveux de l'explosif en souriant.
En se mettant sur la pointe des pieds, malheureusement.
Et arrivé au parc, tout le monde se sépare pour rentrer chez soi.
Katsuki a hâte de retrouver son lit pour se glisser dedans et s'endormir comme un bébé.
-
Notre blond était profondément endormi quand une voix lointaine lui parut.
??? : -chan !
Il essaya de la discerner mais elle était vraiment lointaine.
Il fronça les sourcils et se concentra.
??? : Katchan !
Deku ?!
En ouvrant les yeux il tomba face à lui, encore une fois dans un rêve.
Son visage enfantin de 14 ans, effrayé et apeuré.
Il pleurait à chaque rêve que Katsuki faisait.
Et le scénario était répétitif.
Izuku : Katchan je t'en supplie, vient me sauver !
Le blond tendit les bras pour espérer le toucher.
Katsuki : Te sauver ? Mais te sauver pour quoi à la fin ?!
Le petit vert s'éloignait.
Le blond voulu le suivre mais impossible de bouger.
Izuku : Katchan !
Katsuki : DEKU !
Il disparut dans la brume blanche, encore une fois.
Et le blond se réveilla en sursaut.
Qu'est-ce que ça signifiait à la fin ?!
-
L'après-midi du samedi était déjà bien entamé et Katsuki tchèque les papiers dans son bureau.
Il a encore quelques patients avant la fermeture.
Plus exactement deux chiens et un chat mais ce n'est qu'un détail.
Et c'est quelques heures plus tard qu'il enlève sa blouse et l'accroche au porte manteau.
Il a eu une petite urgence sur un chiot alors la journée se fini plus tard que d'habitude.
Il part dans la salle de consultation pour tous bouclé et vérifier une dernière fois que tout est bien en place.
Et alors qu'il allait sortir de la salle, des coups brutes mais lents se font entendre à la porte d'entrée.
Le blond grogne.
Katsuki : À 20h20 les gens me font encore chier.
Il part vers la porte d'entrée mais au premier abord, aucune personne ne s'y trouve.
Il décide tous de même d'ouvrir la porte pour gueuler dans la rue sur quiconque vient le déranger.
Mais alors qu'il allait gueuler, des pas à côté de lui se font entendre.
Il tourne la tête mais toujours personne.
Il descend son regard et trouve une masse noire qui tombe sur le parquet du cabinet.
Et en fronçant les sourcils, le blond discerne très bien le loup qu'il a vue hier dans la ruelle.
Celui-ci tombe dans un bruit sourd dans le cabinet en respirant assez fortement.
Une légère marre de sang déjà présente sur son pelage se répend sur le parquet.
Il est tous sale et de la boue sèche accrochés à ses poils.
Il porte encore la muselière d'hier.
Katsuki ne réfléchis pas plus et ferme la porte à clé.
Il courut sur la bête et la porta pour la lettre sur la table d'auscultations.
Le loup émit un grognement presque inaudible de douleur.
Il arrivait à peine à ouvrir les yeux et à se défendre.
Quand Katsuki le posa, il mit des gants et alluma les lumières.
Katsuki : Tu ferais mieux de dormir pour économiser des forces.
Étrangement, le loup compris de suite et s'endormît en émettant un léger grognement.
Comme s'il était d'accord.
Enfin dormir, il était plutôt tomber dans l'inconscience à cause de la douleur.
C'est parfait pour ce genre d'intervention.
Katsuki profita de cette occasion et commença les soins.
En regardant de plus près, il peut voir que le loup s'est pris une balle et qu'elle était fraîche de deux heures facilement.
Le blond n'avait pas entendu de coup de feu dans la journée mais la forêt derrière son cabinet couvrait les bruits qu'il s'y passait.
Il finit rapidement de guérir la blessure fort heureusement, sans point de suture.
Après ça, il décida de laver le loup pour enlever toute la boue et la terre et pour éviter l'infection.
Il le porta pour le mettre dans la grosse baignoire réserver au lavage.
Et quand il le posa, Katsuki se rendu compte qu'il était léger pour un loup.
Un loup adulte devrait peser 40kg et là, Katsuki le porte presque sans difficulté.
Il a beau aller à la salle quand il a le temps, l'animal ne pèse pas assez pour un loup normal.
Il ne se pose pas plus de questions et commence à laver le loup en faisant attention.
Plus il le lave, plus on commence à voir la vraie couleur du pelage.
Celle-ci est étrangement...vert ?!
Oui, le pelage est noir avec des reflets verts.
Comme Deku.
Katsuki secoua la tête en soufflant.
Ce n'est vraiment pas le moment de pensé à lui.
Il continua le shampoing pendant plusieurs minutes jusqu'à le sortir pour le sécher.
Et en le séchant, Katsuki remarque bien le peu de poids qu'il lui manque.
Il finit de le sécher mais une question lui venait en tête.
Où le loup allait-il dormir ?
Katsuki l'aurait bien ramené chez lui mais c'est un loup tout de même.
Un loup qui est quand même rentré dans le cabinet pour demander de l'aide.
Et puis de toute façon, il a une muselière et il a peu de force.
Alors Katsuki décida de le ramener chez lui.
Il le porta et l'emmena dans sa voiture en faisant attention à se qu'il n'y ait personne dans les rues.
Il le déposa sur la banquette arrière et retourna au cabinet.
Il prit un coussin pour chien, des croquettes et du soin parce qu'il n'a rien pour s'occuper d'un animal chez lui.
Il repartit vers sa voiture et entra côté conducteur.
Jetant un coup d'œil derrière pour voir si le loup était bien installé, il démarra pour rentrer chez lui.
Il passa une main dans ses cheveux.
Katsuki : Sacré journée.
Une vingtaine de minutes plus tard, il se gara devant chez lui.
Il faisait assez nuit et il n'y avait personnes dans les rues.
Il descendit de sa voiture et vient déjà prendre le coussin, les croquettes et les soins pour les mettre chez lui.
Puis il revient pour prendre le loup et le poser sur le coussin dans le salon.
Il regarde encore une fois sa blessure pour voir si tout est intact.
Il sourit en voyant que rien à bouger.
Son ventre gargouille et il décide de se préparer un plat vite fait.
En l'occurrence, des ramen déjà prêt.
Alors que le micro-onde retentit, il entend un grognement.
Il pencha son corps pour voir si le loup est réveillé et celui-ci papillonne des yeux.
Katsuki s'approche de lui.
Et il s'accroupit.
Katsuki : T'es réveillé ?
Il savait bien que le loup ne comprenait pas ce qu'il disait mais il aimait bien parler aux animaux.
Malgré tous, le loup grogna pour lui répondre.
La bête tenta de se lever mais il retomba en couinant de douleur.
On voyait que la muselière le gênait quand il couinait.
Katsuki : Ne t'agites pas. Est-ce que tu as faim ? Enfin je te parle mais tu ne comprends pa-
Le blond se tut en voyant le loup hocha la tête pour dire oui.
Est-ce qu'il comprenait ce que l'humain disais ?
Katsuki : Attend je repose ma question, est-ce que tu as faim ?
Encore une fois le loup hocha la tête de haut en bas.
Katsuki : Tu comprends quand je te parle ?
Un nouveau hochement de tête lui parvient.
Katsuki se releva surpris et alla chercher les croquettes qu'il mit dans un bol.
Katsuki : Déjà sens les pour voir si ça te convient.
Il les posa devant le coussin et le loup se releva un peu.
Il sentit le bol et grogna.
Avec le peu de force qu'il a, il ramena sa patte vers son museau et frotta la muselière pour montrer que ça le gênait.
Katsuki : Tu veux que je te l'enlève ?
La bête hocha la tête et rapprocha sa tête pour montrer qu'il avait vraiment envie de l'enlever.
Katsuki était hésitant mais si le loup le comprend, il ne devrait pas l'attaquer et puis de toute façon, il n'a pas assez de force.
Il lui enleva la muselière en fer qui l'empêchait d'aboyer.
Une fois fais, il la mit à côté et attendais une quelconque réaction du loup.
La seule chose que la bête fit est de bailler pour se détendre la mâchoire et de sortir quelque fois sa langue.
Katsuki : Tiens maintenant sens.
Le blond lui mit le bol de croquettes sous le nez et quand le loup le sentit, il se recula et fit non de la tête.
Katsuki : Quoi t'aime pas les croquettes ? C'est vrai que tu es une race carnivore mais je sais même pas si j'ai de la viande dans le frigo.
Il se leva et repartit dans la cuisine.
Il ouvrit le frigo et par chance, quelques steaks hachés trainaient là.
Il passa l'encadrement de la cuisine pour voir le loup.
Et il lui tendit un des steaks pour que le loup y voit.
Katsuki : Ça te va ?
Les yeux mi-clos, la bête hocha la tête en acquiesçant.
Katsuki : J'arrive pas à croire que tu me comprennes.
Il mit les steaks à cuire.
Le loup a beau être une race carnivore, le blond préférait cuire les steaks dans une assiette et revient vers le loup.
Il l'aida à s'installer assis pour mieux manger mais avant ça, Katsuki le coupa.
Katsuki : Tu me laisse voir ta mâchoire, savoir si tu peux manger tranquillement ?
En réponse, toujours les yeux à moitiés ouvert, le loup ouvrit la bouche pour la montrer au blond.
Celui-ci l'inspecta quelque instant et la lâcha.
Katsuki : T'es dents sont plutôt en bonne état, c'est surprenant mais autant ne pas s'en plaindre. Bon appétit.
Katsuki lui caressa le haut du crâne et le loup commença à manger.
Il se leva et partit manger.
Katsuki : J'ai toujours faim moi en attendant.
Il sortit ses ramen dû micro-onde et les mangea dans son canapé.
Le loup avait déjà fini son assiette et il n'en restait pas un bout.
Il devait avoir vraiment faim.
La soirée se termine tranquillement et une fois avoir dit bonne nuit au loup, le blond partit se coucher dans son lit.
Il avait proposé au loup de dormir dans le canapé pour être installé plus confortablement mais celui-ci avait refusé.
Une fois sous la couette, il souffla et s'endormît fatigué par sa journée.
-
Un bourdonnement lui parvint à ses oreilles.
Il grimaça et ouvrit doucement les yeux.
??? : Katchan.
Il se frotta les yeux et se retrouva face à son ami d'enfance.
Katsuki : Deku !
Il tendit le bras pour le toucher mais cette fois-ci, il le toucha.
Katsuki : Que-
Izuku : Merci Katchan.
Leurs mains étaient entrelacées.
8 ans de rêve et il n'avait jamais touché sa main.
Il releva la tête vers lui.
Katsuki : Merci pourquoi dek-attend tu pleures pas ?!
Le vert fit non de la tête.
Pour une fois, il avait le sourire.
Izuku : Merci Katchan car je n'ai plus besoin d'aide. Tu m'as sauvé.
Katsuki : Comment ça je t'ai sauvé ? Je comprends pas.
Le plus petit commença à s'éloigner dans la brume.
Izuku : J'espère qu'on se verra très vite Katchan. À bientôt !
Il disparut dans la brume.
Le blond n'arrivais pas à sortir un mot.
Il fixait ça main qui avait tenue pendant quelques secondes, celle de son ami d'enfance.
En 8 ans, cela ne lui été jamais arrivé.
Un sourire était marqué sur son visage parce que voir le visage joyeux et bienveillant d'Izuku l'avait fait sourit.
Est-ce que le Deku apeuré et en pleure était terminé ?
Peut-être que oui...Peut-être que non...
Mais ce soir-là, le blond ne se réveilla pas en sursaut.
-
Katsuki se réveilla doucement et s'étira.
En étant dimanche, il pouvait bien faire la grasse matinée.
Remarquant qu'il était 9h00, il se leva pour descendre dans la cuisine.
Quand il traversa son salon, il sursauta quand des grattements à sa porte d'entrée se font entendre.
Il tourne la tête pour voir la grosse boule noire et verte d'hier soir.
Celui-ci est en train de gratter à la porte comme pour sortir.
Je l'avais complètement oublié.
Katsuki : Qu'est-ce que tu fais ?
Quand le loup tourne sa tête pour le regarder, son cœur rate un battement.
Ses yeux sont plus ouvert par rapport à hier et ses yeux émeraudes sont juste magnifiques.
Katsuki : Tu veux sortir ?
Le loup hoche la tête mais le blond grimace.
Katsuki : Je peux pas te faire sortir, des gens pourrait te voir, va plutôt dans le jardin.
La bête baisse la tête et part se mettre coucher sur son coussin.
Le blond s'approche pour lui caresser le haut du crâne.
Katsuki : Ne fais pas la tête. J'te prépare le petit déjeuner et je viens voir ta blessure.
Il alla dans la cuisine se prenant des biscuits.
Il en mangea un et se demanda ce qu'il allait donner au loup.
Il se pencha pour le regarder dans le salon.
Katsuki : Qu'est-ce qui te ferais plaisir ?
La bête releva la tête vers le blond et commença à avancer dans la cuisine.
Il boite un peu mais il marche mieux qu'hier.
A vrai dire, Katsuki n'étais pas très serein d'avoir un loup chez lui.
C'était une bête qui ne connait pas l'humanité et en avoir un juste à côté de lui le rassurait peu.
Le loup s'assît à côté de la table et demanda silencieusement un biscuit.
Le blond lui en donna un assez hésitant et une fois en bouche, le loup apprécia doucement le biscuit mais il l'avala avec difficulté quand même.
Après une demi-heure de petit déjeuner ou le loup avait manger juste deux biscuits, ils retournèrent tous les deux au salon et Katsuki inspecta la blessure.
Le loup assis, le blond accroupi devant lui pencher.
Il regarda minutieusement le bandage et l'intérieur quand la tête du loup vient soudainement se poser sur son épaule.
Katsuki ne fit plus un geste pour savoir ce que faisait le loup mais celui-ci se mit seulement à souffler.
Le blond compris qu'il soufflais de soulagement.
Katsuki se mit à le caresser.
Katsuki : Pourquoi tu souffles comme ça ? T'es content d'être ici ?
La bête hocha vivement la tête.
Ça avait fait sursauter le blond.
Katsuki : Ça me fait plaisir alors. Ta blessure est en bonne état pour l'instant. On se met sur le canapé ?
•••••
Katsuki était en train de préparer le repas du midi pour deux.
Il n'avait pas l'habitude mais maintenant qu'il a un loup, qui comprend la langue humaine, il doit s'y faire.
Il avait décidé de faire un steak frite, simple.
Mais alors qu'il allais mettre les frites au four, un bruit sourd provient du salon.
C'était comme si une masse lourde tombait, puis juste après il y a eu un souffle et une voix.
??? : Bordel enfin !
Le blond fronce les sourcils, prend un rouleau de pâtisserie qui trainait là et se dirige vers le salon.
Katsuki : Peu importe qui tu es, t'as intérêt à vite déga-
Il s'arrête net devant un inconnu tout maigrichon assis par terre.
Sans vêtements sur lui.
Et Katsuki reste encore plus muet quand il voit des oreilles de loup au-dessus de sa tête et une longue queue toute fourré sur le côté.
En entendant le bruit, l'individu relève la tête assez apeurée.
Katsuki tombe face à des perles émeraudes qui lui rappel beaucoup le loup.
Et Deku
Katsuki : Mais t'es qui toi ?!
L'intrus commence à paniquer.
??? : Heu je-je suis le loup...que vous avez hébergé.
Il se triture les doigts.
En effet, l'individu porte un bandage au ventre comme celui que Katsuki a fait pour le loup.
Il a des cheveux bouclés vert comme le pelage du loup.
Et ses oreilles ainsi que sa queue ne trompe pas.
Le blond fronce encore une fois les sourcils.
Il pose le rouleau de pâtisserie et s'approche doucement.
Katsuki : Tu me fais penser à quelqu'un...
Il se penche légèrement en avant.
Et Katsuki décide de l'observer mieux.
Des cheveux bouclé noir et vert, de grand yeux vert émeraude, une tête ronde et surtout...des taches de rousseurs.
Le blond écarquille les yeux.
Katsuki : I...zuku ?
L'intrus écarquille lui aussi les yeux.
??? : Comment vous connaissez mon prénom ?!
Et là, Katsuki tombe sur le cul et les larmes coulent.
Katsuki : Tu-
Le plus petit agite les bras dans tous les sens.
??? : Pourquoi vous pleurez ?! Vous vous êtes fait mal ?!
Toujours à s'inquiéter pour les autres.
Le blond sourit un air nostalgique.
Katsuki : Est-ce que c'est vraiment toi, Deku ?
L'individu ne bouge plus pendant plusieurs secondes.
??? : Oui mais enfin...c'est mon surnom d'enfance mais comment vous savez ?!
Les larmes sur les joues du blond n'arrivent pas à s'arrêter mais il sourit.
Katsuki : Tu connais beaucoup de blond aux yeux rouge qui t'appelle Deku ?
Et là, le plus petit semble comprendre.
À lui aussi, les larmes commencent à couler.
Izuku : Ka-katchan ?
Le cœur de Katsuki rate un battement et toute son enfance remonte avec ce simple mot.
Il se précipite vers son ami pour le prendre dans une étreinte très serré, et il se permet de sangloter un peu.
Il n'en revient pas, celui dont il cherche l'existence depuis maintenant 8 ans est juste devant lui.
Mais voyant qu'il ne lui ne lui rend pas son étreinte, le blond s'écarte.
En fait, Izuku est comme paralysé avec des larmes qui coulent en continue sur ses joues.
Il regarde le sol en reniflant.
Katsuki : Deku, pour une fois que je fais un câlin à quelqu'un tu pourrais au moins-
Izuku : C'est fini Katchan ?
Il relève la tête pour le regarder.
Izuku : Dis-moi que c'est fini. Dis-moi que je ne retournerais pas là-bas. Dis-moi que je retourne à ma vie d'avant, s'il te plaît...
Katsuki le ressert dans ses bras.
Katsuki : Je sais pas ce qui s'est passé mais oui, c'est fini. Il ne t'arrivera plus rien. Je te le promets.
Le petit vert éclate en sanglot sur l'épaule du bond et rend par la même occasion l'étreinte avec le peu de force qu'il a.
Alors qu'il tente de calmer ses sanglots, Katsuki décida de lui faire prendre un bon bain pour espérer le détendre.
Il le porta en le maintenant sous ses cuisses et marcha à l'étage au-dessus, la salle de bain.
Izuku était peut-être toujours sans vêtements mais à cet instant, le blond s'en fichait complètement.
Arrivé à la salle de bain, il voulut mettre Izuku sur un tabouret qui trainait la mais celui-ci ne voulait pas le lâcher.
Katsuki : Izuku, lâches moi s'il te plaît.
Un s'il te plaît venant de Katsuki montrait à quel point il est assez bouleversé d'avoir entre ses bras son ami d'enfance.
Mais Izuku ne répondit pas et referma sa prise sur le blond toujours en sanglotant.
Katsuki se résigna et toujours en le maintenant, se pencha pour faire couler l'eau du bain.
Il se mit assis au bord de la baignoire avec Izuku sur lui.
Il lui caressa le dos dans l'espoir de le calmer, ce qui miraculeusement marcha.
Une fois à l'eau à bonne hauteur et à bonne température, il mit le vert dedans et une fois au contact de l'eau, Izuku lâcha le blond.
Katsuki : Ça va mieux ?
Izuku hocha la tête assez perdue.
Katsuki essuya ses yeux encore mouillés et pris le visage en face de lui pour le coller à son front.
Katsuki : Putain j'en reviens pas que tu sois en face de moi. Ta mère va être tellement heureuse.
Le vert s'agita d'un coup.
Izuku : Comment va ma mère ?!
Katsuki eu un sourire.
Katsuki : Calmes toi. Elle va bien, et je pense que te revoir va lui faire plus que plaisir.
Katsuki décida de laver le corps et les cheveux du vert dans le but de l'apaiser.
Et c'est en le lavant qu'il aperçoit avec horreur des blessures sur tout le corps qu'il n'avait pas vue juste avant.
Alors il risqua une question.
Katsuki : Qu'est-ce c'est que toutes ces blessures ?
Izuku : Elles...elles sont récentes. J'étais leur rat de laboratoire alors ils ont tous testés. Mais je crois avoir très peu de cicatrices par chance.
Katsuki ne posa pas plus de question.
Il a vraiment dû en voir de toutes les couleurs.
Il aimerait bien lui demandait ce qu'il s'est passé là-bas mais, ce n'est pas vraiment le moment.
Il est en train de lui masser ses cheveux et ses oreilles de loup l'intrigue.
Il les caressa et au contact des mains, elles bougèrent.
Katsuki : Ça te fait mal
Izuku : Non mais...c'est étrange quand tu les touches.
Katsuki continua son shampoing qui se transforma en massage quand Izuku décide de prendre la parole.
Izuku : Dis Katchan...
Katsuki : Oui ??
Izuku : J'ai disparu combien de temps ?
Le blond arrête son massage et se penche pour mieux voir le visage du vert.
Katsuki : Tu ne sais pas combien de temps tu as disparu ?
Izuku le regarde quelques secondes puis baisse le regard.
Izuku : Non j'ai...j'ai perdu la notion du temps là-bas. Pour moi je dirais que j'ai disparu 3 voire 4 ans non ?
Le blond soupire et reprend son lavage des cheveux sur le vert.
Est-ce que je lui dis qu'il a disparu plus longtemps que ça ?
Izuku : J'ai disparu plus longtemps c'est ça...
Katsuki : Plus exactement 8 ans.
Izuku commença à sangloter.
Izuku : Quoi ?! J'ai loupé 8 ans de ma vie ?!
Le blond essaya de le rassurer et de le réconforter.
Katsuki : Non Izuku tu ne l'es a pas loupé, on va les rattraper ensemble d'accord ?
Le vert renifla et hocha la tête.
Un blanc s'installe mais il n'est pas gênant.
Quand Katsuki tente une question qui le chiffonne depuis le début.
Katsuki : Tu...tu voudrais bien m'expliquer ce qui s'est passé ?
Izuku se tend légèrement, le blond le sens.
Izuku : Je suis obligé, aujourd'hui...
Katsuki : Non bien sûr que non, tu me raconteras quand tu le voudras.
Le blond arrêta son massage et rinça la tête du vert.
Une fois fait, il l'enroula dans une serviette puis l'habilla chaudement.
Katsuki : On va aller manger et discuter un peu. Je pense qu'on a besoin tous les deux besoins de parler.
Izuku se contente juste de cocher la tête.
Il ne sait pas où le blond veut en venir pour parler mais il ne dit rien.
Et quelques minutes plus tard, les voilà sur le canapé avec les assiettes à la main.
L'un commence son assiette et l'autre joue avec les frittes regardant dans le vide.
Katsuki se mit à fixer le vert.
Izuku le sentit puisque qu'il se tourna vers le blond.
Izuku : Pourquoi tu me fixes comme ça ?
Katsuki : Mon cerveau essaie de se dire que tu es vraiment en face de moi, il ne le réalise pas complètement.
Le vert souffle.
Katsuki : Malgré tout, ton visage n'a pas tant changé que ça.
Izuku haussa les épaules.
Izuku : Peut-être, je ne me suis pas encore vue. Par contre toi tu as beaucoup changé.
Katsuki : Oui, tu ne m'avais même pas reconnue.
Katsuki sourit mais Izuku reste sans émotion.
Même pas un sourire.
Le blond prit une frite pour la manger.
Katsuki : Pour commencer, parlons de tes oreilles et de ta queue ?
Izuku : Je ne sais pas quoi te dire, c'est tout nouveau.
Katsuki : Hein ? Ça faisait combien de temps que tu étais sous forme de loup ?
Le plus petit se mit à marmonner dans sa barbe inexistante.
Le cœur de Katsuki fond en le voyant faire, le vert n'a pas perdu certaines de ses habitudes.
Izuku : Ça devait faire deux ans que j'étais en forme de loup. Je n'ai jamais réussi à devenir humain avant ce matin.
Katsuki : Deux ans quand même.
Izuku : Enfin je suis pas vraiment un humain...
Ses oreilles se baissèrent et il les cacha avec ses mains.
Katsuki enleva les mains du plus petit.
Katsuki : Pourquoi tu les caches, elles sont jolies. Et puis tu restes un humain.
Izuku : Si je sors dehors, les gens vont trouver ça bizarre.
Katsuki : Tu peux peut-être les cacher ?
Le vert posa l'assiette sur la table basse et se concentra en fermant les yeux.
Et comme par magie, les oreilles disparaissent.
Katsuki : Super ça, pas besoin de te cacher dans la rue et...la queue est toujours là.
En effet, la queue est toujours là.
Izuku se concentra une nouvelle fois et celle-ci disparaît.
Katsuki : Tu peux sortir dehors, plus aucune excuse.
Izuku : Hum.
Izuku refit sortir ses oreilles ainsi que sa queue.
Voyant que le vert ne reprit pas son assiette, le blond haussa un sourcil.
Katsuki : Deku, tu ne manges pas ?
Izuku : Non je...je n'ai pas très faim.
Il ramena ses jambes vers lui et les entoura de ses bras.
Katsuki prit une frite et la mise juste devant la bouche d'Izuku.
Katsuki : Aller, s'il te plaît.
Le vert regarda longuement la frite avant de la manger.
Il l'avala difficilement.
Katsuki : T'as autant de mal à la manger ?
Izuku : J'ai...j'ai plus l'habitude.
Le blond le regarda avec peine.
Il lui embrassa le front.
Katsuki : La bouffe on en parlera plus tard.
Il se remit à manger.
Katsuki : Si j'ai compris, tu t'es échappé de là-bas c'est ça ?
Le plus petit hocha la tête.
Katsuki : Comment tu as pus t'échapper ?
Izuku : Je...je sais plus vraiment le comment du pourquoi mais...j'ai complètement perdu le contrôle de mon corps et je me suis échappé. J'ai dû manger quelques gardes mais je me suis échappé.
Katsuki ouvra grand les yeux quand Izuku prononça sa phrase.
Qui d'ailleurs, celui-ci ne se rendit pas compte tout de suite de sa phrase.
Jusqu'à ce que lui aussi, écarquille les yeux et se mette à trembler.
Izuku : J'ai...mangé des gens...j'ai tué des gens...j'ai TUÉ DES GENS !
Il commença à pleurer et le blond le prit directement dans ses bras.
Katsuki : Non calmes toi, tu les as peut-être tués mais c'était des méchants. On s'en fou. Et au moins tu es avec moi maintenant. Tu es en sécurité, c'est tout ce qui compte.
Izuku hocha la tête en s'accrochant au blond.
Katsuki : Perdre le contrôle pour un loup...
Il tapota quelques secondes sur son téléphone.
Katsuki : ...il y a deux jours c'était la pleine lune, voilà pourquoi t'as perdu le contrôle.
Izuku : Mais il n'y a pas eu qu'une seule pleine lune en deux ans. Pourquoi j'ai perdu le contrôle il y a seulement deux jours ??
Katsuki : Alors là, aucune idée.
Izuku : Mais si c'est la pleine lune et que tu es à côté, je vais te blesser aussi.
Katsuki : On n'en est pas là pour l'instant.
Le plus petit resserra sa prise sur le t-shirt du blond.
Izuku : Mais si je me suis échappé, ils sont sûrement à ma recherche maintenant.
Katsuki : Qu'ils viennent, je les attends avec mes seringues d'anesthésiant.
Il pensait faire rire Izuku avec ses mots mais toujours aucune émotion.
Il lui caressa la tête et c'est le plus petit qui brisa le silence.
Izuku : Alors, tu es devenue vétérinaire.
Katsuki : Ouais, ça a été dur mais je le suis maintenant.
Izuku : C'est ce que t'as toujours voulu faire. Je suis content pour toi, tu as réussi ta vie.
Katsuki : Toi aussi tu vas la réussir, je vais t'aider.
Katsuki décida de s'allonger sur le canapé toujours avec Izuku dans ses bras.
Le plus petit plongea sa tête sur le torse du plus grand.
Katsuki : Je te propose un truc.
Izuku fit une sorte de grognement pour dire qu'il l'écoutait.
Katsuki : Déjà de un, je vais prendre ma semaine de vacances.
Izuku releva la tête.
Izuku : Non Katchan, ne prend pas des vacances à cause de moi.
Katsuki : Je prends mes vacances, un point c'est tout. Ça fait un moment que je n'en ai pas pris et puis je profite de toi.
Le visage d'Izuku pris des rougeurs.
Katsuki : On va aller au commissariat demain matin, ça te va ? T'es quand même déclaré mort, il faudrait les prévenir.
Izuku : Tu...tu viens avec moi ?
Katsuki : Oui je t'accompagne, puis l'après-midi on va chez ta mère.
Le vert se releva pour se mettre assis sur le bassin de Katsuki.
Izuku : Elle...elle va me reconnaître tu crois ? Est-ce qu'elle va vouloir de moi, elle m'en veut peut-être d'avoir disparu comme ça non ? Ou alors elle est soulagée, j'étais un poids pour elle et elle est libérée maintenant.
Katsuki : Deku.
Katsuki se releva à son tour pour le prendre dans ses bras.
Katsuki : Comment tu peux penser une chose pareille. Elle est brisée de t'avoir perdu, elle tient énormément à toi. C'est elle qui s'en veut, et tu peux pas savoir comment. Avec la vieille on a été à ses côtés et elle a remonté la pente mais tu es toujours dans son cœur malgré qu'elle te croie mort. Tous les vendredis je suis allé la voir avec un bouquet de fleur.
Izuku : Tu veux dire, comme...
Katsuki : Comme la promesse en troisième. Tu rigolais peut-être à ce moment mais je l'ai pris au sérieux et je l'ai fait.
Ils restèrent quelques minutes voire même quelques heures en s'enlaçant.
Ils s'étaient recouchés sur le canapé.
Et quand le ventre de Katsuki décide de résonner dans la pièce, il voit qu'il est déjà 16h30.
Il bouge légèrement le poids qui est sur lui.
Katsuki : Deku enlèves toi, j'ai faim.
Mais celui-ci ne bouge pas.
Katsuki prend doucement la tête du vert pour le voir endormit.
Il sourit et bascule légèrement Izuku pour se libérer.
Il le recouvre d'une petite couverture et part à la cuisine pour remplir son ventre.
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