Comme prévu j'ai donc pu passer une belle soirée de merde. Enfin honnêtement je me rappelle plus forcément de tout. Je me rappelle surtout du moment de la soirée où tout est parti en couille et j'ai pas nécessairement envi de me le remémorer. Kat et moi avons donc passé tout le reste de notre soirée chacun de notre côté. Lui à faire le mec relou qui veut tuer tout le monde et moi à boire un peu trop et à rire un peu trop fort. ce n'est donc pas un mythe que quand on est triste on a très envi de boire, même si je me pensait trop jeune pour sentir ça.

Enfin bon, me voilà en vacances. Premier lundi depuis deux mois que je ne vais pas au lycée. J'espérais être un peu pus heureux que ça et pas m'en vouloir autant. Je suis vraiment trop bête. Rien que d'y penser j'ai envi de m'enfoncer dix pieds sous terre.

Et dire que j'avais réussi à faire promettre à Kat de passer ses vacances avec moi. Je crois que c'est mal parti puisque je n'ai pas de nouvelles depuis samedi matin. Et encore je l'ai simplement vu repartir chez lui puisqu'il a pas voulu que ma mère le ramène comme c'était prévu à la base. Ca se comprend, il sait pas être hypocrite avec les gens donc faire semblant dans la voiture qu'il s'est rien passé aurait été compliqué.

Bref, mon petit coeur s'est à nouveau transformé en chamallow tout fondu.

Petit détail de la soirée également, en plus d'avoir jeté un froid, les filles ont passé la soirée à me soudoyer des informations, bien que je suis sur de n'avoir rien dit, je ne me rappelle pas exactement de toute ce qu'il s'est passé non plus alors si ça se trouve ma boulette a encore plus d'ampleur que ce que je pensais. On verra bien, de toute manière au point où j'en suis... J'espère juste que ça ne jettera pas encore plus d'huile sur le feu. Aussi, j'ai eu l'impression que les autres mecs de la classe, qui sont quand même nombreux étaient un peu gêné pour la plupart, excepté Todoroki qui a probablement rien suivi de tout ça et Midoriya qui est bien trop peace and love pour ça.

Enfin bon. Je lève la tête de mon lit pour regarder l'heure. 12h30. Punaise je suis un vrai déchet.

J'agrippe mon téléphone pour voir si j'ai des notifications. Il n'y a que Mina.

:Coucou ça va mieux?

Je réponds dans l'immédiat.

:Nickel, ravi d'être en vacances

Je vois qu'elle est resté connecté sur la conversation.

:Menteur. Tu lui as toujours pas parlé?

Grillé.

:Non j'ai peur

:PORTE TES COUILLES ET TROUVE LE CHEZ LUI.

:il va me flingué c'est sûr

:Tu vas regretter sinon.

:Ouais.

:Alors t'attends quoi?

Bonne question j'attends quoi? Que le temps passe et qu'il soit trop tard? Je lui doit un paquet d'excuses.

:T'as gagné j'y vais.

:Et tu as intérêt à me raconter.

:Oui maître.

Je souris et saute de mon lit. Je suis trop jeune pour me morfondre. Je peux pas perdre le mec dont je suis putain d'amoureux alors que je lui ait encore jamais officiellement dit.

Je m'habille, en prenant le temps de choisir ce que je mets.

Un t-shirt blanc, pas large mais pas slim non plus, avec un short en jean noir. Il fait assez chaud dehors j'ai l'impression.

Je me regarde dans le miroir. Ca devrait le faire. Par contre me tête ça le fait pas du tout.

Je file donc à la salle de bain arranger mes cheveux, je ne les coiffe pas avec du gel, même si il l'avoue pas je pense qu'il préfère quand c'est détaché.

Je me rafraîchie le visage et file à la cuisine histoire de quand même avoir quelque chose dans le ventre puisque je n'ai pas pris de petit déjeuner.

Je renifle sur mon chemin: ça sent les nouilles au soja.

-Bonjour la belle au bois dormant!

-S'lut maman.

Elle est bien en train de cuisiner.

-Tu es pile à l'heure pour manger, met la table pendant que je finis.

Je m'exécute et sort de la vaisselle que je met à nos places respectives. Une fois finis elle nous sert directement et on s'installe pour manger.

-Dis m'man?

-Hm?

-C'est quoi le meilleur moyen de se faire pardonner une connerie?

elle me regarde en haussant un sourcil.

-Qu'est ce que tu as encore fait? Tu t'es battu c'est ça?

-Mais non! J'ai blessé quelqu'un qui est important pour moi.

-C'est pour ça que tu fais la marmotte depuis que tu es rentré samedi?

-Ouais...

Elle prend une grande inspiration.

-Je pense que la meilleure solution c'est d'être honnête. Admet ton erreur et fait en sorte de ne jamais la reproduire. Il faut que tu regagnes sa confiance si tu préfère.

-Je vois je vois.

Je me reconcentre sur mon assiette.

-Tu en es amoureux de cette personne c'est ça?

Je rougis instantanément quand son visage apparaît dans mon esprit.

-Ouais je crois bien.

-alors tu sauras quoi dire pour te faire pardonner.

-si tu le dis.

-J'ai le droit de savoir qui c'est?

Mon esprit se bloque un instant. Elle avait posé sa main sur mon bras pour me rassurer au même moment.

-C'est pas ce à quoi tu t'attends.

Elle se fige un instant. Elle a compris c'est certains, ça se voit à son visage.

-Katsuki? Ou je me trompe?

Evidemment qu'elle avait compris. Je fixe à nouveau mon assiette.

-Non tu te trompes pas..

-Hum je vois, j'arrive pas spécialement à le cerner mais au moins il me salue quand il vient maintenant et il t'aide en cours, c'est une bonne chose ça, j'ai remarqué que sur les quelques derniers contrôles tes notes s'étaient améliorées ça me rend très fier de toi, ça veut dire qu'il ne te déconcentre pas trop non plus à l'école.

J'ai un peu du mal à comprendre sa réaction. Elle vient vraiment de l'analyser pour savoir si il est assez bien?

-En tout cas je pense que tu devrais aller le voir pour t'excuser, il ne faut pas faire durer je suis persuader qu'il attend que ça que tu vienne le voir.

Puisque tout le monde a décidé de me pousser à y aller, c'est le moment ou jamais.

-Tu as raison. Il faut que j'y aille.

Je lâche ma fourchette. Mon assiette est pas tout à fait vide mais c'est pas grave. Je finis en vitesse mon verre d'eau et fonce mettre mes chaussures.

-Quand je te disais d'y aller je voulais dire après le repas Eiji!

-Il faut que je le vois maintenant, je rentre pas tard promis!

Elle n'a même pas le temps de dire ouf que j'ai déjà claqué la porte derrière moi. J'ai plus de temps à perdre avec lui. Je me met à courir en direction de chez lui, au moins il habite pas très loin.

J'accélère, j'ai l'impression que le temps me file entre les doigts et que si j'arrive pas assez vite, je le perdrais à jamais.

Mon coeur bat si vite que je n'arrive pas à bien respirer.

Je vois sa maison et en moins d'une minute me voilà devant sa porte, essoufflé.

Merde j'ai pas mis de déo.

J'aurais du le prévenir non?

Bon de toute manière c'est trop tard.

Je regarde devant chez lui, il n'y a pas les voitures de ses parents et il ne les mettent jamais au garage donc ils travaillent certainement alors soit il est seul chez lui, soit il y a personne.

J'inspire un grand coup et sonne.

Les secondes passent. Personne n'ouvre.

Je sonne une deuxième fois un peu plus longuement.

Les clés tournent dans la serrure, ma respiration se coupe immédiatement.

La porte s'ouvre. Il est là.

Pas le temps de le saluer, je fais simplement un pas en avant et le prend par les joues et l'embrasse.

Merde je me suis pas brosser les dents avant de partir je doit sentir la sauce soja.

Je finis par le lâcher et à décoller mes lèvres, c'était peut-être pas la meilleure idée d'entrée.

-Je suis désolé Kat. Je suis sincèrement tellement désolé, je n'aurais jamais du faire ça c'était une connerie. On aurait du en parler avant et j'avais bu du coup ça n'a pas aidé même si je sais que ce n'est pas une excuse c'était complètement con de ma part, je voulais juste t'embrasser mais j'aurais clairement du attendre qu'on soit seul pour ça. J'espère que personne ne t'as fait chié avec ça et que tout le monde a déjà oublié. Tu m'avais dit qu'on en parlerai plus tard alors voilà on est plus tard et je veux en parler, je veux que tu me pardonne et que tu saches que je ferais plus jamais quelque chose qui puisse te porter atteinte sans t'en parlé. Je veux pas de ce genre de situation entre nous par ce que je t'aime. Voilà c'est dit je t'aime je suis amoureux de toi et tout ce que tu veux. Je veux juste être avec toi et je te promets d'être plus attentif à ce que toi tu ressens et ce dont toi tu as envi.

Je respire un grand coup après avoir fini mon monologue. Je ne l'ai même pas laissé en placé une. J'ai l'impression qu'il reste un peu sur le cul après ce que je viens de lui dire. Forcément, je l'ai embrassé et lui ait balancé ça sans transition sans compter que je viens de lui dire que j'étais vraiment amoureux de lui enfin bref.

-Rentre crétin. Mes parents sont pas là.

Je m'exécute et enlève mes chaussures dans l'entrée.

-On monte dans ma chambre.

Il ne réagit pas plus que ça à ce que je viens de dire et c'est un peu inquiétant. S'il voulait me larguer il l'aurait fait quand j'étais dehors non?

Je monte donc dans sa chambre en le suivant, et une fois dedans je m'installe sur son lit comme à mon habitude.

Il s'installe également sur son lit mais à l'autre bout.

-Tu comptes ne rien me répondre?

-T'es un crétin.

-Je sais. La classe a pas été trop lourde avec toi?

-Personne m'en a parlé.

Pas étonnant, ils ont tous du avoir peur de lui demander quelque chose.

-T'en mieux. Je suis encore désolée Kat, vraiment.

-Arrête de t'excuser j'ai compris.

Je ne dis plus rien, je sais plus quoi dire en fait, je crois que j'ai tout balancé tout à l'heure.

-t'es déjà pardonné enfoiré.

Je souris, qu'est ce que ça fait du bien d'entendre ça.

-alors pourquoi tu t'es installé si loin de moi?

-Pour te faire mariner et pas te sauter au cou pauvre con.

Je ricane, je le reconnais bien là.

Je me lève donc pour venir devant lui et poser mes mains sur ses épaules. Il ne dit rien.

Je le pousse légèrement pour le laisser tomber en arrière. Il rougit, c'est bien trop sexy pour moi.

Je me retrouve donc assis sur lui et lui couché sur son lit. Plutôt érotique comme position, il m'en faut pas plus pour avoir envi de lui enlever chacun de ses vêtements.

Il se redresse pour me tenir par la nuque et m'embrasser. On se retrouve assez vite l'un sur l'autre à mélanger nos salives.

Il descend ses lèvres dans mon cou, évidemment je frémis immédiatement. Il sait parfaitement à quel point ça me rend fou de sentir la chaleur de sa bouche sur mon cou.

Il me prend par la taille et nous fait rouler pour inverser les rôles sans aucune difficulté, rien d'étonnant vu ce qu'il est capable de soulever en fonte.

Sans que j'ai le temps de dire quoi que ce soit mon t-shirt est parti à l'autre bout de la pièce. Mais hors de question que je reste seul sans t-shirt alors je lui retire sans plus attendre le sien.

Il prend les devants et embrasse chaque parti de mon torse sans en laisser aucune au dépourvues. Je ne me peux pas m'empêcher de le regarder faire, tant ça me rend dingue.

Je passe une main dans ses cheveux et place l'autre sous son menton pour remonter son visage rougit à mes lèvres. Je lui rend la pareille en mordillant son cou, ce qui lui arrache un léger gémissement à peine audible. Je souris à l'entente de ce son, je tuerai pour l'entendre rien qu'une fois.

J'inverse nos places comme il l'a fait au préalable et déboutonne son pantalon avant de lui enlever sans attendre. Je me redresse quelques instants et admire la vue de ce dieu grec quasiment nu en face de moi.

Visiblement je l'ai regardé sans rien faire trop longtemps puisqu'il tire ma main sur son membre, déjà bien imposant.

Je souris en le voyant faire ça et m'exécute en mettant ma main dans son caleçon. Pendant que je commence à passer ma main tout autour comme j'ai déjà eu coutume de le faire, je l'embrasse et il me réponds plutôt vigoureusement.

Au bout de quelques minutes à continuer comme ça, je le regarde, il semble avoir perdu ses moyens et dieu sait que j'adore ça.

-Kat?

-... Quo-i...

Le son de sa voix m'excite d'autant plus. Je descends un doigt doucement devant son entrée.

-Je peux?

Il ne dit rien pendant quelques secondes pendant lesquelles je remonte ma main pour pas le rendre trop mal à l'aise, mais en continuant ce que j'avais commencer.

-Vas-y..

-Sur?

-Si je te le dis... crétin...

Je souris à l'entente de cette insulte, il changera donc jamais, même dans ces circonstances.

Je commence donc à insérer délicatement un doigt. Je sens sa réaction dans l'immédiat, son corps se resserre immédiatement.

-Arrête de le bouger.. ça fait mal.

J'exécute ce qu'il me dit, pour que ce soit le moins douloureux possible. Au bout de quelques secondes, je commence des petits va et vient avec mon index, son corps commence à réagir comme voulu.

-T'as du lubrifiant ?

-Dans la table.. de nuit.

Je me retire et cherche le dit lubrifiant, histoire que ça soit un peu plus simple et moins douloureux pour lui. Une fois que j'ai mis le liquide visqueux sur mes doigts, je me reconcentre sur mon activité. Satisfait de mes résultats, je commence à y mettre mon majeur pour accompagner. Etonnamment, ça passe extrêmement facilement. J'en déduis qu'il a déjà du essayer tout seul. Cette pensée me donne encore plus envi de coucher avec lui.

-Mets-y autre chose..

Mon corps tout entier frissonne lorsqu'il dit ça au creux de mon oreille. Sans plus attendre, j'enlève mon short, dans lequel le soldat était à l'étroit, et mon caleçon dans la foulée.

J'ouvre à nouveau le tiroir de sa table de nuit où il y a des préservatifs, que j'avais repéré précédemment. Faut croire qu'il était vraiment bien équipé et qu'il a vraiment bien prévu le coup. Il m'étonnera toujours et j'adore ça. Aussi étonnant soit-il, l'imaginer acheter tout ça me rend encore plus dur.

Je me réavance vers lui, le regard plein de luxure, avant de me mettre entre ses jambes.

Il se cache les yeux avec son bras, c'est encore plus sexy.

Je commence doucement à rentrer comme il me l'a demandé précédemment.

-Ca va?

-Ouais... Tu peux.. continuer.

Sa respiration est allaitante, tout comme la mienne d'ailleurs.

Une fois entièrement dedans, je me met à bouger, lentement au départ, avant d'accélérer en voyant que tout se passe sans accro ni douleur mais au contraire dans un ensemble de gémissements, de plus en plus fort.

-Regarde moi... Kat...

Je lui enlève son bras. Il ouvre les yeux. Son regard en dit long.

-Accélère..

Je passe une de mes mains sous son genou droit tandis qu'il niche sa tête dans mon cou, mordant se dernier pour calmer ses cris. Plutôt pas mal comme douleur.

Puisque ses désirs sont des ordres, j'accélère le rythme. Ma respiration s'accélère et ses sons, bien qu'il tente de les étouffer par fierté sont eux aussi de plus en plus fort.

Je continu du mieux que je puisse jusqu'à ce que je ne tienne plus et que manifestement lui non plus vu ce qui se retrouve entre son corps et le miens.

Punaise il est incroyablement sexy. Ca c'est de la première fois putain.

Je m'étale à côté de lui pendant qu'il cherche de quoi nettoyer tout ça et que j'enlève la capote en faisant un noeud.

Une fois que tout est nettoyé je me couche sur lui.

-Punaise Kat, c'était...

-Ouais.

Même pas besoin de parler, on se comprend très bien.

-Et?

-Hmm?

-Moi aussi je t'aime pauvre con.

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Je suis pas convaincu du lemon mais bon, j'espère que vous l'êtes à ma place.

Kisssss

Galou