Chapitre 13
Juste un petit message de prévention pour pas que vous soyez surpris, ce chapitre contient un peu de lemon.
POV LEXA
Bien évidemment, la ressemblance avec le tatouage de Nyko, n'était qu'une coïncidence, il n'y avait aucune chance pour que ce soit volontaire. Mais au fond de moi ça me rassurait de savoir que ce n'était pas si horrible puisque j'avais toujours aimé ce tatouage. Il était courant que les gens se fassent tatouer sur l'Arche, c'était un moyen comme un autre d'occuper son temps.
Le dîner se passa tranquillement avec nos amis. Jaden n'avait pas arrêté de me parler de sa journée avec Kiron. J'étais heureuse de savoir qu'ils avaient passé un bon moment. Et après avoir partagé un bon repas, nous finîmes par nous rendre dans nos chambres respectives. Demain était le début d'une nouvelle semaine et je voulais profiter jusqu'au bout de mon dimanche avec Clarke.
Alors qu'elle était en train de nourrir les jumeaux, je me rendis dans notre salle de bain pour remplir la baignoire. J'espérais qu'elle accepterait l'idée de se prélasser un peu avant d'aller dormir. Je disposai les serviettes, allumai quelques bougies et une fois satisfaite de la préparation, j'allai la retrouver pour souhaiter la bonne nuit à nos enfants. Ça me faisait toujours un peu bizarre de penser ça, mais je savais que j'allais m'y habituer.
Alors que nous sortions de la chambre des jumeaux, j'arrêtai Clarke pour lui cacher les yeux avec une petite écharpe que j'avais prise dans la chambre.
— Mais qu'est-ce que tu fais ?
— Je t'ai préparé une petite surprise, alors laisse toi faire, fis-je en lui embrassant sous son oreille.
Elle se laissa faire sans aucune opposition et une fois arrivées dans la salle de bain, je lui intimai de garder le bandeau alors que je commençai à la déshabiller. Je pouvais percevoir des frissons prendre possession de son corps et je ne pus m'empêcher de fondre sur ses lèvres. Elle me répondit avec une certaine avidité, ayant certainement compris ce qui allait se passer.
— Tu peux ouvrir les yeux maintenant, annonçai-je en défaisant le nœud de l'écharpe.
Lorsqu'elle vit où nous étions, un immense sourire s'afficha sur son visage. Elle n'avait certainement pas pensé à cette possibilité.
— Je me suis dit qu'après la journée que nous venions d'avoir, nous pourrions en profiter encore un peu avant d'aller au lit. Alors si tu veux bien te donner la peine, terminai-je en lui tendant la main pour l'aider à monter.
Alors qu'elle était en train de s'immerger, j'ôtai à mon tour mes vêtements pour pouvoir la rejoindre. Je m'installai derrière elle afin qu'elle puisse se reposer sur moi. Le contact de sa peau nue sur la mienne me fit frissonner malgré la chaleur de l'eau. Je me rendis compte que ça faisait une éternité que nous n'avions pas été dans une situation si intime. Mes mains se posèrent sur les épaules de Clarke et j'entrepris de lui faire un massage
— Merci encore pour cette journée. Même si elle n'a pas bien commencé, la fin est parfaite mon cœur.
— Elle est loin d'être terminée...
Mes mains glissèrent plus bas sur son corps et je fus surprise de voir à quel point sa poitrine avait gonflé. Bien sûr j'étais au courant que le corps de la femme changeait lorsqu'elle mettait au monde un enfant, mais je crois que le fait que ce soit des jumeaux était encore pire.
Je continuai mon massage et Clarke déposa sa tête contre moi. Je pouvais voir qu'elle avait les yeux fermés et qu'elle profitait pleinement des caresses que je lui prodiguai. Le silence s'était fait de lui-même et seul des petits gémissements se faisaient entendre. C'était érotique au plus haut point.
— Ça m'avait tellement manqué de t'entendre. Comment j'ai pu me passer de toi si longtemps...
Un petit cri sortit de la bouche de Clarke lorsque je lui pinçai doucement ses tétons. L'allaitement les avait rendus sensibles alors je ne jouai pas trop avec eux, le but n'était pas de lui faire mal, bien au contraire.
— Toi aussi tu m'as manquée, parvint-elle à dire en hachurant malgré tout sa phrase de son souffle qui se faisait plus court.
Elle décida de se retourner pour me faire face et s'empara de ma bouche avec envie. Nos langues jouèrent ensemble comme si elles avaient été punies. Notre baiser se faisait impatient mais surtout vital. Nos corps ne pouvaient se passer l'un de l'autre et il n'y avait pas que nos cœurs qui s'étaient manqués.
Sans crier gare, Clarke entreprit de me rendre la pareille et elle se mit à jouer avec mes seins. C'était bon, beaucoup trop bon mais il m'en fallait plus.
— Clarke... attend !
Ma respiration faisait que mes paroles étaient hachurées, les mains de Clarke étaient beaucoup trop agiles pour ne pas mourir de plaisir sous son toucher. Pourtant la baignoire n'était pas le lieu idéal pour mener notre danse jusqu'à son terme.
— Qu'est ce qu'il y a ?
— Tu ne veux pas qu'on se lave et qu'on termine au lit ? Ça sera bien plus confortable...
Sa moue le fit comprendre qu'elle était un peu déçue que je l'arrête en si bon chemin. Mais je ne devais pas oublier qu'elle n'était pas au mieux de sa forme et moi non plus je dois l'avouer. Alors faire des galipettes dans si peu d'espace allait rendre nos corps bien trop éprouvés.
— Je te promets que tu pourras faire ce que tu veux de moi. Mais je ne veux pas que tu t'épuises dans cette position plus que précaire, tentai-je de la convaincre en finissant par l'embrasser sur le front.
— J'avoue que ce n'est pas le plus pratique...mais on fait vite alors.
Savoir que son désir était à son comble me procura une bouffée de chaleur incontrôlable alors que j'étais déjà bouillante. J'entrepris alors de commencer à laver cette si belle femme qui était mienne et que j'aimais tant. Une fois terminé, elle fit la même chose pour mon corps et lorsque nous eûmes terminé, nous sortîmes de l'eau qui avait fini par refroidir. J'enveloppai le corps de Clarke à l'aide d'une grande serviette douce et chaude et je m'enroulai dans une autre. Ses lèvres retrouvèrent les miennes avec avidité. Notre petite pause n'avait pas l'air d'avoir fait redescendre la pression...
— Je peux vraiment faire ce que je veux ?
— Je te l'ai dit et tu sais que je ne reviens jamais sur mes paroles.
— Alors va au lit, j'arrive.
Elle me poussa à retourner dans la chambre et même si j'étais curieuse, je ne tentai pas de découvrir ce qu'elle était en train de faire. J'avais une totale confiance en elle et je n'avais aucune crainte sur le fait qu'elle ne veuille que mon bonheur.
Je me séchai rapidement et me mis nue avant de m'allonger sur notre lit. Je fermai les yeux pour essayer de diminuer mon rythme cardiaque que je sentais battre à tout rompre dans ma poitrine.
— Garde les yeux fermés et surtout laisse toi faire.
J'hochai la tête pour lui faire comprendre que je serai docile et elle attrapa mon bras gauche pour le monter au-dessus de ma tête avant de faire la même chose avec mon autre bras. Mais qu'était-elle...Oh !
— Tu sais que je n'ai pas aimé que tu veuilles me contrôler en me donnant un ordre hier...alors pour te punir, je vais t'attacher au montant du lit.
Bordel ! Jamais personne ne m'avait attaché dans ce genre de situation, ça ne m'avait jamais attiré...mais avec elle, c'était tout autre. Elle pouvait réellement faire ce qu'elle voulait de moi. Je sentis un tissu s'enrouler autour de mes poignets et malgré la volonté de me laisser faire, je tentais de bouger pour le rendre compte que c'était tout bonnement impossible...
— Tu peux ouvrir les yeux mon cœur.
Mon regard tomba dans le sien et il était tellement sombre de désir que j'avais l'impression d'affronter un océan déchaîné.
— C'est ok pour toi ? Je n'ai jamais fait ça alors...
Son hésitation était adorable et j'étais consciente de pourquoi elle me posait cette question. On ne lui avait pas laissé le choix à elle.
— Tu peux continuer, ne t'inquiètes pas mon amour.
J'avais voulu lui caresser la joue mais je me rendis rapidement compte que c'était impossible bien évidemment. Alors je lui offris un petit sourire rassurant et je la vis se détendre un peu. Mon regard dévia sur son corps qui était aussi nu que le mien. Sa poitrine déjà généreuse initialement était encore plus imposante avec l'allaitement. J'avais tellement envie de la toucher que je sentis une frustration s'installer en moi. Ça n'allait pas être si facile...
Sans prévenir ses mains s'activèrent et ses longs doigts se posèrent sur mes seins qu'elle commença à caresser. Un immense frisson me traversa à son toucher et un juron s'échappa de ma bouche. Cette femme était une vraie déesse et elle n'en était même pas consciente. Mes yeux se fermèrent de plaisir et la sensation n'en était que meilleure...
Après quelques secondes, la bouche de Clarke rejoignit ses doigts. Je commençai à me tortiller et le fait d'être attachée n'arrangeait rien. D'habitude, j'étais celle qui dirigeait nos ébats, ce qui me laissait tout le loisir d'explorer son corps de mes mains.
— Putain Clarke, détache moi...
— Oh non mon cœur...tu resteras attachée jusqu'à ce que nous ayons joui toutes les deux, s'amusa-t-elle à me dire avant de commencer à me lécher un téton.
— Ai haiheda...
— Les esprits des autres Heda ne t'aideront pas, ça ne sert à rien de les implorer...
J'aimais cette femme mais la voir si taquine était un nouveau côté de sa personnalité que je ne connaissais pas. Et ça ne me déplaisait vraiment pas, bien au contraire. Je voulais découvrir totalement, même dans nos moments intimes...surtout dans nos moments intimes. Dans ces instants-là, c'était juste elle et moi, il n'y avait pas lieu de jouer un rôle ou de se brider par crainte.
Ses lèvres vinrent jouer avec les miennes pour un baiser endiablé. Je tirai inlassablement sur le tissu qui me maintenait prisonnière mais pour le moment c'était un échec. Je sentis une de ses mains glisser vers le bas de mon corps et ce fut une petite délivrance lorsqu'elle atteignit mon sexe avec lequel elle commença à jouer.
— Je n'aurai jamais penser aimer autant te voir à ma merci...c'est tellement excitant. Je t'aime Lexa. Comme je n'ai jamais aimé personne.
Ce fut pendant cette petite déclaration qu'elle s'enfonça en moi, amplifiant tous les ressentis de mon corps. Contre toute attente, je sentis mes yeux s'humidifier sous cette si grande dose d'amour et il ne me fallut pas longtemps avant d'atteindre l'extase suprême alors que Clarke avait enfoui son visage dans mon cou.
— Mais...tu pleures mon cœur...murmura-t-elle en essuyant les gouttes salées qui s'étaient échappées. Il y a un problème ?
— Non, tout va bien...je suis juste heureuse mon amour. Et encore pardon pour tout ce que je t'ai fait, tu ne le méritais pas...
Mes larmes s'intensifièrent un peu, réalisant à quel point j'avais été odieuse avec cette femme si parfaite. Elle ne méritait pas ça et je me faisais la promesse silencieuse de ne plus jamais lui faire endurer une chose pareille.
— Je ne peux pas te laisser attacher alors que tu es dans cet état...
Elle délivra rapidement mes poignets et instinctivement je la pris dans mes bras, passant une de mes mains dans mes cheveux blonds. L'amour c'était ça aussi, ces petits instants de tendresse. Quelques minutes passèrent sans qu'aucune de nous ne parle mais je devais lui dire ce que j'avais sur le cœur.
— Je t'aime aussi Clarke, tellement. Tu as complètement changé ma vie et tu ne t'en rends certainement pas compte. Alors merci d'être là, d'être toi et surtout de m'aimer comme tu le fais.
Ne voyant aucune réaction de ma petite amie, je me rendis compte qu'elle avait fini par s'endormir, certainement épuisée par cette journée intense en tout point. Je ne lui en voulais pas car je commençais à sombrer aussi de mon côté. Avant de rendre les armes, je recouvris nos corps avec les couvertures pour ne pas avoir froid cette nuit et une fois de nouveau confortablement installée, un sourire se forma sur mes lèvres lorsque je l'entendis murmurer faiblement un « ai hod yu in ».
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Coucou, désolée de publier si tard mais mon weekend a été plutôt chargé... J'espère que votre semaine s'est bien passée.
Bon pour ce chapitre, je l'ai écrit en plusieurs fois et vu l'heure déjà tardive, je n'ai pas eu la force de relire alors j'espère qu'il n'y a pas eu trop de répétitions dans ce que j'ai pu écrire...Sinon j'en suis désolée.
J'espère aussi que vous avez apprécié votre lecture. J'ai essayé de faire au mieux pour exprimer les sentiments de Lexa. Ca me semblait important vu la situation.
On se retrouve la semaine pro !
A dimanche !
Nestam !
Celia
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