Comme l'est la musique pour les personnes innocentes, on peut interpréter les évènements comme faisant partie de nous-même. Un morceau de notre histoire.

Aller à la rencontre des autres, c'est cesser de ressentir le trouble. Alors, seulement, on peut entendre ce qui se cache derrière leurs mots à eux. Et comme ils racontent leur histoire, une mélodie dont ils sont les seuls à connaître la texture, quelque chose de différent apparaît alors pour nous. Tout ceci ne nous a jamais concerné. Nos mots ne nous concernent pas. Nos créations ne nous concernent pas. Mes textes ne me concernent pas.

Même lorsque l'on passe de l'autre côté du rideau, même lorsqu'on connait la rigueur avec la constance, on n'a que ça: les créations des autres, dont il est certain qu'elles ont été menée à l'existence uniquement pour nous.

Là, elles nous concernent.

Elles parlent de nous.

Elles ne font que nous répéter que nous sommes les personnages, acteurs principaux des arts.

Nous nous échappons dans l'humanité.

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