Coromingo :
PDV Domingeo :
Aujourd'hui, jour de pluie. Jour d'ennui. Un jour infini.
Je n'avais envie de rien, pas même de jouer à LoL ni de stream. En fait, si. J'avais envie de quelque chose ; le voir.
Assis en tailleur sur ma chaise de bureau, je réfléchissais, les yeux tournés vers le plafond gris. Vouloir être avec lui, c'est bien beau, mais encore faudrait-il qu'il veuille aussi.
"Ce n'est pas avec ces pensées déprimante que je vais être motivé à faire quelque chose" me dis-je.
Je jeta un coup d'oeil à l'heure : 20h. La pluie s'était arrêtée. Alors, pourquoi pas aller marcher afin d'effacer ma déprime ?
Sautant de ma chaise, j'alla chercher mes baskets et un manteau chaud, prenant mes clés au passage. Je ferma ma porte et dévala les escaliers blancs.
Arrivé dehors, je pris à droite, vers le centre-ville.
Dix minutes plus tard je me retrouvais coincé. Des travaux bloquaient le passage, si bien que je dû traverser la route pour passer sur le second trottoir morne.
Continuant mon bonhomme de chemin, je remarqua un large bâtiment éclairé par des lumières chaleureuses. Une grande pancarte décorait le dessus de son entrée. "Au bistrot Calamity". Un bar à vin quoi. Pendant une fraction de seconde, je me dis que cette boisson n'étais pas trop mal pour oublier. Mais cette idée me repoussa dans l'instant qui s'ensuivit.
Soudain, je regarda plus près de la bâtisse, à son angle précisement, car il me semblait apercevoir quelque chose, où plutôt quelqu'un. Quelqu'un que je ne connaissais que trop bien. Qui hantait mes pensées jours et nuits. Étalé contre le mur de brique rouge, la bouche entrouverte et le regard éteint, il marmonnait des paroles incompréhensives.
Affolé, je me jeta sur lui, le pris par les épaules en le secoua légerement.
- Coro ?! Ça va Coro ?
Des ses yeux mi-clos, il me scruta avec attention et me dit :
- Dfg, c'est de ta faute Dfg...
- Si tu me confond avec Dfg, c'est que tu dois pas être au top de ta forme. Viens, je t'emmène chez moi, je peux pas te laisser comme ça.
De mon incroyable force, je pris le bras du bourré et commmenca à le relever. Il ne faisait rien pour me faciliter la tâche, et ce fut donc après 15 longues minutes de marche que je déposa Corobazar sur mon canapé. Une minute plus tard, je partis chercher de quoi lui préparer un lit afin qu'il se repose. J'entrais dans la pièce voisine quand, de sa faible voix, il m'appella doucement :
- Tu peux venir s'il te plait ?
Je m'executa alors, désireux de faire ce qu'il fallait pour qu'il aille mieux. Peut-être me demanderait-il à manger, à boire, ou où l'on se trouvait. Il ne fallait pas oublier que Coro avait bu, et trop.
Quand j'arriva à sa hauteur et que je m'assis sur le canapé, il fit ce à quoi je ne pouvais pas m'attendre. A quoi je n'aurais jamais pu m'attendre. Mais à quoi j'aurais un jour voulu m'attendre.
Il retira ses lèvres des miennes et me laissa, tremblant, et sans explications.
J'étais choqué, heureux, abasourdi, ahuri. Je passais par toutes les émotions possibles et inimaginables. Mais malgré ça, je savais que ce baiser ne m'étais pas destiné.
- Je..Je ne suis pas Dfg. Déjà tout à l'heure tu m'as confudu ! C'est lui que tu aimes ! Vu ce que tu me disais j'imagine que tu as eu le coeur brisé..Et du coup tu m'as pris pour lui ! Ce n'est pas parce que je lui ressemble ne serait-ce qu'un peu que tu dois me prendre comme substitut.
- C'est vrai que j'ai aimé Dfg..Mais c'étais il y a longtemps. Sache que quand tu m'as amené ici, je savais que c'était toi, quand je t'ai embrassé, je savais que c'était toi, quand je t'ai revu près du bar, j'ai su que c'était toi.
- Que..C'était moi ?
- Que c'était et que c'est toi que j'aime.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top